Les secrets les mieux cachés de Zelda
À peine sortie, la Switch a déjà son premier chef d’œuvre, et il s’appelle The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Ce nouveau jeu de Nintendo, également sorti sur Wii U, est probablement le plus vaste jamais créé par Nintendo, et son exploration vous amènera très certainement à passer des heures dans Hyrule et à y découvrir ses nombreux secrets. Voici quelques références et secrets particulièrement bien cachées dans le dernier jeu de la firme japonaise, histoire d’en profiter encore plus.
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Retrouvez les ruines du Ranch Lon Lon
Bien que rien dans le jeu ne le précise clairement, beaucoup d’éléments de ce tout nouveau Zelda laissent penser que son univers est intrinsèquement lié à celui d’Ocarina of Time, sorti en 1998 sur Nintendo 64, et qui est largement vu comme un des meilleurs épisodes de la série. Certains indices sont d’ailleurs assez flagrants, comme certains l’ont découvert et montré en vidéo : il est possible de retrouver les ruines d’un lieu emblématique du jeu des années 90 dans Breath of the Wild : le Ranch Lon Lon, lieu dans lequel le héros apprend à faire du cheval pour la première fois. L’endroit y est en ruines, mais on peut cependant s’y promener et reconnaître clairement certains détails du lieu, qui rappellera des souvenir aux connaisseurs de la série.
Les Créatures Divines portent des noms bien précis
Sans en dévoiler trop sur le scénario de Breath of the Wild, la quête principale impose au joueur d’aller rencontrer quatre créatures divines qui lui permettront de mener son combat contre Ganon. Elles portent chacune un nom : Vah Ruta, Vah Naboris, Vah Rudania et Vah Medoh. Si ces noms ne veulent rien dire en apparence, ils font tous référence à d’anciens personnages de la saga Zelda :
- Vah Rudania est un anagramme de Darunia, le chef Goron d’Ocarina of Time que vous rencontrez sur la Montagne de la Mort.
- Vah Ruta est, à une lettre près, le même nom que Ruto, la princesse Zora, elle aussi issue d’Ocarina of Time.
- Vah Naboris fait cette fois référence à Nabooru, la chef Gerudo issue là encore d’Ocarina of Time.
- Enfin, Vah Medoh se réfère à Medii, une jeune fille qui accompagne brièvement Link dans Wind Waker.
Un Hommage à Satoru Iwata
En tant que tout premier jeu d’envergure de la Switch, Breath of the Wild contient une sorte d’hommage caché à Satoru Iwata, ancien président de Nintendo qui avait longtemps travaillé sur la conception de la console à l’époque où elle n’était connue que sous le nom de « projet NX ». Il est en effet possible de trouver un personnage du nom de Botrick qui lui ressemble étrangement dans les plaines d’Hyrule, avec sa coupe au bol et ses lunettes, mais ce n’est pas tout. En lui adressant la parole, il se met à parler d’une certaine « Montagne Satori » qui se trouverait à proximité. En escaladant cette montagne, vous pourrez notamment trouver une statue étrange qui, si elle est prise en photo avec l’appareil de Link, ajoute une entrée à l’encyclopédie du jeu, dans laquelle il est expliquée qu’un ancien sage du nom de Satori vivait sur cette montagne. À noter qu’en japonais, le mot Satori signifie « compréhension », et dérive du verbe « Satoru », prénom populaire au Japon et celui du défunt patron de Nintendo.
Trouver les tenus de Link Classique et Link Noir
Une nouveauté de taille de ce nouveau Zelda est que, comme dans Ocarina of Time, il est possible de changer de tenue pour profiter de différents effets. Mais cette fois, outre le design totalement différent qu’on pourra donner à son Link victime de la mode et la multiplicité des costumes différents, on bénéficiera d’effets beaucoup plus marqués : possibilité d’escalader, de nager ou de courir plus vite, meilleur résistance aux coups, à la chaleur ou au froid, plus d’endurance, etc.
