Test Pixel Buds : on a testé les écouteurs intelligents de Google

Image 1 : Test Pixel Buds : on a testé les écouteurs intelligents de Google
5,5/10

Google Pixel Buds

  • google pixel buds
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Plus d’offres
On aime
  • Bonne autonomie
  • Intégration parfaite dans Google Traduction
  • Une jolie boîte de rangement
  • Qualité audio assez correcte
On n’aime pas
  • Système filaire agaçant
  • Pas d'isolation
  • Volume maximal trop faible
  • Quelques bugs erratiques
  • Pas assez de basses
  • Commandes tactiles incomplètes
Verdict :

Les Pixel Buds ne révolutionneront pas le secteur des écouteurs. Bluetooth, ils traînent toujours un fil qu’il faut régler en permanence pour les faire tenir dans les oreilles. À noter d’ailleurs qu’ils sont à proscrire lors des séances de sport. Une fois bien positionnés, ils n’isolent pas des sons extérieurs. Dans les transports en commun, il faut donc monter le son au maximum pour entendre son podcast ou sa série Netflix, et encore ça ne suffit pas toujours. Pour parfaire cette partie sombre, quelques bugs s’invitent également. D’un autre côté, les Buds offrent une assez bonne qualité audio. Ils sont compatibles Google Assistant et proposent un retour oreille de la traduction instantanée de Google Traduction. Une fonction pratique. L’autonomie est leur force avec 20 heures au total grâce à leur boîte de rangement. Néanmoins, au bilan, pas de quoi faire trembler les ténors du secteur. Des Jabra 65T ou même les Antipods de Divacore semblent de meilleures options pour qui peut se passer de Google Assistant et du retour dans les oreilles de la traduction en temps réel.

Arrivé sur le marché mobile français en octobre 2018 avec ses Pixel 3, Google en a profité pour proposer également aux clients de l’Hexagone ses écouteurs, les Pixel Buds. Concurrents des Airpods d’Apple, nous avons voulu juger de leur qualité.

Apple a ses Airpods depuis décembre 2016. Déjà monté à l’assaut sur le marché des smartphones avec ses Pixel, Google se devait de réagir en proposant une alternative pour Android. Les Pixel Buds ont ainsi vu le jour en octobre 2017, notamment pour proposer un accessoire audio compatible avec les Pixel 2, dépourvus de port jack.

>>> [Test] Jabra Elite 65t : les AirPods ont un sérieux rival

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Aujourd’hui, on a enfin pu mettre les mains sur ces écouteurs à la sauce Google. Google Assistant, traduction instantanée, on vous livre nos impressions sur ces intra à 179 € tout de même.

Non – parce leur design n’est pas optimal

Certains reprochaient à Apple de s’être débarrassé des fils sur les AirPods. Une innovation qui facilitait certes la perte de l’un des écouteurs. Malgré tout, les écouteurs totalement sans fil inondent aujourd’hui le marché. Jabra, Bose, Jaybird ou encore Divacore se sont engouffrés dans la brèche. Mais Google a préféré conserver un câble entre ses écouteurs.

Tressé, celui-ci est qualitatif, mais est posé sur le bord inférieur de l’oreille, ce qui peut engendrer des frottements très désagréables. Autre grief à son propos, il est assez long et aucun accessoire n’est fourni dans la boîte pour réduire la voilure. Il traîne alors dans le cou de l’utilisateur. Avec une chemise, il est facile à dissimuler. En tee-shirt, c’est une autre paire de manches. Dernier point sur ce câble, c’est lui qui permet le maintien des Buds dans l’oreille. Il se termine à leur niveau en une boucle réglable qui vient se loger dans l’anthélix de l’oreille. Problème, il n’y a aucun système de verrouillage. Aussi, on est en permanence en train de refaire cette boucle. Et puisque la boîte de rangement requiert d’enrouler ce câble, on y perd également le réglage.

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Les Pixel Buds ne sont pas des écouteurs intra-auriculaires au sens général. Ils ne pénètrent pas dans le conduit auditif, mais sont posés à son entrée et diffusent l’audio par deux grilles sur chaque écouteur. Aucun embout interchangeable donc. Une taille unique qui doit seoir à tous les pavillons. Problème, avec une telle conception, impossible d’isoler le porteur des bruits environnants. Lors de notre test, nous avons préféré les utiliser dans un espace calme. Dans le métro ou dans le train, le volume était au maximum sur Netflix et nous n’entendions pas tous les dialogues. Pour ceux qui utilisent les transports, ils sont donc fortement déconseillés.

