Test Motorola Razr 50 Ultra : en nette progression, le concurrent du Samsung Galaxy Z Flip fait mouche

Le Razr 50 Ultra est le nouveau smartphone pliable haut de gamme de Motorola, particulièrement prometteur. En effet, il embarque un écran externe plus grand que son prédécesseur, un processeur plus véloce, une plus grande batterie qui se recharge plus rapidement, et un téléobjectif avec zoom 2x. Sans oublier des accessoires pratiques !

Sommaire
Image 1 : Test Motorola Razr 50 Ultra : en nette progression, le concurrent du Samsung Galaxy Z Flip fait mouche
9,5/10
Motorola Razr 50 Ultra
  • Design séduisant
  • Bonnes performances
  • Grand écran externe
  • Qualité des photos
  • Etanchéité totale
  • Téléobjectif 2x
  • Photo de nuit avec l'objectif grand angle
  • Bonne autonomie
  • Coque, bandoulière et chargeur fournis
  • Recharge rapide, avec ou sans fil
  • Capteurs photos qui gêne parfois l'affichage en plein écran
  • Fréquence de 165 Hz inutile

Souvent, les constructeurs sont prévisibles, dans la mesure où ils respectent à quelques jours près la date anniversaire de la sortie de leur produit quand ils s’apprêtent à lancer leur nouveau modèle. Par exemple, l’année dernière, Motorola avait débuté la commercialisation de la quatrième mouture de son smartphone pliable (version clapet, ou au format “poudrier”), le Razr 40 Ultra, quelques jours avant l’arrivée du Galaxy Z Flip 5 de Samsung.

Aujourd’hui, le constructeur reprend quasiment le même timing pour son Razr 50 Ultra, qui va donc être disponible dès demain, soit quelques semaines avant le Galaxy Z Flip 6, attendu pour sa part pour mi juillet. Le smartphone pliant de Motorola comble-t-il les lacunes que l’on pouvait reprocher à son prédécesseur ? C’est ce que nous allons voir dans ce test complet.

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Quelles sont les caractéristiques techniques du Motorola Razr 50 Ultra ?

Comme on peut le voir sur la fiche technique ci-dessous, le Motorola Razr 50 Ultra débarque avec son lot de nouveautés :

  • Un processeur plus véloce. C’est normal, car on passe à la puce 2024 de Qualcomm.
  • Un téléobjectif avec zoom optique 2x (qui remplace purement et simplement l’objectif ultra grand angle !).
  • Un écran externe plus grand et – c’est une amélioration plutôt inutile d’après nous – supportant désormais une fréquence de rafraichissement de 165 Hz (à l’instar de l’écran pliable interne).
  • Des quantités de mémoire et de stockage augmentées.
  • Une batterie légèrement plus grosse.
  • Des modes de recharges filaire et sans fil plus rapides.
  • Sans oublier une étanchéité totale, ce qui replace le Razr 50 Utra au niveau du Samsung Galaxy Z Flip et des autres smartphones haut de gamme (c’était l’un des principaux reproche que l’on pouvait formuler à propos du Motorola Razr 40 Ultra !).
  • Ecran principal : pOLED, 6,9 pouces, 2640 x 1080 pixels, 165 HZ LTPO, HDR10+, 3000 nits maxi
  • Ecran externe : pOLED, 4 pouces, 1272 x 1080 pixels, 165 Hz LTPO, HDR10+, 2400 nits maxi
  • Objectif Grand-angle : f/1.7, capteur 50 mégapixels, OIS
  • Téléobjectif : f/2.0, capteur 50 mégapixels, zoom optique 2x, OIS
  • Caméra frontale : f/2.4, capteur 32 mégapixels,
  • Processeur : Qualcomm Snapdragon 8s Gen 3
  • Mémoire : 12 Go
  • Stockage : 512 Go
  • Batterie : 4000 mAh, charge filaire 45 W, charge sans fil 15 W
  • Connectivité : USB C, Wi-Fi 7, Bluetooth 5.4
  • Dimensions : 17,1 x 7,4 x 0,7 cm (ouvert), 8,8 x 7,4 x 1,5 cm (fermé)
  • Poids : 189 g
  • Sécurité : Lecteur d’empreintes digitales sur touche de démarrage, reconnaissance faciale
  • Résistance : Corning Gorilla Glass Victus, IPX8
  • Audio : 2 haut-parleurs, 3 micros
  • OS : Android 14 (3 maj système et 4 ans de maj sécurité)

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Quel est le prix du Motorola Razr 50 Ultra ?

