Test Sony Xperia 5 III : un smartphone compact pour les passionnés de photo

Le Xperia 5 III est un smartphone haut de gamme compact doté d’un processeur véloce, d’un écran OLED fluide et au format original 21:9, et de trois capteurs photo efficaces, avec en particulier un zoom optique stabilisé de 4,4x.

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9/10

Sony Xperia 5 III

On aime
  • Ecran 120 Hz
  • Format compact et léger
  • Zoom optique 2,9x-4,4x
  • Bonne autonomie
  • IP68
  • Bonne calibration de l'écran
  • Haut-parleurs stéréo de qualité
  • Processeur performant
  • Prise casque
  • Lecteur microSD
  • Stabilisation optique
  • Vidéo 4K en 120 images par seconde
  • Touches assistant Google et prise de vue
  • Richesse des options photo pour les pros
On n’aime pas
  • Recharge moyennement rapide
  • Faible luminosité de l'écran
  • Prises de vue de nuit compliquées
  • Dos brillant et salissant
  • Complexité des options photo pour les néophytes
  • Pas de charge sans fil
Verdict :

Nombreux sont les points forts qui peuvent faire craquer les utilisateurs qui désirent un smartphone sophistiqué, comme son format compact, son capteur téléobjectif à double focale (2,9x-4,4x) ou son étanchéité. Toutefois, à vouloir trop bien faire en offrant des fonctions avancées aux passionnés de photographie et de vidéo, Sony prend le risque de perdre (ou du moins de troubler) les néophytes, en particulier lorsqu’il s’agira de prendre des photos de nuit. En tout cas, le smartphone, qui était déjà très séduisant l’année dernière, se perfectionne avec cette troisième mouture, particulièrement complète et efficace.

L’année dernière, Sony avait étonné en lançant un Xperia 5 II qui était un peu mieux équipé que le smartphone vedette du constructeur (le Xperia 1 II), puisque son écran pouvait supporter une fréquence de rafraichissement maximale de 120 Hz (contre 60 Hz seulement pour son grand frère). Outre cet avantage, et une diagonale plus petite (6,1 pouces contre 6,5 pouces pour le Xperia 1 II), l’écran du Xperia 5 n’offrait qu’une définition bien moins précise (seulement 2520 x 1080 pixels) que celui de son grand frère (3840 x 1644 pixels). D’autres caractéristiques différenciaient les deux modèles : 8 Go de mémoire et 128 Go de stockage pour le Xperia 5, contre 12 Go et 256 Go pour le Xperia 1, et charge sans fil uniquement pour ce dernier. Le reste de l’équipement de deux smartphones était identique : même processeur, même batterie et mêmes capteurs photo.

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

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Cette année, le constructeur revient avec sa troisième génération de ses deux smartphones. Sauf qu’en raison de la pénurie de certains composants, Sony n’a pas pu lancer ses nouveaux smartphones au même moment et a du faire un choix, celui de sortir son modèle le plus perfectionné en premier, il y a quatre mois (lire notre test du Sony Xperia 1 III). Autre différence par rapport aux lancements de l’année dernière : la différence entre les nouveaux Xperia 1 et 5 s’amenuise car les deux modèles supportent désormais une fréquence d’affichage de 120 Hz…

En effet, les nouveautés apportées par du Xperia 1 III se retrouvent désormais également sur le nouveau Xperia 5. Il s’agit principalement du nouveau capteur photo, doté d’un zoom à double focale, autorisant des facteurs de grossissement de 3x (comme les smartphones de l’année dernière) et – c’est la nouveauté ! – de 4,4 x. La capacité de la batterie a également été boostée : 4500 mAh contre 4000 mAh.

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Compte tenu de son prix, de 999 €, on ne peut pas vraiment considérer le Xperia 5 III comme un smartphone de milieu de gamme, alors que le Xperia 1 III serait le modèle haut de gamme, mais plutôt comme un modèle “d’entre de gamme du haut de gamme”. Le récent Xperia 10 III, proposé à 429 €, constitue la véritable solution de milieu de gamme de Sony. Son équipement est toutefois nettement moins sophistiqué que celui de ses deux frères (écran 60 Hz, processeur Snapdragon 690 et capteurs photos moins performants).

