Le Xperia 5 II n’est pas qu’un modèle réduit du Xperia 1 II. Sony profite de ce nouveau modèle pour revoir sa copie sur certains points, dont l’écran, qui peut désormais fonctionner en 120 Hz ! Le Xperia 5 II s’en trouve renforcé, avec toutefois encore quelques points faibles…
- Excellente qualité d'affichage
- Ecran OLED 120 Hz
- Format compact
- Etanche (IP68)
- Prise casque
- Hautes performances
- Zoom 3x optique performant
- Lecteur microSD
- Haut-parleurs stéréo performants
- Vidéo 4K en 60 et 120 images par seconde
- Autonomie moyenne
- Recharge lente
- Pas de recharge sans fil
- Faible luminosité de l'écran
Pour son nouvel Xperia 5, Sony reprend les bons aspects de l’Xperia 1 II (l’étanchéité par exemple) tout en corrigeant ses défauts (en particulier liés à l’affichage). On se retrouve finalement avec un smartphone compact, qui offre d’excellentes performances et qui possède de bonnes aptitudes photographiques, avec des applications spécifiques pour les pros. La qualité de l’affichage est au rendez-vous, avec un son lui aussi de qualité. Sans oublier la petite nouveauté : le bouton d’accès rapide à l’assistant de Google. Reste tout de même quelques points faibles à améliorer : un mode Nuit plus efficace en mode automatique (pour les néophytes en photo), et surtout une plus grosse batterie, pour une meilleure autonomie, et un adaptateur secteur plus puissant pour la recharger plus rapidement…
Lire le testLe Xperia 5 II débarque quelques semaines après le lancement de la seconde mouture du Xperia 1. Un nouveau smartphone lui aussi compatible avec les réseaux 5G.
Les trois principales différences entre le Xperia 5 II et le Xperia 1 II concernent l’affichage, qui pouvait sembler déséquilibré sur ce dernier :
- Ecran de 6,1 pouces (au lieu de 6,5 pouces).
- Fréquence d’affichage de 120 Hz (au lieu de 60 Hz).
- Définition Full HD+, soit 2520 x 1080 pixels (au lieu de 3840 x 1644 pixels).
Prix et disponibilité
Le Xperia 5 II est commercialisé à 899 €, avec 8 Go de mémoire et 128 Go d’espace de stockage (heureusement, les cartes mémoire microSD sont supportées), soit 300 € de moins que son grand frère. Il est disponible en deux coloris : noir et bleu.
Et jusqu’au 15 novembre, Sony propose une offre de lancement très intéressante, puisqu’elle permet d’obtenir gratuitement (alors qu’ils sont vendus généralement aux alentours de 225 €) les écouteurs WF-1000XM3 (intra auriculaires Bluetooth dotés d’un système de réduction de bruit actif), qui délivrent une excellente qualité audio (voir notre dossier sur les meilleurs écouteurs intra-autriculaires).
Le OnePlus 8 Pro est l’un des plus proches concurrents du Xperia 5 II, à ce niveau de prix (899 € avec 8 Go de mémoire et 128 Go de stockage chez Amazon). Ce dernier se distingue par un écran OLED nettement plus grand (6,78 pouces), qui fonctionne en 120 Hz, mais avec une meilleure définition (3168 x 1440 pixels). Lui aussi est étanche, intègre des composants performants et offre un zoom optique 3x. Il embarque également une batterie de plus grande capacité, qui procure une autonomie satisfaisante, et qui peut être rechargée sans fil. Mais il n’a ni prise casque, ni lecteur de cartes mémoire microSD.
Le OnePlus 8 Pro, qui a été lancé avant l’été, est toutefois lui-même sérieusement concurrencé par… un autre OnePlus, le 8T, qui est sur le point d’être commercialisé. Ce dernier offre un équipement similaire à celui du Xperia 5 II, comme l’écran à 120 Hz et la puce Snapdragon 865. Et s’il n’est pas étanche et n’intègre pas de capteur photo avec zoom optique, il se recharge à la vitesse de l’éclair, grâce à un chargeur de 65 watts. Le tout pour 300 € de moins !
Android, iOS : quels sont les 10 meilleurs smartphones à acheter en 2020 ?
Même design sobre que le Xperia 1 II, en plus compact
Entièrement noir, le Xperia 5 II est un modèle réduit du Xperia 1 II. Ses dimensions de 15,8 x 6,8 x 0,8 cm et son poids de seulement 164 grammes plairont à tous ceux qui n’apprécient pas transporter et manipuler un smartphone géant, avec un écran de 6,7 pouces, voire plus !
