Après avoir laissé Sony seul sur le segment des hybrides 24×36 grignoter des parts de marché aux boîtiers reflex haut de gamme pendant plusieurs années, Nikon répond enfin avec deux boîtiers. Nous testons ici le Z7, modèle haute définition.
- Un boîtier solide
- Une visée exemplaire
- Un agencement intelligent
- Compatible avec objectifs F
- Double obturation
- Bonne stabilisation
- La vidéo est traitée avec soin
- Pas idéal en photo rapide
Dans l’ensemble, le Z7 est une réussite technique. Nikon a pris son temps pour sortir ses premiers hybrides plein format (avec le Z6), mais le résultat est au niveau des attentes pour le modèle haute résolution. La qualité d’image, superlative, rivalise sans problème avec celle proposée par l’α7R III, le stabilisateur d’image est redoutable d’efficacité, le viseur est vraiment agréable à l’usage et le soin apporté au dessin du boîtier comme à sa construction sont vraiment très appréciables. Le manque de finesse de l’autofocus dans la détection des sujets en mouvement et le choix exclusif du format XQD pour le stockage des images viennent néanmoins quelque peu ternir un tableau globalement très positif. Plus gênant, les choix tarifaires sont difficilement compréhensibles : son prix de sortie est assez nettement supérieur à celui de l’α7R III, son unique concurrent, alors même que Sony jouit d’une belle réputation dans cette catégorie. Un beau galop d’essai donc, mais la politique tarifaire mériterait un vrai réexamen, sinon le Z7 ne pourra peut-être pas éviter un résultat commercial mitigé malgré la réussite technique.
Après avoir laissé Sony seul sur le segment des hybrides 24×36 grignoter des parts de marché aux boîtiers reflex haut de gamme pendant plusieurs années, Nikon répond enfin avec deux boîtiers. Fabricant historique longtemps leader dans le monde professionnel, Nikon se devait de en effet relever le gant et de proposer des boîtiers haut de gamme performants et plus compacts que les modèles reflex qui ont fait sa renommée. Nous testons ici le Z7, modèle haute définition doté d’un capteur de 45 mégapixels. Conçu pour concurrencer la gamme α7R qui en est aujourd’hui à sa troisième génération, voyons si ce nouveau venu est en mesure de rivaliser avec une belle série de boîtiers performants, dont les générations successives ont déjà apporté de solides évolutions.
Nous avons eu l’opportunité de pouvoir tester le Z7 pendant 10 jours dans des conditions variés, notamment aux îles Lofoten situés dans le nord de la Norvège, près du cercle polaire arctique. Aussi, une précision s’impose : toutes les images figurant dans cet article ont été prises avec le Nikon Z7.
Oui, pour la robustesse du boîtier
Le boîtier est logiquement moins encombrant que ses cousins de la gamme reflex (134×100,5×67,5 mm pour 675g avec carte et batterie) et du point de vue esthétique se dégage un aspect futuriste, avec un léger déséquilibre visuel du côté de la poignée. Nous avons néanmoins indéniablement affaire à un boîtier Nikon, et pour cette première expérience hors de son terrain de jeu habituel, le fabricant a fait le choix de la continuité et on retrouve les marqueurs visuels traditionnels de la marque : boîtier entièrement noir faisant la part belle aux finitions granuleuses antidérapantes et liseré rouge en haut à droite de la poignée.
Le premier contact est agréable et rassurant. Nikon a fait le choix, judicieux à nos yeux, d’une poignée non seulement bien dessinée, mais surtout plus proéminente que celle choisie par Sony sur la gamme α7. Le confort et la qualité de tenue en sont accrus ici. La poignée est dotée d’un revêtement antidérapant granuleux en caoutchouc du meilleur effet et elle est très efficacement secondée par un repose-pouce profilé sur la face arrière.
La finition entièrement métallique de la coque extérieure, normale à ce niveau tarifaire, est le gage d’un bon niveau de solidité. L’étanchéité du boîtier aux poussières et à l’humidité est assurée par des joints positionnés autour des trappes et des commandes. La résistance aux éléments extérieurs proposée par le Z7 est donc d’un bon niveau et, si le boîtier n’est cependant pas à proprement parler tropicalisé (ça reste l’apanage de boîtiers plus onéreux destinés à la photo d’action), l’appareil est indéniablement un Nikon dont la construction ne dément pas le sérieux traditionnellement associé à ce nom.
