Nouveau design, nouveau processeur, nouvelles fonctions originales… le Pixel 6 de Google surprend positivement tout en s’affichant à un prix raisonnable.
- Processeur Tensor performant
- Design original et séduisant
- Affichage fluide en 90 Hz
- Etanche (certification IP 68)
- Autonomie en streaming vidéo
- Recharge sans fil
- Fonction gomme magique
- Son stéréo de qualité
- Bonne qualité d'affichage
- Vidéo 4K en 60 images par seconde
- Recharge rapide en 30 Watts seulement
- Pas de prise casque
- Pas de lecteur de cartes microSD
- Seuls deux coloris sont disponibles en France
Le Pixel 6 ne manque pas d’atouts ! Tout d’abord, le smartphone arbore un design très original, même si certains (ou plutôt certaines !) regretteront un format un peu trop massif. Ensuite, son processeur maison délivre de bonnes performances et son écran OLED s’avère convaincant, même si sa fréquence de rafraichissement est un peu en retrait par rapport à d’autres smartphones de milieu de gamme récents. Si on ajoute à cela, de réelles facultés photographiques, même sans zoom optique, grâce à des fonctions variées et originales, une étanchéité totale, qui peut rassurer les maladroits, et la recharge sans fil, fonction très rare sur un smartphone vendu 649 €, on sent bien que Google a l’intention de marquer les esprits.
L’année dernière, exactement à la même période, Google présentait ses Pixel 5, Pixel 4a et Pixel 4a 5G, que nous n’avons pas manqué de tester (lire notre test du Google Pixel 4a 5G). Pour cette fin d’année, le constructeur revient avec deux nouveaux modèles qui ont créé une certaine excitation dans les rédactions depuis plusieurs semaines.
Il s’agit donc des Pixel 6 (proposé 649 € avec 8 Go de mémoire et 128 Go d’espace de stockage ) et Pixel 6 Pro (899 € en version 12 Go / 128 Go). On peut donc dire qu’ils se positionnent respectivement sur des créneaux “haut de gamme du milieu de gamme” et “bas de gamme du haut de gamme”.
Et si vous pré commandez le Pixel 6 avant mercredi 27 à minuit, vous pourrez recevoir gratuitement l’excellent casque Bluetooth anti-bruit Bose 700, d’une valeur de 300 euros (lire notre test du Bose 700).
Le Google Pixel 6 se distingue principalement de son grand frère par un écran plus petit (et moins sophistiqué), l’absence d’un troisième capteur photo associé à un zoom optique et une batterie légèrement plus petite (4600 mAh contre 5000 mAh pour le Pixel 6 Pro).
En revanche, ils partagent deux point commun non négligeables : un design pour le moins original et un processeur mis au point par Google, appelé Tensor (exit donc les puces Snapdragon de Qualcomm !).
Pour ce qui est de la concurrence, on peut citer l’Asus Zenphone 8, très proche en termes de caractéristiques techniques, mais avec un écran 120 Hz (lire notre test de l’Asus Zenfone 8). Le Xiaomi Mi 11T Pro est un autre challenger sérieux, proposé à 699 € avec 8 Go de mémoire et 128 Go d’espace de stockage. Ce dernier embarque un écran 120 Hz de 6,6 pouces et une batterie de 5000 mAh, qui peut se recharger totalement en seulement 17 minutes grâce à un chargeur de 120 Watts.
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Un design audacieux (et quelque peu massif)
Pour cette cuvée 2021, Google n’y va pas avec le dos de la main morte lorsqu’il s’agit de proposer un design original ! En effet, si la face avant s’avère assez classique, avec un écran de 6,4 pouces protégé par un revêtement en verre anti-rayures de type Gorilla Victus et percée d’une petite ouverture, abritant le capteur photo frontal, le dos de l’appareil quant à lui surprend par son audace.
En effet, les nouveaux smartphones de Google arborent un dos en verre – blanc sur l’exemplaire que nous avons testé – plutôt brillant et retenant assez bien les traces de doigts (même si celles-ci ne sont visibles que sous un certain angle). C’en est donc terminé du touché doux, granuleux et peu salissant du Pixel 4a 5G ! Pour le reste, les deux côtés du Pixel 6 sont réunis par une bordure réalisée en aluminium noir.
La grosse originalité réside dans un bloc optique qui prend la forme d’une bande noire contenant les deux capteurs photo dorsaux. Cette disposition tranche radicalement avec le traditionnel bloc optique rectangulaire logé dans coin supérieur gauche du dos des autres smartphones…
Et comme ce bloc optique divise littéralement le dos du smartphone en deux parties, Google en a profité pour tenter l’option bicolore. Ainsi, la petite bande de verre située au dessus du bloc optique arbore une teinte différente, verte claire en l’occurrence.