L’écran relativement petit autorise un maniement assez aisé à une main. Toutefois, les deux premières rangées d’icônes, placées tout en haut de l’écran, sont encore difficilement atteignables du pouce, pour des mains de taille moyenne du moins ! Aussi, il est possible de faire apparaître un menu latéral, en double tapotant du pouce sur un bouton discrètement placé sur le bord de l’écran (sa taille et sa position sont paramétrables).
Celui-ci procure un accès rapide à toutes vos applications, à certains réglages du système (Wi-Fi, Bluetooth et activation/désactivation des données mobiles) et à un mode d’affichage réduit de l’écran, qui facilite l’utilisation des applications à une main. En faisant glisser le pouce vers le haut sur ce bouton, on accède à une fonction qui permet d’afficher deux applications simultanément à l’écran.
Avec son format 21:9, l’écran du Xperia 5 II est un peu mieux adapté au visionnage de vidéos que ceux dont le ratio n’est que de 19,5:9 ou 20:9. Et bien que l’écran ne mesure que 6,1 pouces de diagonale, il paraît plus grand que celui de 6,2 pouces du Google Pixel 4a 5G que nous avons testé récemment, mais au format 19,5:9 (et donc avec une image un peu moins large mais un peu plus haute).
On retrouve sur le Xperia 5 II la même touche de démarrage du Xperia 1 II, à laquelle est intégré le lecteur d’empreintes digitales. Toutefois, celui du Xperia 5 II s’avère efficace, car il offre une reconnaissance rapide quasiment à tous les coups. C’est une amélioration appréciable par rapport au Xperia 1 II, sur lequel ce lecteur d’empreintes digitales offrait une reconnaissance quelque peu aléatoire lors de nos tests.
La touche qui fait office de déclencheur pour le mode photo est également reconduite. Elle est particulièrement pratique, car il suffit d’appuyer dessus pour arriver dans le mode photo, sans avoir à déverrouiller le smartphone qui était en veille. On peut alors faire la mise au point en appuyant à nouveau légèrement sur la touche, puis une pression franche déclenche la capture de la photo. Pratique et rapide !
Et comme si cela ne suffisait pas, Sony a doté le Xperia 5 II d’une nouvelle touche dédiée au lancement rapide de l’assistant de Google. Il suffit d’appuyer dessus lorsque le smartphone est en veille pour faire apparaître le menu de l’assistant.
Le reste de l’équipement est classiquement composé d’un port USB de type C, sur la tranche inférieure, et d’une prise casque, située en haut de l’écran. C’est donc une bonne nouvelle pour les utilisateurs qui ne désirent pas remplacer leur casque par un modèle Bluetooth.
Enfin, comme sur le Xperia 1 II, une diode disposée en haut de l’écran clignote lorsque vous recevez des notifications.
Ecran 120 Hz parfaitement calibré, mais peu lumineux
L’écran OLED de 6,1 pouces de diagonale du Xperia 5 II offre une définition plus raisonnable que celle du Xperia 1 II. En effet, le constructeur a choisi de revenir à un mode d’affichage Full HD+, ce qui se traduit par une définition de 2520 x 1080 pixels en raison du format 21:9 atypique. Compte tenu de la taille de l’écran, ce n’est pas un drame, car les images demeurent suffisamment précises.
En effet, la très haute définition du Xperia 1 II, de 3840 x 1644 pixels, très proche du mode 4K (3840 x 2160 pixels) pouvait apparaître superflue compte tenu de la diagonale de 6,5 pouces, et alors que la plupart des autres smartphones haut de gamme, comme le Oppo Find X2 Pro par exemple, se contentent d’un mode QHD+ (3168 x 1440 pixels) déjà bien plus précis que le Full HD+ .
On note également que Sony a préféré placer le capteur photo frontal dans une bordure supérieure, qui réduit le taux d’occupation de l’écran, plutôt que de l’intégrer dans une ouverture en forme de poinçon. C’est un choix qui se discute, la tendance étant tout de même à l’exploitation maximale de la surface d’affichage.
Nous avions aussi reproché à l’écran du Xperia 1 II de ne fonctionner qu’en mode 60 Hz, ce qui allait contre la tendance qui consiste à démocratiser les écrans 90 Hz, voire 120 Hz (et même désormais 144 Hz !). Avec le Xperia 5 II, Sony corrige le tir, en supportant une fréquence de rafraichissement maximale de 120 Hz.
