Le Vivo X60 Pro mise principalement sur ses capacités photographiques pour séduire les utilisateurs. Avec un zoom optique 2x, un système de stabilisation “Gimbal” sophistiqué et des optiques mises au point avec le spécialiste Zeiss, tous les atouts semblent de son côté. Le reste de l’équipement est-il à la hauteur ?
- Poids et épaisseur contenus
- Optiques co développées avec Zeiss
- Zoom optique 2x
- Ecran OLED 120 Hz
- Bords d'écran arrondis
- Vidéos 4K en 60 images par seconde
- Vitesse de charge de 33 watts seulement
- Résistance à l'eau minimale (IP52)
- Son mono
- Pas de prise casque
- Pas de lecteur microSD
Même s’il n’est pas parfait, en raison de quelques éléments techniques manquant, le Vivo X60 Pro réussi à proposer un cocktail intéressant, en offrant de bonnes performances, avec un écran de qualité et un design séduisant. De plus, le smartphone intègre trois capteurs photo qui apportent une grande polyvalence, d’autant plus intéressante que leurs clichés s’avèrent de bonne qualité. Même le mode vidéo séduit en offrant la possibilité de réaliser des séquences vidéos fluides (60 images par seconde) en 4K, ou encore plus fluides (grâce à une stabilisation très efficace) en Full HD.
Lancé il y a quelques semaines, le X60 Pro est le smartphone haut de gamme du constructeur chinois Vivo, qui a débarqué sur le marché français il y a moins d’un an. Le constructeur ne propose qu’une seule version, équipée de 12 Go de mémoire et de 256 Go d’espace de stockage, pour 799 €.
En fait, si on le compare à l’offre globale actuelle, on peut considérer ce X60 Pro comme un smartphone “haut de gamme du milieu de gamme”. En effet, il manque quelques éléments à sa fiche technique pour qu’on puisse réellement le mettre en vis à vis des ténors du secteur. Tout d’abord, le X60 Pro n’est pas totalement étanche, comme le Galaxy S21 de Samsung par exemple, l’iPhone 12 ou le dernier modèle haut de gamme de Sony (lire notre test du Xperia 1 III). D’autre part, les smartphones commercialisés à plus de 1000 € se distinguent également par une plus grande finesse d’affichage (définition QHD+, soit 3200 x 1400 pixels). Enfin, les smartphones haut de gamme ont la faculté de recharger la batterie sans fil, ce qui n’est pas le cas en l’occurrence…
À ce niveau de prix, la concurrence est assez rude. On peut citer le OnePlus 9, qui exploite la dernière puce Qualcomm et se recharge très rapidement, en 65 watts. Mais ce dernier – commercialisé à 819 € avec 12 Go de mémoire et 256 Go – n’est pas équipé d’un capteur téléobjectif avec un zoom optique (lire notre test du Oneplus 9) . De son côté, Xiaomi propose son Mi 11, doté d’un très grand écran (6,81 pouces) qui affiche des images en QHD+ (1440 x 3200 pixels) et en 120 Hz (lire le test du Xiaomi Mi 11 par nos confrères de Phonandroid). On peut encore citer l’Asus Zenfone 8 Flip, avec son étonnant module photo rotatif comprenant un capteur téléobjectif avec zoom optique 3x (lire notre test de l’Asus Zenfone 8 Flip). Notons que ces deux derniers modèles sont proposés avec 8 Go de mémoire et 256 Go de stockage. Pour 100 € de moins, on peut aussi se considérer l’Asus Zenfone 8, bourré de qualités, mais dans un format très compact, avec son petit écran de 5,9 pouces (lire notre test de l’Asus Zenfone 8).
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Enfin, le Oppo Reno 4 Pro est lui comparable au Vivo X60 pro. Lancé en fin d’année dernière, ce modèle bénéficie d’un charge rapide 65 watts et d’un zoom optique 2x. Toutefois, son processeur est un modèle de milieu de gamme (Snapdragon 765G) et son écran incurvé ne fonctionne qu’en 90 Hz. Et si le Reno 4 Pro a été lancé lui aussi à 799 € en version 12/256 Go, il est aujourd’hui proposé à “seulement” 499 € (lire notre test du Oppo Reno 4 Pro).
Un design tout en finesse et en douceur
La première chose qui frappe quand on prend le Vivo X60 pro en main, c’est sa finesse et sa légèreté. Ainsi, le smartphone ne pèse que 177 grammes et mesure 15,8 x 7,3 x 0,76 cm. La seconde chose qu’on réalise, c’est son dos mat et doux s’avère particulièrement agréable au toucher. Il est réalisé en Gorilla Glass 6 et ne retient qu’assez peu les traces de doigts. Les deux faces sont reliées par un encadrement en aluminium.