Oui, pour la visée
Afin de convaincre des utilisateurs traditionnels de leur système reflex, le fabricant japonais savait qu’il serait attendu au tournant sur la qualité du viseur. Les ingénieurs maison n’ont donc pas fait les choses à moitié et le résultat est à la hauteur des ambitions. Doté d’une belle dalle OLED à la définition de 3,6 millions de points, qui se situe dans la norme de ce segment haut de gamme, le confort de visée proposé par le Z7 un est un modèle du genre : avec une couverture de 100%, un grossissement de 0,8x et un dégagement oculaire de 21mm mettre son œil dans l’œilleton est vraiment agréable. Cerise sur le gâteau, le caoutchouc qui assure le contact entre l’œil et le viseur ressemble à s’y méprendre à ceux des viseurs optiques de la gamme reflex, on s’y croirait presque !
En tant que module électronique, le viseur du Z7 jouit des qualités et pâti des défauts du genre. Même si de nets progrès ont été faits, les scènes très contrastées ou très sombres sont plus difficiles à apprécier qu’avec une visée reflex haut de gamme alors que la simulation de l’exposition et de la balance des couleurs permet d’éviter certains oublis en mode manuel lorsque le temps presse.
Au final, seule sa cadence de rafraîchissement de 60 i/s est un peu trop lente pour éviter une gêne en cas de mouvement brusque, mais à part ça le viseur électronique du Z7 est sans conteste le plus agréable à utiliser dans sa catégorie et même les habitués de la visée reflex devraient dans leur majorité y trouver leur compte.
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L’écran arrière propose également de belles qualités : 8cm de diagonale pour une définition d’environ 2,1 millions de points. Il est tactile et inclinable, de nombreux assistants sont proposés, et il offre la possibilité de sélectionner par contact le sujet à suivre en cas de mobilité, pratique !
Sans surprise, l’usage d’une visée uniquement électronique est gourmand en énergie et la batterie EN EL-15, identique à celle qui équipe le D850, offre avec le Z7 à peine 1/4 à 1/3 de l’autonomie obtenue avec ce dernier. L’usage d’au moins une seconde batterie est donc à recommander pour de nombreux usagers.
Oui, pour la conception ergonomique (menus mis à part)
Très largement inspiré de celui des boîtiers reflex de la marque, le pilotage du Z7 joue lui aussi la carte de la continuité, à l’exception de quelques innovations propres au D850 qui n’ont pas été reprises. Les nikonistes trouveront donc rapidement leurs marques.
Sur le capot supérieur, on retrouve sur l’épaule gauche le traditionnel barillet de sélection des modes. À droite du viseur Nikon a fait le choix d’un écran LCD, dont l’aspect n’est pas sans rappeler celui des moyens formats Hasselblad ou Phase One, rappelant les principaux réglages, le micro et une molette de réglage. Au sommet de la poignée, le sélecteur de mise sous tension entoure le déclencheur, et les touches de lancement d’enregistrement vidéo, de choix de la sensibilité et de correction de l’exposition sont placées juste dessous. La seconde molette de réglage tombe sous l’index.
Au dos de l’appareil, les touches de lecture et de suppression des images sont placées à gauche du viseur, tandis qu’on retrouve à sa droite le sélecteur rotatif de mode de prise de vue photo/vidéo qui entoure la touche Display (affichage des principales informations) puis la touche AF-On qui permet de faire le point avec le pouce. De haut en bas on observe également la présence d’un joystick très pratique pour la sélection des collimateurs AF, de la touche i qui permet d’accéder à un menu rapide contenant les principaux réglages, d’un pad, des boutons permettant de zoomer et de dézoomer dans les images, de la touche Menu et d’un sélecteur de cadence de prise de vue.
Sur la face avant la présence de deux touches fonctions personnalisables à est à souligner.
