Twitter lance une action légale contre Meta, exigeant que l’entreprise cesse d’utiliser ses secrets commerciaux pour Threads. Meta nie les allégations et affirme que les employés responsables ne sont pas d’anciens employés de Twitter.
Il n’a pas fallu longtemps à Twitter pour mettre en avant son arsenal juridique contre Meta lors du lancement de Threads cette semaine. Twitter a envoyé une lettre officielle à Meta exigeant que l’entreprise de Mark Zuckerberg prenne immédiatement des mesures pour « cesser d’utiliser tout secret commercial de Twitter ou toute autre information hautement confidentielle ».
Twitter contre-attaque : une lettre exige que Meta cesse d’utiliser ses secrets commerciaux
La lettre, rédigée par l’avocat de Twitter, Alex Spiro, est adressée au PDG de Meta, Mark Zuckerberg. Elle indique que Meta a embauché de nombreux anciens employés de Twitter au cours de l’année écoulée. Twitter affirme que ces employés ont eu accès aux secrets commerciaux et informations hautement confidentielles de Twitter, et qu’ils ont violé leurs obligations envers l’entreprise en conservant indûment des documents et des appareils électroniques de Twitter.
La lettre accuse également Meta d’avoir embauché ces anciens employés de Twitter pour créer une application qui copie-colle le concept de Twitter. Twitter se réserve le droit d’entreprendre des mesures légales pour empêcher toute utilisation ou divulgation supplémentaire de sa propriété intellectuelle par Meta.
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Meta a été contacté pour commenter les allégations de Twitter et une source anonyme de l’entreprise affirme que les allégations de Twitter sont fausses, et que personne dans l’équipe d’ingénierie de Threads n’est un ancien employé de Twitter.
Bien que Threads ait été lancé il y a peu, le réseau social récolte déjà 10 millions de personnes déjà inscrites. Mark Zuckerberg a quand même reconnu que l’application a encore beaucoup à faire pour atteindre les fonctionnalités disponibles sur Twitter. Rappelons que Meta a décidé de ne pas lancer Threads dans l’Union européenne en raison des réglementations actuelles sur la vie privée en ligne.
Source : Semafor