Cela permet de bénéficier d’une très grande fluidité d’affichage lorsqu’on joue ou d’obtenir une meilleure qualité d’affichage lorsqu’on fait défiler des pages Web de haut en bas par exemple, ce qui permet de réduire la fatigue visuelle sur des périodes prolongées. Et comme il n’est pas toujours pertinent d’activer le mode 120 Hz, on peut se contenter d’un affichage en 60 Hz. Cela permet au passage d’économiser de l’énergie et donc d’avoir une meilleure autonomie (voir plus bas). Notons que le constructeur ne propose pas de mode “adaptatif”, qui ajusterait automatiquement la fréquence d’affichage en fonction de l’application utilisée.
En plus d’offrir un affichage très fluide, le Xperia 5 II délivre aussi une colorimétrie irréprochable. En effet, à l’aide de la sonde X-Rite iDisplay Pro Plus, nous avons relevé un delta E moyen de 1,7 seulement, dans le mode d’affichage Créateur proposé par Sony. Cette valeur est excellente. Elle traduit le fait que les couleurs affichées à l’écran sont parfaitement fidèles à celles définies dans les fichiers d’origine (textes, photos ou vidéos). Rappelons qu’avec un delta E moyen inférieur à 3, on considère que la différence n’est plus visible à l’œil nu !
D’autre part, la température des couleurs mesurée s’avère parfaitement en accord avec le menu de Sony qui sert à configurer l’affichage et qui propose de nombreux réglages pré définis, dont le D65, qui correspond à une température de 6500 kelvins (lumière du jour).
Ainsi, la température des couleurs du mode Créateur par défaut (niveau Moyen) est de 7000 K (6996 K précisément !). Et si on bascule sur un affichage légèrement plus chaud, D65 ou 6500 K en théorie, on obtient une température de 6644 !
En revanche, la luminosité maximale mesurée est assez faible : seulement 370 nits. Cette valeur est à comparer aux 455 nits obtenus sur du Google Pixel 4a 5G ou aux 595 nits de l’Oppo Reno 4 Pro… En pratique, cela ne s’avère pas vraiment problématique lorsqu’on utilise le smartphone en intérieur pour regarder des photos ou des vidéos sur Youtube ou Netflix. Cela peut toutefois avoir un impact sur la visibilité en plein soleil…
Lorsqu’on passe sur le mode d’affichage Standard, l’affichage change de façon assez significative. En effet, la luminosité passe à 335 nits, avec un delta E moyen de 3,5 et une température des couleurs de 7604 (qui tire un peu plus vers le bleu). En définitive, le plus important est que chacun peut modifier ces paramètres afin de trouver le rendu visuel le plus satisfaisant.
Des performances de haut niveau
Inutile de tergiverser, le Xperia 5 II réagit parfaitement en toutes circonstances. Son processeur Qualcomm Snapdragon 865 (4 cœurs cadencés à 1,8 GHz, 3 cadencés à 2,42 GHz et un fonctionnant à 2,84 GHz) procure une vélocité à toute épreuve, quelle que soit l’application utilisée, et en particulier avec les jeux (Fortnite, PUBG, Call Of Duty, Asphalt, etc.).
Sur le marché Android, ce processeur n’est actuellement surclassé que par sa version améliorée, le Snapdragon 865 Plus. Celui-ci équipe par exemple le récent Zenfone 7 Pro d’Asus qui s’avère plus véloce d’environ 10 %.
Ainsi, les différentes applications de benchmarking sont unanimes. L’appli Geekbench délivre des indices de 912 / 3377, alors que le score PCMark est de 11707. Le processeur graphique Adreno 650, quant à lui, permet d’obtenir d’excellents résultats (7239 / 6554) avec l’application 3DMark.
En pratique, les jeux fonctionnent sans aucun accroc. L’impression de vitesse et la qualité visuelle dans Asphalt 8 est irréprochable. Les jeux de type FPS, comme Fortnite, PUBG ou Call of Duty offrent eux aussi des animations d’une grande fluidité en toute occasion : 30 images par seconde dans Fortnite (pas besoin de passer en mode 120 Hz donc !). Dans Call Of Duty, on peut exploiter la qualité très élevée, avec une fréquence d’images par seconde maximale et toutes options graphiques activées.
