[Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintes

Image 1 : [Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintes
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Logitech G560

  • logitech g560
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On aime
  • L’excellente qualité du son
  • Les options d'éclairage ambitieuses
  • Le logiciel
  • La connexion Bluetooth
On n’aime pas
  • Impossible de déconnecter le subwoofer
  • L’éclairage est parfois trop agressif

Les casques audio dédiés au jeu vidéo se sont imposés dans le monde de la compétition, surtout pour ceux qui ont besoin d’avoir un micro à portée de lèvres à tout moment. Le cas échéant, mieux vaut s’équiper avec un bon système audio qui permet de profiter d’un son riche et puissant sans s’isoler avec un casque. C’est là qu’intervient le Logitech G560, un système complet composé de trois éléments et qui est capable de diffuser un vrai show de lumières.

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La promesse du G560 est double : d’une part, offrir un son de haute tenue à la fois dans les jeux et la musique, chose qu’il réussit haut la main, ce qui ne surprendra pas les habitués qui ont déjà pu essayer d’autres haut-parleurs de la marque.

D’autre part, Logitech a également doté le G560 d’un système de lumières sophistiqué qui comprend quatre zones distinctes avec de puissantes LED colorées. L’effet est réussi, mais il peut aussi être distrayant et agressif, la faute à des problèmes de logiciel.

Quoi qu’il en soit, si vous recherchez un système audio 2.1 qui vous immerge dans les jeux, le G560 est un choix intéressant et à prix raisonnable.

Oui, pour le design

Le G560 se compose de différents éléments et de nombreux fils, mais son installation n’est pas aussi complexe qu’on pourrait le croire. La preuve, les instructions sont directement imprimées sur la boîte sans aucune légende, ce qui est plutôt rassurant. Un subwoofer rectangulaire sert de hub pour l’ensemble de l’installation. Il suffit d’y connecter deux haut-parleurs circulaires qui viendront prendre place sur le bureau, et de relier le câble USB à l’ordinateur, sans oublier le câble d’alimentation.

Image 3 : [Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintesBien qu’il faille ranger les câbles des haut-parleurs, une fois que tout est branché ils se font vite oublier. Le haut-parleur gauche est un élément standard tandis que le droit est doté de deux boutons, l’un pour assurer le contrôle du volume sur le dessus, l’autre pour faire varier la luminosité de l’éclairage RVB. À l’arrière, des boutons permettent d’éteindre le système et de jumeler un appareil en Bluetooth.

Les gamers qui se soucient du look de leur installation seront aux anges avec le G560. Le subwoofer noir est suffisamment discret pour s’intégrer facilement. De leur côté, les enceintes  sont séduisantes avec un design aérodynamique et une forme distinctive qui ne détourne pas l’attention de leur environnement général pour autant. L’éclairage peut sans aucun doute être distrayant, mais l’utilisateur garde néanmoins le contrôle de l’intensité.

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Les haut-parleurs sont assez grands (environ 19 x 15,2 cm contre 20,3 x 30,5 cm pour le Razer Nommo). Si l’espace est limité sur le bureau, il faudra peut-être mieux s’orienter vers des haut-parleurs dotés d’un design plus vertical.

Reste un inconvénient de taille qui est directement lié à la conception physique de ce kit : les haut-parleurs étant directement reliés au subwoofer, ce dernier doit toujours rester allumé. Les vibrations des basses peuvent donc être gênantes, même à volume modéré, en particulier tard le soir.Image 5 : [Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintesLogitech propose néanmoins une solution avec une prise casque qui prend place sur le haut-parleur droit, ou en diminuant le niveau des graves via le logiciel Logitech Gaming Software. Cependant, aucune de ces deux solutions n’est parfaite.

La prise casque met les aigus en avant, et son emplacement à l’arrière de l’enceinte n’est pas pratique, surtout si le câble du casque est un peu court. Diminuer les basses fera taire le subwoofer, mais on perd également les graves sur les deux enceintes. Si vous avez l’habitude de jouer la nuit, mais que vous ne voulez pas déranger votre entourage, le G560 n’est pas forcément le meilleur choix.

Oui, pour les performances dans les jeux

S’il est adapté à l’écoute de n’importe quelle source audio, le G560 est surtout un accessoire de jeu sur PC. En effet, Logitech propose d’autres solutions audio non dédiées pour 150 euros environ. Pour ce test, nous l’avons utilisé avec différents titres, qu’il s’agisse de FPS ou de jeux de rôle.

Image 6 : [Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintesLe G560 délivre un son riche et immersif, quel que soit le genre. Qu’on utilise le décodeur Surround DTS 7.1 (avec un profil Gamer préréglé) ou la stéréo standard, le rendu est précis  et détaillé qu’il s’agisse des voix, des effets sonores ou de la musique. De plus, le G560 étant compatible avec les pistes audio surround, il est possible de placer les haut-parleurs de sorte à complètement s’immerger dans le jeu.

Le rendu des deux haut-parleurs circulaires est comparable à celui d’un casque haut de gamme. Cependant, pour qui n’a jamais joué avec un subwoofer, il est difficile d’expliquer à quel point ce dernier fait toute la différence. On n’entend pas seulement les basses de la musique et des explosions, mais on les ressent également. Même à faible volume, le subwoofer fait une énorme différence.

