Les voitures hybrides peuvent séduire par leur plus grand respect de l’environnement que les thermiques, tout en évitant le problème de l’autonomie des voitures électriques. Pourtant, l’hybride s’attire les problèmes des deux technologies, en particulier pour ces trois modèles.
Les hybrides, “le pire des deux mondes” ? C’est en tout cas ce que soutient EV Clinic, un réseau de réparateurs de voitures électriques, qui s’appliquent particulièrement à la rétro-ingénierie pour découvrir les failles et avantages de chaque modèle. Les ingénieurs du laboratoire croate qualifient ainsi les hybrides de “déchets non-durables“.
Pour justifier ce qualificatif radical, EV Clinic épingle plusieurs modèles à éviter en particulier. Photos à l’appui, le laboratoire montre comment ces voitures hybrides ne tiennent pas longtemps face à la marche du temps (et des kilomètres). Conséquence : les coûts des réparations peuvent rapidement s’accumuler et leurs propriétaires préférer envoyer ces modèles à la casse, pour s’offrir un véhicule plus fiable.
Plusieurs modèles de voitures hybrides à éviter
Les modèles de voitures hybrides épinglés par EV Clinic sont les suivants :
- Mercedes Classe C 350e PHEV (W205) : les ingénieurs expliquent que l’ampérage des cellules de la batterie de ce véhicule est considérablement plus élevé que sur les voitures électriques, de sorte que même le système de refroidissement liquide n’est pas suffisant pour éviter l’usure causée par une telle température.
- Kia Optima (2017) : dans le cas d’un des modèles observés par EV Clinic, les cellules de la batterie étaient gonflées et définitivement cassées au bout de seulement 150 000 kilomètres. Plus inquiétant, le SAV de Kia : le propriétaire affirme que la défaillance de la batterie avait commencé plus tôt, alors que le véhicule était encore sous garantie, mais le centre de service de Kia lui aurait déclaré que “tout allait bien“.
- Nissan e-Power : le moteur électrique des véhicules décortiqués par EV Clinic seraient tombés en panne au bout de 10 000 km, des cas loin d’être isolés. C’est principalement parce que le véhicule est équipé d’une minuscule batterie de 2,2 kWh, refroidie seulement par l’air. Cet accumulateur ne propose d’ailleurs pas de recharge en branchement, mais seulement en roulant.
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La plupart de ces véhicules sont difficiles à réparer, d’autant plus que les cellules des batteries sont souvent difficiles à trouver. Lorsqu’elles sont disponibles, les pièces sont extrêmement chères et surtout n’épargnent pas l’automobiliste de devoir également entretenir le moteur thermique du véhicule.
Surtout, dans le cas de la Nissan e-Power, la défaillance est d’autant plus inquiétante que le modèle est encore récent. Les Kia Optima et la Mercedes Classe C quant à elles commencent à dater et leur conception montre encore les faiblesses d’antan des hybrides. De quoi justifier les résultats de cette étude, qui montre que les voitures hybrides rechargeables sont une catastrophe écologique.
- Certains modèles de voitures hybrides sont particulièrement à éviter : Kia Optima, Nissan e-Power et Mercedes Classe C 350e PHEV.
- Selon EV Clinic, ces véhicules constituent le pire de deux mondes en n’investissant moyennant dans deux technologies.
- Ces modèles, peu fiables, sont également extrêmement couteux à réparer, quand les pièces sont disponibles.