Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Avec son impressionnante diagonale de 10,3 pouces, la nouvelle liseuse de Kobo ne se cantonne pas uniquement à l’affichage d’ebooks. Grâce à son stylet, l’Elipsa est également un cahier qui accueille vos notes manuscrites (capables d’être converties en texte dactylographié) et vos dessins.

kobo elipsa
6,5/10

Kobo Elipsa

La prise de notes en plus

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    349.99€
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On aime
  • La taille et la bonne qualité de l’écran
  • La simplicité de la prise de notes
  • La reconnaissance d’écriture satisfaisante
  • Les fonctions Dropbox et Pocket intégrées
On n’aime pas
  • La latence lors de la prise de Notes
  • Le poids de la liseuse avec sa SleepCover
  • Les fonctions limitées au regard du prix élevé
  • L’absence de boutons tourne-pages
Verdict :

Malgré un format hors norme qui rend sa manipulation moins pratique qu’une liseuse de 6 ou 7 pouces, l’Elipsa est, de par son grand écran, un plaisir pour les yeux. Pour une prise de notes occasionnelle ou quelques croquis, son mode bloc-notes se montre assez convaincant, à condition de s’appliquer un peu et de s’habituer à la latence, assez désagréable. Les fonctions restent toutefois assez limitées et le service rendu bien moins efficace qu’avec le cahier numérique ReMarkable 2, doué en prise de notes. Si ce premier essai de Kobo ne manque pas de panache, l’Elipsa reste bien trop chère pour convaincre au-delà d’une niche d’utilisateurs en quête d’annotations sur des livres ou des documents techniques. Les amateurs de lecture préféreront rester sur la Kobo Forma de 8 pouces et les plus geeks iront plutôt tenter leur chance du côté de la Bookeen Notéa sous Android, plus polyvalente. Pour faire court, Elipsa tente de concilier le meilleur des deux mondes – celui de la lecture et celui de la prise de note – sans totalement parvenir à convaincre.

Après le français Bookeen et sa Notéa, c’est au tour de Kobo de dégainer sa liseuse grand format, qui propose aussi la prise de notes et le dessin. Commercialisée sous le nom de Kobo Elipsa, cette liseuse qui arbore un grand écran de 10,3 pouces est livrée avec un stylet et une SleepCover (un étui intelligent) pour la modique somme de 399,99 euros. Son objectif ? Remplacer efficacement vos feuilles volantes et autres blocs-notes, tout en vous permettant d’archiver et retrouver rapidement l’ensemble de vos gribouillages. Avec de surcroît le plaisir de la lecture sur un écran E-ink et la possibilité d’annoter vos ebooks. Pari réussi ?

Et pour savoir quel modèle de liseuse choisir, vous pouvez lire aussi notre Comparatif de liseuse : Kobo, Kindle, Vivlio ou Bookeen ?

Image 1 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Kobo Elipsa : un pack complet pour lire et écrire

Dans la boîte, on découvre donc la liseuse Elipsa qui compte parmi les premières à embarquer un écran E-Ink Carta 1200. Ultrafin et léger, le boîtier affiche une épaisseur qui varie de 7,6 mm à moins de 5 mm. Cette légère dissymétrie a manifestement pour but de faciliter la prise en main des droitiers comme des gauchers (un empoignant la partie la plus épaisse) puisqu’on peut retourner la liseuse pour faire basculer l’affichage.

Image 2 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

L’écran proche d’un format A5 est entouré de bordures noires relativement fines – moins dans la partie la plus épaisse du boîtier où doit se loger la plus grande partie des composants, comme la batterie. Le boîtier présente une face avant entièrement plane, sans les rebords que créaient les bords sur certaines liseuses.

Image 3 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Sur la tranche la plus épaisse se trouvent le bouton de mise en route/extinction ou mise en veille, ainsi que le port USB Type-C destiné à la recharge. L’Elipsa est d’ailleurs fournie avec un câble tressé USB-C/USB-A pour redonner de l’énergie à la liseuse mais sans adaptateur secteur.

Image 4 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Au dos de l’appareil, de couleur bleu nuit et à la texture « soft touch » anti-dérapante, figure le logo Rakuten Kobo ainsi que deux petits patins en caoutchouc destinés à rééquilibrer le boîtier lorsqu’il est posé à plat sur une table ou dans son étui.

