Devant un coût de l’énergie qui explose, chacun cherche à réduire la facture d’électricité. Nous avons testé le Kit 420W de Beem qui promet, avec ses 4 panneaux solaires, de vous faire faire des économies en produisant de l’électricité. Faut-il sauter le pas ?
- Quels sont le prix et la disponibilité du kit 420 W de Beem ?
- Quelles sont les caractéristiques techniques du kit 420W ?
- Panneaux solaires Beem : une conception de qualité
- Kit 420W de Beem : Une installation simple et rapide
- Kit d’autoconsommation : les formalités avant de se lancer
- Kit 420W : comment ça marche, pour quel gain ?
- Panneaux solaires : les contraintes
- Panneaux solaires : vers une meilleure gestion de l’énergie
- Kit Beem : les économies c’est vraiment possible
- Notre verdict
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Beem Energy439€
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Beem Energy639€
Le français Beem a le vent en poupe. Après un Kit 300 W qui a séduit bon nombre de foyers, l’entreprise propose depuis cet été un Kit 420 W parmi les plus puissants du marché, mais aussi parmi les plus abordables. Il s’agit ici d’un kit solaire dit d’autoconsommation, à installer soi-même à la maison, et pas d’une installation photovoltaïque coûteuse réalisée par un professionnel avec une rentabilité lointaine à 15 % et un contrat souscrit avec votre fournisseur d’énergie.
Rien de tout cela ! Avec son kit composé de quatre panneaux solaires, d’un onduleur et d’une box, Beem promet une installation rapide et à la portée de quiconque armé d’un simple tournevis. Vous branchez le kit sur une prise de courant et c’est parti ! Vous commencez à produire votre propre électricité dès qu’il y a du soleil et c’est autant qui viendra se déduire de votre facture habituelle. Le scénario semble idyllique sur le papier, mais il faut être conscient des contraintes et du fait que ce kit a un coût qu’il faudra amortir.
Nous avons testé ce kit pendant quelques jours : facilité d’installation, ergonomie du kit et de l’application, économies réalisées et rentabilité, voici tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer.
À lire > Meilleur kit de panneaux solaires : quel modèle acheter en 2023 ?
Quels sont le prix et la disponibilité du kit 420 W de Beem ?
Lancé en juin dernier, le Kit 420 W de Beem vient s’ajouter au Kit 300 W qui offre peu ou prou le même service (les panneaux sont juste un peu plus petits, le kit moins puissant) et reste de fait au catalogue de l’entreprise. Ces offres comptent parmi les plus attrayantes du marché en termes de rapport prix/puissance.
Le Kit Beem 420W est proposé en 1 kit 420W ou 2 kits de 840W avec des panneaux solaires au design classique ou plus original, avec un motif floral (celui que nous avons testé). Comme pour le kit 300W, le prix est identique qu’on choisisse une fixation au sol ou murale. Voici les tarifs actuels des différents kits Beem
- 1 kit 420W : 699 euros au lieu de 740 euros
- 2 kits 840W : 1398 euros au lieu de 1480 euros
- 1 kits 300W : 499 euros
- 2 kits 600W : 799 euros au lieu de 998 euros
- 3 kits 900W : 1099 euros au lieu de 1497 euros
Bonne nouvelle, Tom’s Guide a négocié pour vous une réduction supplémentaire de 60 euros sur les deux kits de base 420W et 300W. pour en bénéficier, il suffit avant le paiement d’ajouter le code PART-GM60 sur le site de Beem. Ce qui ramène le prix de ces deux produits à
- Kit 420W : 639 euros
- Kit 300W : 439 euros
Si vous choisissez un seul kit, il sera bien entendu possible par la suite de faire l’acquisition d’un kit d’extension en 300W ou 420W. Seule contrainte, ne pas dépasser 900W sur un même circuit électrique avec des prises standards, selon les recommandations de sécurité de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) portant sur les kits plug&play d’autoconsommation.