D’autre part, le modèle “noir minuit” que nous a fait parvenir le constructeur pour notre test est un modèle de sobriété (le Vivo X60 Pro est également disponible dans un coloris “bleu givré”). Avec sa dalle OLED incurvée sur les côtés, le smartphone arbore un superbe design, sophistiqué et moderne.
Le Vivo X60 Pro est bien sur compatible 5G et peut embarquer deux cartes SIM. En revanche, rien n’est prévu pour étendre la capacité de stockage par l’intermédiaire d’une carte micro SD. Bon, il faut reconnaître qu’on a un peu de marge avec les 256 Go présents en standard et que cette option n’était pas vraiment indispensable pour une grande majorité des utilisateurs !
Autre petit point faible, compte tenu de son prix, le X60 Pro n’intègre qu’un seul haut-parleur. C’est regrettable car la plupart des smartphones récents sont dotés d’un second haut-parleur, situé en haut de l’écran, afin d’offrir une restitution audio stéréo (realme GT, OnePlus 9, Oppo Reno 4 Pro, OnePlus Nord 2, Asus Zenfone 8, etc.). Le résultat est assez flagrant : si le son mono délivré ne manque pas de puissance, sa qualité s’avère quelque peu décevante.
L’utilisation d’un casque ou d’écouteurs est donc plus que conseillée si on désire profiter de sa musique ou regarder des vidéos dans de bonnes conditions. Autre petit souci, le Vivo X60 Pro ne comporte pas de prise casque ! Encore une fois, c’est dommage car cet élément a tendance à refaire son apparition sur les derniers smartphones. La seule façon d’éviter l’utilisation d’un appareil Bluetooth consiste donc à utiliser l’adaptateur fourni par Vivo pour brancher un casque ou des écouteurs filaires. C’est pas l’idéal mais c’est toujours ça !
Pour le reste, on note que le Vivo met en avant une étanchéité à l’eau et à la poussière, puisque le smartphone est certifié IP 52. Rappelons que le premier chiffre renseigne sur la résistance à la poussière, alors que le second indique le niveau de protection contre l’eau. Mais, à quoi correspond la certification IP 52 ? On est plutôt habitué à voir figurer la mention “IP 68”, qui garantit une étanchéité totale pendant un temps limité et à une faible profondeur (1 heure et 3 mètres maximum). Cela signifie tout simplement que le X60 Pro est en mesure de résister à une utilisation sous la pluie, sans plus ! Ce n’est pas très glorieux, même cela devrait suffire dans le cadre d’une utilisation “normale” (évitez la plage, la piscine ou la baignoire si vous êtes assez maladroit). Précisons que le nouveau Zenfone 8 d’Asus est pour sa part bel et bien certifié IP 68…
Un affichage lumineux, en 120 Hz et à la colorimétrie maîtrisée
L’écran du Vivo X60 Pro est de taille moyenne selon les standards actuels. En effet, sa dalle OLED mesure 6,56 pouces de diagonale. Elle est protégé par un revêtement de type Gorilla Glass 6 et ses bords sont incurvés. C’est joli et ne sert pas à grand chose ! Bon point, les bords ne sont pas incurvés au point de causer le déclenchement involontaire de certaines actions lorsqu’on manipule le smartphone verticalement.
Et comme cela tend à devenir normal sur un smartphone à ce prix, la dalle supporte une fréquence de rafraichissement maximale de 120 Hz. Dans les options d’affichage, on a la possibilité de rester en mode 60 Hz ou d’activer un mode automatique, dans lequel la fréquence de rafraichissement est ajustée automatiquement par le smartphone, en fonction de l’application en cours d’utilisation.
Pour la définition d’affichage, le constructeur est resté très classique, puisque l’écran affiche ses images en mode Full HD+, soit 2376 x 1080 pixels. C’est donc moins précis que ce peuvent offrir des smartphones comme les Samsung Galaxy S21 Ultra ou Xiaomi Mi 11 Ultra (3200 x 1440 pixels). Sans parler du Sony Xperia 1 III, qui délivre un affichage en (presque) 4K : 3840 x 1644 pixels.
Le Vivo X60 Pro propose trois modes d’affichage : standard, professionnel et lumineux. Nous les avons évalués à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display Plus Pro.
