Oppo décline son haut de gamme avec le Neo, un Find X2 plus petit, plus fin, plus léger et moins puissant que le Find X2 Pro. Une vraie bonne idée, ou pas ?
- Fin et léger, prise en main confortable
- ColorOS 7 qui s'améliore grandement
- La reconnaissance faciale ultra efficace
- Excellente dalle 90 Hz une fois la balance des blancs reprise
- Le mode macro et la vidéo stabilisée
- L'autonomie
- Un son enveloppant
- Un Snapdragon 765G à 699 €
- Une photo trop lumineuse qui brûle les détails
- Pas de charge par induction
- Pas de certification IPxx
Confortable, c’est le mot qui caractérise le mieux le Neo. Ce smartphone est si fin et léger qu’on a envie de l’utiliser tout le temps. Il tombe bien sous la main. Le must aurait été un dos en verre dépoli. Côté caractéristiques, il respecte son segment avec une dalle 90 Hz, 12 Go de Ram, 256 Go de stockage et… un Snapdragon 765G ? Faute de style ici. Cette puce est attribuée au milieu de gamme habituellement. Si elle convient parfaitement à tous les usages (sauf le 120 Hz en QHD+) aujourd’hui, elle risque d’être plus rapidement obsolète qu’une Snapdragon 865 que l’on retrouve chez la concurrence au même prix. Le Neo a d’autres avantages comme une vidéo stabilisée ou encore quatre capteurs qui vont de l’ultra grand-angle au macro en passant par le téléobjectif. C’est perfectible sur la partie photo, mais on tient le bon bout. Le Neo n’est pas parfait, mais est bon dans sa globalité. Il sera un bon choix si vous cherchez un beau smartphone facile à manipuler, aux finitions premium, sans pour autant être un avion de chasse.
Jusqu’alors, Oppo se contentait d’un seul modèle haut de gamme. On avait eu le Find X (lire le test) fin 2018, on a en 2020 le Find X2 Pro. Et ce qualificatif “Pro” aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Le constructeur chinois a choisi de ne plus se limiter à un seul smartphone haut de gamme. Ce dernier est aujourd’hui rejoint par les Find X2 Neo et X2 Lite, deux smartphones respectivement proposés à 699 € et 449 €. Un choix étonnant si l’on considère qu’Oppo a déjà deux smartphones sur ces tranches tarifaires, réservées jusqu’à maintenant à sa gamme Reno. On trouve en effet le Reno 10x Zoom (lire le test) lancé à 799 € en juin 2019 et le Reno2 (lire le test) à 499 € quelques mois plus tard. Deux modèles que l’on peut encore trouver dans le commerce actuellement. Interrogé sur ce point, Oppo n’a pas peur de cannibaliser ses gammes. Selon lui, les deux gammes adressent des usages différents.
Qu’à cela ne tienne, le Find X2 Neo est tombé entre nos mains et il est le plus à même de faire de l’ombre à ses concurrents directs que sont les OnePlus 8 ou Xiaomi Mi 10 (lire le test). Un profil affiné et léger, quatre capteurs photo, capteur sous l’écran, caméra selfie en pin, il a tout d’un grand. Cependant, le Neo pourrait partir avec un handicap. Dès sa fiche technique, on s’aperçoit qu’il n’est pas équipé d’un Snapdragon 865 – processeur 5G par excellence actuellement – mais d’un 765G. Une puce plus modeste qui ne semble pas seoir à un smartphone haut de gamme. Une interrogation qui a su trouver réponse lors de notre test.
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Prix et disponibilité
Le Find X2 Neo sera disponible le 28 mai 2020. Pas de période de précommande de prévue.
Il sera décliné en deux coloris : bleu stellaire ou noir lunaire. Une seule version disponible contenant 12 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Son prix : 699 €.