Il existe cependant certaines tenues spéciales, dont les conditions d’obtention sont particulières. En effet, il est possible de débloquer la « Tunic of the Wild » en terminant chacun des 120 sanctuaires du jeu, et qui donnera à Link un look rappelant son apparence dans les premiers épisodes de la saga dans les années 80 et 90. Plus intriguant encore, il est possible d’obtenir la tunique de Link Noir, le pendant maléfique du héros qu’on affronte notamment dans Ocarina of Time. Pour cela, il faut trouver un vendeur appelé Kilton : ce dernier vous échangera des morceaux de monstres contre différentes partie de cette tunique spéciale. Achetez toutes les parties de la tunique, et vous bénéficierez d’un bonus de vitesse conséquent lorsque vous la porterez la nuit.
Déchiffrez la langue ancienne du jeu
La mythologie de l’univers de Zelda est très vaste, et ne bénéficie que d’explications assez vagues dans les jeux, se cantonnant généralement à la quête qui nous intéresse. Aussi, les joueurs n’auront pas manqué de remarquer que le jeu regorge d’écritures dans une langue ancienne qu’on trouve sur les murs, dans les temples et même sur certains personnages et lieux, et qui laissent penser qu’ils sont indéchiffrables et ne signifient rien d’important. Détrompez-vous : les fans les plus acharnés sont parvenus à décoder cet alphabet, et se sont mis au travail pour traduire autant de messages que possible dans le jeu. Comme on s’y attendait, ces textes regorgent de références cachées.
Par exemple, lorsque vous observez à travers vos jumelles une balise colorée au loin, vous pouvez y trouver le texte « It’s dangerous to go alone », référence directe au tout premier Zelda et à la phrase prononcée par le vieil homme qui remet l’épée à Link. De même, lorsque vous mettez votre carte à jour en haut d’une tour, il est possible de lire les textes « Now loading », ou encore « All your base are », référence à un vieux meme qui a animé Internet qui a animé Internet il y a quelques années. À vrai dire, même la boîte de l’édition collector du jeu contient une référence cachée, puisqu’une fois traduit le texte qui s’y trouve, on peut lire « The Hyrule Fantasy », là encore une référence au premier Zelda, dont le nom complet au Japon était « The Hyrule Fantasy : The Legend of Zelda ».
Trouver le cheval de Ganon
En reprenant une mécanique déjà bien vieille dans les Zelda, Breath of the Wild permet de monter à cheval afin de se déplacer plus rapidement entre les lieux, avec la particularité de pouvoir dompter un cheval sauvage si on montre assez de patience et de détermination. Si on peut croiser des chevaux sauvages dans à peu près toutes les régions de la carte et que chacun aura des caractéristiques différentes de son voisin, il en existe un qui est cependant unique : le cheval de Ganon.
Car oui, le canasson de notre pire ennemi se balade lui aussi librement dans le jeu. Il n’est pas facile à trouver, mais vous saurez le reconnaître au premier coup d’oeil : il est tout simplement gigantesque. Notez que comme les autres chevaux du jeu, il est possible de le dompter et de le monter, mais que cela demandera une endurance particulièrement importante afin qu’il accepte enfin de vous obéir. Vos efforts seront toutefois récompensés, puisqu’il a des statistiques tout simplement hors normes.
Entendre la musique du Temple du Temps
Nous l’avons vu, ce Zelda édition 2017 multiplie les références aux précédents épisodes de la saga, et tout particulièrement à Ocarina of Time. Certaines d’entre elles sont particulièrement bien cachées, comme celle qui concerne le Temple du Temps, et qu’on peut découvrir dès le début du jeu. Si ce temple en ruines est en lui-même une référence directe à celui du jeu de la Nintendo 64 jusque dans son architecture similaire, Nintendo a caché une autre référence beaucoup plus subtile à son propos.
On peut en effet entendre un thème musical, très discret et très lent, pendant qu’on se promène à l’intérieur et autour du temple. Il est très facile de ne pas y faire attention, mais une oreille attentive pourra reconnaître quelques notes qui lui seront familières. Il faudra alors accélérer deux fois la musique pour se rendre compte de la supercherie : il s’agit d’une version ralentie du thème du temps qu’on peut entendre dans Ocarina of Time.
