Le nouveau fer de lance de la gamme 2021 des smartphones de Samsung est disponible. Au programme, un nouveau design très séduisant et des performances revues à la hausse, avec en particulier un nouveau processeur et en écran qui allie une haute définition et un affichage en 120 Hz.
- Superbe design
- Haute définition d'affichage
- Fréquence d'affichage de 120 Hz
- Excellente colorimétrie
- Etanche
- Excellente performances
- Excellente qualité audio
- Photos de qualité
- Clichés exploitables jusqu'en zoom 30x
- Recharge sans fil
- Autonomie encore un peu légère
- Recharge pas la plus rapide
- Pas de chargeur
- Pas de prise casque
- Pas de lecteur microSD
La cuvée 2021 du smartphone haut de gamme de Samsung est un excellent cru. L’appareil bénéficie d’un design totalement modifié et qui séduit indéniablement ! A cela s’ajoutent des améliorations liées à l’affichage et à la photographie, qui rendent le Galaxy S21 ultra encore plus désirable. Le seul petit point faible réside dans une autonomie, qui n’atteint pas encore deux jours si on exploite un peu trop les possibilités multimédia. Les autres reproches que l’on peut faire au smartphone ne sont pas graves. Ainsi, on s’est habitué à ne plus retrouver la prise casque et le lecteur microSD sur les smartphones de l’année dernière. Quant au chargeur, il n’est pas vraiment indispensable si on possède déjà un smartphone. D’autant que la puissance maximale supportée n’est pas très élevée. C’est d’ailleurs la seule réelle mauvaise surprise du smartphone ! Et ce dernier point n’est pas un critère déterminant pour tous les d’utilisateurs…
Comme tous les ans, en début d’année, les nouveaux Galaxy S de Samsung déboulent dans les boutiques. Et à l’instar de l’année dernière, ce sont trois modèles (bien sur compatibles 5G) qui sont proposés : le Galaxy S21, le Galaxy S21+ et le Galaxy S21 Ultra.
Et c’est donc le modèle le plus sophistiqué que nous avons testé. Le smartphone est disponible avec trois capacité de stockage : 128 Go, 256 Go et 512 Go. Et seule la dernière version est accompagnée de 16 Go de mémoire vive (contre “seulement” 12 Go de mémoire pour les deux autres modèles). Celle-ci est commercialisée pour la somme rondelette de 1439 € ! Les versions 12/128 Go et 12/256 Go sont quant à elles vendues respectivement 1259 € et 1309 €.
L’année dernière, le S20 Ultra 5G était proposé à 1359 € dans sa version 12/128 Go…
Comme nous allons le voir, Samsung a décidé d’apporter de nombreuses modifications à son smartphone haut de gamme. Le Galaxy S21 Ultra est bien plus qu’une simple évolution, car il se distingue de son prédécesseur sur de nombreux points :
- Le look !
- Un nouveau processeur Samsung (pour l’Europe)
- Un écran quasiment identique (QHD 120 Hz), avec toutefois une nuance importante
- L’intégration de deux capteurs photo avec zooms optiques
- Le smartphone est désormais livré sans chargeur (mais avec un câble USB !).
Enfin, le lecteur de cartes mémoire microSD qui était présent sur le Galaxy S20 Ultra étant passé à la trappe sur ce nouveau modèle, il faut bien choisir sa la capacité de stockage interne selon ses habitudes et ses besoins.
Le Galaxy S21 Ultra est disponible en boutique en deux coloris : noir (Phantom Black) ou argent (Phantom Silver). Trois autres couleurs sont disponibles uniquement lorsque l’appareil est commandé sur le site du constructeur : Titanium (argent foncé), Navy (gris foncé), Brown (marron).
Un superbe design mate
Le Galaxy S21 Ultra affiche un format quasiment identique à son prédécesseur, avec en particulier un poids de 227 g (contre 222 g pour le S20 Ultra). Le nouveau smartphone mesure 16,5 x 7,5 x 0,89 cm (contre 16,7 x 7,6 x 0,88 cm pour le S20 Ultra).
En revanche, le constructeur a opéré un changement radical en termes de design, surtout au dos du smartphone.
