Les promesses de conduite autonome de Tesla se heurtent une nouvelle fois à la réalité. Une Tesla en Autopilot a percuté une voiture de police stationnée, malgré les gyrophares allumés et les fusées éclairantes. Heureusement, l’agent a pu s’écarter à temps.
Une Tesla qui heurte un train, une autre qui s’arrête sur l’autoroute... Les promesses de conduite autonome de la firme d’Elon Musk se heurtent à la dure réalité, une fois de plus. Un incident survenu à Fullerton, en Californie, met de nouveau en lumière les limites potentiellement dangereuses de ces systèmes.
En Californie, une autre Tesla autonome percute une voiture de police
Alors qu’un agent de police dirigeait la circulation suite à un accident mortel, une Tesla Model S en mode Autopilot a foncé sur sa voiture banalisée, et ce, malgré les gyrophares allumés et les fusées éclairantes disposées sur la route. Heureusement, l’agent a pu s’écarter à temps, mais l’incident soulève là encore de sérieuses questions sur la fiabilité des systèmes d’aide à la conduite de Tesla.
Ce n’est pas la première fois que des Tesla percutent des véhicules d’urgence. En effet, ces incidents semblent se multiplier, alimentant les critiques quant à la capacité de ces voitures à identifier et réagir correctement aux signaux lumineux et aux situations d’urgence. On se souvient notamment de cette Tesla qui avait percuté une voiture de police malgré 150 avertissements de l’Autopilot, en 2023.
Malgré les affirmations d’Elon Musk sur les capacités « avancées » de ses véhicules, les faits démontrent que les systèmes d’aide à la conduite de Tesla ne sont pas encore à la hauteur des promesses. Des défaillances répétées à détecter les obstacles et les situations dangereuses remettent en cause leur sécurité et soulèvent des questions d’éthique quant à leur commercialisation.
L’incident de Fullerton fait l’objet d’une enquête par les autorités locales, le conducteur de la Tesla risque une belle amende pour ne pas avoir prêté attention à la route. Mais bien évidemment, cet événement met en lumière un problème plus large, qui touche l’ensemble de l’industrie du véhicule autonome.
Quoi qu’on en dise, même en 2024, la route vers la conduite autonome est encore longue et semée d’embûches. Et il faudra encore attendre un peu avant que tous ces systèmes d’aide à la conduite atteignent un niveau de maturité suffisant, Tesla ou pas.