L’Italie peut se targuer d’être le territoire européen avec le plus de radars. L’un d’eux, situé dans un petit village touristique de quelques centaines d’habitants, a rapporté 1,2 million d’euros à cette ville en à peine 3 ans.
- En 3 ans, un seul radar du village touristique de Colle Santa Lucia en Italie a rapporté 1,2 million d’euro
- Une réforme va permettre d’éviter les abus des radars en Italie
- L’Italie est le pays d’Europe où il y a le plus de radars
Depuis le lancement des radars automatiques dans l’Hexagone, les poches de l’État ont été bien remplies. Ces dispositifs s’améliorent et traquent la moindre faute, même le bruit émis par les véhicules. Preuve de leur efficacité, le village touristique de Colle Santa Lucia, en Italie, a infligé 1,2 million d’euros d’amende en 3 ans à peine. Le tout avec un seul radar.
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Un seul radar rapporte une fortune à un petit village touristique
Pourtant, il n’y a qu’environ 350 habitants dans ce village. Ce ne sont pas les locaux qui ont rapporté une telle somme mais les touristes de passage et autres chauffards. Il faut dire qu’en Italie, les radars sont très nombreux puisque le pays s’impose comme le territoire d’Europe où on en trouve le plus. Ces 1,2 million d’euros permettent à Colle Santa Lucia de se remplir les poches pour améliorer la qualité de vie des locaux. Cette somme est donc un bel avantage pour les habitants, moins pour les contrevenants. Les paysages montagneux de ce village sont magnifiques, vidéo à l’appui ci-dessus, d’où le nombre conséquent de touristes qui y passent.
Les radars rapportent énormément aux villes italiennes, notamment à Rome et à Milan. Pourtant, des voix se dressent contre ces dispositifs jugés trop sévères. Le gouvernement en a conscience puisqu’une réforme va permettre d’éviter les abus. Il faudra qu’ils soient mieux espacés, signalés avec plus de clarté et installés dans les lieux où le risque d’accidents est avéré. Pour les zones urbaines, les radars ne seront présents qu’où la vitesse maximale est limitée à 50 km/h. Les premiers effets se font ressentir à Bozen puisque 14 des 16 installations ont été désactivées suite à cette réforme.
Gabriele Melluso, dirigeant d’une organisation qui défend les consommateurs, estime que les radars ne sont pas faits pour remplir les caisses mais pour assurer la sécurité des conducteurs. Ce qui ne semble pas être le cas de celui de Colle Santa Lucia qui verbalise à tout va jusqu’à dépasser le million d’euros en si peu de temps.