La première mesure réalisée met en évidence un niveau de luminosité maximum de 446 nits en mode Professionnel et d’environ 550 nits dans les deux autres modes. C’est plutôt bien, dans la mesure où la seconde valeur s’avère supérieure à la moyenne, qui à l’heure actuelle se situe aux environs de 500 nits. La luminosité du X60 Pro s’avère du même ordre que celle du OnePlus 9 (568 nits). En revanche, elle reste inférieure à celle de l’écran du Zenfone 8 Flip d’Asus (650 nits).
La température moyenne des couleurs, quant à elle, a été mesurée à 6547 K en mode Professionnel. Ce dernier délivre donc un affichage parfaitement neutre, avec un blanc pur qui ne vire ni vers le jaunâtre (affichage trop chaud), ni vers le bleuâtre (affichage trop froid). Dans les deux autres modes, on s’éloigne un peu de la valeur référence de 6500 K, puisque la température moyenne est mesurée à 7800K, ce qui traduit un affichage un peu froid globalement.
Enfin, pour ce qui est de la fidélité des couleurs, la mesure du Delta E moyen montre – est ce une surprise ? – que le meilleur résultat pour ce critère est observé dans le mode Professionnel. En effet, le Delta E moyen est de 1,5, soit bien inférieur à 3, valeur à partir de laquelle la différence entre la teinte affichée à l’écran et la couleur théorique optimale n’est plus visible à l’œil nu.
Dans les deux autres modes, le Delta E moyen est de 3,9 et 4,4, ce qui indique que les couleurs – primaires en particuliers (rouge, vert, bleu) – sont artificiellement boostées pour flatter la vision de l’utilisateur et ne sont donc pas très réalistes. Après, c’est une question de gouts personnels, et il est toujours possible d’ajuster la température des couleurs selon ses préférences afin de trouver l’affichage qui correspond le mieux à ses attentes (si les trois modes pré définis ne suffisent pas).
Inutile de préciser que le taux de contraste de la dalle OLED étant quasi infini, avec des noirs parfaits, regarder un film en streaming sur le Vivo X60 Pro est un véritable bonheur…
Snapdragon 870 : pas le plus rapide mais suffisant !
Le Vivo X60 Pro n’embarque pas le dernier processeur Qualcomm haut de gamme, le Snapdragon 888, mais son prédécesseur, le Snapdragon 870, qui lui même succède aux Snapdragon 865 / 865+. Le Snapdragon 870 intègre un cœur cadencé à 3,2 GHz, trois autres fonctionnant à 2,4 GHz, alors que les quatre derniers ont une fréquence de fonctionnement de 1,8 GHz. Le tout est complété par un processeur graphique Adreno 650.
Avec ses 12 Go de mémoire, le smartphone ne montre aucun signe de ralentissement lorsque de nombreuses applications sont ouvertes simultanément et qu’on passe régulièrement de l’une à l’autre.
Rappelons que le Snapdragon 888, que l’on rencontre par exemple dans le dernier smartphone haut de gamme de realme (lire notre test du realme GT 5G), embarque quant à lui un cœur à 2,84 GHz, trois autres cadencés à 2,42 GHz et quatre à 1,8 GHz (avec la puce graphique Adreno 660).
Qualcomm Snapdragon 765G | Qualcomm Snapdragon 870 | Mediatek Dimensity 1200 | Qualcomm Snapdragon 888 | |
3D Mark Wild Life | 1669 | 4234 | 4292 | 5872 |
3D Mark Wild Life Extreme | 336 | 1229 | 1301 | 1577 |
PC Mark | 8924 | 12911 | 12714 | 14611 |
Geekbench | 588 / 1867 | 1022 / 3415 | 845 / 3138 | 1118 / 3587 |
Architecture | 1 x 2,4 GHz + 2 x 2,2 GHz + 6 x 1,8 GHz + Adreno 620 | 1 x 3,2 GHz, 3 x 2,4 GHz, 4 x 1,8 GHz + Adreno 650 | 1 x 3,0 GHz, 3 x 2,6 GHz, 4 x 2,0 GHz | 1 x 2,84 GHz, 3 x 2,42 GHz, 4 x 1,8 GHz + Adreno 660 |
Comme on peut le voir sur le tableau ci-dessus, la puce Snapdragon 870 offre des performances nettement inférieures à celles de son grand frère, le Snapdragon 888. En revanche, elle s’avère équivalente à la puce Dimensity 1200 de Mediatek, qui équipe le récent OnePlus Nord 2, et bien plus véloce que le Snapdragon 765G.
En pratique, le Snapdragon 870 permet donc de se divertir sans souci, puisque les jeux – comme Fortnite par exemple – offrent des animations fluides avec un bon niveau de qualité graphique.
