Sur TikTok, une jeune américaine a fait croire être atteinte d’un cancer très grave. Après avoir lancé une cagnotte pour financer ses soins et récolté une petite fortune, plusieurs internautes ont découvert son mensonge. Perquisitionnée par la police, elle encourt 10 ans de prison
Depuis leur création, les réseaux sociaux sont dénoncés pour les graves dérives qu’ils peuvent entraîner. Facebook, Instagram ou Snapchat, personne n’y échappe ! TikTok est également incriminé alors qu’on lui reproche, mais aussi d’autres services, de nuire à la santé mentale. L’histoire du jour ne risque pas d’améliorer l’image de la plateforme chinoise. Mais aussi des réseaux sociaux plus généralement.
Comme le rapporte The Independent, une Américaine de 19 ans est soupçonnée d’avoir récolté une fortune en prétextant le coût des soins d’un faux cancer. Elle risque 10 ans de prison.
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37 000 dollars récoltés pour financer ses soins
C’est une histoire incroyable qui débute sur TikTok. Une Américaine de 19 ans explique, en vidéo, être atteinte d’un cancer de pancréas de type 2, d’une énorme tumeur et d’une leucémie. Ses chances de survie ? Un tout petit peu plus de 10% selon les médecins. Nous sommes aux États-Unis et le pays n’a pas d’équivalent à la sécurité sociale, la jeune femme lance alors une cagnotte en ligne pour payer « le coût des soins, l’essence, les repas et les autres dépenses ».
Comme toujours avec Internet, la mobilisation se met en place avec 37 000 dollars, soit environ 33 000 euros, récoltés via une cagnotte. Ce sont 430 personnes qui ont participé à cette levée de fonds pour offrir une chance à l’Américaine de vivre.
Que risque la jeune femme pour cette arnaque ?
Sauf que l’Américaine a oublié qu’en plus d’être capable d’une forte mobilisation, certains internautes ont l’œil avisé. Plusieurs personnes ont alors soulevé les incohérences dans le récit de la jeune femme. Suite à cette enquête en ligne, des professionnels de santé ont même prévenu les autorités compétentes. Suffisamment pour perquisitionner l’appartement de la « malade ».
Conclusion de l’enquête ? La jeune femme n’apparaît pas dans les dossiers des hôpitaux où elle dit être soignée. La police a également trouvé un pied à perfusion et du matériel médical. Sans oublier une perruque pour parfaire son identité de personne atteinte par une grave maladie.
Interpellée le 23 janvier puis libérée sous caution, la faussaire présumée doit comparaître le 2 mars prochain. Elle risque 10 ans de prison.
