Malgré la situation sanitaire et économique pour le moins complexe, Apple est parvenu à sensiblement mener à bien son calendrier habituel en lançant cet automne sa nouvelle série d’iPhone. Une gamme dont nous vous proposons ici de découvrir le modèle central : l’iPhone 12.
- Format parfait
- Qualité de fabrication et finitions sublimes
- Poids plume
- Un écran lumineux aux couleurs naturelles
- Autonomie correcte
- Système photo efficace et cohérent
- Étanchéité au-dessus du lot
- Écran 60 Hz
- Absence de chargeur secteur dans la boîte
- Vitesse de charge dans la moyenne
- Pas de prise casque ni d’adaptateur
Avec son format encore raisonnable qui permet à toutes les tailles de main ou presque de l’apprivoiser, l’iPhone 12 constitue un excellent compromis entre confort d’utilisation et surface d’affichage. En effet, son excellent écran présente une diagonale suffisante pour profiter sans souffrir de sa série préférée ou du dernier jeu à la mode. Ce smartphone est donc relativement compact et surtout léger. Un format parfait donc au quotidien. Le duo formé par la plateforme A14 Bionic et iOS 14 nous impressionne. Tout est fluide et nous aurions aimé voir ce que cela serait avec un écran 120 Hz, un de nos seuls petits regrets. En photo, malgré un conservatisme apparent, l’iPhone 12 progresse encore et se rapproche lorsque la lumière se fait rare des meilleurs smartphones du moment. Il demeure une référence aussi en vidéo. Talon d’Achille de nombreuses générations d’iPhone, l’autonomie est au final correcte sans plus. Une recharge quotidienne est nécessaire, mais il faudra pour cela acheter un chargeur secteur filaire ou sans-fil. Au final, ce très beau smartphone à la finition sublime est un bon cru. Techniquement, ce n’est pas une révolution certes, mais les petites améliorations finissent par apporter une réelle plus-value.
Mise à jour : DXOMARK a testé l’appareil photo de l’iPhone 12. Le laboratoire vient de publier ses résultats. Le nouveau smartphone d’Apple récolte 132 points en photo. Son zoom écope de 42 points et son mode vidéo de 112 points. Au total il obtient une moyenne de 122 points, ce qui le met à la treizième place du classement DXOMARK.
Au rang des félicitations, on trouve la maîtrise de l’exposition, des couleurs de l’autofocus et des textures. De plus, on peut être confiant, l’écran de l’iPhone 12 offre un aperçu fidèle du cliché qui va être pris. Une prévisualisation de qualité qui oublie cependant l’effet bokeh, le mode portrait n’étant pas concluant à l’affichage postérieur à la photo. Ils notent également une image trop bruitée et déplorent l’absence de téléobjectif qui gâche le zoom à longue distance.
« L’iPhone 12 offre de bonnes performances photo et des capacités vidéo impressionnantes, en particulier pour ceux qui peuvent tirer pleinement parti du traitement Dolby Vision HDR du smartphone. En termes de performances d’imagerie pure, il existe toutefois quelques concurrents qui offrent une qualité similaire ou meilleure, parfois à des prix inférieurs », avance DXOMARK.
En effet, au final, l’iPhone 12 est aussi bon que l’iPhone 11 Pro Max et le Huawei Mate 30 Pro 5G. Néanmoins, il s’agit de smartphones de 2019. Aujourd’hui, les ténors des tests de DXOMARK sont les Huawei Mate 40 Pro, P40 Pro, le Mi 10 Pro de Xiaomi et les iPhone 12 Pro.
Et DXOMARK de conclure que “si les performances du zoom et du mode portrait ne sont pas primordiales pour vous, l’iPhone 12 vous offrira le meilleur de l’iPhone 12 Pro pour un peu moins cher.”
Test originel du 17 novembre 2020
Après avoir joué longtemps la carte du mono produit, Apple décline depuis ses smartphones en proposant plusieurs tailles d’écran et quelques propositions techniques différentes. Pour ce nouveau millésime, le géant californien propose ainsi un iPhone 12 Mini, un iPhone 12 avec un écran plus petit, un iPhone 12 Pro qui se dote d’un téléobjectif et un iPhone 12 Pro Max qui combine un écran plus grand et un équipement photo plus sophistiqué.
