Gerrit Marx, dirigeant d’Iveco, a un avis bien tranché sur le carburant synthétique que l’Europe pourrait adopter pour les voitures thermiques en vue de leur interdiction en 2035. Selon lui, cette solution est bien trop coûteuse, l’e-fuel est même qualifié de « champagne ».
Dès 2035, les voitures thermiques seront interdites en Europe. Une décision écologique qui a beaucoup divisé les différents pays parmi lesquels la France qui a refusé le carburant synthétique proposé par l’Allemagne. Face à cette possible autorisation, certains acteurs du marché prennent la parole comme Gerrit Marx, dirigeant d’Iveco, qui fait part de son grand scepticisme lors d’une interview pour Bloomberg. Voici ses arguments.
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Le carburant synthétique est qualifié de « champagne »
La proposition d’autoriser le carburant synthétique ne plaît pas à tout le monde. Parmi ses détracteurs, Gerrit Marx qui considère l’e-fuel comme du « champagne » à cause de son prix salé d’environ 56 euros le litre. À titre de comparaison, un plein de carburant synthétique est 50% plus élevé qu’un plein de carburant traditionnel.
Si l’on peut croire que le carburant synthétique est propre puisqu’il s’inscrit dans une démarche écologique, ce n’est pas forcément le cas. L’e-fuel dégage des émissions de gaz polluants et demande beaucoup d’électricité pour être produit. Il faudrait donc passer par de l’énergie renouvelable pour fabriquer du carburant synthétique propre.
Encore une barrière en plus de la dépendance future à des pays étrangers comme l’Arabie Saoudite qui veut devenir le numéro 1 de la fabrication d’e-fuel. Pour Gerrit Marx, autoriser l’e-fuel rend l’Europe dépendante.
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Des voitures électriques trop coûteuses pour les automobilistes
L’autre problème souligné par Gerrit Marx, c’est le coût financier. Selon lui, tout le monde en Europe n’a pas les moyens de se tourner vers des voitures électriques. Il faut dire que les tarifs sont souvent salés comme chez Tesla dont l’une des voitures a filmé un spectaculaire accident de KIA.
Le dirigeant d’Iveco pense qu’en 2035, les routes seront peuplées d’anciennes voitures thermiques car les citoyens n’auront pas les moyens d’investir dans des véhicules électriques.
Reste l’espoir que d’ici 2035, les voitures électriques seront plus accessibles financièrement