Parmi les smartphone haut de gamme concurrents fonctionnant sous Android, on peut citer le dernier modèle de Google, proposé à 899 € (lire notre test du Google Pixel 6 Pro), les Galaxy S21+ et Galaxy S21 Ultra de Samsung (lire notre test du Samsung Galaxy S21 Ultra) ou le Oppo Find X3 Pro (lire notre test du Oppo Find X3 Pro).

Touches photo et assistant Google

A l’heure à laquelle les smartphones embarquent un écran de 6,5 pouces ne moyenne, et de 6,8 pouces pour les plus grands, le Xperia 5 III affiche un format plutôt compact : 6,1 pouces, comme l’iPhone 13 (contre 6,5 pouces pour son grand frère, le Xperia 1 III). Ses dimensions sont particulièrement réduites (15,7 × 6,8 × 0,8 cm), avec un poids contenu, de seulement 168 grammes (contre 180 à 200 grammes pour la plupart des autres smartphones).

Les smartphones encore plus compacts sont assez rares. On peut citer le Asus Zenfone 8 (5,9 pouces) ou l’iPhone 13 Mini d’Apple (5,4 pouces).

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour le reste, Sony ne fait pas chanter les couleurs comme le constructeur à la pomme, puisque un seul coloris est disponible, le noir ! Sobre et sophistiqué diront les uns. Tristounet et conventionnel diront les autres.

En revanche, le constructeur pourrait faire un effort pour mettre au point un revêtement un peu moins salissant. En effet, le dos du Xperia 5 III est brillant et retient assez bien les traces de doigt. C’est dommage, car ces derniers temps d’autres constructeurs équipent leurs derniers modèles d’un dos mate, parfois granuleux, qui permet aux utilisateurs de laisser leur chiffonnette dans un tiroir…

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Comme son grand frère, le Xperia 5 III est doté de quatre touches de fonctionnement, toutes placées sur la tranche droite :

  • La touche de réglage du volume sonore.
  • Celle qui permet d’allumer/éteindre le smartphone. Elle intègre un lecteur d’empreintes digitales, qui tombe bien sous le pouce et qui s’avère efficace, car rapide et précis.
  • Une touche d’accès rapide à l’assistant intelligent de Google
  • Une touche photo qui offre trois fonctions : lancement de l’application photo (pression longue), mise au point (demie pression) et prise du cliché (pression “normale”). On note que – contrairement à la touche photo du Xperia 1 III – celle du Xperia 5 III ne se différencie plus des trois autres par une texture particulièrement…

Bon point, le tout est complété par une prise casque (jack 3,5 mm), placée au sommet de l’écran. Il ne sera donc pas indispensable de remplacer son casque filaire préféré par un modèle Bluetooth.

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour le reste, le port USB C se trouve comme toujours sur la tranche inférieure du smartphone, alors que la tranche gauche ne comporte que le tiroir pouvant accueillir deux cartes SIM. Autre bon point, l’une d’elle peut être remplacée par une carte microSD (jusqu’à 1 To), toujours pratique pour étendre l’espace de stockage. Pratique, ces cartes peuvent être insérée toujours aussi facilement, puisque ledit tiroir s’ouvre avec un ongle, et non pas le traditionnel outil poussoir (que l’on peut aisément perdre !).

La certification IP68 est un autre avantage du Xperia 5 III. Cela garantit une étanchéité totale à l’au et à la poussière, ce qui peut rassurer les maladroits qui utilisent leur smartphone dans la baignoire, au bord d’une piscine, sur la plage ou dans le désert !

Signalons enfin que le Xperia 5 III intègre deux haut-parleurs qui délivrent donc un son stéréo. Et comme les deux haut-parleurs sont orientés vers l’utilisateur (contrairement à la quasi totalité des autres smartphones, dont un des haut-parleur envoie le son vers la droite lorsqu’on tient le smartphone en mode paysage), cela permet d’obtenir la meilleure restitution possible lorsqu’il s’agit d’écouter de la musique et de regarder des vidéos. Et pour ne rien gâcher, on bénéficie de basses plus présentes qu’à l’accoutumée !

