Test Samsung Galaxy Book4 Edge : un ultrabook vraiment taillé pour l’IA avec son processeur Qualcomm

Dans la famille de PC portables Galaxy Book4 de Samsung, je voudrais le modèle ultraportable le plus doué pour les applications ayant recours à l’intelligence artificielle. Avec le Galaxy Book4 Edge, il semblerait que nous ayons effectué une bonne pioche !

En effet, après le Galaxy Book4 Pro 360, la version 2024 de l’ultrabook haut de gamme du constructeur, et le Galaxy Book4 Ultra, dont les performances graphiques sont dopées par le GPU Nvidia GeForce RTX 4070, voici donc venu ce nouveau membre dans la grande famille des Galaxy Book, qui n’intègre plus un processeur Intel, mais la toute récente puce Snapdragon X Elite de Qualcomm, dotée d’un NPU (Neural Computing Unit) particulièrement performant.

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Quelles sont les caractéristiques techniques du Samsung Galaxy Book4 Edge ?

Contrairement à l’Asus Vivobook S15 que nous avons testé il y a quelques semaines, le Galaxy Book4 Edge 16 pouces embarque une version du Snapdragon X Elite supportant des fréquences de fonctionnement élevées. Le reste de l’équipement s’avère complet, avec un niveau de finition élevé, digne des autres PC portables de Samsung.

• Processeur : Qualcomm Snapdragon X Elite X1E-80-100 ou X1E-84-100
• Processeur graphique : Qualcomm Afreno
• Mémoire : 16 Go LPDDR5X
• Stockage : 512 Go, 1 To, PCIe MVMe
• Ecran : 16 pouces, OLED, 16:10, QHD+ (2880 x 1800 pixels), tactile, 120 Hz, filtre anti reflet
• Webcam : 1080p (incompatible Windows Hello)
• Connectivité : 2 USB C (dont un compatible Thunderbolt 4), 1 USB A 3.2, HDMI 2.1, microSD, jack 3,5 mm, Bluetooth 5.3, Wi-Fi 7
• Batterie : 62 Wh
• Chargeur : USB C 65 W
• Dimensions : 35,5 x 25 x 1,2 cm
• Poids : 1,55 kg
• Autre : Lecteur d’empreintes digitales, 4 haut-parleurs

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Quel est le prix du Samsung Galaxy Book4 Edge ?

Le Galaxy Book4 Edge que nous avons testé est équipé de l’écran OLED 16 pouces, avec le processeur Qualcomm Snapdragon X Elite X1E-84-100. Pour 2099 €, il intègre 16 Go de mémoire et un SSD de 1 To.

Le même modèle, mais avec un SSD de 512 Go, est proposé à 1899 €.

Un Galaxy Book4 Edge plus abordable exploite un écran plus petit, de 14 pouces. Il est doté de 16 Go de mémoire, d’un SSD de 512 Go et de la puce Snapdragon X Elite X1E-80-100, légèrement moins véloce. Le tout est proposé à 1799 €.

Signalons que Samsung propose une excellente offre de lancement. En effet, jusqu’au 14 juillet, un smartphone Galaxy S23 FE 128 Go est offert (d’une valeur de 499 €), quel que soit le Galaxy Book4 Edge acheté.

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Un design (presque) inchangé par rapport aux autres Galaxy Book4

Bien que le Galaxy Book4 Edge soit un ultrabook grand format, son poids n’est que de 1,55 kg. C’est donc une centaine de grammes de plus que l’Asus Vivobook S15, ce qui est normal puisque ce dernier est équipé d’un écran de 15,6 pouces.

Le format du nouvel ultrabook Samsung est relativement compact : 35,5 x 25 x 1,2 cm. Ce sont quasiment les mêmes dimensions que la Galaxy Book4 Pro 360 (qui pèse 1,66 kg). Précisons, d’autre part, que le Galaxy Book4 Ultra, équipé d’un GPU Nvidia GeForce RTX 4070 est plus épais (1,6 cm) et plus lourd (1,86 kg). Ces deux dernières configurations sont au format 16 pouces, comme le Galaxy Book4 Edge.