Prix et disponibilité
L’iPhone 12 débarque donc en cœur de gamme en trois capacités de stockage – 64 Go, 128 Go et 256 Go – et en pas moins de 5 couleurs (bleu, blanc, rouge, noir et vert) pour des prix respectifs de 909, 959 et 1 079 €. Un positionnement tarifaire toujours élevé, mais qui nous semble moins « effrayant » qu’auparavant face à des smartphones Android qui sont, d’une manière générale, plus onéreux que leur version précédente.
Pour rappel, le Samsung Galaxy S20 5G a été lancé au prix de 909 €, 899 € pour le OnePlus 8 Pro, comparé ici au OnePlus 8, ou encore 999,90 € pour le Xiaomi Mi 10 Pro (notre test du Mi 10 ici). Il ne faut bien entendu pas s’arrêter là, car dans l’ensemble les concurrents de l’iPhone connaissent au cours de leur carrière commerciale plusieurs baisses de prix contrairement à lui.
Un design évocateur, retour vers le passé pour l’iPhone 12
L’iPhone 12 que nous avons reçu dans sa nouvelle couleur bleu qui se montre très discrète. Dans un intérieur relativement sombre, le dos du mobile apparaît presque noir à quelques mètres de distance. Avec son écran de 6,1 pouces de diagonale, il appartient aux modèles conservant une certaine compacité et donc demeurant plutôt facilement utilisables d’une seule main.
Après avoir refusé le combat d’un taux d’occupation de la façade par l’écran, Apple semble désormais s’intéresser au sujet. Ce chiffre passe ainsi de 79 à 86 % entre les deux dernières générations d’iPhone. La résultante saute aux yeux immédiatement : l’iPhone 12 qui arbore un écran de la même taille que l’iPhone 11 est nettement plus compact que ce dernier : 146,7 x 71,5 x 7,4 mm contre 150,9 x 75,7 x 8,3 mm. Autant dire que le nouveau venu offre une prise en main encore plus confortable. Surtout, que, dans le même temps, son poids baisse considérablement malgré l’utilisation de matériaux premium. De 194 g, nous passons à 162 grammes.
Apparaissant donc presque comme un petit smartphone, l’iPhone 12 se place également en rupture avec son prédécesseur sur le plan du design. Pour cela, il oublie les rondeurs au profit de flancs droits, plus tendus… qui évoquent des iPhone plus anciens comme le 5 s. Nous adorons, et ce d’autant plus que ces lignes sont parfaitement mises en valeur par une qualité de fabrication impressionnante, mais ça est-ce vraiment une surprise ? L’assemblage est si rigoureux qu’il permet à Apple d’aller bien au-delà que ses concurrents en matière d’étanchéité puisque l’iPhone 12 serait ainsi capable de résister à une immersion de 30 minutes sous 6 mètres d’eau !
L’arrière totalement plat est comme il se doit en verre glossy qui se fait très rapidement une joie d’accueillir toutes les traces de doigt qui passeront à sa portée. La finition satinée d’un iPhone 11 Pro par exemple se montrant nettement plus efficace sur ce plan. Un imposant carré accueille sur un fond noir mat deux caméras ainsi que leur flash Leds et la petite fenêtre de l’autofocus. Les optiques apparaissent comme sur la génération précédente de grand diamètre. Elles ne dépassent que légèrement ce qui ne devrait pas trop les exposer.
Des bémols à apporter pour ce premier contact ? Pas vraiment même si nous aurions, sans doute comme de nombreux utilisateurs, apprécié qu’Apple réduise l’emprise de l’encoche regroupant les différents éléments de sa technologie de reconnaissance faciale Face ID.