Image 5 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

La SleepCover se compose d’une partie en plastique dans laquelle la liseuse vient se loger et d’un rabat détachable, destiné à recouvrir l’écran et dans lequel le stylet peut se loger.

Image 6 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Les deux éléments présentent une face extérieure « bleu ardoise » tandis que l’intérieur du rabat est en microfibre, de couleur grise, pour ne pas rayer l’écran. L’ensemble semble solide et bonne facture, mais alourdit considérablement la liseuse qui passe de 385 grammes à 730 grammes.

Image 7 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Dans l’énorme packaging qui contient la liseuse et tous ses accessoires, on trouve aussi le stylet indispensable à la prise de notes.  Pesant 19 grammes (avec la pile AAAA fournie), il intègre deux boutons pour surligner ou effacer. Une « mine » de rechange en plus de celle déjà enfichée dans le stylet est également incluse ainsi que l’outil qui permet de la changer.

Image 8 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Une écriture moins fluide signalera à l’utilisateur qu’il est temps de la remplacer. Kobo vend le pack de 5 embouts de rechange 9,99 euros, un petit supplément dont il faudra tenir compte en termes de budget. Et mieux vaudra anticiper un futur besoin, seul le stylet fourni fonctionne sur l’Elipsa. Avec les deux embouts inclus dans le pack, vous pourrez, quoi qu’il soit, profiter de toutes les fonctions de la Kobo Elipsa pendant un certain temps. 

Image 9 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Un très grand écran pour une lecture confortable

Comme la plupart des liseuses haut de gamme, l’Elipsa arbore un écran de bonne qualité, idéal pour le confort des yeux des « grands » lecteurs. D’ailleurs, ce dernier, d’une large diagonale de 16 cm (10,3 pouces), profite de la dernière technologie e-Ink en date : Carta 1200. Pour autant, la haute définition de cette liseuse (1404 x 1872 points) ne lui assure pas une résolution aussi fine qu’une Kobo Forma ou même qu’une Kobo Clara HD. Ces dernières atteignent 300 ppp contre seulement 227 pour l’Elipsa. Rien qui puisse incommoder les lecteurs de romans.

Image 10 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

En revanche, sur des illustrations, des BD, des schémas techniques, des graphiques ou tout simplement sur des dessins réalisés avec le Stylet, la précision en pâtit un peu, sans que cela soit rédhibitoire. On ne relève pas d’effets d’escalier comme sur la Vivlio Color, par exemple, qui chutait à 100 ppp sur les illustrations couleur. Les noirs manquent, en revanche, un peu de profondeur. Le grand écran pourra intéresser les amateurs de mangas.

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SleepCover, pour les lecteurs musclés

L’écran de l’Elipsa bénéficie par ailleurs de l’éclairage intégré, dans sa version ComfortLight. La lumière, bien diffuse, n’agresse pas les yeux et il est possible, pendant la lecture, d’un simple glissement de doigt vertical, d’augmenter ou de baisser l’intensité. Plus original, l’Elipsa voit l’apparition d’un Mode sombre qu’on peut activer depuis les paramètres de lecture. Pratique pour ceux qui préfèrent lire des caractères blancs sur un fond noir, avec ou sans le secours de l’éclairage !
En revanche, le mode Pro qui joue sur la température des couleurs et rend l’écran plus orangé pour épargner un peu plus les yeux n’est pas disponible sur l’Elipsa. Le mode de luminosité automatique est également absent.

Image 12 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Au lit ou même dans son canapé préféré, lire un roman, si passionnant soit-il, peut toutefois vite devenir un calvaire pour les bras, si on a inséré sa liseuse dans le fameux étui intelligent fourni avec l’Elipsa. Heureusement la liseuse s’extrait assez facilement de sa SleepCover. Mais gageons qu’au bout d’une semaine, vous aurez presque envie de revenir à votre liseuse habituelle, bien moins grande, bien plus légère, pour votre séance de lecture quotidienne. En mode écriture et en posant la liseuse sur une table, en revanche, on apprécie la SleepCover qui pourra incliner l’écran.

Image 13 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

On retrouve sinon, bon nombre de réglages propres aux dernières Kobo, qu’il s’agisse de paramétrer les polices, les marges, de naviguer dans son roman ou de faire appel au dictionnaire. On aurait apprécié, en revanche, des boutons pour tourner les pages ! Mais on le verra plus loin, la vraie grande nouveauté de cette liseuse, c’est la prise de notes et par extension, la possibilité d’annoter ses livres, qu’il s’agisse de romans ou de documents plus techniques… avec parfois quelques bogues d’affichage !

