En Chine, une fille de 13 ans a dilapidé les économies de sa mère pour épancher sa soif de gaming. Accro aux jeux en ligne, elle a dépensé près de 60 000 euros en quatre mois pour acheter les titres et faire des achats in-app. Elle a même offert des jeux à ses camarades.
L’addiction aux jeux en ligne est un véritable problème de société qui touche notamment les plus jeunes. Il y a quelques jours, nous vous racontions l’histoire de cette fille de 10 ans qui avait dépensé plus de 2800 euros en microtransactions dans le jeu Roblox. En 2020, un enfant avait fait pire en dilapidant plus de 16 000 dollars dans le jeu iOS Sonic Forces. Cap aujourd’hui en Chine où une jeune adolescente est allée encore plus loin…
Comme le relate le South China Morning Post, une fille de 13 ans a dépensé la bagatelle de 449 500 yuans (environ 60 000 euros) sur des jeux mobiles. Une somme colossale qu’elle a piochée dans les économies de sa mère. Cette dernière a été alertée par le professeur de sa fille. L’enseignant craignait que son élève soit accro aux jeux payants après avoir constaté qu’elle passait beaucoup de temps sur son smartphone à l’école.
Elle dépense toutes les économies de ses parents pour des jeux en ligne et des microtransactions
Lorsque la mère a vérifié son solde bancaire, elle n’a trouvé que 0,5 yuan sur son compte, relate Elephant News. Après avoir été questionnée par son père, la jeune fille a reconnu avoir dépensé 120 000 yuans (15 768 euros) pour acheter les jeux, 210 000 yuans (27 600 euros) pour les achats in-app et 100 000 yuans (13 140 euros) pour acheter des jeux à une dizaine de ses camarades de classe.
“Quand ils m’ont demandé d’acheter leurs jeux, j’ai payé malgré ma réticence”, explique-t-elle avant de confier que sa mère lui avait révélé ses identifiants bancaires au cas où elle aurait besoin d’argent lorsqu’ils n’étaient pas là. Sur les réseaux sociaux, les réactions se sont multipliées, d’aucuns déplorant la mauvaise foi de l’adolescente. “Une fille de 13 ans sait déjà ce qu’elle fait, mais elle ne veut tout simplement pas l’admettre”, fustige un internaute. “C’est de la faute des parents”, renchérit un autre.