Empruntant certaines caractéristiques de ses prestigieux prédécesseurs et animé par un processeur performant et peu énergivore, le Nothing Phone 2a est un milieu de gamme plein de promesses. Avec son prix attrayant et son design atypique, il pourrait bien remporter un franc succès.
- 💶 Nothing Phone 2a : quels sont sa disponibilité et son prix ?
- ⚙️ Quelles sont les caractéristiques techniques du Phone 2a ?
- 💫 Un design sympathique tout en transparence
- 🖥️ Un écran qui flirte avec le haut de gamme
- 💪 Un processeur sur mesure qui excelle
- 📲 Une interface originale qui cache de l’Android Stock
- 📸 Photo : une base solide, sans fioriture
- 🔋 Excellente autonomie et charge plutôt rapide
- 🧐 Notre verdict
- Le design Nothing original et soigné
- Le grand écran Amoled de qualité
- L’autonomie bluffante
- Le fonctionnement fluide
- Mode portrait efficace en photo
- Le haut potentiel de personnalisation
- Les 3 ans de mises à jour de l’OS
- Le prix relativement modéré
- L’absence d’étanchéité IP68
- L’absence de chargeur dans la boîte
- Le look du dos qui peut déplaire
- Qualité photo irrégulière
Il a fait l’objet de nombreuses rumeurs et a copieusement été teasé, jusqu’à la dernière minute, par son constructeur. Alors que le Nothing Phone 2a a enfin été officiellement lancé ce 5 mars lors de l’événement Fresh Eyes de la marque, que reste-t-il à découvrir de ce smartphone ? Son prix d’abord, qui pourrait bien faire pencher la balance en sa faveur et ses performances ensuite. Nous avons reçu l’appareil il y a quelques jours et nous avons donc pu le tester en avant-première afin de partager nos mesures dès son lancement.
Celui qui répond comme ses prédécesseurs à un nom de code de Pokémon (Areodactyl, celui qui revêt l’apparence d’un dragon et s’appelle Ptéra en Français) cible plus que jamais la Gen Z, par son design pas comme les autres d’une part et par son rapport équipement-prix d’autre part, à première vue assez imbattable. Avec une interface plus originale qu’Android Stock, appréciée même des iPhone addicts pour son originalité et son ergonomie, le Nothing Phone 2a, c’est certain, démarre avec de solides atouts en main.
Encore faut-il que les performances offertes par cette nouvelle édition du smartphone « transparent » de Nothing soient à la hauteur des promesses de cette jeune marque. Nous avons testé et manipulé quelques jours le Nothing Phone 2a, dans sa couleur blanche et en version 12 / 256 Go. Voici les résultats de nos tests et notre avis sur ce smartphone au design atypique.
💶 Nothing Phone 2a : quels sont sa disponibilité et son prix ?
C’est une première pour Nothing. Ses smartphones habituellement vendus en ligne sur le site de la marque (Nothing.Tech) et chez quelques distributeurs triés sur le volet (Boulanger, Fnac-Darty, LDLC et même l’opérateur Bouygues Télécom) vont enfin être exposés en boutique. Cette année, le réseau de revendeurs s’étend à Free, qui partage peu ou prou le même ADN que Nothing pour la cible jeune, très Gen Z. Le design du Phone 2a, dévoilé au MWC de Barcelone (salon de la téléphonie) le 27 février, a d’ailleurs été exposé le lendemain, en avant-première, à la Station F, le Campus de Xavier Niel, patron de Free.
Si les précommandes de l’appareil débutent dès le 6 mars pour une disponibilité en boutique le 12 mars, Le Nothing Phone 2a profitera d’un événement de lancement festif à la boutique de la station F, le 8 mars. Un pack en édition limitée de 100 pièces, comprenant le smartphone avec 150 euros de cadeaux (écouteurs Buds, coque souvenir de l’événement), y sera vendu. L’appareil est commercialisé en deux versions de mémoire en France. Voici leur prix.