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La seule exception porte sur les articles qu’on enregistre dans Pocket pour les lire plus tard. Dommage.

Grâce à sa compatibilité Wi-Fi (802.11 ac), L’Elipsa de Kobo profite pleinement de deux services qui contribuent grandement au confort d’utilisation du lecteur : Pocket et DropBox. Sans ce dernier d’ailleurs, la prise de notes et de dessins perdrait beaucoup de son intérêt et ce, malgré les 32 Go d’espace de stockage de la liseuse (28 Go réellement disponibles).

Image 15 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Un système de prise de note simple et intuitif

Pour expérimenter tout de suite la prise de notes ou le dessin, le mieux est de se rendre directement dans la partie Mes carnets, au bas de l’écran d’accueil, une nouvelle rubrique qui côtoie Mes livres. Il suffit de cliquer sur Nouveau pour se lancer. Deux solutions s’offrent alors à l’utilisateur : créer un carnet de base ou un carnet avancé. Il est impératif de bien réfléchir à ce qu’on fera ultérieurement de ce document. Le carnet de base permet de sauvegarder tous ses dessins et notes manuscrites réalisés grâce au stylet, mais il ne sera ensuite plus possible de convertir ses notes en texte dactylographié, ni ses schémas en joli diagrammes.  

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Dans le doute, mieux vaut dans la majorité des cas, opter pour le carnet avancé, bien plus riche de fonctionnalités – quitte à le supprimer si on n’a finalement pas envie de l’archiver. Pour ceux qui n’ont peur de rien (l’écran et le stylet sont des outils fragiles), le carnet de base pourra servir à recueillir et conserver les magnifiques gribouillis du petit dernier, tout en épargnant les forêts.

En mode avancé, il suffit de donner un nom à son carnet et s’armer de son stylet pour commencer à griffonner. Il est possible de choisir entre plusieurs rendus d’écriture depuis le menu situé dans la partie supérieure de l’écran : stylo bille, à plume, calligraphique, pinceau, plusieurs tailles et plusieurs nuances de gris. Enfin, on peut créer autant de carnet que la liseuse peut en stocker en local dans sa mémoire interne.

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Une latence omniprésente qui gâche un peu le plaisir

Laisser courir le stylet sur l’écran de l’Elipsa ne restitue pas véritablement la sensation d’un stylo sur du papier, notamment dans les annotations de livre, qui n’autorisent qu’un type et une taille de stylo (bille). Il faut aussi veiller à saisir le stylet de façon à ne pas appuyer par mégarde sur les boutons qui permettent de surligner et effacer. Plus ennuyeux, on note un effet retard entre l’écriture et l’affichage du texte à l’écran, ce qui est assez perturbant. Il faut apprendre à en faire abstraction, ce qui n’est pas insurmontable, mais reste désagréable.

Image 18 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

L’application de Kobo repose sur le savoir-faire de MyScript, spécialiste de la reconnaissance d’écriture. On retrouve la gestuelle en vigueur dans le logiciel Nebo de cette entreprise nantaise, comme, par exemple, faire glisser le stylet vers le haut pour combler un espace entre deux mots ou vers le bas pour en ajouter. Kobo met à disposition directement dans sa liseuse des conseils clairs et concis qu’il est indispensable de lire pour une prise en main rapide. C’est très appréciable et ceux qui ont besoin de plus de soutien trouveront une aide complète sur le site de Kobo, avec des pas à pas détaillés. C’est tellement rare aujourd’hui, que cela méritait d’être signalé.

Image 19 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

Dans un carnet avancé, on peut aussi insérer un dessin, un diagramme ou une équation mathématique. Dans les deux derniers cas, la conversion apportera une touche professionnelle à vos croquis. Et lorsqu’un mot est mal interprété, il est aisé de le corriger.

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Reconnaissance d’écriture : du bon, du moins bon

Toute prise de notes peut donc être convertie en texte dactylographié, pour être ensuite stockée dans le cloud (via DropBox) ou sur un ordinateur (en y connectant la liseuse via le câble USB-C). N’attendez pas de miracle de la reconnaissance d’écriture sur cette Elipsa. Il existe des appareils spécialisés dans cette tâche qui font mieux. Cependant, une écriture quasi illisible pour le commun des mortels ne donnera jamais de résultats vraiment satisfaisants.