Au final même sans faire usage du mode d’emploi les habitués (et même les autres) devraient trouver leurs marques sans difficulté.
Non, pour les menus et pour l’exclusivité du format XQD
Si l’ergonomie globale est vraiment bien pensée, le choix de la continuité a ses limites. En refusant de revenir sur l’organisation de ses menus (un choix qui remonte aux premiers temps de la photographie numérique) afin de ne pas dérouter les habitués, Nikon ne fera pas l’économie des sempiternels reproches qu’on peut lui adresser sur le surcharge et leur manque de lisibilité. S’il y a quelques années on pouvait encore espérer une refonte par onglet comme chez ses principaux concurrents, il semble bien que ce soit peine perdue.
Au chapitre des regrets, Nikon a fait le choix de ne doter le Z7 qu’un seul emplacement de carte au format XQD. Si le poids élevé des fichiers combinés à une vitesse de déclenchement maximale de 9 images/seconde en rafale peut justifier le choix de ce format permettant des débits de transfert très élevés, on peut regretter son caractère exclusif, d’autant plus qu’à part sur le haut de gamme Nikon ce format est quasiment inexistant. Un second slot au format SD aurait été bienvenu, surtout que la majorité des utilisateurs n’utilise pas (ou très peu) des cadences aussi soutenues et que le tarif de ces cartes est élevé.
Oui (finalement) pour la compatibilité optique
C’est un véritable coup de tonnerre dans l’univers des nikonistes habitués à une monture F qui assurait une compatibilité avec toutes les optiques de la marque sorties depuis près de 70 ans, la gamme hybride plein format inaugure une nouvelle monture éponyme : la Z.
Le fabricant affirme avoir choisi cette nouvelle monture au diamètre supérieur associée au tirage optique (distance entre l’optique et le capteur) le plus court de la catégorie afin de produire des grands-angles compacts et d’assurer une meilleure qualité d’image dans les parties périphériques du cadre.
En conséquence, la gamme optique dédiée est pour le moment réduite et ne comporte que 3 références : un transtandard 24-70 f/4 S, un 35mm f/1,8 S et un 50mm f/1,8 S. Afin de minimiser l’impact négatif de cette évolution pour les habitués de la marque, Nikon a pris ses précautions. Le fabricant annonce en effet la commercialisation de 9 objectifs d’ici 2020 dont 6 en 2019, et notamment le fameux couple 24-70/70-200mm f/2,8.
Après des premières annonces inquiétantes, la compatibilité effective avec les objectifs de reflex en monture F est finalement assurée. Initialement, le fabricant avait annoncé la commercialisation exclusive d’une bague qui n’assurait pas la mise au point automatique, autant dire, vu la précision du capteur, que cela mettait quasiment hors d’usage tous les objectifs non développés exclusivement pour la monture Z (exception faite de l’usage vidéo). Au final, la bague FTZ commercialisée permet l’usage de l’autofocus sur tous les objectifs à montures F équipés d’un module AF interne. Vu le prix des objectifs haut de gamme, les seuls à pouvoir tirer pleinement parti de la résolution du capteur du Z7, c’est une nouvelle qui devrait grandement rassurer les nikonistes experts et professionnels.
Dans le même ordre d’idée, le choix d’un très faible tirage optique permet, via l’usage de bagues d’adaptation de fabricants tiers qui ne manqueront pas de faire leur apparition, l’usage de nombreux objectifs exotiques ou anciens afin de sortir des sentiers battus.
Oui, pour les possibilités de la double obturation
Comme de nombreux hybrides, le Z7 jouit d’un double système d’obturation. Du côté de l’obturation mécanique (le système classique), on retrouve la traditionnelle vitesse de déclenchement maximale au 1/8000e de seconde, suffisante pour 99,9% des usages, et un mode rafale qui atteint 9 images par seconde en JPEG. Ces performances sont honorables, la vitesse maximale de synchro-X (utiles notamment lors de l’emploi de flashes externes de studio) au 1/200e de seconde est par contre assez nettement en retrait par rapport à l’offre reflex concurrente.