Comme toujours chez Motorola, le Razr 50 Ultra n’est proposé que dans une seule version, comportant 12 Go de mémoire et 512 Go d’espace de stockage, proposée au prix de 1199 €. C’est le prix auquel était proposé le Razr 40 Ultra, l’année dernière, ce qui est une très bonne chose compte tenu des nombreuses améliorations apportées au smartphone. Cerise sur le gâteau, le smartphone est accompagné d’un chargeur USB C, d’une coque de protection (de la même couleur que le smartphone) et d’une sangle qui permet de le porter en bandoulière.

Son petit frère, le Razr 50, sera également disponible dans les prochains jours. Il s’agit d’une version un peu moins sophistiquée du smartphone pliant. Commercialisée à 899 €, elle se distingue du modèle Ultra sur plusieurs points. Ainsi, les principale différences résident dans l’intégration d’un écran externe de 3,6 pouces “seulement” (comme le Razr 40 Ultra), supportant une fréquence de rafraichissement maximum de 90 Hz (toujours complété par l’écran interne, pliable, de 6,9 pouces).

D’autre part, si lui aussi est certifié IPX8, il embarque en revanche un processeur Mediatek, moins véloce. Et, à la place du téléobjectif de son grand frère, le Razr 50 dispose pour sa part d’un objectif ultra grand angle (comme les deux smartphones pliants de l’année dernière).

Très bon point, en plus d’être proposé à un prix très compétitif, les Motorola Razr 50 Ultra et Razr 50 sont accompagnés d’une offre de lancement qui nous semble particulièrement intéressante. Valable jusqu’au 31 aout, celle-ci permet d’obtenir gratuitement l’enceinte Bluetooth portable Bose Revolve+ II, d’une valeur de 180 € !

Précisons que le prix du Motorola Razr 50 Ultra est à comparer à celui du Samsung Galaxy Z Flip 5 (en attendant le modèle 2024 !), qui est encore disponible sur le site de Samsung à 1049 €, dans sa version intégrant 8 Go de mémoire et 256 Go d’espace de stockage. Chez Boulanger, on trouve toutefois le modèle doté de 256 Go d’espace de stockage pour 949 € (en vert ou en noir), et la version 512 Go à 999 € (en vert ou en crème) et 1089 € (modèle noir).

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Compact et séduisant

Par rapport au Razr ultra de l’année dernière, le nouveau modèle n’évolue pas en termes de dimensions et de poids. Mesurant 17,1 x 7,4 x 0,7 cm, pour un poids de seulement 189 grammes, le smartphone est particulièrement fin et léger.

Il s’avère à peine plus grand que le Samsung Galaxy Z Flip 5 (16,5 x 7,2 x 0,7 cm pour 187 grammes). Et, lorsqu’il est replié, le smartphone ne mesure plus que 8,8 x 7,4 x 1,5 cm, et trouve donc très facilement sa place dans une poche de chemise, de veste ou de jean.

Les deux écrans sont protégés des rayures par le revêtement Corning Gorilla Glass Victus. Le dos du smartphone, quant à lui, est revêtu d’un cuir vegan, disponible en boutique en trois coloris : bleu foncé, vert, orange clair. A celles-ci, il faut ajouter un coloris uniquement proposé sur le site Web de Motorola : violet foncé. Inutile de préciser que les traces de doigt ne sont visibles que sur les écrans. Les deux côtés du smartphone sont reliés par un cerclage en aluminium, de la même couleur que le dos.