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Beem Energy639€
Quelles sont les caractéristiques techniques du kit 420W ?
Le Kit Beem 420W est composé de 4 panneaux solaires, de supports de fixation (au mur ou au sol, au choix), d’un micro-onduleur, d’un câble d’alimentation de 10 mètres et d’une Beembox. C’est ce petit appareil connecté à Internet via votre réseau Wi-Fi domestique qui permet de comptabiliser votre production, ces données étant accessibles au travers de l’application Beem Energy.
Voici les caractéristiques techniques du kit 420 W testé par la rédaction (avec support au sol) :
Panneaux solaires :
- Puissance nominale : 4 x 105W
- Technologie : cellules PV monocristallin PERC – Laminé de verre trempé 3,2 mm haute transparence
- Poids : 6,5 kg / unité
- Dimensions : 805 x 805 x 25 mm / unité
- Design : motif neutre ou floral au choix
Micro-onduleur
- Puissance de sortie max : 400W
- Poids : 1,98 kg
- Dimensions : 182 x 164 x 29.5 mm
- Fixation : sur support aluminium d’un panneau
- Résistance : IP65
Beembox
- Connectivité : Wi-Fi n 2,4 GHz
- Fixation : sur mur
- Résistance : IP65, UV
Supports au sol
- 4 triangles en acier galvanisé à visser
- 4 pare-vent
- 4 plaques de lestage
- Visserie : fournie
Le kit 420 W est garanti 25 ans pour ce qui concerne les panneaux solaires et le micro-onduleur, avec au-delà de cette période une puissance garantie de 80 % par rapport à celle initiale. Les supports de fixation et la Beembox sont, pour leur part, garantis 3 ans. C’est largement plus que la moyenne et c’est plutôt rassurant pour le consommateur un peu hésitant, qui se demande s’il pourra rentabiliser son kit même si cela doit être sur le long terme.
Panneaux solaires Beem : une conception de qualité
Les panneaux solaires Beem sont d’un design suffisamment élégant pour ne pas nuire à l’esthétique de votre maison ou votre terrasse, surtout ceux avec motif floral. Ils ne seront pas pour autant discrets puisqu’il va falloir les orienter de façon à ce qu’ils bénéficient d’un ensoleillement maximal (si possible plein sud), un endroit généralement convoité par la famille. Il faut aussi être conscient qu’ils vont occuper une certaine superficie – environ 3 m² pour un kit 420W) qu’ils soient fixés au mur ou au sol.
Conçu pour résister aux intempéries, ce kit peut être branché sur une prise extérieure. On évitera juste de laisser l’onduleur (IP67) et la Beembox (IP65) dans de l’eau stagnante qui pourrait s’infiltrer au niveau des connecteurs. Cela tombe bien, Beem fournit de quoi fixer le micro-onduleur sous l’un des pare-vent. La Beembox peut de son côté être fixée sur un mur (pas trop loin de votre box Internet). Au moment de l’achat, on peut demander des rallonges (option payante) si le câble de 10 mètres fourni ne suffit pas. Utile, si vous avez besoin pour des questions d’ensoleillement, par exemple) de placer les panneaux à 20 ou 30 mètres de la prise.
Beem a fait le choix de panneaux solaires composés de cellules monocristallines (fabriquées à partir d’un seul cristal de silicium), recouverts d’une plaque en verre trempé. Ces panneaux offrent un meilleur rendement que les panneaux polycristallins, mais ils sont aussi plus chers. Répondant à la norme CEI 61215, ils offrent une excellente résistance aux intempéries, même aux grêlons jusqu’à 1,25 cm de diamètre.
Kit 420W de Beem : Une installation simple et rapide
Les débutants peuvent être rassurés. L’installation d’un Kit Beem ne requiert aucune connaissance ni aucun savoir-faire particulier. Il suffit de suivre pas à pas le guide papier inclus dans la boîte.