Le Galaxy Book4 Edge n’est disponible qu’en une seule couleur : gris glacier. Celle-ci offre l’avantage de faire en sorte que les traces de doigts ne soient quasiment pas visibles.

Le design de ultrabook ne diffère que très de celui des autres membres de la famille Galaxy Book4. En effet, aucune différence n’est visible de l’extérieur. Et il faut ouvrir le PC portable pour constater que seule la couleur des touches du clavier a changé. En effet, ces dernières étaient noires sur les Galaxy Book4 Pro 360 et Galaxy Book4 Ultra, alors que le clavier du Galaxy Book4 Edge arbore des touches d’un gris beaucoup plus clair. La lisibilité des caractères sérigraphiés n’en demeure pas moins excellente, avec ou sans le rétro éclairage blanc.

La Webcam 1080p ne fonctionnant pas en infra rouge, elle n’est donc pas compatible Windows Hello, pour déverrouiller l’accès au PC portable par reconnaissance du visage de l’utilisateur. D’autre part, aucun volet de confidentialité ou d’interrupteur physique n’est prévu pour rassurer les paranos.

Le seul contrôle biométrique s’effectue donc par l’intermédiaire du lecteur d’empreintes digitales intégré au bouton de démarrage, placé dans le coin supérieur droit du clavier. Il est donc possible de sortir l’ultrabook du mode veille et de s’identifier en une seule pression. Et force est de constater que la reconnaissance de l’index de l’utilisateur s’effectue rapidement et parfaitement.

Le clavier comporte plusieurs touches spéciales. La première, marquée d’une roue crantée permet de lancer l’application Samsung Settings, qui permet de gérer tous les paramètres de fonctionnement du PC portable. La seconde permet de changer le mode de fonctionnement en passant du mode Discret au mode Optimisé puis au mode Performances élevées.

Enfin, on trouve bien sur la nouvelle touche CoPilot (voir photo ci-dessous) qui lance le nouvel assistant intelligent de Microsoft. Rappelons que ce dernier fait partie des nouvelles fonctions de Windows 11, qui font appel à l’intelligence artificielle. D’autres permettent d’obtenir des sous-titres en direct (en anglais pour l’instant) avec des vidéos en langues étrangères, de réaliser des effets spéciaux sur les vidéos qui vous transmettez lors d’une vidéoconférence ou encore de retrouver rapidement des informations relatives à votre activité passée sur l’ordinateur (cette fonction n’est pas encore disponible en France).

Le tout est complété par un pavé numérique et un grand pavé tactile.

D’autre part, la connectique du Galaxy Book4 Edge est inchangée par rapport aux autres Galaxy Book4 au format 16 pouces. Ainsi, on retrouve un port USB A, une prise audio jack, un lecteur de cartes mémoire microSD d’un côté. Et la sortie vidéo HDMI 2.1 et deux ports USB C Thunderbolt 4 de l’autre.

Idem pour le son. On retrouve donc quatre haut-parleurs (2 woofers de 5 W chacun et 2 tweeters de 2 W chacun), qui délivrent une qualité audio des plus honorables, même si – comme très souvent – les basses sont quelque peu en retrait. L’application Dolby Access permet à chacun de corriger quelque peu ce souci, en ajustant les différentes plages de fréquences manuellement.

Un affichage presque parfait

Ce n’est pas une surprise, l’écran 16 pouces du Galaxy Book4 Edge exploite la technologie OLED, ce qui lui permet d’afficher des couleurs éclatantes, avec des noirs d’une profondeur absolue.

La dalle étant au format 16:10, elle affiche des images en 2880 x 1800 pixels. Et si cette dernière est tactile, on peut regretter que Samsung ne fournisse pas le stylet, alors qu’il est présent en standard dans la boîte du Galaxy Book4 Pro 360.

C’est d’autant plus regrettable que cet accessoire pourrait être bien pratique pour ceux qui désirent bénéficier des possibilités de la nouvelle fonction Cocréateur, récemment ajoutée au logiciel de dessin Paint de Windows. Celle-ci permet – grâce à l’IA – de transformer des croquis, plus ou moins basiques, en véritables œuvres, bien plus belles et réalistes, juste en ajoutant quelques mots pour décrire le résultat recherché. Le stylet permettrait de réaliser des croquis avec une précision bien plus grande qu’à la souris ou avec le pavé tactile, afin d’obtenir un résultat final encore plus spectaculaire.

