Le Galaxy Z Flip 5 est le nouveau smartphone pliable au format clapet, ou poudrier, de Samsung. Le constructeur coréen l’a doté d’un grand écran externe, du dernier processeur Qualcomm et d’une charnière qui permet de le plier parfaitement, sans espace entre les deux panneaux rabattables.
- Quel est le prix du Galaxy Z Flip 5 ?
- Quelles sont les caractéristiques techniques du Galaxy Flip 5 ?
- Nouvelle charnière pour une fermeture sans faux pli
- Un véritable écran externe
- Un processeur haut de gamme pour une réactivité sans faille…
- …et une autonomie correcte
- Photo, un copier-coller du Z Flip 4
- Notre verdict
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Il y a une dizaine de jours, Samsung présentait officieusement à la presse la dernière mouture de son smartphone doté d’un écran OLED pliant, le Galaxy Z Flip 5. Puis, une semaine plus, tard, le petit prodige était dévoilé officiellement au monde entier. Aujourd’hui, alors que le smartphone est sur le point d’arriver en boutique, c’est le moment de découvrir ce qu’il a vraiment à offrir. Pour cela, nous avons procédé à un test approfondi afin d’avoir un avis objectif sur les nouvelles possibilités du petit bijou coréen.
Comme annoncé en grandes pompes, le Galaxy Z Flip 5 apporte trois principales améliorations par rapport à son prédécesseur, qui nous avait particulièrement séduit l’année dernière :
- Un écran externe beaucoup plus grand, qui occupe désormais quasiment toute la surface du côté replié.
- Une charnière modifiée, pour offrir un design plus séduisant lorsque le smartphone est refermé.
- De meilleures performances, grâce à la dernière puce haut de gamme de Qualcomm.
Tout cela serait une excellente surprise, si un autre constructeur, Motorola en l’occurrence, n’avait mis sur le marché, il y a quelques semaines seulement, un smartphone pliable quasiment identique, le Razr 40 Ultra, particulièrement intéressant.
Voyons donc si le Samsung Galaxy Z Flip 5 est en mesure de faire oublier cet impudent sino-américain qui vient marcher sur ses plates-bandes.
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Quel est le prix du Galaxy Z Flip 5 ?
Le Galaxy Z Flip 5 est d’ores et déjà disponible, en pré-commande, en deux modèles :
- avec 8 Go de mémoire et 256 Go d’espace de stockage
- avec 8 Go de mémoire et 512 Go d’espace de stockage
Normalement, ils sont proposés aux prix respectifs de 1199 € (contre 1169 € pour le Z Flip 4 à son lancement) et 1339 € (contre 1289 € pour le Z Flip 4 équivalent). Toutefois, jusqu’au 10 aout, le constructeur propose la version dotée de 512 Go de stockage au même prix que celle en 256 Go ! D’autre part, on peut signaler l’offre d’Amazon, qui offre un chargeur 25 W, ce qui est toujours pratique.
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Pour quelques jours, Samsung prend donc l’ascendant sur son rival, Motorola, dont le Razr 40 Ultra est vendu actuellement au même prix (1199 €), mais dans son unique version, équipée de 8 Go de mémoire et de 256 Go d’espace de stockage (sans possibilité d’étendre cette capacité avec une carte microSD, comme le Galaxy Z Flip 5 d’ailleurs).
Le Galaxy Z Flip 5 est disponible chez les différents revendeurs en quatre coloris : crème, noir, lavande (violet) et “verre d’eau” (c’est-à-dire bleu-vert pâle). Quatre coloris supplémentaires sont exclusivement disponibles sur le site de Samsung : argent, jaune, bleu cobalt et vert.
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Quelles sont les caractéristiques techniques du Galaxy Flip 5 ?
