Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)

Nintendo dispose maintenant de trois Switch, trois consoles aux affichages différents. Laquelle offre la meilleure expérience visuelle en nomade ?

Mise à jour : le youtubeur Bob Wulff a laissé l’écran de sa Switch Oled allumé durant 1800 heures. Une expérience qu’il voulait mener pour forcer le vieillissement de la dalle et voire son comportement. Résultat, rien ne bouge. Vous pouvez jouer sereinement durant des heures et des heures ! (notre développement juste après l’intro de notre test).


Image 1 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
8/10

Nintendo Switch Oled

  • nintendo switch oled
    310.49€
  • 310.49€
    Voir l’offre
  • 319.99€
    Voir l’offre
  • 319.99€
    Voir l’offre
  • 359.95€
    Voir l’offre
  • 414.90€
    Voir l’offre
  • 449.99€
    Voir l’offre
Plus d’offres
On aime
  • Magnifique écran Oled
  • Pied multiposition solide
  • Plus de basses et scène audio élargie
  • Port Ethernet sur le dock
  • La meilleure autonomie sur une Switch
  • 64 Go de stockage contre 32 Go sur les autres Switch
On n’aime pas
  • Le dock qui peut encore rayer l'écran
  • Le son pas si bon et mauvais en filaire
  • Port cartouche difficile à ouvrir
  • Ce n'est qu'une V2, pas un vrai bouleversement
Verdict :

La Switch Oled rassemble le meilleur des deux mondes en magnifiant l’usage nomade et respectant les joueurs de canapé. Pour peu que l’on n’ait pas de TV Oled, QLED, etc., on serait même tenté d’y jouer plutôt en nomade, tant le contraste de l’Oled est saisissant et favorise l’immersion. Son écran est donc une réussite, tout comme les quelques touches d’amélioration de-ci de-là. Néanmoins, il demeure quelques errances comme le son qui n’est pas à la hauteur ou encore le dock qui peut rayer l’écran. Mais au-delà de tout, c’est le coeur de la bête qui reste le même. Ainsi, point de 4K ou de 1080p en nomade. La révolution n’a pas encore lieu. De facto, on a rapidement tendance à la prendre pour une Switch V2. Une mise à jour matérielle qui ne prend pas trop de risque, mais défend son positionnement. Si vous souhaitez jouer à 80% dans votre salon, la Switch est faite pour vous, à 100% n’importe où, prenez la Switch Lite. A 50/50 ? Voilà la Switch Oled qui réunit le meilleur des deux mondes.

Nintendo a lancé la Switch Oled le 8 octobre. Cette nouvelle console a la particularité d’embarquer un écran Oled en mode nomade. Une première chez Nintendo qui s’inspire ici directement de la PS Vita de Sony.

Depuis sa sortie en 2017, la Switch n’utilisait qu’un écran tactile basé sur une dalle LCD. Le nouvel affichage Oled ne contentera pas les consommateurs qui attendaient de pied ferme une Switch Pro avec des composants plus puissants et une définition relevée. Ici, point de 4K, ni de 1080p. La Switch Oled conserve la stricte configuration des Switch et Switch Lite actuellement commercialisées. Si l’on excepte les haut-parleurs plus large et le pied retravaillé, la Switch Oled ne se différencie que par son écran Oled, plus grand et plus contrasté, et toujours en 720p.

Image 2 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Nintendo Switch Oled – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

À lire : notre sélection des meilleures consoles portables

Comment vieillit l’écran de la Switch Oled ? Est-il sujet aux brûlures (burn-in) ?

Le burn-in est induit par un vieillissement prématuré d’une dalle Oled. Cette altération de la dalle Oled intervient lorsque celle-ci reste trop longtemps allumée sur une image figée. Au final, il est possible que l’écran reste marqué par les éléments immobiles, laissant comme une brûlure visible.

Pour le découvrir, le youtubeur Bob Wulff (Wulff Den) a laissé sa console allumée durant 1800 heures sur une image de Zelda Breath of the Wild, luminosité à 100%. 1800 heures, cela correspond tout de même à quatre heures de jeu pendant plus d’un an, en jouant tous les jours. Il a maintenu l’écran actif grâce à une paire de Joy-Con Hori qui offrent une fonction de pression automatique de bouton. De quoi lui éviter que la console ne se mette en veille.

