Twitter est accusé d’avoir omis de verser près de 500 millions de dollars d’indemnités de départ à ses employés renvoyés. Une ancienne cadre a déposé un recours collectif contre le réseau social d’Elon Musk devant le tribunal fédéral de San Francisco.
Après avoir pris les commandes de Twitter, Elon Musk a décidé de licencier à tout-va. Plus de la moitié des employés ont été remerciés depuis son arrivée. Une véritable saignée dont il doit désormais assumer les retombées. Certains anciens employés ont notamment déposé un recours collectif accusant l’entreprise d’avoir bafoué le préavis prévu par la loi.
Twitter est également visé par une autre plainte pour avoir prétendument viré plus de femmes que d’hommes. Aujourd’hui, Reuters nous apprend qu’une énième procédure a été ouverte contre l’oiseau bleu. Ce dernier est accusé d’avoir refusé de verser la bagatelle de 500 millions de dollars en indemnités de départ. L’ancienne cadre Courtney McMillian a déposé un recours collectif allant en ce sens devant le tribunal fédéral de San Francisco.
Twitter : des employés virés réclament des indemnités non payées
Selon la réglementation de Twitter en matière de plan de licenciement, les travailleurs remerciés ont le droit à deux mois de leur salaire de base ainsi qu’à une semaine de salaire pour chaque année d’ancienneté. Des employés seniors comme McMillian peuvent ainsi prétendre à une indemnité équivalente à six mois de salaire. Problème, Twitter aurait seulement accordé au maximum un mois d’indemnités de départ à ses anciens collaborateurs. Pire, certains n’auraient même rien reçu.
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Le réseau social aurait ainsi bafoué une loi fédérale réglementant les régimes d’avantages sociaux des employés. A noter qu’il avait déjà été poursuivi pour avoir prétendument omis de verser des indemnités de départ. Mais ces réclamations concernaient des ruptures de contrat et non la loi susmentionnée sur les avantages sociaux.
Alors que Twitter est menacé par Threads, Elon Musk va devoir se défaire de ces multiples démêlées judiciaires.