Grâce à ses trois principales nouveautés, à savoir le grand écran externe, la nouvelle charnière et la dernière puce Qualcomm, le Galaxy Z Flip 5 de Samsung se met au niveau, voire surpasse (en termes de performances), le Razr 40 Ultra de Motorola. Le constructeur sino-américain avait quelque peu grillé la politesse au géant coréen avec ce superbe smartphone pliable, doté – lui aussi – d’un grand écran externe et d’une charnière autorisant également une fermeture sans espace entre les deux parties de l’écran.
De son côté, le Galaxy Z Flip 5 a l’avantage d’embarquer un un processeur plus récent et donc plus performant mais aussi moins énergivore, et d’être totalement étanche (IPX8, contre IP52 seulement pour le Razr 40 Ultra).
Comme on peut le voir sur le tableau ci-dessous, les deux smartphones pliables ont de nombreuses similitudes.
Galaxy Z Flip 5 | Motorola Razr 40 Ultra | |
Processeur | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2 | Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1 |
Mémoire / stockage | 8 Go / 256 ou 512 Go | 8 Go / 256 Go |
Ecran principal | OLED LTPO, 6,7 pouces, 2640 x 1080 pixels, 1-120 Hz, HDR10+ | pOLED LTPO, 6,9 pouces, 2640 x 1080 pixels, 1-165 Hz |
Ecran externe | OLED, 3,4 pouces, 748 x 7202 pixels, 60 Hz | pOLED, 3,6 pouces, 1056 x 1066 points, 144 Hz |
Caméra grand angle | 12 Mpix, f/1.8, OIS | 12 Mpx, f/1.5, OIS |
Caméra ultra grand angle | 12 Mpix, f/2.2 | 13 Mpix, f/2.2, mode Macro |
Caméra frontale | 10 Mpix, f/2.2 | 32 Mpix, f/2.4 |
Batterie | 3700 mAh, charge filaire 25 W, charge sans fil 10 W (chargeur non fourni) | 3800 mAh, charge filaire 30 W, charge sans-fil 5 W, chargeur 33 W |
Dimensions écran déplié | 17 x 7,4 x 0,7 cm | 16,5 x 7,2 x 0,7 cm |
Dimensions écran plié | 8,8 x 7,4 x 1,5 cm | 8,5 x 7,2 x 1,5 cm |
Poids | 189 g | 187 g |
Connectivité | Wi-Fi 6E, Bluetooth 5.3, 5G | Wi-Fi 6E, Bluetooth 5.3, 5G |
Divers | lecteur d’empreintes digitales latéral, reconnaissance faciale, IPX8 | lecteur d’empreintes digitales latéral, reconnaissance faciale, IP52 |
OS | Android 13, One UI 5.1.1, 4 mises à jour garanties | Android 13 (T), 2 mises à jour garanties |
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Nouvelle charnière pour une fermeture sans faux pli
Lorsque le Galaxy Z Flip 4 était replié, les deux parties de l’écran OLED interne n’étaient pas parfaitement parallèles. Si ce détail esthétique n’était pas rédhibitoire, ce problème lié à la charnière des écrans OLED pliable avait été corrigé par Oppo et Motorola, sur leur Find N2 Flip et Razr 40 Ultra. Il était donc impératif que Samsung trouve lui aussi le moyen de proposer un design totalement plat. C’est donc chose faite avec le Galaxy Z Flip 5, avec une nouvelle charnière en forme de goutte d’eau.
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Lorsqu’on utilise le Galaxy Z Flip 5 au quotidien, la pliure de l’écran OLED se fait discrète la plupart du temps. Certes, on ressent une légère dépression quand l’index passe dessus, mais rien de dramatique. En revanche, lorsqu’on regarde l’écran de biais, ou quand un fond blanc, par exemple, est affiché sur l’intégralité de la surface, la pliure devient bien plus visible, ce qui n’est pas très sexy.