Résultat de l’expérience : aucune trace de brûlure sur l’écran. Après 10 semaines, l’écran de la Switch Oled reste presque identique à un modèle neuf. “Presque” puisque Bob Wulff note une très légère différence de couleurs entre son modèle de test et un autre quasi sorti de boîte : le blanc est plus foncé et il tire plus sur le vert que sur le bleu. Mais c’est extrêmement léger et cela peut également être dû à une différence entre les dalles dès leur sortie d’usine. Bref, pas de quoi paniquer. Et surtout, on ne peut que saluer le travail effectué par Nintendo sur son écran Oled.

À lire aussi : notre sélection des meilleurs accessoires de Nintendo Switch

Test Switch Oled, Switch Lite, Switch : laquelle a le meilleur écran ?

Nous avons voulu savoir de quoi était capable cet écran et l’avons donc soumis à nos tests colorimétriques via notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus. Mieux, nous avons ressorti nos Switch V1 et Switch Lite pour comparer nos résultats, tant sur la luminosité de chaque console que sur la justesse colorimétrique de leurs écrans respectifs.

Image 3 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Switch V1, Switch Lite et Switch Oled sur notre banc de test – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

À noter que la Switch Oled dissimule dans ses menus des réglages colorimétriques. Il est possible de débrayer les couleurs d’un mode vif à un mode standard. À la sortie de boîte, la Switch Oled est réglée en “couleurs vives”. Nous avons réalisé nos mesures sur les deux modes afin d’offrir un aperçu complet de ses capacités d’affichage.

À lire aussi : notre sélection des meilleures manettes pour Switch

Quelle est la Switch la plus lumineuse ?

Nous avons poussé la luminosité de chaque console à fond en désactivant son réglage automatique. Rappelons d’ailleurs que ce dernier paramètre économe en énergie est absent de la Switch Lite. Dans cette situation, nous avons relevé le plus haut pic de luminosité sur la Switch d’origine avec 376 nits. Derrière elle, la Switch Lite puis la Switch Oled. Pas étonnant pour notre nouveau modèle, la technologie Oled étant réputée moins lumineuse. Mais n’allons pas trop vite en besogne.

Switch V1Switch LiteSwitch Oled (vif)Switch Oled (standard)
Luminosité max376 nits354 nits337 nits
Mesures luminosité Switch, Switch Lite, Switch Oled

Nintendo a appliqué un film de protection sur sa Switch Oled. Le constructeur indique d’ailleurs aux utilisateurs de ne pas l’enlever, un peu à la manière de Samsung sur son Galaxy Fold. Ce film additionnel protège la console, mais est également traité contre les reflets. De facto, lorsque l’on se met à jouer en extérieur, cette Switch se révèle être bien plus douée que nos autres cobayes.

En cas de mauvaise exposition, on a tendance à augmenter la luminosité de l’écran des Switch et Switch Lite. Une manie qui occasionne indubitablement une chute de l’autonomie. Outre offrir une meilleure lisibilité en extérieur, le filtre de la Switch Oled pourrait bien lui épargner quelques pour-cent de batterie.

Gagnant : Switch Oled

Image 4 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Switch Oled sous notre sonde – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

Quelle Switch a le meilleur contraste ?

La question est vite répondue, pourrait-on dire. Avec une technologie Oled, la nouvelle Switch est assurée d’offrir un contraste infini et donc des noirs véritablement noirs. Nos tests vont d’ailleurs en ce sens avec une donnée d’erreur, indiquant une mesure infinie. Avec leurs cristaux liquides, les Switch et Switch Lite ne sont pas logées à la même enseigne. Pire, on voit ici une large différence entre les deux machines. Moins onéreuse, la Switch Lite révèle un écran assez mal contrasté. En deçà de 1000:1, on considère que la différence entre le blanc et le noir n’est pas suffisante. On n’a pas suffisamment de nuances dans les gris, ce qui nuit à la lisibilité du jeu.

Switch V1Switch LiteSwitch Oled (vif)Switch Oled (standard)
1052:1872:1InfiniInfini
Mesures contraste Switch, Switch Lite, Switch Oled

Cette observation sera négligeable sur un jeu très coloré, comme Super Mario Odyssey, et même la plupart des jeux Nintendo. En revanche, lorsque l’on s’enfonce dans les donjons de Dark Souls ou les grottes de Skyrim, le rendu est véritablement dégradé. Pire, si le tout nouveau Metroid Dread, qui accompagne la sortie de la Switch Oled, est un ravissement sur cette console, il n’offre pas la même expérience visuelle sur la Switch Lite. Avec un mauvais contraste, le joueur peut y perdre en immersion et surtout avoir du mal à discerner certaines portions. Et pour peu que l’on ait des reflets sur l’écran, c’est l’expérience totale qui en pâtit.