L’excellent écran OLED de l’iPhone 12 n’est que 60 Hz
S’il présente la même diagonale de 6,1 pouces et le même ratio 19,5/9e que celui de son prédécesseur, l’écran de l’iPhone 12 s’appuie désormais sur une dalle AMOLED baptisée Super Retina XDR OLED et non IPS avec les qualités intrinsèques de cette technologie : on pense bien entendu au contraste infini ou encore à des noirs parfaits, car ils correspondent tout simplement à des pixels éteints. Apple en profite pour faire grimper la définition qui atteint 1170 x 2532 pixels soit une densité de 460 ppp.
Cet écran se montre très lumineux et conserve sa lisibilité dans toutes les circonstances. De plus il retranscrit d’emblée de manière très naturelle les couleurs, c’est d’autant plus important qu’iOS 14 ne propose pas de possibilités de réglages manuels. Tout juste peut-on activer ou non le True Tone, la technologie maison qui ajuste automatiquement l’affichage des couleurs en fonction de l’environnement lumineux. Alors parfait cet écran ? Oui et non.
Oui, car il est très agréable et précis dans le cadre au quotidien. Non, car Apple ne suit pas la voie tracée par la plupart pour ne pas dire tous les smartphones Android y compris de milieu de gamme : celle de l’augmentation de la fréquence rafraîchissement au-delà de la valeur standard qui est de 60 Hz. Ce chiffre qui correspond au nombre de fois où l’image est rafraîchie par seconde va déterminer la fluidité de l’image. Plus il est important, plus les défilements dans l’interface ou les mouvements rapides dans les jeux sembleront agréables et exempts de micro saccades.
Les smartphones Android proposent donc de passer des 60 Hz à 90, 120 et même 144 Hz. Et Apple propose depuis plusieurs années le 120 Hz sur ses iPad Pro. La firme américaine répond que le 120 Hz sur un petit écran n’a pas vraiment d’intérêt, mais il se pourrait aussi qu’elle ménage en demeurant aussi conservatrice l’autonomie de son smartphone.
Signalons pour finir que l’écran de l’iPhone 12 est placé sous la protection d’une vitre utilisant un matériau unique prenant le nom de Ceramic Shield et qui est pour l’heure une exclusivité de la marque à la Pomme. Ce matériau qui s’appuie sur des cristaux de céramique nanométriques introduits dans le verre est présenté comme quatre fois plus résistant aux chutes que le verre recouvrant l’écran des iPhone 11.
Un iPhone performant, véloce, rapide…
Chaque nouvelle génération d’iPhone correspond à l’arrivée d’une nouvelle plateforme développée par les équipes d’Apple y compris pour leur partie graphique. Pour l’heure seul le modem échappe à cette volonté de contrôle, mais sans doute pas pour très longtemps. L’iPhone 12 intègre donc un A14 Bionic dont la principale nouveauté réside dans sa gravure en 5 Nm, une finesse gage de meilleure efficience énergétique que l’on retrouve pour l’heure seulement sur le Kirin 9000 du tout nouveau Huawei Mate 40.
Le processeur présente une architecture hexacœur avec deux cœurs Firestorm pour les tâches les plus exigeantes et quatre cœurs Icestorm pour les fonctions plus basiques. Bien entendu Apple ne communique pas les fréquences de ces puces, mais nous pouvons vous dire qu’elle est de 2,99 GHz. Même chose pour la quantité de mémoire vive embarquée, mais là encore une fois le smartphone en mains elle est facile à estimer : elle est donc de 4 Go. Au-delà de la finesse de gravure, ce processeur n’impressionne pas vraiment sur le papier, même constat pour la RAM à l’heure où certains Android alignent trois fois plus…
Mais c’est sans compter sur l’optimisation du dos formé par iOS 14 et la plateforme A14 Bionic. En termes de fluidité générale, l’iPhone 12 se montre tout simplement parfait. Rien ne lui fait peur : montage vidéo 4K, jeux 3D, retouche de photo RAW dans Adobe Lightroom… Tout est fluide, tout s’enchaîne sans chauffe, sans micro-ralentissement. Cette impression se confirme face aux différents benchmarks auxquels nous avons soumis l’iPhone 12. Il atteint ainsi le score de 623 992 points à AnTuTu contre 540 559 points pour un 11 Pro soit une progression de 15,4 %. Geekbench 5 nous donne un score de 1 585 points en single-core et 3 929 points en multi-core soit respectivement 19,9 et 22,9 % de mieux que la génération précédente (1 322 points et 3 197 points).