Les amateurs de gros son n’ont pas non plus à s’inquiéter : le G560 fait du bruit, beaucoup de bruit. On hésite d’ailleurs à monter le volume au-delà de 20 sur Windows 10, de peur de faire sauter les carreaux des fenêtres. Si le G560 est suffisant pour animer une soirée, il est plus difficile de le faire taire, du moins sur un PC.

Même au volume le plus bas, il est capable de sonoriser une petite pièce ou un bureau. Et il suffit de très légèrement monter le volume pour qu’on entende le son dans d’autres pièces. Cela ne pose pas vraiment de problème en jouant en journée, notamment dans un environnement bruyant. En revanche, c’est moins évident en soirée quand il n’y a pas un bruit et qu’on aimerait disposer d’un système un peu plus discret.

Il est possible de régler le volume dans les jeux et les applications, mais utiliser le bouton de volume situé sur le haut-parleur droit n’est pas suffisant. D’ailleurs, celui-ci est placé si près du bouton de contrôle de la lumière qu’il n’est pas rare de se tromper.

Oui et non, pour le logiciel et le jeu de lumières

Contrairement à d’autres produits de Logitech, tels que les souris et les claviers avec lesquels il est un simple bonus, Logitech Gaming Software s’avère indispensable au bon fonctionnement du G560. En effet, ce logiciel permet non seulement de configurer les options de la lumière, mais aussi d’activer le mode surround, de régler les paramètres d’égalisation et de créer des profils pour chaque jeu.

Image 7 : [Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintesL’intégration d’un jeu de lumière est la caractéristique qui distingue le G560 de ses concurrents. Une fonctionnalité qui s’avère impressionnante – en règle générale. Grâce à un système compartimenté en quatre zones, il offre une subtilité inédite et des effets qui vont de la lumière colorée attrayante aux motifs préprogrammés dans des jeux comme Fortnite et Final Fantasy XV. Il est également possible d’éteindre complètement l’éclairage si vous préférez jouer dans l’obscurité.

Cependant, cette fonctionnalité manque de cohérence. Logitech a mis en place une fonction qui permet de diviser l’écran en quarts afin de prélever des échantillons de couleur sur chacun d’entre eux. Ces couleurs correspondent alors aux quatre zones d’éclairage du G560. Par exemple, lorsque vous jouez à StarCraft et que vous gérez une base Terran dans le coin supérieur gauche tout en combattant des Zergs dans le coin inférieur droit, l’un des haut-parleurs affichera du bleu et du gris, tandis que l’autre passera du marron au violet, puis au rouge et au jaune.

Dans la pratique, cela ne fonctionne pas toujours de la sorte. En effet, cette fonction est particulièrement sensible au contenu affiché sur l’écran et fera clignoter la lumière avec une large palette de couleurs avec des intensités variables. Et encore plus rapidement qu’avec le cycle de couleurs par défaut. Tout cela n’a rien d’agréable et c’est même un peu étourdissant. Il est possible de réduire la sensibilité des changements de couleur, mais il est nécessaire de se plonger très sérieusement dans les options. De plus, il n’est pas possible d’afficher les quatre quadrants de l’écran en une seule fois. À moins d’avoir une mémoire d’éléphant il faudra donc deviner comment distribuer la lumière au mieux.

À titre de comparaison, les enceintes Nommo Chroma de Razer offrent également un éclairage LED couleur qui peut être synchronisé avec d’autres produits de la marque. Cependant, il n’y a pas de fonction d’échantillonnage de l’écran ni d’éclairage spécifique au jeu, à moins d’en programmer un.

Il convient également de souligner que si le logiciel Nvidia GeForce Experience est installé, il faudra désactiver l’overlay. S’il reste actif, les jeux ne modifieront pas automatiquement les profils de lumière ni même le son.

Le logiciel Logitech Gaming Software permet également de connecter un appareil en Bluetooth tout en profitant là aussi de l’éclairage d’ambiance – une application pratique pour les soirées. La connectivité Bluetooth est simple et efficace, bien que la qualité audio soit meilleure en utilisant un câble USB.

Oui, pour la musique

Ceux qui ont déjà essayé un système audio de Logitech ne seront pas étonnés d’apprendre que le G560 restitue la musique et les bandes-son des films avec autant de brio que les jeux vidéo. Une fonction DTS 7.1 Surround est disponible aussi bien pour la musique que pour les films afin de leur donner plus d’ampleur. De son côté, la stéréo est également de qualité, reproduisant les nuances pour les puristes.

Image 8 : [Test] Logitech G560 : quand la lumière vient des enceintesNous avons écouté plusieurs genres musicaux avec le G560 avec à chaque fois un rendu magnifiquement équilibré, qu’il s’agisse de la ligne de basse d’Old Crow Medicine Show ou de l’accordéon de Flogging Molly. L’écoute du Concerto pour violon en mi majeur de Bach est également un régal, chaque élément étant bien restitué qu’il s’agisse du violon de premier plan jusqu’au clavecin.

Credit: Shaun Lucas/Tom’s Guide