Test Lenovo Yoga Slim 9i : un ultrabook efficace et (un peu trop) design

Le design a un prix, comme le prouve le Yoga Slim 9i de Lenovo. Car si cet ultrabook offre globalement de bonnes prestations et un équipement complet, ses finitions luxueuses font baisser son rapport qualité/prix. Surtout si on le compare à ses concurrents, très compétitifs.

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7,5/10

Lenovo Yoga Slim 9i

On aime
  • Design sophistiqué, avec dos en cuir
  • Format compact
  • Dalle LCD tactile
  • Dalle LCD 4K
  • Excellente qualité d'affichage
  • Bonnes performances
  • Bonne autonomie
  • Qualité des haut-parleurs
  • Webcam infra rouge compatible Windows Hello
  • Mini réplicateur de port fourni
  • Bloc d'alimentation USB C très compact
  • Qualité des haut-parleurs
On n’aime pas
  • Prix élevé
  • Dos en cuir fragile
  • Pavé tactile un peu trop invisible !
  • Dalle LCD brillante
  • Pas de lecteur d'empreintes digitales
  • Pas de lecteur microSD
Verdict :

Avec ce Yoga Slim 9i, Lenovo signe un ultrabook compact, léger, performant et particulièrement séduisant. Toutefois, son dos en cuir est fragile et son repose poignets en verre, qui intègre (un peu trop) parfaitement le pavé tactile, s’avère facilement salissant. De plus, ces équipements font manifestement gonfler très sensiblement la facture, alors que l’équipement externe et les composants internes sont quasiment identiques à ceux d’autres configurations commercialisées entre 1500 et 2000 euros…

Le Yoga Slim 9i appartient à la famille des ultrabooks au format 14 pouces. Il est donc très légèrement plus grand que la plupart de ses concurrents, qui ont adopté pour leur part le format 13,3 pouces (Asus Zenbook Flip S, Dell XPS 13, HP Spectre x360, etc.). Seul l’Acer Swift 5 est une autre PC portable ultra compact qui embarque lui aussi un écran de 14 pouces.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Le Yoga Slim 9i se distingue de ses concurrents par ses superbes finitions, avec en particulier le dos de l’écran qui est entièrement recouvert de véritable cuir et un pavé tactile parfaitement intégré dans une plaque en verre qui sert de repose-poignets.

Le souci, c’est qu’il semblerait que cela fasse grimper très sensiblement la facture, ce qui ne joue pas en la faveur de Lenovo, qui doit faire face à une concurrence très rude.

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Le Lenovo Yoga Slim 9i face à la concurrence

En effet, la configuration que nous avons testée – dotée de composants haut de gamme certes (pour un ultrabook) – est tout de même proposée à 2899 € (avec 16 Go de mémoire et un SSD de 1 To). C’est une jolie somme, si on considère que – par exemple – l’Asus Zenbook Flip S, avec un écran 4K OLED pouvant pivoter sur 360 degrés, n’est commercialisé “qu’à” 1899 € (avec les mêmes composants internes !).

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Asus Zenbook Flip S – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

De son côté, dans sa version dotée d’un écran 4K tactile de 13,4 pouces, le XPS 13 est quant à lui actuellement disponible sur le site de Dell pour seulement 1599 € (au lieu de 2123 € en temps normal).

Enfin, le Spectre x360 est proposé sur le site de HP à 1999 €, avec son écran LCD 4K pivotant sur 360 degrés.

Un Yoga Slim 9i au design raffiné, mais fragile

Avec un poids de seulement 1,28 Kg, le Yoga Slim 9i ne pèse que quelques dizaines de grammes de plus que les différentes machines alternatives que nous venons juste de citer. En effet, à l’exception de l’Acer Swift 5, dont le poids n’est que de 1 kg, les ultrabooks au format 13,3 ou 14 pouces affichent généralement un poids sur la balance compris entre 1,2 et 1,3 kg.

Et s’il faut reconnaître une chose, c’est que le design adopté par Lenovo pour son ultrabook est pour le moins original, sophistiqué et élégant ! L’ordinateur exploite des matériaux nobles, tels que cuir – au dos de l’écran – ainsi que de l’aluminium et du verre partout ailleurs !