Pour le reste, le Galaxy Z Flip 5 bénéficie de superbes finitions, avec un encadrement réalisé en aluminium et un écran protégé par un revêtement Corning Gorilla Victus 2 (le plus résistant à l’heure actuelle). Seul bémol, le modèle noir que le constructeur nous a fourni pour réaliser nos tests affiche un dos avec une finition brillante, sur lequel les doigts laissent des traces de leur passage bien visibles.
Comme son prédécesseur, le smartphone est certifié IPX8. Cela signifie que s’il n’a pas reçu de certification particulière pour la résistance à la poussière, son étanchéité est en revanche totale. Le Galaxy Z Flip 5 pourrait donc être immergé sans risque de dysfonctionnement (le Razr 40 Ultra, quant à lui, n’est certifié que IP52 et devrait donc résister à la poussière et à pluie, sans plus).
D’autre part, en utilisant le Galaxy Z Flip 5, on se rend compte que le lecteur d’empreintes digitales latéral est placé un peu haut lorsque le smartphone est déployé, ce qui le rend un peu difficile à atteindre du pouce. C’est tout à fait normal, car il devrait se trouver la où se trouve la charnière. La photo ci-dessous montre que le lecteur d’empreintes digitales latéral du Sony Xperia 1 IV (un smartphone “normal”, rigide) est placé plus bas (tout comme la touche du contrôle du volume audio), ce qui s’avère plus pratique.
Heureusement, la reconnaissance du visage est assurée (aussi bien par le capteur photo frontal que le dorsal) et permet de déverrouiller l’accès au smartphone très simplement et rapidement. De plus, le lecteur d’empreintes tombe bien sous le pouce lorsque le Z Flip 5 est refermé.
Précisons enfin que le Galaxy Z Flip 5 est doté de deux haut-parleurs, qui diffusent un son stéréo puissant et d’excellente qualité, ce qui est particulièrement pratique si on désire écouter de la musique ou regarder un film sans casque.
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Un véritable écran externe
Avant, sur le Galaxy Z Flip 4, l’écran externe était minuscule (1,9 pouce), ce qui limitait ses possibilités ! Maintenant, le Flip 5 voit les choses en plus grand, avec un nouvel écran de 3,4 pouces, capable d’afficher des images en 748 x 720 pixels. Ce nouveau format d’affichage permet désormais de réaliser de nombreuses opérations sans avoir à “ouvrir” le smartphone.
Il devient donc possible d’y consulter ses notifications, d’afficher divers Widgets (calendrier, météo, alarmes, compteur de pas, appels téléphoniques, chrono, enregistreur vocal, etc.), mais aussi d’utiliser certaines applications pour se divertir (Youtube et Netflix), se guider (Google Maps) ou communiquer (Messages et WhatsApp). Dans ce dernier cas, un clavier virtuel permet de répondre directement à ses amis, sans déployer le Z Flip 5.
Si le fait d’avoir agrandi l’écran externe est une bonne chose, on peut toutefois regretter qu’il soit impossible de faire fonctionner n’importe quelle autre application sur l’écran externe (cela aurait plu par exemple aux abonnés à Disney+ ou tout autre service de streaming vidéo), comme on peut le faire sur un smartphone pliable grand format, comme le Galaxy Z Fold, ou même sur le petit Motorola Razr 40 Ultra ! Espérons que le constructeur enrichira cette liste rapidement avec d’autres applications…
On note également que ce grand écran externe arbore une forme bizarroïde, avec un décrochage qui permet d’éviter les deux capteurs photo. Le Razr 40 Ultra, quant à lui, intègre un écran carré, légèrement plus grand, de 3,6 pouces et qui englobe les capteurs photo. De plus, l’écran externe du Razr offre une meilleure définition, avec un taux de rafraichissement bien supérieur (144 Hz contre 60 Hz pour le Z Flip 5). On peut toutefois de demander si c’est vraiment utile…
Bref, Samsung a encore du pain sur la planche pour que le grand petit écran du Galaxy Z Flip 5 procure entière satisfaction.