Fini le dos en verre brillant, très glissant et salissant ! En effet, le S21 Ultra inaugure une finition – toujours en verre certes – mais mate (noire en l’occurrence), qui a l’avantage d’être nettement moins salissante, puisque la surface ne retient quasiment pas les traces de doigts. Rappelons que ces dernières étaient particulièrement visibles sur le dos en verre brillant du Galaxy S20 ultra gris.
L’écran et le dos du smartphone sont protégés par un revêtement de type Gorilla Glass Victus. Ce dernier a été inauguré sur le Galaxy Note 20 ultra et permet de réduire considérablement les risques de rayures
Pour la sécurité, le lecteur d’empreintes digitales est toujours placé directement sous la dalle OLED. Il s’avère rapide et efficace.
Petit changement par rapport au Galaxy S20 Ultra, le tiroir où l’on insère sa carte SIM a été déplacé du bord supérieur pour être désormais présent sur le bord inférieur du S21 Ultra. Si cela peut sembler anodin, il faut toutefois faire attention. En effet, le petit trou dans lequel on doit insérer l’outil d’éjection du tiroir SIM peut être désormais confondu avec le micro inférieur. Une mauvaise manipulation et ce dernier se retrouve endommagé…
Pour le reste, le Galaxy S21 Ultra peut toujours accueillir deux cartes SIM (il est également compatible eSIM).
Pas de changement sur la tranche droite du smartphone par rapport au Galaxy S20 Ultra. On y trouve toujours le bouton de démarrage ainsi que la touche de réglage du volume. Le port USB C, quant à lui, est – comme toujours – placé au bas du smartphone. Sans oublier le très discret poinçon, en haut de l’écran, qui abrite le capteur photo frontal…
Enfin, le Galaxy S21 Ultra dispose toujours de la certification IP68, gage d’une étanchéité totale à l’eau et à la poussière. C’est rassurant pour les maladroits qui surfent sur le Web dans leur baignoire ou près de la piscine (ou juste pour utiliser son smartphone en toutes circonstances !).
Un superbe écran précis et rapide
Même si la diagonale de l’écran du Galaxy S21 Ultra est très légèrement plus petite que celle du S20 Ultra (6,8 pouces contre 6,9 pouces), l’affichage bénéficie tout de même d’une surface des plus appréciables lorsqu’il s’agit de jouer ou de regarder des vidéos.
La nouveauté réside dans le fait que l’écran (OLED) supporte désormais à la fois une définition QHD, soit 3200 x 1440 pixels, plus précise que le mode Full HD “traditionnel” (2400 x 1080 pixels), ET une fréquence de rafraichissement maximale de 120 Hz. Rappelons qu’avec le Galaxy S21 Ultra, il fallait choisir entre la haute définition d’affichage en 60 Hz ou une basse définition très fluide !
On peut juste regretter que Samsung ne permette pas de bloquer la fréquence de l’écran à 120 Hz. En effet, la fréquence est dite “Adaptative”. Cela signifie que l’écran ne fonctionne pas tout le temps en 120 Hz, mais que le système détermine lui même la fréquence de rafraichissement idéale en fonction de l’application.
Cela permet à l’écran – en théorie – de fonctionner à une fréquence très basse – et néanmoins suffisante – lorsqu’on prend des photos ou qu’on écoute de la musique, afin d’économiser de l’énergie. Au contraire, la fréquence de fonctionnement sera maximale – en théorie car il n’y a pas moyen de le vérifier ! – en jouant, afin d’améliorer la fluidité des animations, ou en parcourant les réseaux sociaux ou les sites d’actualités, afin de réduite la fatigue visuelle sur de longues périodes.
Dans les paramètres d’affichage, deux modes sont proposés : Naturel et Vif. Nous les avons mis à épreuve, à l’aide de notre sonde X-Rite i1 Display Pro Plus.
En mode Naturel, force est de constater que la colorimétrie de l’affichage est tout simplement excellente. Le Delta E, qui symbolise la fidélité des couleurs est l’un des plus bas jamais observé : 1.1 (alors qu’on considère qu’en dessous de 3, la différence entre la teinte affichée et la teinte parfaite n’est plus visible !).