De son côté, l’obturateur électronique permet à l’utilisateur de déclencher dans le silence. Une possibilité, déjà présente en mode liveview sur le D850, que les photographes de plateau ou de scène apprécieront particulièrement. Contrairement à ce que proposent d’autres hybrides APS-C ou micro 4/3, notamment les modèles Panasonic, la vitesse d’obturation maximale n’augmente cependant pas sur le Z7 lorsque l’obturation électronique est privilégiée. Cela dit, dans l’immense majorité des situations le 1/8000e de seconde est largement suffisant.
Plutôt non pour la photo d’action
Sur le papier, le Z7 affichait des caractéristiques alléchantes y compris pour les photographes qui s’adonnent aux joies de la photographie sportive ou animalière. Avec une cadence maximale en rafale à 9 images/seconde en JPEG avec le suivi du point (5 i/s avec le suivi automatique de l’exposition) pour des fichiers d’une telle précision, il avait en effet de quoi faire saliver beaucoup d’utilisateurs potentiels. C’est d’autant plus vrai que l’autofocus est assuré par un module hybride associant corrélation de phase sur 493 points et détection de contraste qui est censé couvrir 90 % du cadre, et que le sujet peut être sélectionné par un simple contact tactile sur l’écran arrière.
Première remarque d’importance, le Z7 est par défaut réglé pour assurer des transferts de point doux entre les sujets, un choix qui se justifie par son usage en mode vidéo (nous y reviendrons dans la partie dédiée). En passant par les menus, il est possible de calibrer la nervosité et la sensibilité de l’AF à sa guise, un choix qui nous semble pertinent sur un boîtier expert, mais qui implique pour les utilisateurs qui souhaitent pratiquer la photo d’action de penser à réaliser cette opération manuellement, sous peine de résultats décevants. On peut comprendre la nécessité de trouver un compromis entre les différents usages d’un boîtier moderne, pour autant on peut se demander si la création d’un réglage par défaut pour chacun des modes photos et vidéo qui s’appliquerait automatiquement en fonction des usages en cours n’aurait pas été plus judicieuse.
Afin de juger des capacités du module AF nous avons donc poussé les curseurs au maximum pour voir ce que le Z7 a dans le ventre. Nos tests, réalisés sur des véhicules en situation de mouvement urbain (donc à vitesse limitée) en direction de l’appareil, cas de figure compliqué à gérer, mais assez courant, montrent des résultats contrastés avec le 24-70 F/4 S spécialement développé pour la nouvelle monture. Il faut souligner que cette méthode est d’autant plus exigeante qu’elle prive l’appareil de la détection des visages qui constitue souvent pour les processeurs une aide précieuse, néanmoins nous réalisons toujours nos tests de boîtiers ainsi.
Lorsque le sujet est accroché, le module AF le suit parfaitement tant qu’il reste proche de la partie centrale du cadre. Malheureusement, dès que l’image propose des zones contrastées, le module AF du Z7 peine à le repérer (y compris lorsque l’utilisateur lui indique le sujet à suivre par contact tactile sur l’écran). Et lorsqu’il y parvient, à peu près dans un cas sur deux seulement avec notre méthode, il le perd un peu trop vite à notre goût dès qu’il quitte la partie centrale, notamment si un autre objet en mouvement occupe cette zone. C’est dommage, car les qualités de suivi du module AF à proprement parler une fois le sujet correctement perçu sont vraiment bonnes.
Suivi correctement assuré :
Sujet perdu dès qu’il quitte la partie centrale de l’image :
De même, lors de nos tests pourtant réalisés avec une carte XQD aux débits élevés, l’appareil avait tendance à caler assez rapidement lorsque deux rafales s’enchaînent (y compris en JPEG de qualité maximale), ce qui est une situation courante sur le terrain.
Bref, si ce nouveau module AF semble prometteur sur le papier, en pratique il reste vraiment perfectible et n’est pas pour le moment en mesure de concurrencer la fiabilité des modèles reflex utilisés par les experts ou même celle de certains hybrides de gamme beaucoup plus modestes (dont la taille des capteurs, APS-C ou 4/3, reste néanmoins inférieure) ou orientés vers la photo d’action (ex : Sony A7 III). En un mot comme en cent : les besoins des experts en matière de régularité de résultats ne sont pas satisfaits par le Z7 malgré de belles dispositions.
