Rafael de Mestre parcourt le monde en Tesla Roadster pour promouvoir la mobilité électrique et battre un record du monde. L’homme a déjà réalisé un tour du monde avec sa voiture, avant de le refaire l’année prochaine, sans émissions.
Rafael de Mestre est un consultant en informatique qui a réalisé le premier tour du monde en voiture électrique, une Tesla Roadster, en 2012. Il a battu une équipe française qui conduisait une Citroën C-Zero sur le même parcours. Il a ensuite répété l’exploit en 2016 avec 10 autres équipes et différents modèles de voitures électriques. L’homme prévoit désormais de refaire un tour du monde en 2024 avec 12 équipes et de battre un record du monde officiel.
Rafael de Mestre, l’homme qui a fait le tour du monde en Tesla Roadster deux fois
En attendant, il effectue actuellement un autre tour du monde en solo avec la même Tesla Roadster qu’en 2012, mais avec une nouvelle batterie de 80 kWh qui lui donne une autonomie de 560 km environ. Il a commencé son voyage aux États-Unis, où il a rencontré des clubs Tesla et des militants pour la mobilité électrique. Il a aussi réussi à transporter sa voiture de l’Europe à l’Amérique sans émissions, en la faisant embarquer sur un voilier cargo.
Son objectif est de prendre un itinéraire différent des précédents, en évitant la Russie pour des raisons politiques et en traversant la mer Caspienne en ferry. Il veut aussi promouvoir l’adoption des voitures électriques dans d’autres parties du monde, comme l’Asie centrale, où il compte installer des points de recharge le long de son parcours. Il cherche également des sponsors et des candidats pour participer au rallye de 2024.
À lire : Tesla Roadster : après quatre ans dans l’espace à quoi ressemble-t-il ?
Il rêve aussi de faire un jour un tour du monde entièrement sans émissions, en prenant un ferry électrique entre l’Alaska et la Russie. Il pense que les frontières sont un obstacle à la résolution des problèmes mondiaux, comme le changement climatique, et que les voitures électriques peuvent montrer qu’une autre mobilité est possible.
Il documente son voyage sur les réseaux sociaux et sur son site web 80edays.com, où il invite les intéressés à le contacter ou à le soutenir.