Des photos et des vidéos convaincantes
Pour offrir des photos de qualité optimales, Vivo s’est allié avec l’entreprise allemande Zeiss, spécialisée dans la réalisation d’optiques ! Rappelons que, de son côté, OnePlus a bénéficié d’un partenariat avec un autre spécialiste – suédois – des optiques photographiques, Hasselblad en l’occurrence, pour ses derniers smartphones haut de gamme, les OnePlus 9 et 9 Pro.
Le Vivo X60 Pro embarque trois capteurs. Le capteur principal a une définition de 48 mégapixels et bénéficie d’un système sophistiqué de stabilisation optique (appelé Gimbal), toujours pratique pour réduire au maximum les risques de photos floues. La focale du capteur principal est équivalente à un 26 mm.
Par défaut, il réalise des clichés défaut en 12 mégapixels, puisqu’il exploite la technique du quad pixel binning, qui combine les informations relatives à 4 pixels pour n’en former plus qu’un, afin de de capter plus de lumière, ce qui est particulièrement avantageux lorsque la luminosité est limitée (la nuit ou en intérieur).
En plein jour, le capteur principal délivre des clichés précis, avec de belles couleurs, mais parfois un peu trop claires par rapport à la réalité. Signalons qu’il est possible d’effectuer une pression longue sur le bouton de déclenchement virtuel afin d’activer un mode rafale, qui capture jusqu’à 20 images par seconde (et pas une de plus). Cela peut être intéressant lorsqu’on prend en photo un sujet en mouvement ou un groupe de personnes, afin d’être (presque) assuré qu’un cliché sera de bonne qualité (sans personne avec les yeux fermés !).
Le second capteur permet de réaliser des photos larges, en mode grand angle. Doté d’un focale équivalente à 13 mm, il génère des clichés de 13 mégapixels. Ce capteur peut aussi être mis à profit pour réaliser des clichés en mode macro. Ces derniers sont d’ailleurs des plus satisfaisants, en raison de la haute définition du capteur. En effet, d’habitude, lorsque le constructeur choisit d’intégrer un quatrième capteur dédié au mode macro, ce dernier a une petite définition (souvent de 2 mégapixels seulement), qui rend très souvent les clichés peu précis et donc difficilement exploitables !
A l’instar du capteur principal, le capteur grand angle procure satisfaction de jour. Sa précision est du même ordre que celle du premier capteur (que l’on utilise rarement du coup en mode 48 mégapixels !).
Le troisième et dernier capteur dorsal est un téléobjectif qui offre un zoom optique 2x de 13 mégapixels. C’est un bon point, car cette fonctionnalité n’est pas si répandue que ça sur les smartphones commercialisés à moins de 800 €. Sa focale est donc de 50 mm. Et si l’interface du module photo n’en donne pas directement la possibilité, on peut se rapprocher encore plus de son sujet en actionnant un zoom numérique qui peut aller jusqu’à 20x. Rappelons que le récent Zenfone 8 Flip embarque pour sa part un capteur qui offre un zoom optique 3x.
Ce zoom numérique, en plein jour, s’avère plutôt efficace pour peu qu’on reste raisonnable. En effet, si les clichés restent détaillés avec un zoom 5x, voire 10x, l’image perd nettement en précision si on le pousse dans ses derniers retranchements (zoom 20x).
Toutefois, même dans ce cas, les clichés peuvent être diffusés sur les réseaux sociaux ! Rien à voir avec la qualité plus que brouillonne obtenue avec le zoom numérique maximum (pourtant seulement 10x !) proposé sur le OnePlus Nord 2…
De nuit, le vivo X60 Pro permet de capturer des clichés d’assez bonne qualité, pour peu que quelques sources lumineuses soient situées à proximité. La différence entre le mode photo normal et le mode Nuit est plutôt subtile. On constate néanmoins une légère hausse globale de la luminosité dans le mode Nuit, qui permet de mieux discerner certains détails situés dans l’obscurité.
En outre, la colorimétrie n’est pas trop impactée par ce mode, ce qui est une bonne chose. Cela se voit souvent lorsqu’on compare les clichés réalisés par le capteur principal et ceux issus du grand angle.
Enfin, l’utilisation du zoom optique 2x de Nuit ne pose pas trop de problème. Il suffit toutefois de regarder les photos de près (affichage 100% à l’écran) pour se rendre compte de la perte de précision incontestable. Les clichés n’en demeurent pas moins exploitables la plupart du temps.