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Oui et non – pour leurs commandes tactiles

Aucune télécommande ne vient casser la linéarité du câble des Buds. Pour les contrôler, il faut se reporter sur l’écouteur droit qui intègre une surface tactile. À part la sélection simple en touchant l’écouteur, il n’y a qu’un axe : avant, arrière. Cela réduit le champ des possibles. On ne peut ainsi que modifier le volume, mais pas changer de musique.

Pour cela, il faut soit attribuer cette commande à la double pression et donc sacrifier les notifications vocales qui y sont associées de base, soit passer par Google Assistant à l’oral. Une limitation qui n’aurait pas été avec un fonctionnement classique sur deux axes.

À noter que jusqu’à mi-2018 il était impossible d’éteindre les Buds sans les remettre dans leur boîte de charge. Une mise à jour a implanté la triple pression qui autorise cette fonction de base.

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Oui – pour la traduction instantanée… pour l’instant

Produit Google, ils sont particulièrement bien intégrés à Android. Outre Google Assistant qui répond au doigt et à l’oeil en l’invoquant par une simple pression prolongée sur l’écouteur droit, les Buds fonctionnent également avec Google Traduction.

L’utilisateur peut parler via les Buds, ses paroles seront traduites et prononcées par l’application. Son interlocuteur peut répondre via le téléphone dans une langue différente que l’application va traduire et renvoyer directement dans les oreilles du porteur des Buds.

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Une telle fonction fait vaciller la tour de Babel. La frontière de la langue est quasiment abattue. Quasiment puisque l’outil de traduction demeure perfectible. Des phrases compliquées le mettent en défaut. Pour une compréhension parfaite, il est préférable de s’en tenir à un langage concis et simple.

À noter que pour l’instant cette option est réservée aux Pixel Buds, mais Google a entrepris de la porter sur tous les casques compatibles avec Google Assistant, comme les Bose QC35 ou Sony 1000X. La traduction avec les Buds ne fonctionne qu’en utilisant un smartphone Pixel. Une limitation qui sautera avec les casques de constructeurs tiers et surtout qui n’est pas imposée aux écouteurs USB-C fournis dans la boîte des Pixel 3 et Pixel 3 XL. En définitive, si les Buds forment la seule solution pour la traduction en temps réel sur Android, ce n’est qu’une exclusivité temporaire qui ne saurait en faire un argument de choc pour leur achat.

Oui et non – parce qu’à ce prix, on s’attend à un meilleur rendu sonore

Google ne s’est lancé dans l’audio depuis peu. Ses enceintes connectées sont assez bonnes en qualité sonore, sans pouvoir batailler pour autant avec les ténors du secteur. Il en va de même pour les Buds. Le rendu n’est pas parfait avec quelques notes graves un peu boueuses. Les aigus sont quant à eux bien rendus.

Dans l’ensemble, le son manque un peu de basses, mais cela est dû à la conception même des Buds qui ne sont pas de vrais intras. Aussi, il faut augmenter le volume pour donner de l’ampleur au son. Heureusement, les écouteurs de Google sont plutôt bons à ce jeu et ne marquent aucune distorsion, même avec le volume au maximum.

Oui – parce qu’ils tiennent longtemps

Google intègre une batterie de 120 mAh dans ses Buds. Celle-ci est censée durer 5 heures en écoute. En test réel, ils s’éteignent au bout de quatre heures. C’est déjà bien, d’autant plus qu’il est possible de les recharger à la volée dès qu’ils sont rangés dans leur boîte. Cet écrin recouvert de tissu maillé dispose quant à lui d’une batterie de 620 mAh. Avec lui, il est possible d’atteindre environ 20 heures d’autonomie au total. La charge est quant à elle assez rapide. Les Buds regagnent ainsi une heure d’autonomie en moins de 15 minutes.

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Non – parce qu’ils sont un peu bugués

Sortis en 2017, les Buds ont d’abord essuyé les plâtres aux États-Unis. Un premier assaut qui a permis à Google de modifier quelques défauts via des mises à jour logicielles. Néanmoins, il reste encore quelques bugs que nous avons pu expérimenter durant notre test.

  • pas d’informations sur l’appel entrant et pas de sonnerie dans les écouteurs.
  • écouteurs toujours allumés et connectés alors qu’ils sont rangés dans leur boîte
  • volume bas durant les appels

Le problème de volume peut être réglé temporairement en redémarrant les écouteurs et le smartphone, mais rien ne garantit qu’il ne se reproduira plus. Pour les autres, on observe un comportement erratique. Des soucis qui sont d’ordre logiciel. Une mise à jour devrait en venir à mal, mais en l’état c’est dommageable pour des écouteurs à 179 €.