- Nothing Phone 2a : 8 Go / 128 Go : 349 euros
- Nothing Phone 2a : 12 Go / 256 Go : 399 euros
Le Nothing Phone 2a est disponible en deux couleurs, comme c’est l’habitude chez la marque, soit en noir et en blanc. Très à cheval sur le développement durable, Nothing limite à 52 kg son émission de CO2 pour son dernier-né. Les chutes de plastique récupérées lors de la fabrication des écouteurs Ear 2 ont même été utilisées pour celle du Phone 2a. Le packaging est bien entendu zéro plastique (que du papier et du carton) et il ne contient pas de chargeur. Une habitude de plus en plus courante chez les constructeurs. Il faut se contenter du câble USB, mais à l’image des smartphones Nothing, il est, lui aussi, transparent.
Précisons qu’en dehors de l’événement du 8 mars, il n’est à ce jour pas prévu d’opération promotionnelle de lancement. Dommage, Nothing aurait, par exemple, pu inclure le fameux chargeur, vendu environ 35 euros sur le site.
⚙️ Quelles sont les caractéristiques techniques du Phone 2a ?
C’est évidemment le design qui interpelle sur le Nothing Phone 2a, avec sa transparence qui laisse apparaître certains composants, mais aussi avec son bloc photo centré, intégrant deux modules, qui lui confère l’apparence d’un petit robot avec deux grands yeux ronds. L’équipement ne doit pas pour autant être laissé de côté. Le Phone 2a profite d’un processeur de bonne puissance, développée uniquement pour lui. Il profite aussi de caméras premium empruntées à ses prédécesseurs et associées à des capteurs de 50 Mpix.
Voici la fiche technique complète du Nothing Phone 2a
- Écran : 6,7 pouces Amoled flexible FHD+ (1084 x 2412 points), 394 ppp, 120 Hz, 1300 nits
- Processeur : Mediatek Dimensity 7200 Pro (modèle exclusif à Nothing)
- Dimensions : 76,32 x 161,74 x 8,55 mm
- Poids : 190 grammes
- Connectivité : Wi-Fi 6, Bluetooth 5.3, NFC, 5G
- Mémoire : 8 Go / 128 Go ou 12 Go / 256 Go
- Grand-angle : 50 Mpx (1/1.56), f/1.88, OIS & EIS, AF, 4K à 30 i/s
- Ultra grand-angle : 50 Mpx (1/2.76), f/2.2, FOV 114°
- Caméra frontale : 32 Mpx (1/2.74) f/2.2
- Batterie : 5000 mAh
- Charge : 45 W (filaire)
- Résistance : IP54, Corning Gorilla Glass 5
- Audio : 2 micros HD, 2 HP stéréo
- Sécurité : lecteur d’empreintes sous l’écran
- Système : Android 14 + Nothing OS 2.5.3
- Mises à jour : 3 ans pour l’OS, 4 ans pour la sécurité
L’écran pour sa part n’a pas à rougir face à des concurrents de valeur comme le Galaxy A54 de Samsung ou le Redmi Note 13 Pro+ de Xiaomi (tous les deux étaient vendus sensiblement plus cher que le Phone 2a à leur lancement) avec sa grande taille et la technologie AMOLED flexible. Une bonne surprise à ce niveau de prix.
💫 Un design sympathique tout en transparence
Pour son premier modèle milieu de gamme, baptisé 2a un nom qui semble très inspiré des Pixel, Nothing conserve le design transparent de ses premiers modèles Phone (1) et Phone (2) en y ajoutant une touche de fantaisie. La symétrie est de mise avec un module photo centré inscrit dans un cercle qui n’est autre que le tag NFC du mobile. Juste en-dessous, les composants visibles sont un clin d’œil au plan du métro New-Yorkais imaginé par Massimo Vignelli pour le Phone (1).