Le “Spectacle Rock” est de retour
Le Spectacle Rock ne vous dit peut-être rien, mais il fait partie des éléments importants pour tous les fans de Zelda. Il s’agit d’un rocher de forme particulière, rappelant vaguement la forme d’une paire de lunettes. Sa première apparition a lieu dans le tout premier Zelda sur NES, où elle cache un donjon, et se retrouve dans la plupart des épisodes de la saga, jusque dans Breath of the Wild.
Dans le dernier épisode, on le trouve donc dans la région Gerudo, où il est constitué de deux plateaux, l’un d’eux accueillant la tour à escalader pour obtenir la carte des lieux, et siégeant au fond d’une profonde crevasse.
Link Loup peut vous accompagner
Comme désormais tout jeu Nintendo qui se respecte, Breath of the Wild est compatible avec les Amiibos, ces petites figurines qui renferment une puce NFC et qui, dans certains jeux, permettent de débloquer toutes sortes de choses. Ici, les Amiibos de la série Zelda peuvent être utilisés pour obtenir des objets supplémentaires et un certain nombre de bonus, mais il y en a un qui est particulièrement intriguant : celui de Link Loup, le personnage de Twilight Princess tel qu’il est représenté dans sa forme canine dans le Crépuscule.
Dans Breath of the Wild, l’utilisation de cet Amiibo ne permet pas de gagner une arme ou une tenue, mais fera apparaître le personnage dans le monde du jeu. Il vous accompagnera alors dans vos aventures et pourra se battre à vos côtés, mais attention : il dispose de sa propre barre de vie, et peut donc lui aussi se faire tuer par les ennemis que vous croisez.
Les noms des sanctuaires cachent des références
Breath of the Wild est un Zelda un peu particulier, dans le sens où son scénario s’articule autour d’un nombre très limité de donjons renfermant des objets et au bout desquels vous devrez affronter un boss. Comme dans tout open world qui se respecte, l’accent est mis sur l’exploration, et sur les sanctuaires que vous pourrez découvrir dans l’univers du jeu, qui sont facultatifs et au nombre de 120 au total. Ceux-ci portent tous un nom particulier qui semble inventé de toute pièce, mais qui ont bien souvent une signification cachée.
Par exemple, le sanctuaire d’Oman Au, un des premiers croisés dans le jeu, est en réalité un anagramme d’Aonuma, le nom d’un des principaux créateurs de la saga Zelda depuis l’épisode Ocarina of Time.
Un vieil homme qui se retrouve partout
Souvenez-vous du tout premier Legend of Zelda sur NES, et de son début de quête si particulier : vous entriez dans une grotte pour y trouver un mystérieux vieil homme vous confiant une épée sur ces mots devenus célèbres : « It’s dangerous to go alone, take this » (« il est dangereux de partir seul, prends ceci »). Cet homme à l’identité incertaine a traversé les années pour devenir célèbre, et même faire l’objet de quelques références dans les jeux suivants.
On en retrouve une dans Breath of the Wild, là encore dès le début de l’aventure : le premier personnage que vous croiserez après votre réveil sera un vieil homme à la barbe blanche. Celui-ci ne vous confiera toutefois pas d’épée, mais vous mettra le pied à l’étrier dans le début de votre nouvelle quête.
Attention aux têtes de mort
Les têtes de mort sont un élément particulièrement récurrent dans la saga Zelda, toujours utilisées pour indiquer un danger. Dans le premier épisode, c’est même un bâtiment entier qui en a la forme, puisque le dernier donjon dessine lui-même un crâne. L’iconographie du crâne est revenue souvent dans les épisodes suivants, mais l’idée d’un bâtiment ayant cette forme ne fera son retour que dans Breath of the Wild, où ou pourra d’ailleurs en croiser plusieurs dans l’univers du jeu.
Comme toujours, les crânes ont pour but d’indiquer un danger particulier, et cette fois il s’agit généralement d’une cachette renfermant des monstres souvent plus forts que la moyenne, mais aussi bien souvent un coffre dont le contenu fait office de récompense appréciable après un rude combat.