Quel goût a un steak imprimé en 3D ?

Vous êtes vous déjà demandé quel goût a un steak imprimé en 3D ? Notre confrère d’iNewspaper est allée dans un restaurant à Londres pour essayer l’un de ces steaks proposés par l’entreprise Redefine Meat, au prix de 36,5 £ pièce, soit 40 € environ. Voici ses retours.

Le steak de Redefine Meat
Le steak de Redefine Meat © inews.co.uk

Les merveilles de la science moderne ne cessent jamais. La dernière nouveauté : les steaks imprimés en 3D à partir de matière végétale qui prétendent imiter non pas que l’aspect, mais aussi le goût, d’un vrai. Mais alors, à quoi ressemble un steak imprimé en 3D une fois en bouche ? Une journaliste intrépide a décidé de le découvrir au German Gymnasium, à Kings Cross (Londres).

Une journaliste donne son avis sur le goût d’un steak imprimé en 3D

Sophie Morris est une journaliste indépendante britannique spécialisée en gastronomie, qui travaille au i Newspaper. Elle a décidé d’essayer de goûter un « faux » steak imprimé en 3D, qui provient d’une société israélienne, appelée Redefine Meat. À ce sujet, ses créateurs n’aiment pas dire qu’il s’agit d’un « faux » steak, comme l’explique le PDG de Redefine, Eshchar Ben-Shitrit. « Ce n’est pas de la fausse viande, mais une nouvelle façon de créer de la viande, sans les énormes défis de le faire dans le corps d’un animal », dit-il.

Alors, quel goût a-t-il ? Eh bien, c’est « moelleux », apparemment. « Ce qui me frappe d’abord à propos du steak, c’est sa texture moelleuse, rassurante, un effet que la plupart des fabricants de substituts de viande ont du mal à reproduire et essaient souvent de dissimuler avec de fortes épices » explique la journaliste. Le prix du steak : 40 euros.

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Le steak 3D est “presque pixelisé”, mais goûtu

« Le steak a un poids satisfaisant et une structure complexe qui lui donne une sensation en bouche assez charnue », ajoute-t-elle. « Les tranches, une fois le steak coupé, ressemblent à du pain de viande » dit-elle. L’aspect n’est donc pas assez proche d’un véritable steak : elle trouve que l’ensemble est trop uniforme, « presque pixelisé », comme elle le dit.

Morris se dit toutefois parfaitement convaincue du goût, qui ressemble à du vrai bœuf. Surtout par opposition à certaines autres viandes fabriquées en laboratoire, qui « laissent généralement des arrière-goûts méconnaissables ». C’est copieux, mais pas trop, ajoute-t-elle.

Redefine Meat n’est actuellement disponible que dans certains restaurants ; un essai est en cours pour quelques clients en Israël. Ben-Shitrit a déclaré qu’il aspirait à faire de son entreprise Redefine la plus grande entreprise de viande au monde.

Source : iNewspaper