La mairie de Toulouse a formulé un vœu, adopté en fin de séance, pour demander au gouvernement d’imposer la plaque d’immatriculation pour les trottinettes électriques. Ce qui permettrait de faciliter la verbalisation via la vidéosurveillance pour retrouver le propriétaire d’un deux roues qui a commis un délit.
- La mairie de Toulouse a formulé un vœu, adopté en fin de séance, pour demander au gouvernement d’imposer la plaque d’immatriculation
- Les élus souhaitent que la verbalisation via la vidéosurveillance soit possible grâce aux plaques d’immatriculation
- Pour le moment, les délits ne peuvent être verbalisés qu’en cas de flagrant délit
Il y a parfois des accidents de trottinettes électriques et certains sont mortels. Il faut dire que piloter cet engin est à la portée de tous et certains conducteurs n’hésitent pas à braver les interdits en ne respectant pas les limites de vitesse ou les lieux où la circulation est autorisée. Suite à l’adoption du code de la rue, la mairie de Toulouse, à travers la voix de Maxime Boyer, entend imposer une plaque d’immatriculation à ces engins.
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Vers une plaque d’immatriculation pour les trottinettes électriques ?
La mairie de Toulouse explique que “le respect des règles pour les trottinettes est revenu régulièrement” lors des discussions à propos du code de la rue. Des règles existent déjà pour ces engins comme l’obligation d’être âgé de 14 ans, de posséder une assurance sécurité civile et de suivre les règles de priorité des véhicules. Pourtant, des utilisateurs n’hésitent pas à rouler sur les trottoirs ou à dépasser les limites de vitesse. Les trottinettes électriques ont l’obligation de circuler sur la chaussée ou les pistes cyclables lorsque disponibles.
Sauf que lorsque ces règles ne sont pas respectées, les conducteurs de trottinettes électriques évitent la verbalisation. À moins d’un flagrant délit, évidemment. Lors du conseil municipal de Toulouse, la majorité a donc demandé aux élus de voter pour requérir au gouvernement à ce qu’une plaque d’immatriculation soit imposée à ces engins. Ce qui permettrait d’identifier les utilisateurs en infraction en exploitant la vidéoverbalisation pour remonter jusqu’au propriétaire d’un deux roues. Comme pour les motos et autres voitures, en somme.
La mairie de Toulouse souhaite également que l’assurance de la trottinette électrique soit obligatoire tout comme les contrôles de motorisation. Leur requête a été adoptée pour le moment. Il est donc possible que dans le futur, ces engins soient obligatoirement munis de plaques d’immatriculation. Ce qui n’a rien d’une nouveauté pour un pays européen puisque l’Italie l’a fait, l’an dernier.