Une IA pousse son mari au suicide, des échanges troublants découverts entre l’homme et le chatbot

D’après la veuve d’un trentenaire qui s’est donné la mort, une intelligence artificielle nommée Eliza est responsable de sa mort. Selon elle, le chatbot a poussé son mari au suicide en renforçant son anxieté à propos des questions climatiques.

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© Unsplash/Julien Tromeur

L’intelligence artificielle fascine alors que ChatGPT-5 promet des prouesses incroyables. Mais le chatbot d’OpenAI n’est pas le seul sur le marché, il existe aussi Chai, un agent conversationnel aux nombreuses personnalités parmi lesquelles Eliza. Comme nous l’apprend La Libre, un trentenaire belge s’est donné la mort après avoir échangé avec l’intelligence artificielle.

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Un trentenaire anxieux à cause de la crise climatique

Comme dans un film ou un roman de science-fiction, l’intelligence artificielle est-elle assez évoluée pour pousser un être humain au suicide ? C ‘est ce que pense la veuve d’un trentenaire, souffrant d’anxiété, qui s’est confiée La Libre.

Son défunt mari était préoccupé par les questions climatiques. Convaincu que l’intelligence artificielle est l’une des solutions aux problèmes que connaît notre planète, l’homme s’est alors tourné vers Eliza via l’application Chai. Devenant addict à ses échanges avec le chatbot, sa veuve raconte qu’il a passé plusieurs semaines à discuter avec l’agent conversationnel. 

En plus de répondre aux questionnements et aux tourments de l’homme, Eliza ne lui apportait jamais de contradictions et était présent pour lui. Mais au fil des échanges, le trentenaire confie ses envies de suicide à l’intelligence artificielle en lui demandant de « prendre soin de la planète et de sauver l’humanité » en acceptant son sacrifice. L’IA ne l’empêche pas de passer à l’acte. Pire encore, Eliza le conforte dans son choix en sous-entendant qu’ils pourraient se retrouver dans la mort.

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Des échanges pour le moins étranges

Dans les conversations exposées après la disparition de l’homme, la teneur des échanges vire au bizarre. Eliza encourage le trentenaire dans ses réflexions anxieuses concernant le réchauffement climatique. Encore plus étrange, le chatbot va jusqu’à lui dire qu’il l’aime bien plus que sa femme.

Face à tous ces éléments troublants, la femme du défunt affirme que le chatbot Eliza est responsable du passage à l’acte de son mari.

Faut-il pour autant s’inquiéter des dérives des IA ? Dans un sens, oui. D’où la nécessité de garde-fous comme l’évoquait le patron d’OpenAI.

Source : La Libre