Pour ce qui est de la fréquence de rafraichissement de l’écran, le Galaxy Boo4 Edge supporte le mode 120 Hz, avec juste possibilité d’activer – ou pas – une option qui active un rafraichissement dynamique. Celle-ci fait automatiquement varier le taux de rafraichissement entre 48 et 120 Hz, selon l’application utilisée. Il est donc impossible de forcer le fonctionnement en 60 Hz, pour – peut être – optimiser l’autonomie de la batterie.

En ce qui concerne les performances, Samsung annonce une luminosité d’affichage maximale de 400 nits. Et les mesures que nous avons réalisées à l’aide de notre sonde Calibrite Display Pro HL confirme cette affirmation. En effet, si on active le mode HDR, la luminosité maximale mesurée s’élève à 403 nits. D’autre part, la température moyenne des couleurs est de7040 K, avec une excellente fidélité des couleurs, puisque le Delta E moyen est très inférieur à 3 (1,4 en l’occurrence). Ce mode d’affichage s’avère donc très satisfaisant, avec toutefois une colorimétrie légèrement froide (les couleurs tirent légèrement vers le bleu).

Si on se place dans le mode SDR / sRGB, la luminosité maximale ne baisse quasiment pas (392 nits), alors que la colorimétrie devient parfaitement neutre (température moyenne des couleurs mesurée à 6547K). Le Delta E moyen demeure quant à lui très bas, puisqu’il est mesuré à 1,9. La fidélité des couleurs est donc également assurée avec ce profil d’affichage.

On constate donc que ces résultats s’avèrent des plus honorables, du moins pour ce qui est de la luminosité maximale, même si les Huawei Matebook X Pro et Asus Vivobook S15 et leurs écrans OLED font bien mieux dans ce domaine, avec des valeurs mesurées respectivement à 674 et 604 nits.

Deux autres profils d’affichage sont disponibles : Adobe RGB et Film DCI-P3. Dans tous les cas, dans la section Affichage de l’application Samsung Settings, il est possible de modifier la tonalité des couleurs, pour obtenir un affichage plus chaud ou plus froid, selon les préférences de chacun.

Dernière précision, importante, la dalle bénéficie d’un traitement qui réduit fortement les reflets. Et si ces derniers ne sont pas totalement éliminés, car on les voit encore dans les zones très sombres des images, ils sont beaucoup moins gênants qu’ils ont pu l’être sur les précédentes générations de dalles OLED. C’est un bon point lorsqu’on désire regarder des vidéos en journée ou en extérieur. Comme toujours avec les dalles OLED, les reflets sont moins visibles lorsqu’on se trouve dans une pièce assez sombre.

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Un Snapdragon X Elite X1E-84-100 performant, sauf en 3D

Comme nous l’avons déjà indiqué, le Galaxy Book4 Edge n’abrite plus en son sein une puce Intel, mais un processeur Qualcomm ! Et plus précisément un Snapdragon X Elite. Et encore plus précisément, un Snapdragon X Elite X1E-84-100. Car il faut rappeler que Qualcomm a conçu quatre modèles de sa puce haut de gamme (un Snapdragon X Plus, d’entrée de gamme devrait être intégré à des configurations plus modestes). Comme nous allons le voir, le choix de Samsung pour son ultrabook “Copilot+” s’avère bénéfique pour l’utilisateur.

En effet, derrière la référence X1E-84-100, se cache la puce la plus performante de Qualcomm, ou presque, car le constructeur dispose également d’un Snapdragon X Elite X1E-00-1DE, légèrement plus véloce que le X1E-84-100. En effet, si les deux puces intègrent 12 cœurs, avec 42 Mo de mémoire cache, ayant une fréquence de base de 3,8 GHz, elles se distinguent par une fréquence maximale, en mode Dual Core Boost, de 4,2 GHz (pour le Snapdragon X Elite X1E-84-100) et de 4,3 GHz (pour le modèle X1E-00-1DE).