Certains regretteront que plusieurs coloris vus sur les photos de promotion de Google – comme blanc / gris, rose / rouge ou beige / orange – ne soient pas disponibles en France ! En effet, outre le modèle que nous avons reçu pour nos tests (gris océan/vert clair), Google ne propose qu’une seconde version noir carbone / gris (ce dernier est d’ailleurs le seul disponible chez nous pour le Pixel 6 Pro, ce qui est un peu tristounet !). Dommage pour ceux qui aiment faire chanter les couleurs !
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Pour le reste, le Pixel possède un bouton de démarrage et un autre pour le réglage du volume, tous deux placés sur la tranche droite. A gauche, ne figure que le chariot pouvant accueillir les deux cartes SIM (mais l’extension de l’espace de stockage par l’ajout d’une carte mémoire microSD n’est pas au programme !).
Autre nouveauté par rapport aux Pixel de l’année dernière, le lecteur d’empreintes digitales est désormais placé sous la dalle OLED, comme la plupart des autres smartphones (sur les Pixel 5 et Pixel 4a 5G, ce dispositif était placé au dos). Signalons d’autre part, que l’option permettant de déverrouiller l’accès au smartphone grâce à la reconnaissance faciale de l’utilisateur n’est pas proposée.
Pour le reste, le Pixel est équipé de deux haut-parleurs. Ils offrent un son stéréo de bonne qualité. En effet, le déséquilibre entre le haut-parleur de droit et celui de gauche (lorsqu’on tient le smartphone en mode paysage) n’est pas aussi flagrant que sur d’autres smartphones. La musique semble donc vraiment provenir du centre de l’écran.
Pas de miracle enfin concernant le retour de la prise casque. Celle-ci avait déjà été enlevée du Pixel 5 mais était présente sur le Pixel 4a 5G…
Un affichage bien calibré, mais en 90 Hz seulement
Cette année, Google se réconcilie avec les tailles d’écran “standard”. Le Pixel 6, le petit modèle, se voit donc doté d’un écran OLED de 6,4 pouces, alors que les Pixel 5 et Pixel 4a 5G embarquaient des écrans de plus petite taille (respectivement de 6 et 6,2 pouces). Le Pixel 6 Pro embarque un écran est encore plus grand (6,7 pouces), à l’instar des autres ténors du marché (lire notre test du Samsung Galaxy S21 Ultra).
En revanche, pour la définition d’affichage, le constructeur reste sur un “classique” mode Full HD+, soit 2340 x 1080 pixels. C’est normal, car les smartphones qui offrent un affichage QHD, plus précis, sont plus onéreux à l’image du Pixel 6 Pro (3120 x 1440 pixels).
D’autre part, l’écran supporte une fréquence de rafraichissement maximale de 90 Hz. Dans les paramètres d’affichage, seuls deux réglages sont possibles : soit 60 Hz, soit le système détermine si le mode 90 Hz doit être activé. C’est un peu flou ! En tout cas, le “petit” nouveau Pixel procure donc un affichage plus fluide que le Pixel 4A 5G de l’année dernière (qui était limité à 60 Hz). Et pour bénéficier d’un affichage à la hauteur de ténors du marché – en 120 Hz – il faut se tourner vers le Pixel 6 Pro.
On note que la concurrence est plutôt féroce sur ce critère technique. Par exemple, le dernier smartphone de milieu de gamme de Motorola supporte une fréquence maximale de 144 Hz (lire notre test du Motorola Edge 20), alors que le realme GT Master Edition monte à 120 Hz (malgré un prix presque deux fois inférieur à celui du Pixel 6), tout comme l’Asus Zenfone 8 (lire notre test du realme GT Master Edition).
Le Pixel 6 propose trois modes colorimétriques, que nous avons évalués à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus. Le premier d’entre eux, appelé Couleurs naturelles, affiche un niveau de luminosité maximum de 498 nits, ce qui est plutôt bon, car dans la moyenne des smartphones de milieu de gamme actuels. Concernant la fidélité des couleurs, le Delta E moyen mesuré est de 3,1. On est donc à la limite (3), au dessous de laquelle la différence entre les couleurs théoriques et celles affichées n’est pas visible à l’œil nu. Enfin, la température moyenne des couleurs relevée est de 6548 K, ce qui est le gage d’un affichage aux couleurs parfaitement neutres, ni trop (chaudes, ou jaunâtres, ni trop froides, ou bleuâtres).