Avec ce bloc photo qui embarque deux caméras, on a l’impression de voir les deux yeux d’un petit robot humanoïde. On image que ce choix, assez intriguant, ne fera pas forcément l’unanimité. Une chose est sûre, ceux qui choisiront ce Phone 2a profiteront d’un smartphone pas comme les autres. Car avec ce design transparent assez sympathique au final, qui « humanise » le mobile, on retrouve aussi l’interface Glyph. Elle permet d’illuminer son smartphone lors de la réception de notifications, par exemple. L’ADN de Nothing est donc plus que jamais présent sur le Phone 2a, même si le jeu de lumière se limite, avec ce modèle milieu de gamme, à la partie supérieure du dos.
En matière de symétrie, la façade n’est pas oubliée avec une bordure noire assez fine, de taille identique en haut, en bas et sur les côtés, qui entoure l’écran. Précisons que le bord du cadran qui affleure ajoute une petite surépaisseur, mais il n’y a pas de menton disgracieux. L’écran entièrement plat occupe une grande partie de la façade grâce à l’emploi de la technologie AMOLED flexible. Seule la webcam dans son poinçon vient troubler l’immersion dans l’image, mais on l’oublie assez vite !
Le smartphone apparaît comme assez fin grâce au choix de tranches plates, dont une partie est assez peu visible puisqu’il s’agit de la plaque transparente qui orne le dos. Comptez tout de même 8,55 mm d’épaisseur, ce qui n’a rien de dérangeant en main, d’autant plus que le smartphone reste sous la barre des 200 grammes. À taille d’écran identique, il est toutefois un peu plus large que le Redmi Note 13 Pro+, mais un peu plus fin.
Pour le choix des matériaux, on est sur du verre et bien sûr du polycarbonate (plastique) et non de l’aluminium comme sur le Nothing Phone (2), bien plus cher il est vrai. Du coup Nothing en a profité pour apporter une touche d’originalité supplémentaire : cette fameuse surépaisseur en plastique (évoquée précédemment) qui laisserait entrer un peu de lumière supplémentaire au dos, en renfort du Glyph.
On vous laissera juger par vous-même en boutique, puisque cette année, le Nothing Phone 2a se pavanera dans les rayons. En tout cas cette couche plastique présente le mérite de diminuer sensiblement la protubérance créée par le bloc photo. Posé sur une table sur le dos, le Phone 2a est parfaitement stable. C’est dans ce genre de petits détails qu’on apprécie le design Nothing.
On trouve enfin le bouton de verrouillage à droite, les boutons de volume à gauche et le port USB Type-C, l’emplacement pour nano SIM ainsi qu’une grille de haut-parleur au bas du smartphone. Pour compléter le tout, Nothing a intégré un capteur d’empreintes sous l’écran et propose aussi la reconnaissance faciale avec la webcam. Seul regret, l’appareil n’est pas étanche, seulement résistant aux éclaboussures (IP54).
🖥️ Un écran qui flirte avec le haut de gamme
Avec Nothing, la promesse d’un affichage de qualité, même sur un smartphone à prix modéré, est-elle tenue ? Le choix de l’Amoled (qui plus est flexible) en est la preuve la plus flagrante. À ce niveau de prix, certains constructeurs font encore le choix du LCD. Nothing rejoint ici les meilleurs (Samsung et Xiaomi qui équipent d’Amoled la plupart de leurs mobiles, même les moins chers. L’écran du Phone 2a est, par ailleurs, rafraîchi jusqu’à 120 Hz, pour une image bien fluide.
La large dalle de 6,7 pouces du Phone 2a adopte une résolution FHD+ qui lui confère une résolution parmi les plus hautes du monde du smartphone, soit 394 points par pouce. La lisibilité de l’écran est impeccable, y compris en extérieur grâce à sa belle luminosité.
Lors de nos mesures, nous avons atteint 680 cd/m² en réglant la luminosité au maximum et dépassé les 1000 cd/m² (un peu moins que ce que Nothing annonce) en activant le mode adaptatif. C’est loin des performances auxquelles les smartphones les plus haut de gamme du marché peuvent prétendre, mais cela reste satisfaisant pour les environnements très lumineux.