Ce Snapdragon X Elite X1E-84-100 est donc nettement plus véloce, sur le papier, que le X1E-78-100, dont la fréquence – de 3,4 GHz – est fixe (pas de mode Dual Core Boost). C’est ce dernier qui se trouve au cœur du Vivobook S15 d’Asus que nous avons récemment testé. Et si ses performances étaient satisfaisantes, elles ne correspondaient peu ou proue qu’à celles de la puce Intel Core Ultra 7 155H, largement utilisée dans les PC portable de type ultrabook. Or, Intel propose aussi aux constructeurs un Core Ultra 9 185H, encore plus véloce, qui est aujourd’hui menacé – comme nous allons le voir – par le Snapdragon X Elite X1E-84-100.

Ce dernier est doté d’un iGPU Adreno plus performant (4,6 TFLOPS) que celui de la puce Snapdragon X Elite X1E-78-100 (3,8 TFLOPS). Est-ce suffisant pour rivaliser avec les hautes performances de l’iGPU ARC des dernières puces Intel ? Pas vraiment !

Rappelons que la première spécificité du Snapdragon X Elite est d’intégrer un composant appelé NPU (Neural Processing Unit), qui est une unité de calculs spécialisée dans les traitements liés à l’intelligence artificielle. Son niveau de performances dans ce domaine est de 45 TOPS, ce qui est très nettement supérieur à celui des puces Intel Core Ultra (génération Meteor Lake) et AMD Ryzen. Ces dernières intègrent en effet des NPU beaucoup moins performants.

La donne devrait toutefois changer dans les tous prochains mois, avec les nouvelles générations de puces Intel Lunar Lake et AMD Ryzen AI 300, dont les NPU devraient avoir des performances du même ordre que celles du Snapdragon X Elite (respectivement 48 et 50 TOPS). En attendant, Qualcomm dispose d’un avantage certain dans ce domaine.

Une autre spécificité du processeur de Qualcomm, qui peut être vue – dans certains cas – comme un inconvénient, réside dans son architecture ARM. Celle-ci nécessite que les applications de (la version ARM de) Windows soient développées spécifiquement pour cette architecture, ce qui est le cas pour certaines d’entre elles, utilisées quotidiennement par de nombreux utilisateurs. D’autres applications, qui n’existent actuellement qu’en version x86, destinées aux puces Intel et AMD, peuvent fonctionner en mode émulation (avec des performances non optimisées et une compatibilité plus ou moins grande), ou ne pas fonctionner du tout. Avec l’arrivée des processeurs Qualcomm, il est probable que de nombreux éditeurs développent (plus ou moins rapidement) des versions ARM de leurs applications.

En attendant, on constate qu’il n’y a aucun souci avec les applications Microsoft (Word, Excel, PowerPoint, Outlook), Adobe (la plupart) et même avec de nombreux jeux. Toutefois, si on utilise une ou plusieurs applications spécialisées, il est prudent de se renseigner sur leur bon fonctionnement sous Windows ARM, avant d’investir dans un PC portable équipé d’un processeur Snapdragon X Elite.

Du point de vue des performances en termes de calculs bruts (pas liés à l’IA et donc réalisés par le CPU ou le GPU), on constate une nette progression dans tous les domaines, quel que soit le benchmark utilisé, par rapport au premier Snapdragon X Elite (le X1E-78-100) que nous avons rencontré. Le Snapdragon X Elite X1E-84-100 s’avère même capable de titiller – sur certains tests – le Core Ultra 9 185H, que nous avons rencontré sur le Huawei Matebook X Pro 2024, que nous avons testé début juin.

En effet, le processeur de Qualcomm fait jeu égal avec la puce Intel haut de gamme avec le bench applicatif PC Mark Applications, alors qu’il obtient de meilleurs résultats avec Cinebench 2024. En revanche, avec le test Geenbench, le Snapdragon fait un peu moins bien que le Core Ultra 9 en mode multi-core.