Outre son dos en cuir, la grosse nouveauté du boîtier du Razr 50 Ultra réside dans sa certification IPX8. Cela signifie, qu’il peut supporter une immersion totale, pendant 30 minutes, à une profondeur de 1,5 mètre, au maximum. Il n’y a donc aucune crainte à avoir si on désire utiliser le smartphone dans des endroits très humides ou au bord de l’eau.

L’accès au Razr 50 Ultra est sécurisé par un lecteur d’empreintes digital latéral (intégré au bouton de démarrage). Lors de nos tests, ce dernier s’est avéré aussi performant que les lecteurs d’empreintes intégrés sous l’écran OLED des autres smartphones, équipés d’un écran rigide. Le smartphone est également en mesure de déverrouiller l’accès par simple reconnaissance du visage.

Pour le reste, le Motorola Razr 50 Ultra est compatible Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.4. Il intègre également deux haut-parleur, qui restituent un son stéréo d’assez bonne qualité.

Bon point, Motorola a eu la bonne idée de livre une coque de protection (de la même couleur que le smartphone), ainsi qu’une lanière, qui permet de porter le Razr 50 Ultra en bandoulière. De quoi transformer son smartphone en véritable accessoire de mode. C’est à la fois original et pratique !

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Un double affichage très polyvalent

Avec ses deux écrans OLED, le Razr 50 Ultra offre une grande polyvalence en termes d’affichage. Ainsi, à l’instar des autres appareils pliant au format “poudrier”, il est possible de n’utiliser que l’écran externe, lorsque le smartphone est totalement replié sur lui même. On peut également poser le smartphone sur une table, avec l’écran plié à 45 ou 90 degrés (en mode tente ou chevalet), afin de garder un œil sur son agenda, ses mails ou juste l’horloge.

Que l’écran du smartphone soit légèrement replié ou totalement plat, l’écran externe s’avère pratique lorsqu’on prend quelqu’un en photo, car la personne se voit à l’écran et peut ainsi corriger sa position ou son attitude. Chacun peut même réaliser des selfies très facilement et seul, en utilisant l’objectif dorsal principal. En effet, il suffit de poser le smartphone avec l’écran replié à 90 degrés et de montrer la paume de sa main afin de déclencher automatiquement la prise de vue dans les secondes qui suivent.

On peut aussi bien sur utiliser le grand écran interne, comme n’importe quel smartphone non pliable, en affichant une seule application, ou en divisant l’affichage en deux, afin d’utiliser deux applis simultanément. Dans ce dernier cas, il est bien sur possible de replier plus ou moins le smartphone, afin de bénéficier d’un meilleur angle de vue sur la moitié supérieure de l’affichage.

On note que les deux écrans supportent la technologie LTPO avec une fréquence de rafraichissement maximale de 165 Hz, ce qui nous semble totalement inutile. La plupart du temps, il sera préférable de rester sur le mode de rafraichissement Standard, qui fait varier automatiquement le taux de rafraichissement entre 1 et 60 Hz, en fonction de l’application en cours d’utilisation. Ceux qui le désirent pourront activer le mode de rafraichissement Elevé, dans lequel la fréquence pourra grimper jusqu’à 165 Hz.

Un écran externe intégral

Comme nous l’avons déjà indiqué, l’une des grosses nouveautés de ce Razr 50 Ultra réside dans son écran externe, dont la taille a considérablement augmenté. Ainsi, si le Razr 40 Ultra disposait d’un écran de 3,6 pouces (on pouvait discerner une bande noire en haut de l’écran), le Razr 50 Ultra embarque désormais un écran de 4 pouces, qui couvre donc quasiment toute la surface du “demi smartphone”. Ce dernier affiche des images en 1272 x 1080 pixels.

Ainsi équipé, le Razr 50 Ultra offre un affichage beaucoup plus grand que celui du Samsung Galaxy Z Flip 5 (3,4 pouces). Gageons toutefois que le constructeur coréen ne va pas manquer de corriger le tir en, dotant son Z Flip 6 d’un écran équivalent à celui du smartphone de Motorola.