Fin et léger pour une prise en main exemplaire
On a découvert il y a quelques semaines un Find X2 Pro très grand et assez lourd (217 grammes en version céramique tout de même), son petit frère est beaucoup plus sage. Sa dalle de 6,5 pouces est certes grande, mais affleure sur tous les bords ou presque. Les dimensions restent donc contenues. 159,4 x 72,4 x 7,7 mm, c’est très raisonnable. Sur l’épaisseur, c’est même l’un des plus fins du marché. Le Galaxy S20 de Samsung ne parvient pas à le battre sur ce terrain avec son épaisseur de 7,9 mm.
À cela, il faut associer un poids plume. 171 grammes sur la balance. C’est bien simple, aucun smartphone de 6,5 pouces n’est aussi compact et léger actuellement. Le Reno3 (son cousin) s’en rapproche le plus avec une dalle de 6,4 pouces. Le Galaxy S20 (lire le test) est plus léger, mais est aussi plus petit de 0,3 pouce. Non, définitivement, le Neo offre des mensurations équilibrées qui n’embêtent jamais son utilisateur. Avec lui, on s’épargne les douleurs dans les avant-bras durant les longues sessions de CoD Mobile ou un bon binge-watching sur Disney+.
Petit aparté. Tant qu’à parler de la prise en main, évoquons le cerclage de l’appareil. En aluminium, il n’affleure pas parfaitement sur notre exemplaire. Disons qu’il y a un petit quelque chose qui dépasse et qui peut gêner en fonction de la manière dont on tient le smartphone. À noter que ce souci n’est pas présent tout autour de l’appareil. Notre unité de test est semblable au Neo qu’on trouvera dans le commerce. Nous avons contacté Oppo à ce sujet. Notre exemplaire serait en cause. Un problème de fabrication a priori. Nous éditerons ce test après avoir pu prendre en main un autre exemplaire.
On poursuit notre tour par la connectique. Oppo ne met pas de prise minijack sur son Neo. Il faut en passer par le Bluetooth pour l’audio, mais en 2020 quoi de plus normal. Aucun adaptateur n’est présent dans la boîte, mais une paire d’écouteurs USB-C est fournie.
Sur le pourtour de l’écran on trouve trois boutons, le Power avec une incrustation verte, et les touches de volume. L’arrière est couvert par un verre Gorilla Glass 5 brillant. S’il accroche peu les traces de doigts, il n’en reste pas moins très glissant, ce qui peut mener à des chutes malencontreuses.
Et comme tout bon smartphone qui se respecte aujourd’hui, le Neo a de l’embonpoint à l’arrière. Un module photo longitudinal qui comprend pas moins de quatre capteurs. On saluera tout de même l’effort d’intégration puisqu’il reste assez discret. En revanche, on n’y coupe pas, sans coque et posé sur une table, le Find X2 Neo a tendance à jouer au culbuto.
Enfin, Oppo n’a pas souhaité payer de certification IPxx pour son Find X2 Neo. Aussi n’est-il pas étanche. Le constructeur chinois assure cependant qu’il peut recevoir des gouttes d’eau. Attention donc aux grosses draches ou à la piscine cet été.
Ecran : un cinéma au creux de la main
Oppo installe une dalle de 6,5 pouces sur son Neo. Ses bords étant arrondis, il ne donne pas l’impression d’une telle diagonale une fois en main. D’ailleurs, il s’utilise avec aisance d’une seule main. Cet écran, protégé par un Gorilla Glass 5, couvre 93,4% de la face avant avec un format 20:9. Celui-ci est idéal pour les films. Nous avons fait le test en regardant Tyler Rake sur Netflix et c’est vrai que c’est très appréciable de réduire les bandes noires à leur plus simple appareil.
La dalle Amoled du Neo profite d’un rafraîchissement amélioré. On n’a pas droit à du 120 Hz comme sur le Find X2 Pro. Ici, on est limité au 90 Hz et surtout en Full HD. Pas de Quad HD non plus. Des choix qui ont également été opérés sur son concurrent le OnePlus 8 (lire le test). À l’usage le smartphone est réactif dans ses défilements. À noter en sus qu’Oppo propose une sélection automatique du mode de rafraîchissement. Il bascule alors tout seul du 60 Hz au 90 Hz en fonction des besoins des applications affichées.
