Une enquête révèle que la génération Z s’est massivement mise à l’IA

Les 22-27 ans sont plus enclins que leurs aînés à utiliser les nouveaux outils mis à leur disposition, notamment pour simplifier leur travail et passer moins du temps sur des tâches fastidieuses.

Génération Z et IA
Image IA générée avec Microsoft Bing Image Creator

Ah, l’intelligence artificielle…. S’il y a quelques années, elle semblait à des années lumières de nous, elle s’est aujourd’hui bien introduite dans nos vies, notamment grâce à OpenAI et l’avènement de ChatGPT.

Vous pouvez ainsi tout faire avec : des recherches sur internet, des rédactions en tout genre (même des livres ou des articles Wikipédia), du codage informatique, créer des images, discuter et obtenir des informations, résumer des vidéos sans même les avoir vues, vous occuper de vos enfants, et bien d’autres.

Si certaines fonctionnalités, comme notamment les modules de chatbot peuvent poser quelques problèmes, les autres, comme le résumé de vidéo ou de document, la transcription de vidéo ou de réunions, la traduction en temps réel, et d’autres associées à des outils spécifiques sont devenus ultra-intéressants.

Mais qui se sert vraiment de l’IA ?

Il semble que ce soit la génération Z, c’est-à-dire les personnes nées entre 1997 et 2012, et notamment les actifs ayant la vingtaine, qui sont le plus prompts à utiliser l’IA dans le cadre de leur travail.

C’est une étude réalisée par Google, à la fin de l’été 2024, qui a mis en lumière l’usage de l’IA. Elle a ainsi pris en compte les habitudes d’un millier de personnes dans la tranche 22-39 ans. Ces personnes, toutes actives, avaient une position de responsable dans leur entreprise, ou souhaitaient en devenir un.

Le résultat de cette étude, rapporté par le média Axios, est le suivant : 93 % des utilisateurs appartement à la génération Z (c’est-à-dire dans la tranche 22-27 ans) utilisent chaque semaine deux outils IA ou plus dans leur travail. Que ce soit un chatbot (en général ChatGPT) ou un générateur d’image (DALL-E par exemple), mais aussi Otter.ia un assistant spécialisé dans les réunions (notes de réunions, résumés, réponses automatiques à des emails, etc.) et d’autres outils de génération IA.

En parallèle, la génération Y (aussi appelés milléniaux, par rapport au nom anglais cette génération), autrement dit les 28-39 ans, ne sont que 79 % à utiliser autant l’IA.

D’ailleurs, une autre étude datant du mois de novembre 2024, réalisée sur un échantillon plus grand et plus varié, montre que l’utilisation de l’IA par les actifs semble être au point mort, la moitié des personnes interrogées seraient même peu à l’aise avec cette technologie (ou d’admettre qu’ils l’utilisent).

Dans quel but la génération Z se sert-elle de l’IA ?

Les utilisateurs de l’IA s’en servent pour ce pourquoi elle a été créée : c’est-à-dire réaliser des tâches répétitives, lourdes et qui peuvent être simplifiées grâce à ces nouvelles méthodes.

Ainsi, d’après l’étude de Google et Yulie Kwon Kim (responsable produit Google), la génération Z se sert de l’IA pour corriger des courriers et documents écrits, pour réaliser la prise de notes en réunion ou simplement pour trouver des idées. 

D’ailleurs (toujours selon la première étude), 52 % des actifs les plus jeunes déclarent discuter des outils IA avec leurs collègues de manière assez fréquente.

De manière générale, tous les indicateurs pointent vers une amélioration de la vie des actifs grâce à l’IA, celle-ci étant capable de prendre en charge des tâches peu gratifiantes et qui prennent du temps. Cela leur permet de se concentrer sur l’essentiel (les informations obtenues en réunion sont plus efficaces si vous pouvez vous concentrer sur ce qui est dit plutôt que sur la prise de notes par exemple).

Le résultat devrait se transcrire en une efficacité et une productivité améliorées, mais peut-être aussi en une réduction des effectifs…