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Lenovo Yoga Slim 9i – Le dos d’écran en cuir, c’est chic ! – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Le design du PC portable est exclusivement noir ! Sophistiqué diront les uns. Tristounet diront les autres. Les goûts et les couleurs… En tout cas, une chose est sure : il est indispensable de prendre le plus grand soin de la machine, sous peine d’abimer le cuir !

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Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour vous aider dans cette tâche de tous les jours, le constructeur livre une (plutôt belle) pochette, qui ne manquera pas de protéger l’ordinateur lorsqu’on le transportera.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Autre élément très design du Yoga Slim 9i : son repose poignet, qui a la double particularité d’être réalisé en verre et d’intégrer le pavé tactile – en son centre – d’une manière si subtile qu’on en vient de douter à première vue qu’il est présent ! D’autre part, le verre a la fâcheuse tendance de très bien retenir la moindre trace de doigt. Les maniaques de la propreté passeront leur temps à nettoyer cette zone…

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Lenovo Yoga Slim 9i – Deux des trois ports USB C compatibles Thunderbolt 4 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Le pavé tactile est donc si discrètement intégré au PC portable qu’on le voit à peine ! On le trouve toutefois assez instinctivement, puisqu’il est placé juste sous la barre d’espace. On sait donc facilement où faire glisser son index !

En revanche, les premiers temps, on a quelque peu tendance à chercher ses coins inférieurs pour cliquer ! Il suffirait d’un rien pour remédier à la situation, par exemple en ajoutant un discret liseré, argenté ou doré, autour du pavé tactile, comme le fait déjà HP sur son Spectre x360.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Le pavé tactile est presque invisible – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour sécuriser l’accès à vos données, point de capteur d’empreintes digitales. C’est un peu dommage, car c’est le système le plus sur et le plus souvent intégré aux ultrabooks. Il faut donc entièrement s’en remettre à la procédure d’identification du visage, réalisée par à l’aide de la caméra infra rouge, compatible Windows Hello. Car malgré des bords très fins, celle-ci est bien présente dans la bordure supérieure de l’écran.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Webcam infra rouge compatible Windows Hello – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Le clavier permet de saisir du texte rapidement et de façon intuitive. La touche Suppr ou le retour chariot se trouvent naturellement, sans effort. Et comme les touches du clavier sont rétro éclairées, elles restent parfaitement lisibles de jour comme de nuit. Il est possible de sélectionner une des deux intensités d’éclairage proposées, ou d’opter pour une luminosité des touches ajustée automatiquement, en fonction de l’éclairage ambiant. Pour le reste, deux haut-parleurs sont placés de part et d’autre du clavier.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Oui, il y a bien un pavé tactile ! – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

La connectique du Yoga Slim 9i est assez minimaliste, puisqu’on ne trouve que trois ports USB de type C, compatibles avec la technologie Thunderbolt 4, et une prise casque/micro.

Toutefois, en cas de besoin, Lenovo a eu la bonne idée de fournir un mini réplicateur de ports, qui donne accès à des sorties vidéo HDMI et VGA (!), ainsi qu’à un port USB de type A. Le bouton de démarrage est quant à lui discrètement placé sur la tranche droite.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Mini réplicateur de ports – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

C’est également la qu’on trouve un petit interrupteur qui sert à désactiver physiquement la Webcam d’un geste du doigt. Lorsqu’on actionne ce dernier, l’alimentation électrique de la Webcam est interrompue, coupant aussitôt l’image ! Un système identique est également exploité sur le Spectre x360 de HP.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Loquet de désactivation de la Webcam – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

En revanche, le lecteur de cartes mémoire microSD est aux abonnés absents… Pour les communications sans fil, le Yoga supporte le Wi-Fi 6 (ax) et le Bluetooth 5.

Le Yoga Slim 9i offre un écran précis et brillant

Comme c’est de plus en plus souvent le cas, l’ultrabook de Lenovo embarque une dalle LCD qui supporte une définition 4K. Sur un écran de 13,3 ou 14 pouces, il faut avoir de très bons yeux pour exploiter ce mode graphique sans avoir recours à la mise à l’échelle (150 ou 200 %) proposée dans les paramètres d’affichage de Windows. Autant opter directement pour un écran ne supportant qu’une définition Full HD…

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Lenovo Yoga Slim 9i – Dalle LCD brillante – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Que qu’il en soit, si la dalle utilisée est tactile, l’écran ne peut toutefois pas pivoter sur 360 degrés (la charnière bloque à 180 degrés), comme c’est le cas sur le HP Spectre x360, l’Asus Zenbook Flip S ou le Dell XPS 13 2-en-1. Le Yoga Slim 9i ne peut donc pas être utilisé comme une grosse tablette, ce qui aurait pu être intéressant par exemple pour regarder un film (en mode “tente”).