Concernant la qualité d’affichage, le mode de couleurs par défaut (P3) est équilibré. Si l’on passe en sRGB, on a une image moins contrastée et surtout plus terne. La luminosité est suffisamment puissante pour permettre la lecture de l’écran en extérieur par beau temps. À noter cependant qu’à la sortie de boîte, le Neo a un point blanc faussé. Il tend un peu trop vers le bleu. Une dérive que l’on retrouve souvent sur les smartphones. Coup de chance, Oppo a la bonne idée de proposer un réglage manuel de cette balance des blancs dans Color OS. Il suffit alors de pousser le réglage vers le jaune pour rééquilibrer l’image.
Sécurité et interface améliorées
Oppo installe un capteur d’empreinte sous l’écran du Neo. Un dispositif particulièrement fin ici pour ne pas épaissir l’ensemble. Il est réactif et peut s’illuminer lorsqu’on l’actionne. Mais la méthode la plus simple et efficace pour déverrouiller le Neo, c’est sa reconnaissance faciale. Oppo fait ici montre d’une grande maîtrise. Son action est quasi instantannée. J’ai pour ma part couplé cette reconnaissance à l’allumage de l’écran au soulèvement du smartphone et au passage automatique de la page d’accueil. Ainsi paramétré, le Neo est utilisable en une fraction de seconde. Sur ce point, mon Pixel 4, beaucoup plus lent, est bon pour le placard.
Côté interface, Oppo a mis à jour son Color OS. Il est passé en version 7, une mise à jour bienvenue qui tient compte de toutes les critiques faites avec l’arrivée du Reno2, notamment. Les menus sont mieux traduits et on sent une amélioration du design général. Les menus sont toujours un peu trop dense et l’on s’y perd encore un peu. Cependant, on est content d’avoir accès à des options permettant par exemple de dérouler la zone des notifications depuis le milieu de l’écran. C’est extrêmement pratique et il est difficile de s’en passer quand on y a goûté. Dommage cependant qu’Oppo s’échine à proposer son “assistant intelligent” (météo, nombre de pas…) sur l’écran d’accueil en lieu et place de Google Discover auquel sont passés récemment OnePlus et Xiaomi, d’ailleurs.
Pas surpuissant, mais suffisant
Oppo a sorti l’artillerie lourde pour son Find X2 Pro avec un Snapdragon 865. Ses déclinaisons n’en profitent pas. Le Neo doit se satisfaire d’un Snapdragon 765G. Un choix étonnant pour un smartphone haut de gamme puisqu’il est communément admis que les 7xx de Qualcomm sont attribués aux smartphones de milieu de gamme.
Malgré tout, il s’agit tout de même d’un processeur 5G. Ce successeur du Snapdragon 730 vient ici dans sa version G, pour gaming. Certifié Snapdragon Elite Gaming, il supporte le HDR en jeu, un fort taux de rafraîchissement (coucou le 90 Hz) en Full HD et des performances ajustées automatiquement en fonction de l’utilisation qu’il est faite de l’appareil qui l’accueille.
De plus, le processeur graphique du 765G diffère de celui du 765. On passe d’un Adreno 620 à un Adreno 650. Sur le papier, cela se solde par un gain de puissance de l’ordre de 20%. Bien évidemment, nous avons éprouvé ce processeur sur quelques jeux. Dead by Daylight ne pose aucun problème. Le jeu de Behaviour Interactive se sent à son aise sur le Neo. Beau, mais assez lent, il se laisse jouer et immerge surtout l’utilisateur avec sa bande-son très bien retranscrite par les haut-parleurs du Find X2 Neo. Asphalt 9 aussi passe parfaitement, et ce même avec des graphismes réglés en haute qualité. Nous avons effectué plusieurs courses et à aucun moment nous n’avons eu à déplorer de ralentissements.
Afin de mettre à genoux le smartphone d’Oppo, nous l’avons mesuré à MadOut2 BigCityOnline. Certainement l’un des jeux les plus gourmands du Play Store, ce GTA Like présente l’intérêt d’avoir une palanquée d’options visuelles. Avec une qualité réglée en “très haute”, on tourner à 61 fps sur le Neo, ce qui est parfait. Si l’on pousse plus avant en ajoutant flou de mouvement, antialiasing ou encore SSAO, on perd rapidement des fps jusqu’à tomber à 8 fps avec toutes les options cochées.
