En Angleterre, la police du Surrey a mis en place un stratagème malin sur l’application Waze pour inciter les conducteurs à ralentir. De quoi irriter les usagers.
Waze permet de signaler la position des radars et des contrôles de police sur les routes. Une fonctionnalité très appréciée par les usagers. Ce qui n’a pas échappé à la police du comté de Surrey en Angleterre. Sur Twitter, des agents de la circulation ont reconnu avoir signalé sur Waze qu’ils stationnaient à certains endroits sur la chaussée. De quoi suggérer qu’ils utilisaient des radars pour flasher les automobilistes. Sauf qu’en réalité, ils continuaient à conduire.
Une tactique qui “fonctionne parfaitement“, selon les forces de l’ordre. Celle-ci incite les conducteurs à ralentir à l’approche des marqueurs de police signalés par les patrouilles à des points aléatoires sur leur parcours. Des utilisateurs irrités ont toutefois dénoncé ces agissement, accusant la police de mentir en créant des unités fantômes et en diffusant de fausses informations. Ce qui est interdit par le règlement de Waze.
Quand la police détourne Waze pour lutter contre les excès de vitesse
En réaction, le compte Twitter de la police a souligné que leurs affirmations n’étaient pas fausses, les voitures de patrouille passant bel et bien à l’endroit indiqué (mais seulement pendant un court instant). Et d’ajouter : “Nulle part sur Waze, il est indiqué que la patrouille doit être stationnaire.”
Cette technique malicieuse permettrait-elle de combler un vide ? Un internaute s’est notamment étonné de n’avoir pas vu d’agents de la circulation au cours des derniers mois. La police s’est toutefois dédouanée, invoquant “les coupes budgétaires notables” qui ont diminué sensiblement le nombre de patrouilles chargées de faire respecter le code de la route outre-Manche.
Face à la grogne, la police du Surrey a partagé un long communiqué où elle explique que cette tactique n’a pas été validée en interne, regrettant que l’image des forces de l’ordre ait été mise à mal. “Les médias ont assuré que des unités ‘fantômes’ avaient été mises en place. Il n’en est rien. La technologie n’a pas remplacé la présence de policiers sur nos routes. Nous étudions actuellement l’utilisation de cette tactique.”, peut-on notamment lire.