Les deux autres modes, appelés Couleurs rehaussées et Couleurs adaptatives, ne bouleversent pas vraiment la donne. En effet, dans le mode Couleurs réhaussées, on mesure un Delta E moyen de 3.5, une température moyenne des couleurs moyenne de 6624 et une luminosité maximale de 483 nits, alors que le mode Couleurs adaptatives renvoie un Delta E moyen de 4, une température des couleurs encore une fois parfaite (6563) et une luminosité maximale inchangée : 487 nits.
Bref, compte tenu de leurs similitudes, l’intérêt de ces trois modes est minime, ce qui au final s’avère plutôt dommage car les utilisateurs ne devraient pas vraiment voir la différence. C’est d’autant plus regrettable qu’il n’est pas possible d’ajuster soi même la température des couleurs, alors que c’est une option que l’on rencontre sur quasiment tous les smartphones Android de nos jours…
Des performances haut de gamme
Alors que les Pixel de l’année dernière embarquait la puce Snapdragon 765G, le Pixel 6 crée un petit évènement en exploitant le premier processeur made in Google, appelé Tensor. Cette puce fait appel à 8 cœurs : les 2 plus performants sont cadencés à 2,8 GHz, alors que 2 autres fonctionnent à 2,25 GHz, et les 4 derniers à 1,8 GHz (rappelons que la dernière puce en date de Qualcomm, le Snapdragon 888 embarque pour sa part un cœur cadencé à 2,84 GHz, 3 autres fonctionnant 2,42 GHz et quatre à 1,8 GHz).
En termes de puissance de calcul brute, le Tensor obtient des indices Geekbench de 995 (1 cœur) / 2596 (8 cœurs). La puce Snapdragon 870 obtient quant à elle des résultats de l’ordre de 1000 et 3400, alors que le Snapdragon 888 affiche des scores de l’ordre de 1100 / 3600.
Pour ce qui est des opérations graphiques, le GPU s’avère un peu plus concluant. Les indices obtenus avec les tests 3D Mark Wild Life et Wild Life Extreme sont de 5660 et 1710, ce qui fait jeu égal (voir mieux !) avec le circuit graphique Adreno 660 qui équipe le Snapdragon 888 (qui obtient généralement des indices d’environ 5700 et 1500).
Autant dire que le Pixel 6 ne manque pas de ressources pour offrir une expérience parfaitement fluides lorsqu’il s’agit de naviguer dans les menus d’Android, de jongler entre les applications, de prendre des photos et d’appliquer différents filtres instantanément, etc.
Cette puissance peut également être mise à profit pour exploiter quelques fonctions original proposées par Google. Par exemple, l’une d’elle permet d’obtenir un sous-titrages avec traduction en temps réel, à partir de vidéo. Cela peut s’avérer pratique par exemple pour des vidéos de Youtube qui ne sont pas sous-titrées. Nous avons testé cette fonction avec une vidéo en anglais et le résultat fut rapide et convaincant. Les sous-titres ont été générés rapidement, de façon à se caler sur le rythme d’une personne qui parle “normalement”. Et la traduction fut suffisamment convaincante pour comprendre les grandes lignes de ce qui était dit dans la vidéo (car, même d’anglais vers français, il reste pas mal d’expressions sur lesquelles l’intelligence artificielle de Google demeurent assez approximative !). Comme la traduction s’effectue par l’intermédiaire d’une fenêtre qui est incrustée sur la vidéo, la source peut aussi être une discussion Skype, Whatsapp, etc. Les traductions instantanées sont aussi proposées dans les discussions écrites, de l’anglais, l’allemand, l’italien et le japonais vers français.
Photo : le changement dans la continuité
Quelles sont les évolutions en matière d’équipement photographique depuis la précédente génération de smartphone Google ? Rappelons que les Pixel 4a 5G et Pixel 5 disposaient tous les deux de deux capteurs : le principal de 12,2 mégapixels (avec stabilisation optique) et un capteur grand angle de 16 mégapixels.
Avec le Pixel 6, on peut dire que la formule change sans changer. En effet, Google persiste dans l’intégration de deux capteurs seulement ! Il ne cède pas à la tentation d’ajouter un capteur pour faire des photos en mode macro (qui ne sert pas souvent il faut le reconnaître !) ou d’un capteur de profondeur (ToF 3D), qui permet de peaufiner les effets Bokeh. Ces derniers sont ils pour autant moins bien réalisés ? Pas vraiment, comme on, le verra…
En revanche, les deux capteurs voient leur définition changer. En effet, le capteur principal du Pixel 6 passe de 12,2 à 50 mégapixels, toujours avec un dispositif de stabilisation optique (qui permet de réduire les risques d’obtenir des photos floues). Toutefois, comme le smartphone fait appel à la technologie Quad Bayer (formation d’une sorte de “super pixel” en fusionnant un carré de 2 pixels sur 2 pixels afin de capter plus de lumière, ce qui est particulièrement pratique lorsque les conditions d’éclairage sont délicates, la nuit ou dans une pièce sombre par exemple), les photos ont au final une définition (quasi inchangée) de 12,5 mégapixels.