Technologie OLED oblige, le taux de contraste est quasiment infini. Et la luminosité maximale mesurée atteint quasiment 500 nits. Autant dire qu’avec des noirs parfaitement profonds, ce niveau de luminosité est parfaitement suffisant pour bénéficier d’un superbe affichage.
En mode Vif, avec une balance des blancs moyenne, la luminosité grimpe d’un niveau, pour passer à 600 nits. Et comme l’interface booste les couleurs pour les rendre plus séduisantes, leur fidélité en prend un coup. Et le Delta E passe naturellement à plus de 3 (3,4 pour être précis). De même, la température grimpe elle aussi un peu, pour atteindre 7008 K (la valeur moyenne généralement recherchée est de 6500 K). L’affichage présente donc des teintes légèrement plus bleutées que dans le mode Naturel, pour lequel la température des couleurs étaient de 6633 K.
De hautes performances, sans surprise
Le Galaxy S21 Ultra intègre le dernier processeur Samsung, l’Exynos 2100, tout du moins en Europe, et donc en France. Car comme à son habitude, le constructeur exploite la dernière puce Qualcomm, le Snapdragon 888, dans d’autres pays, et en particulier aux Etat-Unis.
L’Exynos 2100 est bien sur une puce résolument haut de gamme, qui embarque huit cœurs (4 cadencés à 2,21 GHz, 3 cadencés à 2,81 GHz et le dernier cadencé à 2,91 GHz). Rappelons que l’Exynos 990 dont était doté le Galaxy S20 Ultra embarquait 4 coeurs à 2 GHz, 2 autres cadencés à 2,5 GHz, alors que les deux derniers fonctionnaient à 2,73 GHz. Les résultats des différents benchmarks le confirment :
- 3D Mark Wild Life : indice de 5783 (contre 4285 pour le S20 Ultra et sa puce Exynos 990).
- Geekbench : scores de 1079 en mono cœur et 3401 en multi cœurs (contre 862, soit 20 % de mieux, et 2636, soit 30 % de plus en multi cœurs, pour le S20 Ultra).
- Indice PC Mark de 13587 (contre 11196 pour le s20 ultra).
Si on compare l’Exynos 2100 de Samsung aux autres puces haut de gamme du marché, on constate que les acheteurs européens du Galaxy S21 Ultra n’ont finalement rien à envier aux américains.
En effet, comme on peut le constater dans le test du tout récent Xiaomi Mi 11 de nos confrères de Phonandroid, la puce Qualcomm Snapdragon 888 obtient des résultats sensiblement du même ordre. En revanche, l’avantage de Samsung est assez net en 3D, si on compare les performances de l’Exynos 2100 au Snapdragon 865+, la puce haut de gamme largement utilisée sur les smartphones lancés fin 2020, par exemple intégré dans l’excellent Zenfone 7 Pro d’Asus (indice Geekbench de 1005/3086, scores PC Mark de 13591 et 3D Mark Wild Life de 4085). Et comme le processeur Huawei Kirin 9000 présent dans le Mate 40 Pro offre des performances à peu près du même calibre que le Snapdragon 865+, il devrait donc être moins à l’aise en 3D que le nouvel Exynos.
Bref, l’Exynos 2100 a largement suffisamment de puissance en réserve pour faire fonctionner les jeux les plus exigeants dans d’excellentes conditions, assurer une parfaite navigation dans les menus d’Android et jongler entre plusieurs applications avec une réactivité optimale.
Comme son prédécesseur, le Galaxy S21 Ultra est équipé de deux haut-parleurs. Le premier se trouve, comme toujours, sur le bord droit (lorsqu’on tient le smartphone horizontalement). Plus original, le second est placé sous la dalle OLED, sur le côté gauche, et le son est diffusé (en partie) par l’orifice abritant le capteur photo frontal.
Et force est de constater que le son est d’excellente qualité. La restitution stéréo est plutôt équilibrée. La puissance est au rendez-vous et le son s’avère bien défini, aussi bien dans les aigus que dans les basses.
En revanche, pas de miracle : la prise jack, qui avait déjà disparu du S20 Ultra, est toujours absente. Il est donc impossible d’utiliser votre casque filaire préféré. En lot de consolation, le constructeur livre des écouteurs AKG qui se connectent directement au port USB C.