Les trois capteurs photo dorsaux son complétés par un capteur frontal de 32 mégapixels (avec zoom numérique 2x). Il génère lui aussi des clichés détaillés à souhait. D’autre part, le mode Portrait s’avère efficace, avec la possibilité d’embellir son aspect en utilisant divers filtres et effets spéciaux. Rien à redire également sur l’efficacité de l’effet Bokeh. L’intensité du flou appliqué à l’arrière plan est paramétrable et le détourage de la personne photographiée est bien réalisé.
Bon point, contrairement au realme GT et aux autres smartphones proposés à moins de 700 €, le Vivo X60 Pro est en mesure de réaliser des séquences vidéo en 4K avec 60 images par seconde. On peut juste regretter que la stabilisation que l’on peut activer dans les options ne fonctionne qu’en Full HD, en 30 ou 60 images par seconde. Cependant, on peut constater que les résultats sont de très bonne qualité. Même dans cette (désormais) basse définition, on se plait à regarder les séquences capturées car elles s’avèrent parfaitement stables.
En fait, comme le mode 4K n’est pas stabilisé, les séquences vidéo réalisées dans ce mode sont paradoxalement moins satisfaisantes qu’en Full HD, si vous vous déplacez pendant la prise de vue ou si vous réalisez un traveling horizontal. En revanche, le gain visuel est évident si vous filmez un sujet fixe ou si vous ne modifiez que très peu l’angle de vue.
Une autonomie dans la moyenne
La batterie du Vivo X60 Pro a une capacité de 4200 mAh. Celle-ci est donc légèrement inférieure à la moyenne actuelle, qui est de 4500 mAh, comme c’est le cas par exemple sur les récents OnePlus 9 et realme GT ou encore le OnePlus Nord 2. Certains modèles embarquent même une batterie de 5000 mAh, comme l’Asus Zenfone 8 Flip, le Samsung Galaxy S21 Ultra ou le Xiaomi Mi 11 Ultra.
Après avoir ajusté la luminosité de l’écran à 200 nits, nous avons utilisé le test d’autonomie intégré à l’application PC Mark pour savoir combien de temps le smartphone pouvait fonctionner sans interruption en mode bureautique. Avec une fréquence de rafraichissement de 60 Hz, il a fallu attendre 11 heures et 23 minutes pour que le bench s’interrompe. C’est une durée de fonctionnement plus élevée que celles observées avec le realme GT ou le OnePlus 9, qui – certes – intègrent tous les deux un processeur plus performant, le Snapdragon 888 (et dont les autonomies en mode 60 Hz sont respectivement de 9 heures et 58 minutes et 11 heures et 11 minutes).
En revanche, le Vivo X60 Pro est resté un peu moins longtemps en fonctionnement que le tout récent OnePlus Nord 2 (12 heures et 16 minutes), qui embarque rappelons le un processeur Mediatek Dimensity 1200.
En mode 120 Hz, l’autonomie du X60 Pro passe à 10 heures et 23 minutes, ce qui – pour le coup – s’avère supérieur aux trois autres smartphones.
Si on désire regarder un film de 2 heures en streaming vidéo (sous Netflix par exemple), le niveau de la batterie ne baisse que de 10 %. C’est un bon point, car on peut estimer l’autonomie totale en streaming vidéo à une vingtaine d’heures ! C’est autant qu’avec le realme GT. De la même façon, l’autonomie en jeu est plutôt bonne, puisqu’une heure de fusillade avec Fortnite a fait baisser la charge de la batterie de 20 % (soit autonomie totale d’environ 5 heures en jouant).
Pour le coup, ces deux résultats sont meilleurs que ceux obtenus avec le OnePlus Nord 2 (15 h 23 min en streaming vidéo et 4 h en jouant).
Sans réelle surprise, on peut donc attendre une autonomie comprise entre une et deux journées, en fonction de l’intensité de l’utilisation multimédia du Vivo X60 Pro.
Une fois la batterie déchargée, le chargeur fourni – de de 33 watts – permet de la regonfler assez rapidement. Cette puissance est équivalente à celle du dernier Xperia 1 (30 watts) lancé par Sony il y a quelques semaines, et est supérieure à celle du Samsung Galaxy S21 Ultra. En effet, ce dernier est livré avec un adaptateur de 25 watts seulement (lire notre test du Samsung Galaxy S21 ultra).
Toutefois, cette puissance n’est pas optimale car les chargeur de 65 watts tendent à se démocratiser chez certains constructeurs, comme OnePlus ou realme, même avec des smartphone de milieu de gamme (à l’instar du One Plus Nord 2 que avons testé il y a quelques jours). Le Xiaomi Mi 11 offre quant à lui une charge rapide en 55 watts…