Le ministère des Transports vient de révéler les points centraux de son plan visant à réguler l’utilisation des trottinettes électriques sur la chaussée. L’âge minimum sera désormais de 14 ans. Des amendes de 135 euros sanctionneront les personnes circulant à deux sur la même trottinette ou sur des voies interdites.
Non-respect du code de la route, conduite sur des voies interdites, utilisation de la trottinette à deux, accidents… Certains utilisateurs de trottinettes électriques sont pointés du doigt à juste titre. Début mars, le ministre des Transports Clément Beaune dévoilait ainsi les grandes lignes de son plan de régulation des trottinettes électriques. Dans un entretien accordé à 20 Minutes, il vient de donner plus de détails sur ce plan qu’il présente ce mercredi aux Français.
Parmi les mesures les plus fortes, l’augmentation de l’âge minimum d’utilisation. Au lieu de 12, celui-ci passe à 14 ans “pour protéger les plus jeunes”. Le ministre confirme également que les amendes allaient être plus lourdes afin d’empêcher les “comportements dangereux”.
Trottinettes électriques : les amendes passent de 35 à 135 euros
- La circulation de deux personnes sur la même trottinette électrique sera désormais sanctionnée d’une amende de 135 euros (au lieu de 35 euros).
- Même combat pour l’amende sanctionnant la circulation sur les voies interdites, également multipliée par 4.
Il faut dire que ces pratiques, que l’on voit très souvent sur la chaussée, sont très risquées. “On sait que dans un accident sur cinq, les utilisateurs étaient deux sur l’engin, c’est important de faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un jouet”, pointe le ministre au cours de son entretien.
Clément Beaune prévoit également de lancer des campagnes de prévention axées sur les risques ainsi qu’un observatoire national des micro-mobilités. Associations, professionnels, hommes politiques s’y côtoierons pour “produire des connaissances objectives sur l’usage des trottinettes électriques en France”.
Alors qu’une votation aura lieu dimanche à Paris pour statuer sur le sort des trottinettes électriques en libre service, le ministre dénonce un “référendum binaire” qui n’intègre pas l’option “pour mais avec plus de règles”. Celui qui est aussi député de la 7ème circonscription de Paris y voit un aveu d’échec pour “une ville qui a mis elle-même 15.000 trottinettes en libre-service”. Et de pointer aussi la régulation nécessaire des trottinettes privées, non-incluse dans la votation.