Sans s’appliquer (Écriture rapide)

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En s’appliquant un peu

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Avec l’Elipsa, il faudra vous appliquer un peu, voire beaucoup pour une reconnaissance réussie. Le stylo calligraphique aidera ceux qui ont le plus de mal à former de belles lettres à obtenir un résultat plus satisfaisant, et donc une reconnaissance qui ne nécessite pas trop de retouche.

Cette liseuse est clairement plus destinée à de la prise de notes ponctuelle, de type « to-do list » qu’à une prise de note professionnelle, sauf à être capable d’écrire en formant de belles lettres, à la vitesse de l’éclair.

En revanche, dès qu’on presse « Tout convertir » depuis le menu déroulant, c’est magique. En quelques secondes, on dispose de son texte dactylographié, avec la possibilité de corriger les coquilles grâce à la gestuelle de MyScript. On tapote deux fois sur l’écran pour passer en mode édition. On barre ce qu’on veut voir disparaître, on réécrit un mot… puis on effectue une nouvelle conversion et le tour est joué. A condition de prendre le temps, on est alors face à un texte impeccable qu’on pourra sauvegarder ou partager.

Précisons que le mode carnet de base n’est destiné qu’à recueillir vos notes manuscrites et dessins, qui seront sauvegardés au format image ou PDF.

Nous avons rencontré un problème de gestion de droits sur un PDF. Le plus incompréhensible, c’est qu’il s’agissait d’un carnet créé par nos soins, puis transformé automatiquement en PDF lors du transfert vers Mes livres. Il restait accessible via la section Mes carnets, mais une fois transféré dans Mes livres, impossible de l’ouvrir.

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L’installation d’Adobe Digital Editions (ADE) sur le PC avec la création d’un ID a remédié au problème sans qu’on sache si c’était vraiment en rapport. Une chose est sûre la gestion des droits numériques avec Adobe reste un supplice pour l’utilisateur.

DropBox, un service qui fait la différence

Si l’utilisation de Pocket, parfaitement intégrée aux liseuses Kobo s’avère bien pratique pour lire offline des articles ou autres contenus dénichés sur le Web puis sauvegardés dans cette application, il n’est – comme nous le disions précédemment – pas possible d’annoter ces articles. L’autre application phare des liseuses de la marque, c’est DropBox qui prend toute sa dimension avec la prise de notes.

On peut transférer ses carnets manuscrits ou dactylographiés sur son ordinateur, en reliant l’Elipsa à ce dernier en filaire, mais le plus simple et le plus efficace reste d’utiliser sa Dropbox, sous réserve que la liseuse soit connectée à Internet. En quelques secondes, les fichiers sont exportés dans le Cloud, au choix en format image (PNG, JPEG) ou PDF pour les carnets de base ou en Word (.docx), texte ou HTML pour les carnets avancés. Libre ensuite à l’utilisateur de les ouvrir, de les compléter (quand c’est un document de type texte, par exemple) ou de les partager depuis son compte Dropbox sur ordinateur.

Image 27 : Test Kobo Elipsa : la liseuse géante qui rêvait d’être votre carnet de notes

L’avantage est qu’on peut compléter, corriger son carnet à n’importe quel moment sur la liseuse. Il suffit d’effectuer une synchronisation en appuyant sur la touche dédiée pour que tout soit transféré.

Une autonomie qui fond en mode prise de notes

Kobo annonce plusieurs semaines d’utilisation avec l’Elipsa sans besoin de la recharger, mais il s’agit très probablement d’un usage en mode lecture, à raison de quelques dizaines de minutes par jour, sans trop abuser de l’éclairage. Et ce n’est pas toujours simple, en l’absence de mode automatique, si on ne lit pas toujours dans les mêmes conditions de luminosité (jardin, salon, lit…).

Pour peu qu’on prenne beaucoup de notes et qu’on synchronise régulièrement sa liseuse, tout en n’étant pas très regardant du côté de l’éclairage ou de la mise en veille automatique, on peut tomber à une grosse semaine d’utilisation…. Ce qui n’est franchement pas si mal ! rappelons qu’une tablette sous Android ou iOS consomme bien plus, et sans préserver votre vue comme avec un écran à encre électronique !

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Pour recharger de 0 à 100 % l’Elipsa, comptez trois bonnes heures, avec un net ralentissement dans les derniers 20%, soit partir de 2 heures de charge. Il vaut mieux ne pas attendre le dernier moment et effectuer son chargement pendant la nuit.