Concernant le montage des panneaux sur le support de fixation au sol (celui que nous avons reçu pour test), un bricoleur du dimanche devrait s’en sortir en moins de 2 heures avec un simple tournevis. Un bricoleur aguerri avec sa visseuse électrique aura sans doute tout bouclé en moins d’une heure. Le plus compliqué sera sans doute de fixer la Beembox sur un mur extérieur, puisqu’il faudra probablement donner un petit coup de perceuse. Mais ce n’est pas du tout indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble.
Vous effectuez ensuite le raccordement des panneaux entre eux, puis au micro-onduleur (il suffit pour cela de suivre à la lettre les schémas très clairs du mode d’emploi). Vous connectez le câble de 10 mètres qui sort de la BeemBox au micro-onduleur, puis branchez enfin l’ensemble sur votre prise électrique. Au bout de quelques instants, le voyant de l’onduleur se met à clignoter en vert. Vous être d’ores et déjà en train de produire de l’électricité qui est injectée dans votre réseau.
Pour connaître le détail de cette production, il faut ensuite télécharger l’application Beem Energy (compatible iOS et Android), se créer un compte puis connecter sa Beembox au réseau Wi-Fi et c’est parti ! Vous découvrez au travers d’une appli simple et conviviale votre production heure par heure.
Kit d’autoconsommation : les formalités avant de se lancer
Pour les kits d’autoconsommation comme ceux de Beem, la procédure est très allégée. Pas besoin de signer un contrat avec EDF pour la revente de votre électricité, vous n’entrez pas dans ce cas de figure. Vous devez juste déclarer votre kit auprès de votre gestionnaire de réseau (Enedis à 95%). Une procédure rapide via Internet qui consiste en grande partie à lui transmettre le document Cacsi remis par Beem (Convention d’Autoconsommation Sans Injection). Beem peut même se charger de cette déclaration pour seulement 15 euros. Par la suite, vous pourrez même synchroniser votre compteur Linky avec votre installation pour mieux gérer votre consommation.
Vous n’avez pas besoin de déclarer votre installation à la mairie, sauf si elle est située à plus de 1,80 mètre du sol ou si elle est se situe à proximité d’un site classé. Du point de vue des assurances, ce kit est à déclarer comme un simple équipement mobile. Il ne nécessite pas d’assurance spécifique de type Énergie renouvelable, dédiée à une installation plus puissante sur un toit, par exemple.
Kit 420W : comment ça marche, pour quel gain ?
Comme indiqué précédemment, grâce au kit photovoltaïque de Beem, les panneaux solaires transforment l’énergie solaire en électricité, le micro-onduleur se chargeant de convertir le courant continu obtenu en courant alternatif. Lorsque vous branchez votre kit sur l’une de vos prises électriques à la maison, ce courant alternatif peut alors être utilisé pour faire fonctionner vos équipements électriques. Vous consommez votre propre production d’électricité et c’est autant d’économies réalisées sur votre facture habituelle (à condition bien sûr d’avoir des besoins en électricité sur la période de production).
Un kit 420W indique qu’en théorie vous êtes limité à la récupération de 420W par heure. Mais il s’agit d’une puissance crête qui, en pratique, ne sera jamais atteinte. Par temps ensoleillé, en fonction de l’orientation de vos panneaux et de bien d’autres critères, vous ne recueillerez peut-être que 250 à 300W au meilleur de la journée (un peu plus peut-être, si vous êtes plein sud et que c’est en milieu de journée , beaucoup moins en début et fin de journée et rien la nuit. D’après les estimations de Beem, avec ce type de kit, il est possible de produire 500 kWh par an. Ce chiffre variera en fonction de la bonne orientation de vos panneaux et du taux d’ensoleillement de votre département. Sur la base de 0.22 € le kWh chez EDF par exemple (le prix de base), 500 kWh constituent une économie potentielle de 110 euros (150 euros, selon Beem en tenant compte du coût de l’inflation de 3%/an).