Du côté de la colorimétrie, bon nombre de concurrents aimeraient faire aussi bien. Dans l’affichage par défaut intitulé Actif, le Delta E atteint 3,49, ce qui va un peu au-delà de ce qui est la norme en termes de couleurs fidèles, soit 3. La température des couleurs, autour de 6400, frise en revanche l’excellence. En mode Normal, le Delta E s’améliore indubitablement puisqu’il passe à 2.22, tandis que la température indique des couleurs un peu plus chaudes. Sous la barre des 6200 K, elle reste cependant tout à fait correcte.
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💪 Un processeur sur mesure qui excelle
Pour son Phone 2a, Nothing a pour la première fois fait le choix d’un processeur Mediatek avec une finesse de gravure plus importante que ce à quoi la marque aurait pu prétendre chez Qualcomm pour le même prix. L’avantage est qu’il s’agit ici d’une version customisée du Mediatek Dimensity 7200, gravé en 4 nm, rebaptisé Pro pour l’occasion.
Ce processeur a déjà fait ses preuves sur le Redmi Note 13 Pro+ et il fait tout aussi bien sinon mieux sur le Phone 2a, notamment avec la version 12 Go de mémoire vive que nous avons reçue pour test. Cette RAM peut de plus être augmentée de façon virtuelle de 2 à 8 Go en prenant sur l’espace de stockage. Si ce n’est pas un modèle haut de gamme, ce processeur offre une puissance de tir suffisante pour tous types d’usages, jeu inclus. Au quotidien, le Phone 2a n’a montré ni ralentissement ni saccade. Peut-être peut-on lui reprocher tout au plus un déclenchement photo qui manque un peu de rapidité.
En plus de la gravure en 4 nm qui favorise une meilleure efficience énergétique, le processeur profite d’une chambre à vapeur directement intégrée pour réduire encore la chauffe en cas d’usage intensif. D’autant plus que Nothing a pris la précaution d’ajouter une couche de graphite pour refroidir un peu plus l’air chaud. En pratique, le smartphone n’a pas excédé les 38 degrés en usage intensif. Pour l’appareil, c’est la possibilité de gagner en performances et comme on le verra plus tard en autonomie. Nothing indique qu’il est d’ailleurs plus puissant que le Phone (1) qui s’était montré à l’aise dans tous les scénarios lors de notre test, jeu inclus.
📲 Une interface originale qui cache de l’Android Stock
Le Phone 2a fonctionne, à l’instar des autres smartphones de la marque, avec Nothing OS. Il est ici présent dans sa toute dernière version 2.5.3. Il s’agit avant tout d’une interface graphique qui confère à Android un look éminemment différent, plus travaillé et avec une forte identité. Elle ne plaira pas à tous, notamment au niveau des sonneries proposées très électroniques.
Nothing propose toujours aussi son interface monochrome, tout juste égayée de quelques touches de rouge. C’est beau, mais on a parfois du mal à reconnaître les icônes de ses applis. Rien n’empêche de revenir à des personnalisations plus classiques bien sûr. Mais ce serait dommage tant celle de Nothing est originale.
En dessous, on a bien sûr Android 14 aux manettes avec tout son potentiel et des mises à jour à venir très attrayantes, notamment au niveau de son futur assistant Gemini. Nothing promet toujours de son côté 3 ans de mises à jour de l’OS et 4 ans de mises à jour de sécurité, ce qui ne gâche rien.
Hautement personnalisable avec la possibilité d’ajouter plus de Widgets que sur Android (Nothing promet même un Widget photo qui permettra de sauvegarder ses réglages préférés), Nothing OS se distingue toujours par son interface Glyph, la signature lumineuse de la marque.
On peut associer ses contacts à des jeux de lumière qui s’affichent au dos du smartphone ou même la progression d’un minuteur. Nothing a d’ailleurs lancé un Developer Kit pour que les concepteurs d’application puissent intégrer et exploiter l’interface Glyph.