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Aucun changement pour l’écran OLED interne, pliable, de 6,7 pouces
Si Samsung a revu sa copie pour l’écran externe, la grande dalle OLED pliable interne ne change en revanche pas par rapport au Z Flip 4. Sur une diagonale de 6,7 pouces, elle affiche toujours des images en 2640 x 1080 pixels (définition légèrement supérieure à celle des Galaxy S23 et S23+, de 2340 x 1080 pixels).
Sa fréquence maximale demeure de 120 Hz. S’il s’agit – depuis quelques années – de la fréquence standard sur la plupart des smartphones de milieu et haut de gamme, on dénombre cependant quelques rares exceptions, comme l’Asus ROG Phone 7, qui s’adresse aux joueurs et supporte un taux de rafraichissement de 165 Hz. Cette très haute fréquence a également été adoptée par le Motorola Razr 40 Ultra.
Ainsi, le mode Adaptatif est en mesure de sélectionner automatiquement, et en temps réel, la fréquence de rafraichissement la mieux adaptée à l’application en cours d’utilisation, entre 1 Hz (suffisante dans de nombreux cas comme la consultation de photos) et 120 Hz grâce à la technologie LTPO. On peut bien sur basculer en mode 60 Hz, afin de maximiser l’autonomie de la batterie..
Les différents modes d’utilisation de l’écran pliable n’ont pas évolué. On a, bien sûr, toujours la possibilité d’afficher deux applications simultanément. D’ailleurs, pour les applications qui supportent l’affichage sur le demi écran, le mode Flex a été quelque peu revisité. Rappelons que, lorsque l’écran est plié à 90 degrés ou plus, une icône apparaît en bas à gauche sur laquelle on peut appuyer pour faire passer l’affichage de l’application dans la partie supérieure de l’écran. Diverses options apparaissent alors dans la partie inférieure, par exemple pour piloter la lecture de vidéos (entre autres) dans Youtube, comme le montre la photo ci-dessous.
Les photos ci-dessous montrent les deux phases qui permettent de passer de l’affichage plein écran d’une application à l’affichage simultané de deux applications.
Pour ce qui est des performances de l’écran interne, Samsung annonce un pic de luminosité à 1200 nits. Nous avons réalisé nos tests à l’aide de la sonde X-Rite i1Display Pro Plus, dans les deux profils d’affichage disponibles, le mode Standard et le mode Vif.
Dans le mode Vif, la sonde a mesuré une luminosité maximale de 488 nits (valeur plutôt moyenne !), avec une température moyenne des couleurs de 6777 K. Le Delta E moyen, quant à lui, a été mesuré à 3.5. Si cette valeur n’est pas très satisfaisante (car elle est supérieure à 3), ce n’est toutefois pas dramatique pour un smartphone. D’autant moins que les couleurs primaires étant artificiellement boostées, les images apparaissent très séduisantes, lorsqu’on regarde des photos ou un film par exemple.
Dans le mode Standard, la luminosité maximale baisse très légèrement (470 nits), alors que la température moyenne des couleurs passe à 6182 K (on constate nettement lors du passage dans ce mode que les couleurs sont plus chaudes, plus jaunâtres). Et la fidélité des couleurs s’améliore, puisque le Delta E moyen n’est plus que de 2.2.
Il est aussi possible de modifier manuellement la balance des blancs et l’intensité de chaque couleur primaire, afin de trouver l’affichage qui correspond parfaitement à ses préférences.
Comme sur les Galaxy S23, on peut activer un mode Luminosité supplémentaire, qui permet d’améliorer la lisibilité en extérieur, sous le soleil par exemple. Lors de nos tests, la luminosité a fait un bond significatif, en passant à plus de 900 nits.
Un processeur haut de gamme pour une réactivité sans faille…
A smartphone haut de gamme, processeur haut de gamme. C’est donc sans réelle surprise que l’on retrouve au sein du Galaxy Z Flip 5 la puce Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2 (comme sur les Galaxy S23, l’Asus ROG Phone 7 Ultimate ou encore le Honor Magic5 Pro).