Pour référence, le Realme X50 Pro, testé ici, équipé d’un Snapdragon 865 et de 12 Go de RAM (même configuration que le Find X2 Pro) atteint 20 fps avec les mêmes restrictions. On sent ici l’intérêt d’un gros processeur, mais c’est un cas qui ne se présente pas tous les jours, les développeurs ayant le plus souvent à coeur d’optimiser leurs jeux. On dira plutôt qu’un Snapdragon 765G ne sera pas aussi pérenne que son grand frère. À chacun de voir la fréquence à laquelle on change de smartphone.
Pour le volet théorique, nous avons soumis le Neo à GeekBench. Dans ce benchmark, il récolte 616 points en simple coeur et 1848 points en multicoeur. Des données légèrement en hausse comparées au prédécesseur du Snapdragon 765G. Le Reno2 d’Oppo équipé d’un 730G et de 8 Go de RAM (12 Go pour le Neo), affichait respectivement 540 points et 1700 points. À la louche, on peut donc estimer un gain de 10% de performances en plus entre ces deux générations.
Une photo inégale, capable du meilleur comme du pire
Pour tester la partie photo de ce nouveau Find X2, nous avons comparé le Neo à notre fidèle Google Pixel 4 (testé ici en photo contre le Pixel 3), un appareil qui a fait ses preuves en photographie, grâce au bel algorithme de Google.
Le Neo est équipé de quatre capteurs photo à l’arrière. Oppo y installe un Sony IMX586 de 48 mégapixels (f/1.7) en capteur principal, un grand-angle que l’on retrouve notamment sur le Zenfone 6 d’Asus (lire le test), mais aussi sur le OnePlus 8. Et force est de constater qu’il est d’assez bonne facture. Sur une scène lambda comme ce parterre de fleurs, le Pixel 4 affiche une image moins définie sur son point central. Cependant, au global, son résultat est plus harmonieux avec une meilleure mise au point de l’arrière-plan, illisible dans le détail sur le Neo alors qu’il n’est pas en mode portrait. À noter également que le point blanc du Neo est aussi fixé un peu haut comme on peut le voir sur l’église en arrière-plan. La photo a alors tendance à tirer vers le bleu.
De plus, le capteur du Neo donne un rendu très lumineux. On a ici une rehausse de la luminosité et de la saturation des couleurs. Si cela peut être pratique par faible luminosité, l’image est parfois un peu trop claire, quitte à perdre des détails. On s’en rend bien compte sur cette table basse. Sur le cliché du Neo, on ne distingue pas la marque LEGO sur chaque picot alors qu’elle saute aux yeux avec le Pixel 4. En revanche, le Neo fait ici un bien meilleur travail sur les couleurs que le smartphone de Google. Sa version du jaune de la table est la plus approchante de la réalité, par exemple.
En mode portrait, en combinaison avec son objectif monochrome de 2 mégapixels, le Neo effectue un joli travail de détourage. La julienne des dames ci-dessous est ainsi bien mise en avant. L’effet bokeh est appliqué délicatement, ce qui n’est pas pour nous déplaire. L’algorithme a même eu la bonne idée de flouter la petite fleur rouge qui se fond pourtant dans la fleur principale. À côté, le Pixel 4 est beaucoup plus bourrin avec un rendu qui ressort excessivement et surtout une petite fleur rouge qui le désoriente en arrière-plan. En revanche, on ne peut pas lui enlever sa luminosité plus mesurée qui permet de profiter pleinement du mauve de cette julienne des dames.
Nous avons testé de l’ultra grand-angle au zoom x20 au travers de plusieurs clichés de Notre-Dame de Versailles. L’ultra grand-angle est de bonne tenue. Il est suffisamment détaillé et offre un rendu homogène.