D’autre part, on peut regretter que la dalle soit particulièrement brillante, ce qui rend délicat l’utilisation de la machine dans certains environnements très éclairés.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour ce qui est de la qualité d’affichage, Lenovo annonce une luminosité maximale de 500 nits. En pratique, en utilisant notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus, nous avons relevé une valeur plus proche des 400 nits (393 nits pour être précis), ce qui n’est pas un résultat particulièrement performant.

En effet, la luminosité est donc du même ordre que celle mesurée sur l’écran LCD Full HD de l’Acer Swift 5 (397 nits), mais assez nettement inférieure à celle de l’écran du Dell XPS 13 (502 nits) et 33% inférieure à celle vérifiée sur l’Asus Zenbook Flip S (600 nits). Toutefois, au final, si la luminosité maximale est un peu faiblarde, cela ne pose toutefois aucun problème pour travailler toute la journée dans de bonnes conditions !

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Lenovo Yoga Slim 9i – Des bords d’écran assez fins malgré la Webcam – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Même constat pour les contrastes. En effet, le taux moyen mesuré n’est que de 1357:1, ce qui s’avère inférieur aux taux relevés sur l’Acer Swift 5 (1589:1) ou le Dell XPS 13 (1749:1).

En revanche, la fidélité des couleurs est au rendez-vous, ce qui est finalement l’essentiel si on utilise l’ordinateur portable pour réaliser des travaux graphiques professionnels. En effet, le Delta E mesuré par la sonde est inférieur à 3 (2,6 précisément). Cela signifie que les teintes affichées à l’écran ne diffèrent quasiment pas des couleurs théoriques (tout du moins pas assez pour que cela soit visible à l’œil nu).

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Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Enfin, la température moyenne des couleurs mesurée est de 5993 K. Cela traduit le fait que les couleurs affichées sont très légèrement plus chaudes (jaunâtres) que la valeur de 6500 K, qui symbolise un blanc neutre (ni trop chaud ni trop froid).

Des performances confortables en bureautique et multimédia

Sans réelle surprise, les performances du Lenovo Yoga Slim 9i sont assurées par la dernière puce Intel destinée aux ultrabooks. Il s’agit donc du processeur Tiger Lake Core i7-1165G7, qui intègre – rappelons le – quatre cœurs physiques (8 threads), cadencés à 2,8/4,7 GHz, ainsi que la puce graphique Intel Iris Xe.

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Le tout est complété par 16 Go de mémoire et un SSD de 1 To. Un équipement somme toute classique depuis quelques mois pour un ultrabook haut de gamme…

Si on compare les performances de plusieurs configurations équipées de puces Intel Core i7-1165G7 ou AMD Ryzen 5 4600H (6 coeurs / 12 threads cadencés à 3.1/4.0 GHz), on constate deux choses.

Tout d’abord, les deux puces sont en mesure de répondre aux moindres sollicitations d’applications bureautiques et multimédia. Le Yoga Slim 9i affiche donc des performances tout à fait suffisantes et offre une excellente réactivité, lorsqu’il s’agit de réaliser des tâches simples du quotidien.

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Et si on désire se divertir un peu, en lançant un jeu en 3D un peu complexe, les précédents tests de configurations dotées du Core i7-1165G7, comme le Dell XPS 13 ou l’Acer Swift 5, ont démontré que c’était possible, grâce à la puce graphique Intel Iris Xe, et que les animations pouvaient atteindre un nombre d’images par seconde assez satisfaisant (environ 30), pour peu qu’on n’utilise pas des réglages graphiques trop sophistiqués.

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Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

L’indice 3D Mark obtenu par la puce Intel tourne généralement aux alentours de 1600. C’est nettement supérieur à celui constaté sur une machine équipée de la puce AMD Ryzen 5 4600H (environ 1045).

En revanche, cette dernière s’avère plus efficace lorsqu’il s’agit de réaliser des calculs intensifs, par exemple lors de conversions vidéo ou de la génération d’images de synthèse 3D. Bien sûr, ses six cœurs/12 threads physiques lui procurent un avantage certain sur le Core i7 d’Intel.