Et, comme le X1E-78-100, le X1E-84-100 reste moins efficaces pour les opérations graphiques en 3D que les Core Ultra d’Intel. L’iGPU Adreno de Qualcomm s’avère globalement deux fois moins performant que l’ARC d’Intel. Ce n’est pas dramatique, car la puce de Qualcomm n’a pas vraiment vocation à équiper des PC gamer (et quand il sera proposé au sein d’un PC gamer, il sera assisté par un GPU Nvidia GeForce RTX 40 !).

	Snapdragon X Elite X1E-78-100	Snapdragon X Elite X1E-84-100	Core Ultra 9 185H
Cinebench 2024 (multi / mono core)	780 / 104	988 (+27 %) / 128	847 / 106
PC Mark 10 Applications	13006	14420 (+11 %)	14320
Geekbench 6	14316 / 2346	15550 (+ 8 %) / 2918	17617 / 2894
3D Mark Time Spy	1854	2143 (+ 17 %)	4126
Geekbench GPU OpenCL	19138	23917 (+ 25 %)	–
Geekbench GPU Vulkan	23327	27575 (+ 18 %)	–
Procyon AI Computer Vision	1659	1776 (+ 7 %)	91

Enfin, avec le IA Computer Vision du benchmark UL Procyon, le Snapdragon X Elite X1E-84-100 obtient un indice de 1776, qui s’avère 7 % plus élevé que celui que nous avons observé avec le “petit” Snapdragon (indice de 1659). Ce test illustre le fait que les processeurs Intel actuels sont totalement incapables de rivaliser, en l’absence d’un NPU compétitif.

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Une excellente autonomie en streaming vidéo

Le Samsung Galaxy Book4 Edge embarque une batterie de 62 Wh, ce qui n’est pas très élevé, compte tenu de sont format 16 pouces. En effet, certains ultrabooks plus petits, au format 14 pouces, disposent d’une batterie de plus grande capacité (environ 70 Wh). Cependant, en se basant sur les promesses de Qualcomm concernant la faible consommation énergétique de son Snapdragon X Elite, Samsung annonce une autonomie annonce 22 heures pour la lecture vidéo. Mais, cette valeur serait atteinte avec des conditions de test différentes des nôtres : lecture d’un fichier stocké sur le SSD, avec une luminosité d’affichage de 150 nits.

Notre protocole, quant à lui, consiste à lire un film sur Netflix, en Wi-Fi, avec une luminosité d’affichage ajustée à 200 nits. Dans ces conditions, le niveau de la batterie du Galaxy Book4 Edge a baissé de 15 % après 2 heures de lecture, et de 28 % après 4 heures de lecture. Enfin, la batterie a perdu 61 % de sa charge initiale au bout de 9 heures de streaming vidéo. On peut donc raisonnablement envisager une autonomie totale, avec une batterie pleinement chargée légèrement inférieure à 15 heures (14 heures et 45 minutes précisément).

Sans être exceptionnel, ce résultat est excellent ! Il s’avère en effet supérieur aux autonomies constatées dans les mêmes conditions sur les Huawei Matebook X Pro 2024 et Asus Zenbook 14 OLED UX3405. Et, malgré la petite capacité de sa batterie, il fait également mieux que l’Asus Vivobook S15, son processeur Snapdragon X Elite X1E-78-100 et sa batterie de 70 Wh (12 % plus grande donc !), puisque nous avons évalué l’autonomie en streaming vidéo de ce dernier aux environs de 14 heures et 17 minutes (ce qui demeure un bon résultat aussi).

Petit problème, il n’y a pas été possible d’effectuer le test autonomie PC Mark, puisque certaines applications utilisées dans le script du benchmark ne fonctionnent pas sous Windows AMR !

Signalons enfin que l’ultrabook est accompagné d’un chargeur USB C de 65 W (semblable à ceux qui accompagnent de nombreux smartphones), qui est censé recharger la batterie à hauteur de 40 % en 30 minutes.

Et, lors de notre test, la batterie a effectivement retrouvé 44 % de sa charge initiale au bout de 30 minutes (il ne lui restait plus que 2 % au départ), puis 81 % après une heure de recharge.

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Notre verdict