Quand on passe au capteur principal sur ce cliché, on découvre pas mal de bruit sur ses extrémités. De plus, les colonnes semblent comme aliasées. Un rendu étonnant qui ne se manifeste pas sur tous les clichés.
On arrive ensuite aux zooms. Ceux-ci sont obtenus avec le téléobjectif de 13 mégapixels qui permet un zoom optique x2, hybride x5 et numérique x20. Le zoom x2 est très agréable. Il offre ici une belle présentation d’une trame sur le fronton triangulaire que l’on ne distingue pas à l’oeil nu.
En x5, on passe en hybride. Tant qu’on ne plonge pas plus avant dans la photo, le résultat est tout à fait correct.
Ca se dégrade en x10 puis x20. La précision n’est plus là. La photo n’est plus aussi bien définie. Les clichés qui en sont tirés sont difficilement exploitables. Pratique pour prendre une information en photo de loin, mais c’est tout.
Le grand-angle de 8 mégapixels (f/2.2) du Find X2 Neo renferme le mode macro de l’appareil. Fonctionnel jusqu’à 3 cm, il offre un très bon rendu comme on peut le voir sur les photos des style et spadice des fleurs ci-dessous. Une plongée dans le monde du tout petit tout à fait réussie, bien qu’on souhaite toujours aller plus loin.
À l’avant, on a droit à un capteur de 32 mégapixels (f/2.4) pour les selfies. Il remplit son office aussi bien en mode normal qu’en portrait. On lui reprochera, comme aux capteurs arrière, de vouloir capter trop de lumière. On s’en aperçoit ici avec un arrière-plan totalement grillé.
Ce capteur selfie est aussi disponible en mode nuit. Il gomme ici la teinte jaunâtre émise par les lampadaires, mais on a droit à un bruit plus contenu que sur le Pixel 4. En revanche, son détourage est moins efficace.
Continuons dans le mode nuit du Find X2 Neo. Contre toute attente, sur ce plan large du théâtre Montansier, le smartphone d’Oppo offre une luminosité équilibrée tout comme sa balance des blancs. On regrettera l’effet d’escalier que l’on repère dans l’encadrement des fenêtres., point qui n’est pas présent sur le Pixel 4. Ce dernier en revanche fausse la réalité avec une image trop claire et trop bleue, comme le prouve la lumière émanant de la mansarde en haut à gauche de la photo.
Même constat général pour cette scène de nuit sans autre lumière que celles provenant des immeubles photographiés. Ces photos ont été prises à travers une vitre. Et autant le Neo conserve les saletés déposées sur ce verre, autant le Pixel 4 les gomme. Idem au niveau du ciel qui est plus détaillé sur le Neo. Les nuages ressortent mieux et surtout on y voit beaucoup plus d’étoiles.
Néanmoins, la balance penche vers le Pixel 4 quand il s’agit d’homogénéité. Le Neo se perd complètement dans une grande bouillie de pixels lorsqu’on regarde le cliché en taille réelle. On s’aperçoit aussi que son rendu est encore surexposé, ce qui vient gommer de nombreux détails, comme les volets en arrière-plan à droite de la photo ou des décorations de façade sur le plus haut des immeubles.
Une bonne autonomie
C’est cette fichue autonomie qui a retardé la publication de ce test. Nous avons douté du Neo et de sa capacité à tenir aussi longtemps et nous avons été puni. Lancé à 2h12 du matin, notre test d’autonomie s’est achevé à 12h30. Plus de 10 heures donc pour passer de 100% à 20%, comme l’effectue PCMark10. Il en a donc encore sous le capot. Et pour couronner le tout, le Neo était paramétré en 90 Hz, sa fréquence de rafraîchissement la plus énergivore. Sa batterie de 4025 mAh est donc efficiente, dans la moyenne haute.
A noter que le Neo possède la charge rapide Vooc 4.0 30 Watts qui lui redonne 50% d’autonomie en 20 minutes. C’est bien, mais on aurait préféré qu’il bénéficie du Super Vooc 65 Watts du Find X2 Pro qui, quant à lui, fait oublier l’absence de charge par induction.