Alors que les géants américains misent le paquet sur l’intelligence artificielle, la Russie veut également prendre le train en marche. La Sberbank vient d’annoncer qu’elle avait développé un robot conversationnel concurrent de ChatGPT appelé GigaChat. Voici ses prérogatives.
La bataille des chatbots fait rage. Si ChatGPT mène la danse, d’autres robots conversationnels commencent également à émerger. Côté États-Unis, on pense évidemment à Google Bard et Microsoft Bing Chat. Mais d’autres grands pays veulent également leur part du gâteau à l’instar de la Chine avec l’Ernie Bot de Baidu et tout récemment de la Russie.
La Sberbank vient d’annoncer le lancement de GigaChat qui offre des services similaires à ChatGPT. Le chatbot est capable de générer des textes, de tenir une conversation et de répondre à des questions factuelles. Il sait aussi générer du code informatique et créer des images à partir d’invites textuelles comme Midjourney ou Dall-E. Logiquement, le chatbot de la Sberbank se distingue par son excellente compréhension de la langue russe.
La Russie lance GigaChat, nouveau concurrent de ChatGPT
Dans un premier temps, GigaChat sera seulement disponible chez une poignée de testeurs qui peuvent s’inscrire pour participer aux essais via un canal Telegram fermé. “Il est important de noter que GigaChat peut être utilisé non seulement par ceux qui aiment expérimenter de nouvelles technologies, mais aussi par des étudiants et même des chercheurs pour des travaux scientifiques sérieux”, se félicite Herman Gref, PDG de Sberbank.
Ces dernières années, Sberbank a investi massivement dans les technologies émergentes pour stimuler l’innovation nationale et réduire la dépendance à l’égard des marchés étrangers et des géants américains du marché de la tech. L’essor de GigaChat s’inscrit ainsi dans la lutte technologique qu’elle veut mener contre Washington.
Compétition qui s’est intensifiée depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Les entreprises américaines ont toutefois une sacrée longueur d’avance dans le secteur de l’IA par rapport à leurs homologues russes.