Des photos convaincantes, même avec un fort zoom !
Outre son dos mate, le Galaxy S21 Ultra se distingue de son prédécesseur par son bloc optique, qui est désormais fusionné avec le coin supérieur gauche du smartphone. Sur le S20 Ultra, ce dernier était de plus petites dimensions et détaché des bords. L’esthétique du nouveau modèle s’en trouve améliorée.
Le capteur principal du smartphone n’évolue guère. Sa définition est toujours de 108 mégapixels, avec une focale de 24 mm et un dispositif de stabilisation optique. Les clichés réalisés par défaut ont une définition de 12 mégapixels, mais il est possible de basculer à tout moment en mode 108 mégapixels. Dès lors, la focale est fixe (aucun zoom proposé).
Ce qui est nouveau, c’est que le capteur principal est désormais complété par deux capteurs de 10 mégapixels (et non plus un sel comme sur le S20 Ultra), qui offrent des niveaux de zoom optique respectifs de 3x (70 mm) et 10x (240 mm). Enfin, à ces trois capteurs, s’ajoute le grand angle (focale de 13 mm) de 12 Mpixels.
En pratique, ces capteurs permettent de réaliser des photos qui bénéficient d’une bonne précision et de couleurs légèrement moins vives que celles générées par le capteur du S20 Ultra. Les clichés s’avèrent au final plus fidèles à la réalité. Par exemple, le bleu du ciel ou le vert de l’herbe ne vont pas être exagérément renforcés afin d’obtenir une photo plus séduisante, mais irréaliste…
Les deux capteurs de 10 mégapixels disposent également d’un système de stabilisation optique. Rappelons que le S20 Ultra ne disposait que d’un capteur 48 mégapixels avec zoom optique 4x optique (10x hybride). Ils génèrent des clichés très convaincants, précis à souhait, de jour.
Dans certains cas, avec une bonne luminosité ambiante et une bonne stabilité, on peut même pousser le facteur d’agrandissement un peu plus loin (jusqu’à 30x) et obtenir des images d’assez bonne qualité (suffisamment pour être envoyées à ses amis par SMS ou les réseaux sociaux !). Avec un zoom 30x, par exemple, les photos obtenues s’avèrent de meilleure qualité qu’avec le S20 Ultra, avec une plus grande netteté en plein jour. Le seul petit souci est alors de bien garder son sujet au centre de l’écran…
Ensuite, plus on utilise un zoom élevé, entre 30x et 100x, plus la qualité des clichés se dégrade. Du coup, le niveau de zoom maximal, 100x, apparaît plus comme argument marketing qu’autre chose, tant la perte de précision nuit à la qualité des photos.
Le capteur grand angle (13 mm) de 12 Mpixels réalise lui aussi des photos de bonne qualité, avec des déformations minimes sur les bords latéraux de l’image.
En fin de soirée, lorsque la luminosité baisse sensiblement, on peut exploiter le mode Nuit, en mode grand angle, ou avec des focales allant de 24 mm (pas de zoom) à 240 mm (zoom 10x). Dans ce cas, on note encore une fois des différences subtiles avec les clichés pris avec le S20 Ultra : des couleurs plus fidèles à la réalité et légèrement plus de détails dans les zones sombres des images.
Les photos manquent toutefois de précision avec le grand angle. Mais ce souci est moins flagrant avec le S21 Ultra qu’avec le S20 Ultra…
Le mode Nuit sait exploiter la lumière émise par la moindre source lumineuse aux alentours afin de faire ressortir les détails. On remarque aussi que les halos lumineux autour des lampadaires sont bien maitrisés.
L’utilisation du zoom 3x permet d’obtenir des photos de qualité satisfaisantes, si quelques sources lumineuses se trouvent pas trop loin du sujet photographié. Dans ce cas, les clichés obtenus sont de meilleure qualité que ceux générés par le zoom 5x proposé de nuit sur le S20 Ultra.
Pour le reste, on note la disparition du capteur de profondeur (TOF 3D) du S20 Ultra, qui permettait d’ajouter un effet de flou sur l’arrière plan des photos prises en mode Portrait. Les résultats sont ils pour autant moins satisfaisants ? Pas du tout !