Image 20 : Test Lenovo Yoga Slim 9i : un ultrabook efficace et (un peu trop) design
Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour le son, le Yoga Slim 9i est doté de deux haut-parleurs, qui font directement face à l’utilisateur (contrairement à de nombreuses machines qui les intègrent sous leur châssis). Cette disposition permet d’obtenir une excellente restitution audio ! De plus, la machine dispose d’une bonne réserve de puissance. Ainsi, lorsqu’on écoute de la musique, on bénéficie d’une qualité audio impeccable, même si – comme quasiment toujours sur de tels ordinateurs – les basses sont sous représentées. Mais celles-ci sont toutefois perceptibles et c’est déjà bien !

Bon point, chacun peut configurer le rendu audio très précisément, par l’intermédiaire de l’application Dolby Atmos. Cette dernière permet d’activer un des cinq modes audio pré définis (Dynamique, Films, Musique, jeux, Voix), et offre également la possibilité de personnaliser le son grâce à un égaliseur graphique à 10 bandes. Celui-ci comprend aussi un virtualiseur Surround, qui élargit considérablement l’ampleur de la scène audio.

Image 21 : Test Lenovo Yoga Slim 9i : un ultrabook efficace et (un peu trop) design
Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Ainsi, lorsqu’on visionne des films, cet effet Surround s’avère des plus spectaculaires. En outre, les voix sont profondes à souhait.

Enfin, pour les discussions en ligne, on constate que le trio constitué par la webcam, le micro et les haut-parleurs se comporte d’une façon très satisfaisante. Sans être exceptionnels, les images et le son capturés par le Yoga sont de bonne facture, avec un angle de vision assez ouvert !

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Lenovo Yoga Slim 9i – Une webcam d’assez bonne qualité – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Une bonne autonomie, compte tenu de la dalle LCD 4K tactile !

Le Yoga Slim 9i embarque une batterie de 63,5 Wh. Cette capacité est plus élevée que celle des batteries du Dell XPS 13 (52 Wh), de l’Acer Swift 5 (55 Wh) et HP Spectre x360 (60 Wh). Seul l’Asus Zenbook Flip S est doté d’une batterie encore plus grosse (67 Wh).

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Toutefois, en l’occurrence, cela permet juste à l’ultrabook d’Asus d’assurer une autonomie pas trop faible. En effet, tout comme le Dell XPS 13, le Zenbook Flip S reste sous la barre des 9 heures d’autonomie, avec le test applicatif intégré à l’application PC Mark 10.

Le Yoga Slim 9i, quant à lui, malgré sa dalle 4K tactile, a pu rester en fonctionnement une heure de plus, pour atteindre (à quatre minutes près !) la barre symbolique des 10 heures. C’est donc un résultat satisfaisant. Rappelons que ces tests sont réalisés avec une luminosité de l’écran ajustée à 200 nits.

Image 24 : Test Lenovo Yoga Slim 9i : un ultrabook efficace et (un peu trop) design
Lenovo Yoga Slim 9i – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Cette différence entre le Lenovo Yoga Slim 9i et ses concurrents s’estompe en partie lorsqu’on visionne une vidéo de 2 heures en streaming depuis Netflix. En effet, celle-ci fait baisser le niveau de la batterie de 22 %, ce qui permet d’envisager – par interpolation – environ 9 heures d’autonomie en streaming vidéo avec une batterie chargée à 100 %.

C’est donc plus que le Dell XPS 13 (environ 8 heures), autant que l’Asus Flip S (9 heures) et moins que l’Acer Swift 5 (12 heures)…

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Lenovo Yoga Slim 9i – Adaptateur secteur USB C – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Signalons enfin que la recharge de la batterie s’effectue par l’intermédiaire d’un tout petit adaptateur secteur, qui se raccorde à l’un des trois ports USB C. Celui-ci délivre une puissance de 65 watts (comme l’Asus Flip S ou l’Acer Swift 5) et permet d’assurer une charge assez rapide.

En effet, on retrouve environ 41 % de la charge en une demie heure, 76 % après une heure et 95 % au bout d’une heure et demie.

La recharge de la batterie s’effectue donc plus rapidement que sur le Dell XPS 13, qui n’est livré qu’avec un chargeur USB C de 45 watts. C’est donc tout à fait normal !