Ce dernier remplace le Snapdragon 8+ Gen 1, que l’on a rencontré par exemple dans le Huawei P60 Pro ou le Motorola Razr 40 Ultra, et offre donc de meilleures performances, comme le montre – entre autres – l’indice Wild Life Extreme du benchmark 3D Mark, qui grimpe à 3435 (contre 2729 pour le Snapdragon 8+ Gen 1 du Huawei P60 Pro).
La réactivité du smartphone est exemplaire, quelle que soit l’application utilisée. Bien sur, les jeux bénéficient également de cette puissance.
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…et une autonomie correcte
Pour le Galaxy Z Flip 5, Samsung n’a pas jugé utile de faire évoluer sa batterie. Ainsi, comme sur le Galaxy Z Flip 4, sa capacité est toujours de 3700 mAh. Et les recharges s’effectuent en 25 W (mode filaire) ou en 10 W (sans fil). De plus, comme l’année dernière, le constructeur indique que la batterie se recharge à hauteur de 50 % en une demie heure.
On est donc assez loin des 5000 mAh que proposent la plupart des smartphones “normaux”, non pliables, haut de gamme. Mais, compte tenu de sa conception, c’est déjà pas mal. D’ailleurs, la capacité de la batterie du Razr 40 Ultra n’est que très légèrement supérieure (3800 mAh).
En fait, Samsung compte sur le Snapdragon 8 Gen 2 pour offrir à la fois de hautes performances et une consommation électrique réduite par rapport au Snapdragon 8+ Gen 1. Cela a déjà été vérifié lors de nos tests des Samsung Galaxy S23+ et Huawei P60 Pro : ce dernier, malgré une batterie légèrement plus grosse que le Galaxy S23+ (4815 mAh contre 4700 mAh), avait une endurance plus faible, aussi bien avec les tests théoriques (PC Mark) que lors d’un test de streaming vidéo.
En pratique, on déchante quelque peu ! En effet, l’autonomie mesurée à l’aide de l’application PC Mark (test Modern Office), qui fait tourner en boucle des applications bureautiques et multimédias, n’est que de 10 heures et 44 minutes (mode 60 Hz et luminosité ajustée à 200 nits). Celle-ci passe même à seulement 9 heures et 24 minutes si on utilise le mode Adaptatif pour la fréquence de rafraichissement de l’affichage.
Et, en streaming vidéo, on obtient une autonomie d’environ 12 heures et 30 minutes (lecture sur Netflix en Wi-Fi).
Si on compare ces résultats à ceux que nous avions obtenus avec le Galaxy S23, équipé – rappelons le – du même processeur, mais aussi d’une batterie légèrement plus grosse (3900 mAh) et d’un écran légèrement moins précis (2340 x 1080 pixels), le Z Flip 5 est nettement en retrait.
D’autre part, ces autonomies sont – à une demie heure près – similaires à celles observées avec le Motorola Razr 40 Ultra (en faveur de ce dernier).
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Photo, un copier-coller du Z Flip 4
Pour les photos et les vidéos, on prend les mêmes (objectifs et capteurs) et on recommence comme l’année dernière avec le Z Flip 4.
On retrouve donc le duo d’objectifs dorsaux et l’objectif frontal dédié aux selfies :
- L’objectif principal, grand angle (focale équivalente à 22 mm), est associé à un capteur de 12 mégapixels. Bon point, il est assisté d’un système de stabilisation optique (OIS), qui permet de minimiser les risques de photos floues.
- Pour les photos en ultra grand angle, l’objectif est lui aussi associé à un capteur de 12 mégapixels (mais sans stabilisation optique !).
- Les selfies, quant à eux, sont capturés en 10 mégapixels par l’objectif placé dans la minuscule ouverture – en forme de poinçon – de l’écran OLED pliable.