Pour ne rien gâcher, les deux haut-parleurs du Xperia 5 II délivrent un son stéréo d’excellente qualité ! Cela s’explique par le fait qu’ils sont tous les deux placés de façon à diffuser le son vers l’utilisateur, alors que bon nombre de smartphones récents intègrent un des deux haut-parleur sur la tranche inférieure, qui diffuse donc le son vers la droite lorsqu’on tient le smartphone en mode portrait…
Deux modes photo & vidéo, selon qu’on soit amateur ou pro
Le Xperia 5 II embarque les trois mêmes capteurs de 12 mégapixels que le Xperia 1 II. Ils sont associés à des blocs optiques signés Zeiss, grand spécialiste de la photo. On retrouve donc les capteurs suivants :
- Capteur principal (24 mm), avec une ouverture de 1,7.
- Capteur grand angle (16 mm), avec une ouverture de 2,4.
- Capteur avec zoom optique (70 mm), soit un facteur de grossissement de (presque) 3x. Ouverture de 2,2.
On retrouve également le bouton déclencheur, qui permet de prendre des clichés comme sur un appareil photo compact ou hybride, et le mode rafale qui permet de capturer jusqu’à 20 photos par seconde, en gardant tout simplement le doigt sur le déclencheur (le bouton physique ou celui affiché à l’écran). C’est la (quasi) garantie de réaliser LA photo lorsqu’on suit un sujet qui bouge rapidement.
Pour les débutants en photographie et les utilisateurs occasionnels qui ne s’intéressent pas vraiment aux subtilités liées à la vitesse d’obturation ou à la sensibilité ISO, le Xperia 5 II propose le mode photo/vidéo “classique”. On peut y sélectionner le mode grand angle (16 mm), le mode “normal” (24 mm) ou activer le capteur doté du zoom 3x. On peut aussi, d’un mouvement du pouce et de l’index à l’écran, voir plus loin encore, en ayant recours à un zoom numérique (presque) 3x au maximum. Cette option est disponible quel que soit le capteur en cours d’utilisation, pour une focale maximale de 200 mm (3x optique 70 mm plus 3x numérique).
Dans les faits, les performances générales en plein jour du Xperia 5 II sont excellentes. En particulier, le capteur principal génère des clichés particulièrement contrastés et précis, avec de superbes couleurs. On retrouve ces qualités en utilisant le zoom optique 3x.
En revanche, la focale maximale procurée par le zoom numérique supplémentaire est à utiliser avec parcimonie. En effet, elle peut dépanner, tout en sachant que la précision baisse d’un cran. Elle demeure toutefois suffisante si les photos sont visualisées sur le petit écran d’un smartphone.
Si on retrouve des modes permettant de réaliser des panoramas ou des portraits, aucun mode Nuit n’est en revanche proposé. Le constructeur se justifie en expliquant que son capteur principal Exmor RS a une plus grande taille que la moyenne (1/1,7 pouce). Cela permet d’avoir des photosites (les sous pixels rouge, vert et bleu) eux aussi plus grands que ceux des autres capteurs. Ainsi, les photosites du Xperia 5 II ont une taille de 1,8 nanomètre, alors que ceux du Google Pixels 4a 5G (12,2 mégapixels) ou de l’Oppo Reno 4 Pro (capteur 48 mégapixels Sony IMX586) sont respectivement de 1,4 et 0,8 nanomètre.
Pour offrir de bons résultats en basse luminosité, le Sony IMX586 de l’Oppo exploite la technique du pixel-binning, qui permet de “regrouper” la lumière recueillie par quatre sous-pixels pour former une image en 12 mégapixels de meilleure qualité. La taille des pixels ainsi générés est alors de 1,6 nanomètre (deux fois 0,8 de côté), ce qui reste donc inférieur à la taille des photosites du Xperia 5 II…
Le choix de Sony permettrait donc de capter plus de lumière, ce qui est particulièrement important lorsque l’éclairage ambiant est faible, en intérieur ou de nuit par exemple. Le résultat – théorique – est donc de pouvoir réaliser des photos réalistes et de qualité de nuit, sans intégrer un mode spécialement dédié aux photos de nuit, comme c’est le cas sur tous les autres smartphones. Car ce mode a tendance à fausser complètement la colorimétrie générale des images afin de faire apparaître des détails normalement invisibles.
