Uber : un chauffeur pourra bientôt faire votre ménage ou monter vos meubles

Uber Tasks
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Au départ, Uber était un « simple » service de transport avec chauffeur venu concurrencer les traditionnels taxis et autres réseaux de transports en commun. L’entreprise a ensuite diversifié son activité avec Uber Eats, son service de livraison de repas et de courses créé en 2014.

N’oublions pas Uber Works, qui met en relation demandeurs d’emploi et employeurs. La multinationale va maintenant ajouter une nouvelle corde à son arc en vous permettant d’engager à chauffeur pour faire vos corvées.

Uber Tasks, l’application qui va vous débarrasser de vos corvées

Vous imaginez pouvoir faire appel à une aide extérieure en quelques clics pour faire votre vaisselle, étendre votre ligne ou faire le ménage chez vous ? Voilà le nouveau service qu’Uber va mettre en place.

Après de premières fuites en septembre dernier, on en sait un peu plus sur ce qu’autorisera Uber Tasks, comme il se nomme. Les utilisateurs pourraient spécifier sur l’application la tâche à effectuer, indiquer sa durée et l’heure à laquelle le travailleur devra se présenter. Ensuite, c’est Uber lui-même qui déterminera le coût en fonction du temps nécessaire, selon Bloomberg.

« Ce projet est le moyen le plus récent permettant aux chauffeurs et aux coursiers de mettre leurs compétences à profit et de gagner de l’argent selon leur propre rythme », indique Conor Ferguson, porte-parole de l’entreprise à The Verge.

De leur côté, le coursier verrait bien évidemment le montant qu’une tâche lui rapporterait en amont ainsi que le matériel nécessaire à sa réalisation. Conor Ferguson ajoute que les corvées qu’un chauffeur peut réaliser vont du montage de meubles à l’entretien du jardin en passant par le déneigement ou la vaisselle.

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Une version d’essai d’Uber Tasks sera disponible dans les prochaines semaines uniquement aux États-Unis (à Fort Myers et en Floride) ainsi qu’à Edmonton, au Canada. Il faudra sûrement patienter un long moment avant que ce nouveau service arrive dans l’Hexagone. Espérons que les premiers utilisateurs ne connaîtront pas de mésaventures comme cette femme qu’Uber a débité de 30 000 dollars par erreur.