Bon point, toutes les applications peuvent fonctionner sur l’écran externe (il faut juste l’indiquer au système au cas par cas). Et force est de constater que si l’affichage en plein écran s’avère assez impressionnant, on remarque – assez souvent – que certaines options, placées en bas à droite de l’écran, sont masquées par les deux objectifs et donc inutilisables (c’était déjà le cas sur le Razr 40 Ultra).

La solution consiste alors à repasser en mode Affichage par défaut. L’affichage s’arrête alors juste au dessus des capteurs photo. Dans ce cas, on perd tout l’intérêt du grand écran, comme les photos ci-dessous le montrent. On voit également que le mode plein écran n’est absolument pas adapté à Netflix, car le format (presque) carré rend obligatoire un recentrage de l’image, ce qui fait disparaître une grande part de celle-ci.

Ecran interne pliable

Comme son prédécesseur, l’écran interne pliable du Razr 50 Ultra a une diagonale de 6,9 pouces et affiche des images en 2640 x1080 pixels. Et comme ce dernier est au format 22:9, il s’avère plus long mais moins large que l’écran de 6,8 qui équipe la plupart des smartphones haut de gamme actuels. Par exemple, le Samsung Galaxy S24 Ultra mesure 16,2 x 7,9 cm, contre 17,1 x 7,4 cm pour le Razr 50 Ultra.

Bon point, au fil des années, la pliure de l’écran OLED interne se fait de plus en plus discrète. Et si on la distingue encore lorsque le smartphone est éteint (mais – à priori – dans ce cas, il est le plus souvent replié !), elle n’est plus vraiment visible lorsqu’une image est affichée et qu’on regarde l’écran bien de face (ce qui est le plus souvent le cas !). Pour rassurer les anxieux, le constructeur annonce que l’écran pliant à une durée de vie minimum de 600 000 ouvertures/fermetures (ce qui garantit quelques années d’utilisation intensive pour la quasi totalité des utilisateurs).

Nous avons soumis le grand écran interne à une série de mesures, à l’aide de notre sonde Calibrite Display Pro HL et les résultats – avec le profil d’affichage appelé Couleurs naturelles – sont les suivants :

  • Luminosité maximale de 477 nits, ce qui est un résultat dans la moyenne.
  • Température moyenne des couleurs : 6672 K, ce qui indique une colorimétrie plutôt neutre, car assez proche de la valeur 6500 K recherchée (chacun peut modifier la température des couleurs selon ses gouts).
  • Delta E moyen de 2,5. Cela indique que les couleurs affichées sont fidèles aux couleurs théoriques idéales.

Si on utilise le profil appelé Couleurs éclatantes, on note que la luminosité maximale grimpe à 511 nits, avec colorimétrie devient légèrement plus froide. La luminosité s’avère donc légèrement en retrait par rapport à celle que nous avions mesurée sur le Razr 40 Ultra (550 nits). Toutefois, avec un pic de luminosité annoncé à 3000 nits, en mode automatique (qui booste la luminosité dans les environnements fortement éclairés, sous le soleil par exemple), l’utilisation du Razr 50 Ultra ne pose pas de problème en extérieur.

Des performances (presque) haut de gamme

Pour assurer un excellent niveau de performances, le Motorola Razr 50 Ultra embarque le dernier processeur Qualcomm en date, le Snapdragon 8s Gen 3. Il s’agit d’une version légèrement moins sophistiquée et performante que le Snapdragon 8 Gen 3, que nous avons déjà rencontré dans les récents Honor 200 Pro et Motorola Edge 50 Ultra.

Image 27 : Test Motorola Razr 50 Ultra : en nette progression, le concurrent du Samsung Galaxy Z Flip fait mouche

La puce est complétée par 12 Go de mémoire et 512 Go d’espace de stockage (non extensible par l’ajout d’une carte mémoire microSD).