Les selfies capturés avec le capteur frontal de 40 mégapixels s’avèrent d’une bonne précision. En utilisant le mode Portrait, le sujet principal est bien détouré et l’effet de flou peut être modifié (plus ou moins fort) à postériori.
Enfin, concernant les vidéos, le Galaxy S21 Ultra sait filmer comme son prédécesseur en 4K / 60 ips ou en 8K / 24 ips. Pour les ralentis, le smartphone peut même capturer 240 images par seconde en Full HD, ou 960 images par seconde en mode 720p.
Une autonomie dans la moyenne
Le Galaxy S20 Ultra embarquait déjà une batterie de grosse capacité (5000 mAh). Samsung s’est donc contenter de la reconduire dans son nouveau smartphone. Il faut reconnaître que c’est la plus grosse capacité à l’heure actuelle, dans les smartphones, à l’instar du Zenfone 7 Pro d’Asus ou le Xiaomi Mi 10T Pro. Pour l’instant, seul le smartphone pour joueurs Asus ROG Phone 3 embarque une batterie plus imposante, de 6000 mAh…
En ajustant la luminosité de l’écran à 200 nits (et avec la fréquence d’affichage adaptative), l’autonomie mesurée à l’aide de l’application PC Mark est de 9 h 40 min (il reste alors 20 % de la capacité de la batterie). Ce résultat est correct sans plus, puisque c’est une heure de moins que la durée mesurée avec le OnePlus 8T (10 h 33 min).
En situation réelle, le Galaxy S21 Ultra peut rester en fonctionnement entre une journée et demie et deux jours, avec une utilisation multimédia pas trop intense. Ainsi, après avoir réalisé une centaine de photos, regardé deux heures de vidéo depuis Netflix, surfé sur différents fils d’actualités, consulté ses messageries (SMS, Whatsapp, etc.), joué une heure à PUBG, la batterie disposait encore de 12 % de sa charge au début de la quatrième demie journée. De quoi arriver à deux jours en limitant l’utilisation multimédia…
On peut donc raisonnablement miser sur une grosse journée d’autonomie dans le cadre d’une utilisation multimédia assez intensive et à plus de deux jours si – au contraire – on se contente d’une utilisation plus basique (téléphone, Web, SMS, photos, etc.).
Comme nous l’avons déjà dit, aucun chargeur n’est présent dans la boîte du Galaxy S21 Ultra. Il faut donc s’en procurer un, si on ne peut pas utiliser celui de son précédent smartphone.
La dernière surprise que nous a réservé Samsung constitue également un motif d’étonnement. Le Galaxy S21 Ultra ne supporte qu’une charge “rapide” en 25 watts, alors que le Galaxy S20 Ultra supportait une charge à 45 watts !
Cette baisse est d’autant plus surprenante que certains smartphones commercialisés ces derniers mois étaient fournis avec un chargeur de 65 watts, qui autorise une recharge intégrale de la batterie en environ 40 minutes seulement. On peut citer par exemple les OnePlus 8T, realme 7 Pro ou encore le OPPO Reno 4 Pro.
Bien sur, ce n’est pas très important si on a pris l’habitude de brancher son smartphone tous les soirs sur le secteur. Mais, si on oublie d’effectuer le branchement, et qu’on dispose d’un temps limité le matin pour recharger le smartphone, la batterie n’aura pas retrouvé sa pleine charge.
Lors de nos tests, avec un chargeur de 65 watts, il a fallu un peu moins d’une heure pour recharger intégralement la batterie du S21 Ultra. Si on peut considérer que c’est finalement assez rapide, on peut tout de même regretter que le constructeur n’offre pas les meilleures performances dans ce domaine.
En revanche, comme le S20 Ultra, le S21 Ultra est compatible avec une recharge sans fil, en 15 watts. Le smartphone peut aussi toujours être utilisé pour recharger sans fil un autre appareil, pour peu qu’il soit compatible Qi (Reverse Wireless Charging de 4,5 watts). L’opération peut également être effectuée en utilisant un câble USB (USB Power Delivery).
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