Un affichage peu lumineux, mais fluide et bien calibré

Pour l’affichage, Sony conserve la formule des précédents Xperia. En effet, la dalle OLED a une diagonale de 6,1 pouces et – surtout – un format atypique de 21:9, qui donne à l’écran un aspect plus allongé que sur les autres smartphones. Celle-ci est protégée des rayures par un revêtement de type Corning Gorilla Glass 6. D’autre part, la définition d’affichage du Xperia 5 III est moins précise que celle de l’écran de son grand frère. En effet, on passe du mode “quasi 4K” en 3840 x 1644 pixels du Xperia 1 III à un affichage Full HD plus traditionnel, même si on est en l’occurrence sur une définition de 2520 x 1080 pixels, compte tenu du format, au lieu de 2400 x 1080 pixels sur tous les autres smartphones au format 20:9.

Le principal avantage de ce format “cinémascope” réside dans le fait que la traditionnelle ouverture, en forme de poinçon, n’est pas visible pendant le visionnage d’une vidéo ou en jouant. En effet, celle-ci est masquée par une fine bande noire (6 mm), afin de ne pas dénaturer l’image des vidéos. De plus, le format d’origine des films est respecté. En effet, les images ne sont pas déformée artificiellement afin d’occuper toute la surface de l’écran, comme c’est le cas lorsque ce dernier est au format 20:9.

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Sony Xperia 5 III (en haut) vs realme GT Master Edition – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Comme tous les smartphones de milieu de gamme et haut de gamme, le Xperia 5 III supporte une fréquence de rafraichissement maximale de 120 Hz afin d’offrir une fluidité d’affichage optimale lorsqu’on parcourt des fils d’actualité ou les réseaux sociaux. On peut regretter qu’aucun mode adaptatif ne soit proposé, qui pourrait ajuster la fréquence automatiquement en fonction de l’application en cours d’utilisation.

Dans les paramètres d’affichage d’Android, on retrouve – comme sur le Xperia 5 II – le profil Standard et le mode Créateur. Ce dernier est censé offrir un excellent rendu visuel lorsqu’il s’agit de regarder des films. Et force est de constater sur la photo ci-dessus, que l’image du Xperia 5 III apparaît moins chaude (jaunâtre) que celle du realme GT Master Edition. L’image semble également plus précise, alors que la définition est quasiment la même. Lors de nos tests, nous avons pu apprécier la qualité d’affichage à plusieurs occasions, en regardant des films, bien sur sublimés par les contrastes, très élevés, rendus possibles par la technologie OLED.

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Nous avons bien sur passé ces deux modes au crible, à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display pro Plus. Ainsi, nous nous sommes rendus compte que le mode Créateur renvoie presque exactement les mêmes valeurs que celles relevées sur le précédent modèle (lire notre test du Sony Xperia 5 II). Elles étaient plutôt bonnes (à l’exception de la luminosité maximal qui était un peu faible), alors le constructeur n’a pas modifié sa formule…

On retrouve donc une luminosité maximale de 374 nits, un peu plus faible que la moyenne actuelle, qui tourne autour des 500 nits. La température moyenne des couleurs est de 7027 K, ce qui est légèrement supérieur à la valeur de 6500 K qui symbolise un affichage neutre (ni trop jaunâtre ni trop bleuâtre). Toutefois, comme nous l’avons vu sur le Xperia 5 II, il est possible de modifier la balance des blancs pour s’approcher d’une température de 6500 K, ou au contraire de s’en éloigner encore plus afin d’obtenir un affichage parfaitement en phase avec ses préférences.

Enfin, la fidélité des couleurs est excellente, puisque le Delta E moyen mesuré est de 1.9. Il est donc largement inférieur à 3, ce qui signifie que les couleurs affichées sont parfaitement fidèles aux couleurs théoriques optimales (en tout cas, la différence est invisible à l’œil nu).

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Si on bascule dans le mode Standard, on voit immédiatement que l’affichage tire globalement vers le bleu. Et cela se vérifie en effectuant des mesures, car la température moyenne des couleurs est alors plus élevée que dans le mode Créateur (7626 K). D’autre part, le Delta E moyen grimpe à 3.3, ce qui – sans être catastrophique – traduit tout de même le fait que les couleurs sont moins réalistes. Enfin, la luminosité maximale mesurée est en nette baisse, à seulement 336 nits. Ce n’est bien sur pas un problème lorsqu’on utilise le Xperia 5 III en intérieur, mais lisibilité est réduite en extérieur.