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Avec une électricité produite de 500 kWh, la plupart des foyers profiteront d’un talon de consommation (les appareils qui fonctionnent en permanence, même en votre absence, comme un réfrigérateur ou une box internet) entièrement pris en charge par l’énergie solaire. C’est une fraction minime, mais non négligeable de la facture annuelle. Si le montant de votre talon est bien supérieur à l’économie réalisée et que votre kit assure une bonne production, vous pouvez toujours envisager d’en acheter un deuxième, pour une production annuelle de 1000 kWh. Si en revanche votre talon est minime (inférieur à 150W), mieux vaudra vous rabattre sur le Kit 300W ou opter pour une autre façon de réduire la facture.
Panneaux solaires : les contraintes
Les kits d’autoconsommation qui ne doivent pas dépasser 900 W sur le même circuit, offrent de fait une production limitée et ne proposent pas de stockage de l’énergie. Cela signifie que vous ne réduirez pas drastiquement pas votre facture d’électricité. Surtout, il vous faudra consommer immédiatement l’électricité produite et injectée dans votre circuit, sous peine qu’elle soit perdue pour vous. Seuls vos appareils allumés profitent de l’électricité produite. Si vous partez en vacances 1 mois et que vous mettez à l’arrêt le réfrigérateur, la box et le ballon d’eau chaude, l’électricité produite par le kit Beem profite au réseau, mais ne vous fait pas faire d’économies. C’est pour cette raison qu’on évoque souvent le talon de consommation. S’il est équivalent ou supérieur à votre production Beem, vous êtes à peu certain de ne pas perdre une miette de cette dernière. C’est la raison pour laquelle avant tout achat, mieux vaut vérifier que ce talon est suffisant pour qu’un kit d’autoconsommation soit rentable. Si vous êtes absent du domicile en journée et que la consommation de vos appareils est faible, il faudra peut être renoncer ou penser à programmer votre machine à laver pour profiter de votre production.
Autre contrainte, les panneaux doivent être de préférence orientés plein sud (ou au moins sud-ouest ou sud-est) pour obtenir une production digne de ce nom. Mais pas seulement, il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas d’ombre portée sur eux : un arbre, un bâtiment ou sur une grande terrasse, la rambarde qui ferait obstacle aux rayons du soleil sur les panneaux. De la même façon, si vous choisissez de placer les 4 panneaux en 2×2, il faut veiller à bien espacer les blocs de 2. Enfin les panneaux doivent être posés avec un angle d’inclinaison d’environ 30 degrés. Raison pour laquelle le support breveté et fourni par Beem est au format triangle. En bref, si l’espace dont vous disposez est orienté vers le Nord, le jeu n’en vaut sans doute pas la chandelle
Il ne faut pas s’attendre à une rentabilité à court terme. Si l’on ne tient compte que des 150 euros d’économies par an estimés par Beem, il vous faudra au minimum 4 à 5 ans pour rentabiliser l’achat de votre kit et commencer enfin à faire de véritables économies. Heureusement le kit, garanti 25 ans, est censé vous accompagner longtemps.
Pour des raisons de sécurité, les panneaux Beem ne sont pas prévus pour une pose sur un toit incliné, qui semble pourtant un excellent choix pour capter le plus de soleil. C’est en revanche possible sur le toit plat d’une remise à maximum 1,80 m du sol. Beem propose des installations spécifiques pour ceux qui souhaitent une installation sur le toit.
Ultime contrainte, les panneaux solaires coûtent assez cher. Sous forme de kit d’autoconsommation comme chez Beem, cela reste toutefois bien moins coûteux que les installations puissantes à faire poser par un professionnel.
Panneaux solaires : vers une meilleure gestion de l’énergie
Une fois l’achat de votre kit amorti (que ce soit en 3 ans, en 6 ans ou plus), vous économisez chaque année sur la facture d’électricité qui, elle, va sans aucun doute continuer à augmenter dans les prochaines années. Pour rentabiliser plus vite votre kit, l’idéal consiste à l’acheter en période de promotion ! Pendant les soldes ou le Black Friday par exemple. Il vaut donc mieux anticiper son achat, plutôt que d’attendre le retour d’un soleil plus généreux au printemps et payer plein pot.