Le GPU Adreno 735 du Snapdragon 8s Gen 3 délivre des performances en 3D inférieurs à celles de son grand frère, le Snapdragon 8 Gen3, ce qui est bien normal. Elles s’avèrent toutefois supérieures à celles du processeur Exynos 2400 de Samsung, qui est présent dans les Samsung Galaxy S24 et S24+, ou du Tensor G3 intégré au Google Pixel 8 Pro.

Et, lorsqu’il s’agit de jouer, le Razr 50 Ultra ne manque donc pas de ressources graphiques, ce qui permet de faire fonctionner les jeux dans d’excellentes conditions. Par exemple, Fornite n’a aucun problème pour afficher des animations très fluides (60 images par seconde), avec une bonne qualité graphique.

Exit l’ultra grand angle et bienvenue au zoom optique 2x !

Comme le Razr 40 Ultra, le Razr 50 Ultra embarque un objectif frontal (placé sur le grand écran pliant), de 32 mégapixels, qui permet de réaliser des selfies (en 8 mégapixels). C’est au niveau des capteurs dorsaux que le nouveau smartphone de Motorola innove, doublement.

En effet, ceux-ci ont tous les deux une définition de 50 mégapixels (contre 12 et 13 mégapixels pour le smartphone de 2023). D’autre part, le constructeur a décidé de remplacer le second objectif, ultra grand angle, du Razr 40 Ultra, par un téléobjectif, qui donne accès à un zoom optique 2x. Il devient donc possible de rapprocher du sujet photographié sans perte de qualité. En revanche, bien sur, si on utilise un facteur de grossissement plus élevé (le maximum étant 30x), le zoom numérique alors utilisé ne fait pas de miracle et la qualité des photos baisse progressivement.

Toutefois, comme on peut le constater sur les différents exemples mis en avant dans ce test, les clichés réalisés avec un zoom numérique 4x, voire même 10x, demeurent exploitables, car ils bénéficient d’une précision appréciable. En revanche, si on tente de se rapprocher encore plus, à l’aide du zoom numérique 20x, voire 30x, les photos deviennent rapidement d’une qualité grossière. Autant considérer ces options comme des recours exceptionnels.

L’objectif principal et le téléobjectif ont des ouvertures respectives de f/1.7 et f/2.0. Et si le capteur du premier est équipé d’un dispositif de stabilisation optique (pour réduire au maximum le risque de réaliser des photos floues), ce n’est pas le cas du capteur du téléobjectif. D’autre part, les capteurs des deux objectifs font appel à la technologie Quad Pixel Binning et génèrent donc – par défaut – des photos en 12,5 mégapixels.

Les photos réalisées de jour à l’aide de l’objectif principal s’avèrent de superbe qualité. En effet, les clichés sont très détaillés, avec des couleurs fidèles à la réalité. Il en va de même pour les clichés capturés avec le zoom optique 2x et le zoom numérique 4x, directement activables dans l’interface du module photo.

Les images générées par le mode Portrait, quant à elles, ont l’originalité de pouvoir exploiter 4 focales – 24 mm, 35 mm, 50 mm et 85 mm – afin d’obtenir des plans plus ou moins rapprochés. L’intensité du flou appliqué à l’arrière plan (effet Bokeh) est paramétrable. Et les résultats obtenus s’avèrent dans tous les cas de figure des plus satisfaisants.

De nuit, l’objectif principal permet de réaliser des photos de très belle qualité. La luminosité globale de la scène est relevée grâce à la technologie Quad Pixel Binning, qui consiste à fusionner quatre photosites afin de former un “super pixel”, qui recueille quatre fois plus de lumière. Du coup, bien sur, les couleurs des photos ne correspondent plus tout à fait à la réalité, mais la colorimétrie globale n’est pas exagérément boostée au point de fausser totalement le rendu visuel, comme c’est parfois le cas.

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De son côté, le zoom optique 2x, qui est censé exploiter la même technologie, n’arrive manifestement pas aux mêmes résultats, car les photos qu’il génère de nuit sont beaucoup moins satisfaisantes. En effet, lors de nos tests, elles se sont avérées très souvent peu précises, à la limite de la photo floue, avec une colorimétrie différente de celle de l’objectif principal, beaucoup plus sombre globalement.

