Aussi étonnant que cela puisse paraître, YouTube vient tout juste de mettre à jour ses conditions d’utilisation pour les créateurs. Ces derniers ont désormais le droit de dire plus de grossièretés qu’avant, sans trop de risques d’être démonétisés ou sanctionnés. Les règles restent toutefois assez vagues.
C’est une nouvelle qui fera probablement plaisir à l’Enfant de Juron. La dernière mise à jour de la politique d’utilisation de YouTube (voir en source), mise à jour hier, donne désormais aux utilisateurs et aux créateurs la possibilité de dire certaines choses qui étaient autrefois interdites. C’est notamment le cas des grossièretés, qui deviennent étonnamment « un peu plus » autorisées par la plateforme, alors que YouTube fait son maximum pour tout censurer depuis plusieurs années.
YouTube détend sa politique d’utilisation
Si vous avez pour habitude de traîner sur YouTube, vous avez forcément dû remarquer que certains créateurs s’auto-censurent dans leurs vidéos et qu’aucune injure n’est acceptée dans la section des commentaires. Une entorse à cette règle exposait le créateur ou l’internaute à certaines sanctions.
Dorénavant, la plateforme de partage de vidéos semble desserrer son emprise sur les créateurs qui jurent. La nouvelle mise à jour des CGV de YouTube leur donnent la possibilité, depuis le 7 mars 2023, d’avoir le droit de tenir un langage moins soutenu dans leurs vidéos, et ce, sans encourir de sanctions.
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Voici ce que dit YouTube :
- L’utilisation de grossièretés modérées à tout moment dans la vidéo est désormais possible pour ceux qui ont une icône verte.
- L’utilisation de grossièretés plus fortes, comme le mot F dans les 7 premières secondes ou à plusieurs reprises tout au long de la majorité de la vidéo, n’empêchera pas de recevoir des publicités limitées.
- Le contenu vidéo utilisant des blasphèmes, modérés ou forts, après les 7 premières secondes sera désormais possible, à moins qu’il ne soit utilisé de manière répétitive tout au long de la majorité de la vidéo.
- Les blasphèmes modérés ou forts utilisés dans la musique de fond, les pistes d’accompagnement, la musique d’intro/outro peuvent désormais générer des revenus publicitaires complets.
- L’utilisation de tout blasphème (blasphème modéré ou plus fort) dans les titres et les vignettes sera toujours démonétisée et ne pourra pas diffuser d’annonces.
Source : YouTube