Oui, pour la stabilisation
La principale gageure lors de l’emploi d’appareil doté d’une très haute résolution est d’assurer la netteté des clichés à main levée. À rebours de nos remarques sur la précision du module AF, nos tests ont montré un excellent comportement du module de stabilisation sur 5 axes (avec le 24-70 f/4 S). Fait rare, il est au niveau des annonces faites par le fabricant qui annonçait un gain de 5 vitesses.
En pratique, nous avons en effet obtenu à 70mm au ¼ de seconde avec le stabilisateur des résultats comparables à ceux obtenus au 1/80e de seconde sans, soit un gain de 4,5 vitesses avec une majorité d’images parfaitement nettes ou au moins exploitables.
Vu la précision du capteur, ces résultats sont d’autant plus excellents qu’ils ont été réalisés avec l’obturateur mécanique ! En tant que boîtier hybride, le Z7 est certes exempt de miroir, mais l’emploi de l’obturation électronique devrait encore permettre d’améliorer un peu ces résultats à main levée.
Notons au passage que la compatibilité avec les optiques VR déjà stabilisées en monture F est également assurée.
Oui, pour la qualité d’image superlative
Doté d’un capteur CMOS rétroéclairé de 45,7 millions de pixels effectifs travaillant en binôme avec un nouveau processeur Expeed 6, et vu les résultats excellents du D850 d’une définition très voisine, le Z7 a nourri des attentes importantes au niveau de la qualité d’image. Et là encore le Z7 ne déçoit pas.
Vu le public visé essentiellement composé d’experts et de professionnels, nous avons réalisé nos tests à partir de fichiers Raw 14 bits développé en Tiff 16 bits via le logiciel constructeur (View NX I) sans appliquer aucune modification autre que les réglages par défauts du logiciel. D’une sensibilité native de 64 iso, ce capteur produit des images de très belle qualité. Toute la plage des sensibilités jusqu’à 25600 iso est exploitable, et même les sensibilités étendues HI.1 (51200 iso) et Hi.2 (102400 iso) peuvent dépanner. Attention tout de même à l’apparition d’un bruit de chrominance (taches colorées) en Hi.2, mais un bon post traitement permet de l’éliminer. C’est du très beau travail, et malgré l’inclusion de la corrélation de phase sur le capteur, qui entraine souvent une dégradation de la qualité en faible luminosité, les résultats en basse luminosité sont quasiment au niveau de ceux du D850.
ISO 100/200/400/800/1600/3200ISO 1600/3200/6400/12800/25600/51200/102400
Oui, pour la vidéo
Très bon boîtier photo, le Z7 fait preuve de son sérieux en vidéo. Constatons tout d’abord la présence d’une entrée micro et d’une sortie casque afin d’améliorer et de contrôler la qualité sonore.
Du point de vue des formats, l’essentiel est là :
- 4K-UHD : 30p, 25p, 24p
- Full HD : 120p (avec un recadrage sensible), 100p, 60p, 50p, 30p, 25p, 24p.
Il faut également saluer la présence de ralentis au format Full HD. Ils reprennent les cadences existantes, mais ne nécessitent pas de post traitement via un logiciel de montage et incluent les vitesses 30p x4, 25p x4 et 24p x5. En bref, si l’on peut regretter l’absence de cadence un peu plus élevée en 4K-UHD, le Z7 est globalement très bien pourvu.
On peut également noter la présence des assistants nécessaires, des zébras pour l’exposition au focus peaking pour l’aide à la mise au point manuelle.
Parfois gênant en mode photo pour certains usages, le paramétrage par défaut de l’autofocus permet des transferts de points doux et agréables en mode vidéo.
Un manque de sensibilité dans la détection de certains sujets est néanmoins là aussi à déplorer avec le réglage usine, un paramétrage par l’utilisateur permet néanmoins de retrouver un bon niveau de détection. Attention néanmoins à ne pas opérer de réglage trop nerveux, car les transferts de points deviendront alors vraiment plus secs :