En achetant actuellement le kit 420W avec le code promo négocié pour vous par Tom’s Guide, vous économisez une centaine d’euros. Et gagnez pas loin d’un an sur l’amortissement ! Sachez également que les foyers éligibles peuvent payer une partie de leur équipement Beem grâce au chèque énergie mis en place par le gouvernement. Certaines municipalités proposent également des subventions. Cela vaut le coup de se renseigner.
Installer des panneaux solaires, c’est aussi mettre le doigt dans l’engrenage d’économies toujours plus importantes. Regarder sa production grossir au fil des jours est assez addictif et donne l’envie d’en faire plus. Une autre façon d’optimiser son rendement est justement de relever les défis de l’application Beem Energy. Au moment de changer votre chauffe-eau électrique, opter pour la classe A+ et recouvrir le nouvel appareil d’une jaquette isolante vous fera faire des économies substantielles, par exemple. En suivant ses conseils, Beem estime qu’une meilleure gestion de votre consommation peut vous faire gagner jusqu’à 120 euros supplémentaires par an. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Kit Beem : les économies c’est vraiment possible
Pour notre part, le test du kit Beem 420W nous a montré les limites des possibilités offertes par le solaire. Placé sur une terrasse orientée ouest, mais avec un recul insuffisant et donc un kit à l’ombre d’un mur jusqu’à 14h, le rendement n’est pas suffisant. Sachant que Montpellier compte parmi les villes les plus ensoleillées de l’Hexagone avec plus de 2600 heures d’ensoleillement par an, notre production est pourtant d’office divisée par 2 par manque de place. Une belle journée d’octobre nous ayant ramené seulement 916 Wh, on se dit qu’il sera difficile de dépasser une économie de 70 euros par an. Soit un amortissement du prix du kit sur une dizaine d’années.
En revanche, un Beemer de notre connaissance qui a installé au sol 2 kits 300 W parfaitement exposés au sud (avec un ensoleillement toute la journée donc) a obtenu des journées à presque 3,5 kWh et un mois d’octobre à 61 kWh. De quoi espérer une année à plus de 700 kWh, bien plus que la moyenne évoquée par Beem et la possibilité d’un amortissement en moins de 4 ans.
Notre verdict
- La facilité d'installation
- Les supports malins au sol (ou au sud) fournis
- L'application de suivi conviviale
- Les économies potentiellement substantielles à long terme
- La durabilité (peu d'entretien, garantie de 20 ans)
- Résistant aux intempéries
- Avoir impérativement un talon de consommation suffisant (env. 300 W)
- Le prix (à réduire à la faveur d'une promo)
- L'amortissement sur plusieurs années
- Peu intéressant sur une exposition nord
- Pas de stockage possible
- 900W maximum par circuit électrique
Les kits Beem sont des solutions simples à mettre en œuvre, d’un prix abordable, durables avec 25 ans de garantie et sans grand entretien au quotidien. Juste un petit coup de chiffon régulièrement pour éviter que la poussière sur les panneaux entrave la production. Avec des panneaux solaires de ce type, l’objectif n’est pas bien sûr de viser l’indépendance énergétique, mais plutôt de pallier les augmentations inéluctables du coût de l’électricité. À condition d’avoir suffisamment d’espace pour poser ces panneaux, tout le monde peut se lancer, l’idéal étant tout de même d’avoir une bonne exposition (proche du plein sud) et d’être conscient que de vivre dans une région pluvieuse rallongera le temps d’amortissement de votre achat. Au-delà des quelques économies réalisées, c’est un achat qui contribue à sensibiliser les foyers sur l’urgence à trouver des solutions alternatives pour préserver nos ressources naturelles.