Il n’est donc toujours pas question d’un objectif et d’un capteur pour réaliser des photos en mode macro (ce qui n’est pas une grande perte !), ni de téléobjectif (zoom optique). C’est déjà plus regrettable, car les Galaxy S23 en sont équipés (zoom 3x). De plus, cela force l’utilisation d’un zoom numérique (10x au maximum), moins précis, si on désire prendre en plus gros plan la personne, le paysage ou l’objet qu’on photographie.
En pratique, la qualité des photos de jour s’avère bonne, aussi bien dans les modes grand angle (objectif principal) et ultra grand angle, mais aussi avec le zoom numérique 2x.
Et si les clichés demeurent exploitables – la plupart du temps – avec un zoom numérique 5x, la précision des photos prises avec le zoom numérique maximum (10x) baisse drastiquement. Si on peut les envoyer à ses proches pour une consultation sur un smartphone, il est préférable de ne pas les regarder de trop près…
De nuit, autant oublier tout de suite les clichés en ultra grand angle. Sur nos différentes scènes test, quasiment toutes les photos se sont révélées floues. La faute incombe vraisemblablement au temps d’exposition, de plusieurs secondes, pendant lequel il est très difficile de rester parfaitement immobile (car l’objectif ultra grand angle ne dispose pas, comme le capteur principal, d’un dispositif de stabilisation optique).
En revanche, avec l’objectif principal et le mode Nuit, sans zoom numérique ou avec un facteur de grossissement de 2x, les clichés réalisés s’avèrent d’assez bonne qualité. Si on pousse le zoom optique au-delà, en mode 5x par exemple, les photos deviennent trop brouillonnes pour être satisfaisantes.
Enfin, rappelons que les selfies peuvent être réalisés de deux façons :
De manière traditionnelle, avec l’objectif frontal, avec le smartphone complètement ouvert, ou plié à environ 90 degrés et posé sur une surface plane, afin d’assurer une stabilité optimale.
Ou avec l’objectif principal (dorsal), encore une fois soit en posant le smartphone ouvert à 90 degrés, ou en le tenant totalement replié. Dans les deux cas, il suffit de présenter sa paume pour que la photo soit prise automatiquement dans les secondes qui suivent.
La différence de qualité est-elle visible entre les deux capteurs, de 10 et 12 mégapixels ? Pas vraiment et c’est une bonne chose, puisque les clichés obtenus sont excellents dans les deux cas. Comme souvent, le mode portrait a tendance à effacer les cheveux qui dépassent un peu violemment. Mais on peut rattraper le coup en modifiant a posteriori l’intensité de l’effet de flou (Bokeh) appliqué à l’arrière plan, ce qui rend le détourage de la personne photographiée un peu moins radical.
Notre verdict
- Format compact
- Grand écran externe
- Charnière améliorée
- Hautes performances
- Qualité des photos de jour
- Qualité des selfies
- Photos de nuit avec le capteur principal
- Qualité des haut-parleurs
- Totalement étanche à l'eau
- Charge sans fil
- Que 4 applications pour l'écran externe
- Autonomie correcte sans plus
- Définition limitée du capteur frontal
- Pas de prise casque
- Pas de lecteur microSD
- Chargeur non fourni
- Photos ultra grand angle de nuit
Le Z Flip 5 représente un évolution considérable par rapport à son prédécesseur, avec son grand écran externe, son processeur plus puissant et sa nouvelle charnière qui permet de le remplier parfaitement. Sans oublier son écran OLED pliable précis, fluide et lumineux, et des capteurs photos globalement performants. Si tout cela est appréciable et s’avère susceptible de séduire de nombreux utilisateurs, on peut néanmoins regretter une stagnation au niveau des fonctions photo, une relative faiblesse en ce qui concerne l’autonomie et l’utilisation quelque peu limitée du nouvel écran externe.