Comme dans The Last of Us, un biologiste a été infecté par un champignon appelé Chondrostereum purpureum qui s’est développé dans sa trachée. Un fait extrêmement rare surveillé par les chercheurs. Faut-il craindre une pandémie ? On vous résume l’affaire.
On ne présente plus le Cordyceps de The Last of Us, jeu vidéo dont le lancement sur PC s’est très mal passé. L’histoire du jour rapporté par Sciencealert nous apprend qu’en 2021, un biologiste d’origine indienne a été infecté par un champignon phytopathogène appelé Chondrostereum purpureum, fait rare. Une pandémie est-elle possible ? On fait le point sur cette affaire.
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Les tissus de sa trachée infectés par le champignon
Un agent pathogène de plante n’est pas fait pour infecter un hôte humain. Pourtant, un biologiste indien de 61 ans sans antécédents comme la « prise de médicaments immunosuppresseurs, le VIH, du diabète ou une maladie chronique » a été infecté par le Chondrostereum purpureum. Un système immunitaire fragile aurait pu expliquer ce phénomène inédit, il n’en est rien.
Cet épisode a lieu en 2021 et forcément, tout le monde pense à The Last of Us dans lequel l’humanité s’effondre à la suite d’une infection au Cordyceps qui s’étend aux humains.
Habituellement, le champignon phytopathogène Chondrostereum purpureum s’attaque aux plantes comme les rosiers ou les poiriers. Pourtant, ce chercheur indien a été touché par la maladie du plomb parasitaire quand le champignon s’est développé dans les tissus de sa trachée.
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Une pandémie à cause du champignon est-elle possible ?
Comme expliqué précédemment, cette infection rappelle fortement l’intrigue de The Last of Us. Cette franchise vidéoludique de Naughty Dog suit Joel et Ellie dans un monde post-apocalyptique où des zombies infectés par le champignon Cordyceps s’en prennent aux rares survivants (eux-mêmes occupés à se tirer dans les pattes). Une pandémie similaire via le Chondrostereum purpureum peut-elle avoir lieu ? À l’heure actuelle, non.
Cependant, Sciencealert précise que la prudence est de mise : « Un premier cas documenté d’une infection comme celle-ci est un exemple inédit d’une infection qui a fait un bond énorme entre les espèces ». La revue Medical Mycology Case Reports a également étudié cette affaire. Les spécialistes estiment qu’il faut surveiller ces cas extrêmement rares qui pourraient provoquer des pandémies dans le futur si rien n’est fait. Quant au biologiste indien, il va mieux aujourd’hui et n’est plus infecté par le Chondrostereum purpureum.
Source : Sciencealert