Irréprochable sur les performances

Smartphone haut de gamme oblige, le Xperia 5 III embarque le processeur Snapdragon 888, avec 8 Go de mémoire (Sony aurait pu pousser jusqu’à 12 Go comme sur le Xperia 1 III). La puce de Qualcomm n’a plus à faire ses preuves car rencontrée – entre autres – sur les derniers smartphones Asus (lire notre test du Asus Zenfone 8) ou Xiaomi (lire le test de nos confrères de Phonandroid du Xiaomi 11T Pro).

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Inutile de préciser donc que le Xperia 5 III répond à toutes les sollicitations en un minimum de temps, qu’il s’agisse de naviguer dans les menus d’Android, de passer d’une application à une autre ou de lancer une application qui demande beaucoup de puissance, comme bien sur certains jeux sophistiqués.

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On note juste un certain accroissement de la température au dos du smartphone après une assez longue session de jeu, mais rien de dramatique !

Des photos impeccables de jour et assez difficiles à maitriser de nuit

Le Xperia 5 III, comme son grand frère et les modèles de l’année dernière, embarque trois capteurs de 12 mégapixels. Ainsi, dans le module photo, en plus du grand angle (16 mm) et du capteur principal (24 mm), on peut faire appel au capteur téléobjectif qui a la particularité d’offrir une double focale, de 70 mm (zoom 2,9x) et 105 mm (zoom 4,4x).

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Ces deux niveaux de zoom optique sont appréciables pour se rapprocher de la/les personne(s) ou l’objet(s) visé(s), sans perte de qualité sur les clichés réalisés (à la différence d’un zoom numérique, qui se contente de retailler dans l’image générée par le capteur principal).

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Sony Xperia 5 III – Touche Google et déclencheur photo – ²Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Les smartphones dotés d’un véritable zoom optique sont généralement assez onéreux (entre 500 et 1000 €). Ainsi, parmi les concurrents du Sony Xperia 5 III, on peut citer le Vivo X51 avec son zoom optique 5x (599 €), l’Asus Zenfone 8 Flip, qui dispose pour sa part d’un zoom optique 3x (lire notre test du Asus Zenfone 8 Flip), le Xiaomi Mi 11 Ultra, qui embarque lui aussi un zoom optique 5x (lire le test du Xiaomi Mi 11 Ultra de nos confrères de Phoanandroid) et – bien sur – le récent Google Pixel 6 Pro et son zoom optique 5x (lire notre test du Google Pixel 6 Pro). Chez Motorola, les Edge 20 et Edge 20 Pro sont équipés d’un capteur associé à un zoom optique 3x et 5x (lire notre test du Motorola Edge 20).

En plus des deux zooms optiques de 2,9x et 4,4x, il est possible de pousser – via un zoom hybride (optique + numérique) – le facteur de grossissement jusqu’à 12,5x (300 mm), avec deux paliers intermédiaires : 135 mm (5,6x) et 200 mm (8,3x).

Bon point, le capteur principal et le téléobjectif disposent chacun d’un dispositif de stabilisation optique, afin de réduire au maximum les photos floues. En plus, cela facilite le cadrage à l’écran lorsqu’on utilise un très grand facteur de grossissement.

En plein jour, on constate que la qualité des photos est juste excellente, même lorsqu’on pousse le zoom dans ses derniers retranchements hybrides ! Sony doit parfaitement savoir qu’un zoom hybride plus fort aurait sans doute détérioré la qualité des clichés et s’est donc limité à un facteur de 12,5x (les résultats sont assez terrifiants chez certains concurrents qui proposent des zoom purement numériques jusqu’à 20x !).

L’application Photo Pro regroupe en une seule interface le mode basique, destiné aux néophytes, et quatre autres modes dans lesquels on peut agir sur différents paramètres. Il s’agit des modes Automatique, Priorité à l’obturateur et Priorité à l’exposition (ajustement de la sensibilité ISO + vitesse du déclencheur). Ces modes offrent la possibilité de modifier de nombreux paramètres (type d’autofocus, balance des blancs, format de l’image, etc.). Bien sur, ces modes sont destinés aux utilisateurs qui maitrisent déjà les concepts de base de la photographie !