En pratique, les clichés sont de qualité inégale de nuit. Le temps d’exposition accru demande une parfaite immobilité pendant quelques secondes, ce qui n’est pas toujours évident à respecter. Dans le meilleur des cas, et si une source lumineuse se trouve dans les assez proches environs, on peut obtenir des photos exploitables, avec des couleurs réalistes, avec les objets éloignés des sources lumineuses plongés dans l’ombre (alors que le Google Pixel 4a G5, par exemple, les fait apparaître, au détriment du réalisme global de la scène). Mais souvent, la photo est floue, surtout avec le grand-angle.
Pour les utilisateurs qui sont familiers avec les différents concepts de la photographie (focus manuel/automatique, exposition, ISO, balance des blancs, etc.), Sony met à disposition deux applications spécifiques, appelées Photo Pro et Cinéma Pro.
L’application Photo Pro permet d’ajuster précisément ces paramètres afin d’obtenir des clichés de qualité. Elle permet également d’afficher une roue virtuelle, que l’on peut manipuler pour obtenir toutes les focales intermédiaires entre 16 et 200 mm (à l’aide d’un zoom numérique appliqué aux trois capteurs). On retrouve alors (un peu) la sensation procurée par la bague placée au bout de l’objectif d’un appareil photo hybride et qui permet de zoomer.
De la même façon, l’application Vidéo Pro permet d’ajuster tous les paramètres d’enregistrement. La nouveauté introduite avec le Xperia 5 II réside dans la faculté à capturer des séquences en 4K avec 120 images par seconde afin d’obtenir des ralentis précis.
Une autonomie et une charge en retrait
Comme sur le Xperia 1 II, c’est une batterie de 4000 mAh qui assure le fonctionnement du Xperia 5 II. Ce n’est pas une capacité extraordinaire à l’heure actuelle !
En utilisant le test d’autonomie intégré à l’application PC Mark, le smartphone a fonctionné 10 h 50 min avant que la batterie atteigne 20 % de charge. Et ce dans le mode d’affichage 120 Hz, avec une luminosité de 200 nits. La même opération, réalisée cette-fois en 60 Hz, a permis d’atteindre 12 h 54 min, soit un peu plus de deux heures supplémentaires, ce qui représente 20 % de mieux !
En utilisation réelle, scénario plus réaliste, toujours avec une luminosité ajustée à 200 nits et en 60 Hz, le niveau de charge de la batterie est passé sous la barre des 50 % après une première journée d’utilisation (47%). Journée au cours de laquelle – outre l’utilisation classique du smartphone (mails, SMS, Web, etc) – nous avons réalisé une cinquantaine de photos et visionné un épisode d’une heure d’une série Netflix, en streaming. Ce dernier a fait baisser le niveau de charge de la batterie de 13 %. Le même épisode téléchargé, puis visionné en local, a consommé cette-fois 9 % de l’énergie.
Au final, il restait 15 % de charge au début de la quatrième demie journée. A peine de quoi se détendre une heure en jouant une heure à PUBG, en 120 Hz, puisque cette séance aurait consommé les 14 derniers pourcent de la batterie. En revanche, avec une utilisation modérée d’Internet, les deux jours d’autonomie peuvent être atteints in extremis.
Pour regonfler la batterie, on trouve dans la boîte du Xperia 5 II le même (petit) chargeur de 18 watts qui était déjà fourni avec le Xperia 1 II, alors que les deux smartphones peuvent supporter une puissance maximal de 21 watts. Permet-il de refaire le plein d’énergie en un temps compétitif par rapport à la concurrence ? Pas vraiment ! Voici les niveaux de charge que nous avons relevé au fil du temps :
- après 5 minutes : 9 %
- après 10 minutes : 17 %
- après 15 minutes : 24 %
- après 20 minutes : 32 %
- après 25 minutes : 39 %
- après 30 minutes : 46 %. c’est quasiment la promesse de Sony (50 %)
- après 45 minutes : 65 %
- après 60 minutes : 78 %
- après 1 h 15 min : 86 %
- après 1 h 30 min : 93 %
- après 1 h 45 min : 98 %
Comme dans le cas du Pixel 4a 5G, un chargeur un peu plus puissant pourrait accélérer le processus de recharge du Xperia, ce qui serait pratique pour certains utilisateurs. Rappelons que le chargeur de 30 watts du OnePlus Nord permet de recharger totalement sa batterie (de 4115 mAh) en une heure environ. Et pourquoi pas un chargeur de 65 watts comme sur certains smartphones récents, comme le realme 7 Pro ou l’Oppo Reno 4 Pro ? Cela permettrait de retrouver 100 % de charge en seulement 40 minutes…