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Des autonomies à la hausse, et donc satisfaisantes

Avec sa batterie de 4000 mAh, le Razr 40 Ultra est mieux loti que le précédent modèle, qui embarquait une batterie de “seulement” 3800 mAh. Rappelons que – de son côté – le Samsung Galaxy Z Flip 5 dispose d’une batterie de 3700 mAh (mais les rumeurs font état d’une batterie d’également 4000 mAh pour le Galaxy Z Flip 6 !).

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L’autonomie mesurée à l’aide du test intégré à l’application PC mark, avec luminosité d’affichage à 200 nits et une fréquence de rafraichissement Standard (mode adaptatif 1-60 Hz), s’élève à quasiment 15 heures (14 heures et 56 minutes), ce qui est bon résultat. D’autre part, si on utilise le taux de rafraichissement Elevé (mode adaptatif 1-120 Hz), on perd deux heures d’autonomie, puisque celle-ci descend à 13 heures 06 minutes. Et cela reste satisfaisant !

En streaming vidéo, le Razr 50 Ultra ne démérite pas non plus ! Ainsi, après la lecture en continu de 4 heures de vidéo sur Netflix (en Wi-Fi), le niveau de la batterie a baissé de 18 %. Puis, le niveau est passé à 65 % après 8 heures de vidéo. On peut donc estimer l’autonomie totale en streaming vidéo, avec une batterie pleinement chargée, à environ 22 heures et 51 minutes, ce qui est également un bon résultat.

Original, si le chargeur qui est présent dans la boîte du Motorola Razr 50 Ultra a une puissance de 68 W, celui-ci ne supporte qu’une charge filaire en 45 W. Sa batterie peut même être rechargée sans fil avec une puissance maximale de 15 W. Le smartphone autorise aussi une charge inversée, avec une puissance maximale de 5 W. D’après Motorola, la batterie peut être rechargée à hauteur de 50 % en seulement 12 minutes.

Le nouveau smartphone fait donc mieux que le Razr 40 Ultra, mais aussi que le Galaxy Z Flip 5, qui – rappelons le – ne supporte une charge filaire qu’en 25 W maximum (et 10 W sans fil). Espérons que Samsung corrige le tir et propose, sur son Galaxy Z Flip 6, une puissance maximale de charge plus élevée.

Notre verdict

Image 1 : Test Motorola Razr 50 Ultra : en nette progression, le concurrent du Samsung Galaxy Z Flip fait mouche
9,5/10

Motorola Razr 50 Ultra

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  • Design séduisant
  • Bonnes performances
  • Grand écran externe
  • Qualité des photos
  • Etanchéité totale
  • Téléobjectif 2x
  • Photo de nuit avec l'objectif grand angle
  • Bonne autonomie
  • Coque, bandoulière et chargeur fournis
  • Recharge rapide, avec ou sans fil
On n’aime pas
  • Capteurs photos qui gêne parfois l'affichage en plein écran
  • Fréquence de 165 Hz inutile
Verdict :

Si on regarde notre test du smartphone pliable de Motorola de l’année dernière, on constate que le constructeur a corrigé, sur cette mouture 2024 du Razr Ultra, tous les points faibles que nous indiquions, sans exception. Au point qu’il devient très difficile de trouver un réel point faible technique à ce nouveau modèle. Et si on prend également en compte le fait que son prix demeure le même qu’en 2023 et que Motorola va jusqu’à fournir plusieurs accessoires, pratiques de surcroît, on peut conclure que le Razr 50 Ultra s’annonce d’ores et déjà comme un très sérieux concurrent pour le Galaxy Z Flip de Samsung et les autres modèles du genre de 2024 ! Et si le processeur Qualcomm utilisé n’est pas le plus performant du moment, il s’avère largement suffisant pour offrir une parfaite réactivité, quelle que soit la tâche effectuée.