La marque chinoise Vivo a encore frappé. Pour résoudre le problème de caméra, la marque a déposé un brevet pour un mini drone photo intégré au smartphone.
Les smartphones ont tendance à proposer de plus en plus de surface d’écran. L’inconvénient du design borderless est de réussir à mettre un appareil photo frontal le moins intrusif possible. Poinçon, notch, caméra rétractable, pivotante ou même amovible. Tous les moyens sont bon pour proposer “l’indispensable” caméra selfie.
En parallèle, les drones caméra se développent également. Plus faciles à piloter, disposant d’une meilleure autonomie, ils embarquent des capteurs optiques de plus en plus performants. De plus en plus de professionnels n’hésitent plus à les utiliser afin d’ouvrir le champ des possibles.
Vivo, marque chinoise de smartphone appartenant au même groupe que One Plus, Oppo et Real Me, est bien connu pour ses appareils originaux. Après un téléphone dépourvu de boutons, un téléphone disposant de deux écrans, le fabricant a déposé un brevet pour un téléphone avec un mini drone intégré.
Un drone caméra miniature
Sur le brevet déposé, Vivo propose donc un téléphone avec un écran borderless et un compartiment sur la tranche supérieure qui pourrait accueillir un drone miniature. Ce drone serait un quadricoptère ressemblant très fortement au Air Pix et équipé de 2 caméras. La première se situe sur la tranche et la deuxième sur le dessus.
Bien évidemment, le drone dispose de sa propre batterie (qui se rechargera certainement lorsque le drone sera dans son compartiment). Il dispose également de plusieurs capteurs infrarouges. Il semblerait également que le téléphone ne dispose pas de module photo arrière. Cela signifie donc que pour prendre une quelconque photo, il faudra s’en remettre au drone.
Les limitations d’un drone intégré
Si l’aspect gadget est attirant se pose la question de l’usage au quotidien de cette fonctionnalité. En effet, intégrer un drone miniature dans le téléphone peut donner l’impression d’être une bonne idée, mais cela pose de nombreux problèmes.
Premièrement dans la conception même du téléphone. Le constructeur va devoir prévoir un compartiment isolé du reste du téléphone et faire en sorte que le drone, une fois rentré dans l’appareil, ne prenne pas trop facilement l’eau. Ce qui veut dire, au final, une place réduite pour les autres composants, dont la batterie.
Le mini drone en soi pose également quelques problèmes. Sa petite taille et par conséquent son petit poids vont le rendre extrêmement difficile à utiliser au moindre coup de vent. Même avec une bonne stabilisation, ces petits appareils sont très sensibles à la moindre brise. Il y a également un problème de réglementation. Faire respecter les règles en vigueur de respect de la vie privée et des zones interdites aux drones risque d’être une tâche extrêmement difficile si ce genre d’appareil venait à sortir.
Si le dépôt d’un brevet ne veut pas forcément dire une mise en production rapide, on imagine mal Vivo protéger ce genre d’idée sans chercher à la concrétiser derrière.
Source : bgr