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Sony Xperia 5 III – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Le mode Basique, bien sur plus succinct, permet de modifier la force du zoom et le format de l’image, d’activer le mode rafale (jusqu’à 20 images capturées par seconde) et le flash, ou encore d’agir sur la luminosité et la température des couleurs. D’autre part, il permet d’activer divers effets créatifs, qui ont l’avantage d’être prévisualisés en temps réel à l’écran, et de réaliser des images panoramiques.

D’autre part, les Selfies sont possibles uniquement en mode basique. Petite bizarrerie de l’interface, l’effet bokeh, qui permet de mettre en valeur un portrait en floutant l’arrière plan, est directement accessible à côté du déclencheur virtuel avec le capteur arrière. Mais, quand on utilise le capteur frontal pour faire un selfie, il faut activer la fonction en passant par les options d’édition de selfie (avec les fonctions d’affinement du visage, d’agrandissement des yeux, etc.), que l’on trouve dans le menu PLUS (sur la gauche de l’écran). Ce n’est pas hyper pratique…

Si le Xperia 5 III est facile à utiliser de jour, quel que soit son niveau d’expertise en photographie, il n’en est pas de même de nuit. En effet, le mode Basique ne possède pas de mode spécialement dédié aux environnements sombres. La définition du capteur principal ne permettant pas de fusionner les pixels 4 par 4 (Quad Pixel Binning) afin de recueillir plus de lumière, les clichés sont souvent flous, sombres ou avec du bruit numérique, lorsque les sources lumineuses aux environs sont peu nombreuses. Il est alors préférable d’utiliser les modes avancés pour sélectionner les meilleurs réglages d’exposition ou de vitesse d’ouverture. Les clichés alors réalisés ont l’avantage d’offrir une colorimétrie fidèle à la réalité (alors qu’elle est généralement fortement modifiée par la technologie Pixel Binning).

Le module Cinema Pro permet quant à lui de réaliser des séquences vidéo en 4K avec 60 ou 120 images par seconde.

Une bonne endurance

Le Xperia 5 III embarque une batterie de 4500 mAh, ce qui est plutôt dans la moyenne ces derniers mois. Les smartphones les plus ambitieux dans ce domaine embarquent une batterie de 5000 mAh.

En utilisant le test d’autonomie intégré à l’application PC Mark, et après avoir ajusté la luminosité de l’écran à 200 nits, le smartphone est resté a fonctionné sans interruption pendant 12 heures (11h57min précisément) en mode 60 Hz et un peu moins de 10 heures (9 heures et 46 minutes) en activant le mode 120 Hz. Ces résultats sont excellents, compte tenu du processeur embarqué ! Les smartphones qui ont fonctionné plus longtemps lors de nos tests étaient généralement dotés d’un processeur moins véloce.

Dans les deux cas, le Xperia 5 III fonctionne environ 2 heures de plus que son grand frère, le Xperia 1 III, dont la batterie doit alimenter un écran 4K…

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Pour évaluer l’autonomie du smartphone en streaming vidéo, nous avons lu un film de 2 heures depuis Netflix en Wi-Fi (et en 60 Hz bien sur !). Le niveau de la batterie a alors baissé de 14 %, ce qui permet d’envisager une autonomie d’environ 14 heures et 17 minutes, ce qui est très légèrement inférieur à la moyenne actuelle (environ 15 heures).

Il en va de même pour l’autonomie en jeu, puisqu’une demie heure de Fortnite consomme 9 % de la charge de la batterie. C’est donc encore une fois dans la moyenne. Précisons également que la réalisation d’une centaine de photos fait baisser le niveau de la batterie d’environ 8 %.

Le chargeur fourni par Sony a une puissance de 30 Watts. Dans ce domaine, le constructeur n’est donc pas à la pointe de la technologie, car certains constructeur démocratisent la recharge en 65 watts, qui permet de retrouver 100 % de charge en environ 30 minutes. En l’occurrence, la batterie du Xperia 5 III est totalement rechargée en environ une heure.