La Commission européenne a pris de nouvelles mesures pour répondre à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les médias pro-russes Sputnik et Russia Today sont bannis de l’UE afin de lutter contre la désinformation en Europe.
Alors que la guerre en Ukraine continue de faire rage, la Commission européenne prend de nouvelles mesures pour répondre à l’invasion russe et isoler le président Vladimir Poutine. Parmi les nouvelles sanctions occidentales, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé l’interdiction des médias Sputnik et Russia Today dans l’UE. « Nous allons interdire la machine médiatique du Kremlin dans l’UE », a-t-elle déclaré.
Désormais, Russia Today (RT) et Sputnik ainsi que leurs filiales respectives seront bannis de l’Union européenne. Les médias pro-russes « ne pourront plus déverser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine », a ajouté Ursula von der Leyen. Ces sanctions ont effectivement été prises dans le but de lutter contre la désinformation qui est une véritable arme de guerre pour la Russie.
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« En coupant Russia Today et Sputnik dans l’UE, nous coupons la tête du serpent »
La présidente de la Commission européenne a également déclaré que « nous développons des outils pour interdire leur désinformation toxique et nuisible en Europe ». Le vice-président de la Commission européenne Josep Borrell a ajouté que « Poutine ne veut pas seulement conquérir le terrain, il veut aussi conquérir les esprits. En coupant Russia Today et Sputnik dans l’UE, nous coupons la tête du serpent ».
Pour le moment, nous ne savons pas encore de quelle manière l’UE prévoit de bannir les médias russes. Russia Today et Sputnik ont tous deux des chaînes YouTube particulièrement actives avec des millions d’abonnés. YouTube a annoncé ce week-end que plusieurs chaînes russes, y compris Russia Today, sont temporairement démonétisées.
De son côté, le géant Meta anciennement connu sous le nom de Facebook a aussi pris des mesures envers les médias russes. Ces derniers perdent aussi temporairement toute forme de monétisation sur la plateforme. YouTube et Meta ont déjà limité l’accès aux médias russes en Ukraine, mais pas dans toute l’Europe comme l’UE prévoit de le faire.
Source : Engadget