Et pour prendre en photo de beaux paysages, par exemple, le capteur grand angle est bien sur toujours présent. Mais, cette fois, il perd en définition par rapport aux Pixel de l’année dernière puisqu’il capture désormais des clichés en 12 mégapixels.
Pour profiter d’un zoom optique, 4x en l’occurrence, il faut donc se tourner vers le Pixel 6 Pro (rappelons que le Pixel en était dépourvu !). Ce n’est pas vraiment étonnant, car rares sont les smartphones qui offrent un zoom numérique en dessous de 700 euros. Récemment, le Motorola Edge 20 s’est positivement distingué lors de nos tests grâce à son capteur équipé d’un zoom optique 3x, qui complète avantageusement un capteur principal de 108 mégapixels, et ce malgré un prix de seulement 499 euros.
Comme on peut le voir sur les photos ci-dessus, le capteur principal réalise des clichés de toute beauté en plein jour. Les couleurs sont précises et les détails sont au rendez-vous. D’autre part, on apprécie l’excellente réactivité du smartphone ainsi que les nombreuses fonctions de retouche (recadrage, filtres, etc.), particulièrement faciles à utiliser. Celles-ci s’adaptent aux éléments de l’image identifiés par le smartphone. Par exemple, lorsqu’une personne est présente sur la photo, l’option Color Pop apparaît, qui permet de conserver celle-ci en couleurs alors que tout le reste de l’image bascule en noir et blanc…
Comme nous l’avons déjà indiqué, le Pixel 6 n’embarque pas de zoom optique. On ne peut donc exploiter qu’un zoom numérique pour tenter de se rapprocher de son sujet. Dans l’interface, seul le facteur de grossissement 2x est proposé. On peut toutefois forcer à la main jusqu’en 7x. On remarque donc que Google reste raisonnable, en ne proposant pas un zoom numérique plus fort (10x ou 20x). En effet, nos différents tests de smartphones qui n’offrent qu’un zoom numérique ont montré que cela ne procurait généralement pas de bons résultats (lire notre test du Oppo Reno 6).
Et cela se vérifie encore une fois. En effet, les clichés capturés à l’aide du zoom numérique 2x s’avèrent de très bonne qualité. Et s’ils demeurent satisfaisants la plupart du temps en mode 5x, voire 7x, il ne faut pas les regarder de trop près ou sur un trop grand écran, sous peine de constater une certaine perte de précision.
La qualité des clichés s’avère également très satisfaisante avec le capteur grand angle de 12 mégapixels. On peut juste regretter que celui-ci ne puisse pas être mis à profit pour réaliser des photos en mode macro, comme c’est parfois proposé sur d’autres smartphones.
De nuit, on constate que le capteur principal génère des images beaucoup plus précises que le grand angle. Ce dernier est à la peine lorsque les sources lumineuses sont rares à proximité. Bon point, l’utilisation de la technologie Quad Bayer n’entraine pas un dérèglement exagéré de la colorimétrie de la scène, comme cela est parfois le cas. D’autre part, l’utilisation du zoom numérique 2x procure de bons résultats, ce qui n’est plus le cas en mode 5x…
Pour les selfies et les photos en mode Portrait, le capteur frontal de 12 mégapixels s’avère lui aussi performant. Les clichés sont très précis, de jour comme de nuit. On note que le mode Portrait génère un effet Bokeh (flou appliqué à l’arrière plan) très convaincant en plein jour.
Bon point, parmi les fonctions disponibles dans le menu photo, on trouve le Mode Mouvement, qui permet de réaliser une photo panoramique avec effet de mouvement. Il suffit de suivre un sujet en mouvement afin de générer une photo sur laquelle on voit le sujet net et le reste de l’image avec un effet de flou de mouvement.
Autre nouvelle fonction particulièrement amusante : la Gomme magique. Celle-ci permet d’effacer automatiquement des éléments gênants de l’image, comme une poubelle à côté d’une maison, une antenne 5G dans la campagne ou une personne qui passait en arrière plan lorsque vous photographiez un proche. Lorsqu’on active cette option, l’appli photo identifie automatiquement les éléments de l’image qui peuvent être effacés. Pas besoin d’être un pro de Photoshop ou de Gimp !
