Nintendo a assigné Discord en justice, menaçant le réseau social de poursuites s’il ne révèle pas l’identité de l’auteur d’une fuite de Zelda : Tears of The Kingdom. Ce dernier avait leaké en février des images issues de l’artbook qui accompagnera la version collector du jeu.
Zelda : Tears of the Kingdom se révèle chaque semaine un peu plus. Après un premier trailer de gameplay et une magnifique version collector dévoilés, Nintendo avait dévoilé 10 minutes de gameplay exclusif de ce nouveau Zelda en vidéo. Nous sommes en 2023, et comme le veut l’époque, cette campagne de promotion habituelle pour le jeu s’accompagne inévitablement de leaks. C’est tellement banal, pourtant Nintendo n’oublie pas et surtout ne pardonne pas.
Ce sont des images de l’artbook de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom qui avaient fuité en février. Les images issues de ce livret de 204 pages qui accompagnera l’édition collector du jeu avaient circulé sur un serveur Discord, puis s’étaient répandues sur internet, notamment dans de nombreux subreddits. Le fabricant de la Switch veut maintenant forcer Discord à divulguer l’identité de l’un des utilisateurs présumés à l’origine de la fuite.
Pour sauver Zelda, Nintendo assigne Discord en justice
La plainte a été déposée au tribunal du district nord de Californie le 4 avril, et exige que Discord “divulgue l’identité, y compris le(s) nom(s), adresse(s), numéro(s) de téléphone et adresse(s) électronique(s) de l’utilisateur Julien#2743, qui est responsable de la publication de contenu illicite“, apparu sur le serveur de “Tears of the Kingdom Official Discord Server”. Contrairement à ce que son nom indique, ce serveur n’est en aucun cas officiel, celui-ci est tenu par des fans de Zelda.
La fuite contenait de nombreuses illustrations originales du jeu, pourtant elle ne révèlait pas grand-chose sur ce nouveau Zelda. Il ne s’y trouvait ni commentaire de la part des développeurs ni spoiler, à l’exception de l’apparences de certains mobs sans grande importance. Comme si le leaker avait fait exprès de respecter le travail de Nintendo pour ne pas s’en attirer les foudres.
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C’était sans compter sur les avocats du développeur japonais qui ont immédiatement retracé la fuite jusqu’au serveur en question. L’assignation à comparaître montre que l’équipe légale a d’abord contacté Discord le 21 février pour demander que le contenu protégé par le droit d’auteur soit retiré, puis encore une fois le lendemain pour demander que l’ensemble du serveur soit supprimé. Nintendo a même dressé une liste des utilisateurs de Discord qui auraient distribué les copies de la fuite et envoyé des captures d’écran de leur activité sur le serveur dans sa demande initiale de suppression. Encore une fois, Nintendo montre son intransigeance avec ses fans.