Gagnant : Switch Oled

Image 5 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)

Quelle Switch respecte le mieux les couleurs ?

On en vient au chapitre du respect des couleurs. Il s’agit ici de mesurer le rendu visuel des teintes pour savoir si elles collent ou non à la réalité. Un point qui est tout autant important dans le jeu vidéo qu’au cinéma, les concepteurs de jeux pensant leurs oeuvres d’une manière visuelle aussi.

Et là, on voudrait se fâcher avec Nintendo. Sa Switch Oled est une catastrophe à son premier allumage. Comme dit plus haut, elle est de base réglée sur des couleurs vives. Un paramètre qui fait exploser le DeltaE moyen à 5. Pour référence, il faut qu’il soit inférieur à trois pour que l’oeil humain soit trompé et que les couleurs soient donc justes.

Switch V1Switch LiteSwitch Oled (vif)Switch Oled (standard)
DeltaE moyen3,42,952,5
Mesures colorimétriques Switch, Switch Lite, Switch Oled

En mode couleurs vives, la Switch Oled sature les vert, rouge, jaune et bleu cyan. Cela a pour effet de donner un rendu colorimétrique beaucoup plus dynamique, plus flatteur pour la rétine, mais loin d’être juste. Une décision que Nintendo ne commente pas. Néanmoins, on sait bien que ces couleurs collent parfaitement à la palette utilisée majoritairement dans ses propres jeux.

En basculant en mode colorimétrique standard, on récupère un DeltaE moyen de 2,5, ce qui est impeccable et d’ailleurs le meilleur score toutes Switch confondues. La Switch Oled est donc coloriquement impeccable, pour peu que son utilisateur aille chercher la petite option dans les menus (Paramètres>Console>Saturation de l’écran de la console>Couleurs standard). C’est d’ailleurs la meilleure de toutes. La Switch Lite passe tout juste alors que la Switch V1 est un peu au-dessus de la valeur de référence.

Gagnant : Switch Oled

Image 6 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Switch Lite sous notre sonde – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

Quelle Switch a la température la plus fidèle ?

Ici, on mesure le point blanc. La température des couleurs permet de déterminer si l’affichage tire vers le bleu ou le jaune et donc si le blanc n’est pas vraiment blanc.

Switch V1Switch LiteSwitch Oled (vif)Switch Oled (standard)
Température des couleurs7206K7044K7241K7227K
Mesures température des couleurs Switch, Switch Lite, Switch Oled

Aucune des trois Switch n’est irréprochable sur ce point. Étonnamment, toutes se situent au-dessus du point idéal de la lumière du jour, fixé à 6500K. Tous nos relevés sont supérieurs à 7000K. De facto, on a une teinte qui est poussée vers le bleu, donnant un rendu plus froid. Néanmoins, nous n’avons pas non plus de scores farfelus. Un point blanc haut peut d’ailleurs être agréable pour des jeux vidéo, ajoutant à la dynamique de l’image. Le blanc chaud est plus à propos pour du cinéma, par exemple.

Gagnant : égalité

Quelle Switch a le meilleur écran ?

Au bilan de ce test, nous ne pouvons que saluer le travail effectué par Nintendo sur sa Switch Oled. C’est plus qu’un simple écran qu’elle nous offre, mais une jouabilité renouvelée.

En nomade, la grande diagonale de 7 pouces facilite le jeu à plusieurs. Le filtre antireflet lui ouvre le monde extérieur en effaçant la crainte de ne rien voir sur l’écran. La technologie Oled en elle-même apporte grandement à l’immersion dans les jeux. C’est tout simple, nous avons été pris d’une furieuse envie de reprendre notre partie de Skyrim, tant le rendu visuel du jeu en a été transformé. Finalement, on oublie même qu’on est encore en 720p en nomade.

À lire aussi : Switch OLED vs Steam Deck OLED, quelle console choisir ?

Switch Oled, des améliorations physiques non négligeables

Si l’écran Oled est la nouveauté majeure de cette nouvelle Switch, elle apporte également son lot de petites améliorations annexes. On pense tout d’abord au pied qui a été entièrement repensé. Il garnit désormais toute la longueur arrière de la console et peut être déployé en diverses positions pour s’adapter à toutes les situations. Un véritable atout qui jette aux oubliettes la béquille chancelante de la Switch standard. Ajoutons que Nintendo a déplacé sous ce pied le port microSD, plus accessible, contrairement au port cartouche qui a perdu son encoche. Difficile de l’ouvrir sans ongles.