On peut alors valider l’opération ou sélectionner soi même l’objet ou la personne à faire disparaître. Dans le meilleur des cas, par exemple lorsque l’image n’est pas trop surchargée de détails ou quand l’objet à effacer n’est pas trop gros, alors les résultats peuvent s’avérer bluffants ! Par exemple, sur la plage, on peut assez facilement faire disparaître les personnes en arrière plan. En fait, l’opération est plus convaincante lorsque les contours de l’élément indésirable sont bien visibles et que l’arrière plan est très simple (le ciel, un mur, etc.). L’opération étant très rapide, on peut faire quelques essais pour optimiser le résultat sans se prendre la tête. Bien sur, le résultat n’est pas parfait et en regardant de près on voit que quelque chose cloche sur une partie de l’image. Mais cette fonction est amusante et peut dépanner !
Précisons enfin que les séquences vidéo peuvent être réalisées en 4K avec 60 images par seconde, ce qui avantageux pour fluidifier les traveling horizontaux, lorsqu’on suit un objet ou une personne qui se déplace.
Une excellente autonomie en streaming vidéo
Le Google Pixel 6 embarque une batterie de 4600 mAh. Cette capacité est plutôt courante pour les smartphones vendus aux environs de 700 € (avec un maximum de 5000 mAh, par exemple sur le Xiaomi Mi 11T ou l’Asus Zenfone 8 Flip).
Nous avons mesuré son autonomie à l’aide du test intégré à l’application PC Mark 10, après avoir ajusté la luminosité de l’écran à 200 nits. Le smartphone est alors resté en fonctionnement pendant 10 heures et 42 minutes en mode “affichage fluide” (donc potentiellement 90 Hz). C’est plutôt une bonne performance ! Et même si l’appli a constamment planté lors de nos tests en mode 60 Hz, on peut envisager une autonomie supérieure d’une à deux heures dans ce mode.
En pratique, le Pixel 6 offre une autonomie satisfaisante dans le cadre d’une utilisation multimédia modérée. Lors de nos tests, le smartphone a fonctionné une journée et demie. Pendant ce temps, nous avons lu une vidéo de deux heures en streaming Wi-Fi depuis Netflix, écouté une heure de musique depuis Spotify, pris une centaine de photos et joué une demie heure à Fortnite. Bien sur, le reste du temps, le smartphone était utilisé de façon plus conventionnelle, avec en particulier la consultation de sites Web et des réseaux sociaux (Instagram, whatsapp, etc.). Au final, on doit pouvoir tabler sur deux jours de fonctionnement si on minimise l’utilisation multimédia.
On note au passage que la lecture en streaming du film de deux heures fait baisser le niveau de la batterie de seulement 7 % ! On peut donc estimer à environ 28 heures et 30 minutes l’autonomie totale en mode vidéo, ce qui est un excellent résultat !
Bien sur, le système offre plusieurs options permettant d’augmenter l’autonomie, comme l’ultra économiseur de batterie. Ce dernier permet d’indiquer à Android quelques applications essentielles, alors que toutes les autres sont mises en quarantaine.
Le Pixel supporte une charge “rapide” en 30 Watts. D’ailleurs, Google promet de recharger la batterie à hauteur de 50 % en une demie heure. Cette vitesse n’est pas vraiment optimale à l’heure actuelle, puisque d’autres smartphones autorisent une recharge plus rapide, en 65 Watts (lire notre test du realme GT).
Le hic, c’est que Google ne fournit pas l’adaptateur secteur ! Dès lors, on peut se demander si – comme chez Apple – il faut obligatoirement le chargeur de Google pour bénéficier de cette recharge “rapide” (il faudrait donc l’acheter en plus du smartphone), ou si dette dernière elle accessible avec n’importe quel chargeur. En fait, il suffit que ce dernier soit compatible PD 3.0 PPS. Ainsi, lors de nos tests, nous avons utilisé le chargeur de 30 Watts livré avec un smartphone Sony. Et force est de constater que la batterie s’est rechargée à hauteur de 47 % en 30 minutes. On est donc quasiment dans les clous ! Ensuite, après 45 minutes, on atteint une charge de 67 %, puis 80 % en une heure, 90 % en une heure et quinze minutes et enfin 95 % après une heure et demie (les derniers pourcentages sont toujours les plus longs à retrouver !).
Dernier bon point, le Pixel est l’un des rares smartphone proposés à moins de 700 € qui supporte le mode de recharge sans fil Qi, avec une puissance maximale de 21 Watts.