📸 Photo : une base solide, sans fioriture
Pour la partie photo, Nothing n’est pas allé chercher très loin. Pour assurer une bonne qualité et ne pas faire flamber les coûts, il a pioché dans les modules de ses précédents appareils, notamment le Phone 2 (qui était rappelons-le bien plus haut de gamme) et en a fait une nouvelle force de frappe.
Le phone 2a embarque donc un objectif grand-angle et un ultra grand-angle, tous deux associés à des capteurs Samsung de 50 Mpx. Ce qui, au passage, permet de conserver une certaine homogénéité de rendu entre les deux objectifs : le premier ouvre à F1.8, le second à F2.2. En façade, la caméra qui ouvre à F2.2 est associée à un capteur de 32 mégapixels.
Avec ces composants, Nothing joue la carte de la valeur sûre, sans multiplier les fonctionnalités. Le Phone 2a donne globalement de bons résultats le jour et ne se débrouille pas si mal quand la lumière baisse, avec son mode Nuit. Les résultats sont cependant assez irréguliers. On a parfois des photos surexposées ou un peu floues. On espère que le tir sera corrigé par mise à jour.
Le Phone 2a n’atteint pas, c’est certain, la suprématie d’un smartphone photo, mais fait le job dans de nombreux scénarios et plus particulièrement en mode portrait, y compris avec la caméra frontale. L’équivalent zoom optique se limite à 2x et il ne faut pas attendre grand-chose du zoom numérique (tout au plus grappiller 2 ou 3x, si la scène est bien éclairée).
🔋 Excellente autonomie et charge plutôt rapide
Il semblerait que le choix du processeur Mediatek se soit révélé payant, d’autant plus qu’il est associé à une grosse batterie de 5000 mAh, intégrée au Phone 2a par Nothing. Lors de nos tests réalisés avec PCMark (en réglant l’écran à 200 cd/m² comme d’ordinaire), nous avons été agréablement surpris. Avec le rafraîchissement jusqu’à 120 Hz (activé par défaut), nous avons relevé un excellent temps de plus de 14 heures. Et en ramenant le rafraîchissement à 60 Hz, ce temps s’est allongé de plus d’une heure, passant à 15h30. Voilà qui laisse présager une autonomie potentielle de deux jours. En streaming vidéo sur Wi-Fi, le Phone 2a a tenu 16 heures. C’est moins stupéfiant, mais pas mal tout de même.
Le smartphone est cette année compatible avec la charge 45W, mais il est fourni sans le chargeur. Il vous faudra en trouver un puissant et compatible Power Delivey 3.0 (avec port USB Type-C) pour exploiter au mieux cette caractéristique. Ou bien passer à la caisse. Il nous a fallu 1 heure tout juste pour recharger intégralement la batterie de 5000 mAh du Phone 2a. Et seulement 30 minutes pour qu’il atteigne 66%. De quoi repartir pour une journée, ce qui est plutôt satisfaisant.
🧐 Notre verdict
- Le design Nothing original et soigné
- Le grand écran Amoled de qualité
- L’autonomie bluffante
- Le fonctionnement fluide
- Mode portrait efficace en photo
- Le haut potentiel de personnalisation
- Les 3 ans de mises à jour de l’OS
- Le prix relativement modéré
- L’absence d’étanchéité IP68
- L’absence de chargeur dans la boîte
- Le look du dos qui peut déplaire
- Qualité photo irrégulière
Ce smartphone milieu de gamme signé Nothing est une franche réussite. Le constructeur a fait les choix qu’il fallait là où il fallait pour proposer un Phone 2a qui se défend dans tous les domaines : affichage, puissance, endurance et photo, même si c’est dans une moindre mesure dans ce dernier cas. Bien sûr, la conception plus plastique que celle de ses prédécesseurs et son design plus fantaisiste, avec un bloc caméra qui confère au mobile l’aspect d’un petit robot, ne fera pas forcément l’unanimité. C’est en tous cas un smartphone parfaitement optimisé et qui offre un haut potentiel de personnalisation. Ceux qui recherche de l’originalité, sans pouvoir se passer de la force d’un appareil Android de dernière génération devraient apprécier.