Image 7 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Le nouveau pied de la Switch Oled – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

Avec son écran élargi, la Switch Oled a pris un peu d’embonpoint. Comptez 422 grammes sur la balance contre 400 grammes pour le premier modèle. C’est substantiel, mais en nomade, rappelons qu’une fatigue musculaire peut se déclarer lors de longues sessions, à moins que la console ne soit posée, joy-con en main. Et sur ce point, la Switch Oled excelle.

Si l’écran est recouvert d’un film de protection, c’est désormais ce dernier qui se trouve exposé aux rayures induites par la structure du dock. En effet, ce dernier n’a pas été retravaillé. Les patins qui servent de guide à l’insertion de la console ne limiteront pas les éventuelles rayures. Ajouter un autre film de protection sur l’écran ne serait pas du luxe.

Image 8 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Le dock change de couleur, mais reste brutal pour l’écran de la Switch Oled – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

Et puisque nous parlons du dock, évoquons sa connectique qui, elle, a évolué. En lieu et place du port USB-A, on trouve un port Ethernet. De quoi permettre de jouer en ligne sans les contraintes de stabilité du Wi-Fi. En revanche, il ne faut espérer booster sa vitesse de téléchargement. Celle-ci demeure limitée à 200 Mbits en fibre, comme nous avons pu le constater.

Image 9 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
La Switch Oled gagne un port Ethernet – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

Le Joy-Con Drift touchera aussi la Switch Oled

Continuons en parlant des manettes. On reste sur des Joy-Cons classiques. Aussi, le Joy-Con drift est toujours potentiellement présent. De son côté, Nintendo s’est enfin prononcé sur ce Joy-Con Drift qui grève ses consoles depuis 2017. Il explique que ses manettes sont continuellement améliorées depuis la première version. Néanmoins, il ne sera jamais possible d’écarter totalement ce souci puisqu’il est lié au vieillissement des sticks. Une mauvaise nouvelle de ce point de vue, chaque paire de Joy-Cons étant facturée 70 €.

Image 10 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Le Joy-Con Drift risque de refaire parler de lui avec la Switch Oled – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

De nouveaux haut-parleurs, mais heureusement qu’il y a le Bluetooth audio

L’audio de la Switch Oled a aussi été retravaillée. Ses haut-parleurs sont plus grands, ce qui permet d’élargie la scène sonore. Attention, on n’atteint pas pour autant le rendu des smartphones haut de gamme. Non, on gagne en basses, ce qui manquait cruellement, et la distorsion arrive plus tard. Mais pour qui veut plonger totalement dans un jeu, ce n’est pas l’idéal.

Image 11 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
La Switch Oled gagne un son plus large – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide

Côté prise minijack, rien de nouveau, elle conserve son comportement erratique. Réserve de volume trop faible, manque de dynamique, basses absentes, cela dépend du casque ou des écouteurs utilisés. Reste alors le Bluetooth Audio, récemment ajouté à toutes les Switch. C’est sans doute la meilleure solution si tant est que l’on dispose d’écouteurs ou d’un casque qui produise une faible latence. Pour cela, nous vous conseillons vivement notre comparatif de 15 écouteurs sans fil testés sur la Switch.

La Switch Oled a la meilleure autonomie

Enfin, l’autonomie de la Switch Oled est censée être similaire à celle de la Switch V2, enfin V1.1 révision 2019. Sur elle, la puce dérivée du Nvidia Tegra X1 a été remaniée pour moins chauffer et doper l’efficacité de la batterie. Nintendo promet donc entre 4h30 et 9h.

En conditions réelles sur Metroid Dread, nous avons réussi à tenir 5h30 avec une luminosité automatique, ce qui est donc dans la fourchette annoncée. Mais cette mesure n’est pas très cartésienne. Aussi, nous avons mis sur le banc les trois Switch avec en tâche une même vidéo YouTube, luminosité à 100%. Comme vous pouvez le constater, la Switch Oled bat les précédentes. Nous n’avons pas de Switch Standard 2019, mais il semblerait qu’elle fasse un peu moins bien que la Switch Oled en matière d’autonomie.

Switch V1Switch LiteSwitch Oled
Vidéo YouTube luminosité à 100%4h523h243h17
Test d’autonomie des Nintendo Switch
Image 12 : Test Nintendo Switch Oled : on a passé son écran à la torture (+1800 heures allumé)
Switch Oled – Crédits : Edouard le Ricque / Tom’s Guide