L’iPhone 12 est aussi une bête de course lorsqu’il s’agit d’affronter les jeux les plus exigeants. Ce n’est pas très compliqué, tous les titres récents tournent au maximum de leurs possibilités. 3DMark Single Shot Extrem donne son verdict avec 5 328 points contre 4 832 pour un iPhone 11 soit une différence de 10,26 %. Le gain global en termes de performances est réel, mais finalement peu visible, car cela se joue sans doute à coups de millisecondes par-ci par-là, car un iPhone 11 est déjà extrêmement rapide.
L’iPhone 12 embarque donc un modem 5G qui serait fourni par Qualcomm et qui lui permet aussi dépasser le Gigabit en utilisant la 4G soit le double que ce proposent nos opérateurs. La marge est donc bien réelle. Vous avez sans doute vu passer l’information selon laquelle tous les iPhone 12 ne seront pas égaux sur le plan de leur connectivité. C’est vrai : les modèles vendus aux USA supportent la 5G millimétrique contrairement aux autres, une différence qui se manifeste par la présence d’un empiècement en plastique sur le flanc droit du mobile afin de laisser passer cette gamme de fréquences particulièrement sensible aux obstacles. Ce n’est pas trop grave en France, car elle ne sera pas utilisée avant trois ou quatre ans. Pour le reste, l’iPhone 12 dispose comme la génération précédente du Wi-Fi 6 et du Bluetooth 5.
Photo-vidéo, l’iPhone 12 en progrès l’air de rien
De prime abord, le duo de caméras présenté par l’iPhone 12 n’a pas vraiment de quoi impressionner : un grand-angle et un ultra grand-angle tous les deux basés sur un capteur de 12 mégapixels. Soit apparemment le même équipement que son aîné. Et pourtant, plusieurs choses changent.
Commençons par la caméra principale. Elle dispose d’une nouvelle optique qui s’appuie désormais sur 7 lentilles au lieu de 6. Cela devrait avoir un impact direct sur la netteté des images. De plus, cette optique qui équivaut toujours à un 26 mm argentique progresse sensiblement sur le plan de son ouverture puisqu’elle passe de f/1,8 à f/1,6. Une donnée prépondérante pour les performances de cette caméra en basse luminosité : Apple annonce un gain de 27 %. Dans le même temps, la stabilisation optique se veut plus efficace puisqu’elle peut procéder à 5000 micro-ajustements par seconde.
La seconde caméra ne semble quant à elle pas évoluer sur le plan matériel avec son optique couvrant un champ de 120° et un capteur de 12 mégapixels identique. Les deux caméras bénéficient de traitements numériques boostés par la présence d’un Neural Engine plus puissant dans la plateforme A14 Bionic, construite aux Etats-Unis. L’ultra grand-angle est désormais logé à la même enseigne que son petit camarade avec l’arrivée du mode Nuit. Du côté vidéo, l’iPhone 12 peut filmer jusqu’à la 4K à 60 images par seconde etDolby Vision !
Les premières photos prises sous un soleil automnal déclinant nous permettent d’apprécier immédiatement leur piqué qui n’a rien à envier aux capteurs de 64 mégapixels de certains smartphones concurrents. Les conditions d’exposition difficiles comme les reflets sur l’eau, les contre-jours… sont parfaitement gérées tandis que les clichés affichent une grande netteté et des couleurs naturelles qui devraient ravir « les puristes ».
Le charme se poursuit lorsque le soir arrive. L’iPhone 12 parvient à conserver un maximum de détails tout en repoussant l’arrivée du bruit numérique. Il parvient à gérer les éclairages urbains qui mettent souvent à mal la balance des blancs et la netteté est préservée. Le mode nuit finit toutefois par arriver et là aussi son efficacité est redoutable.
Il devient vraiment difficile de rater une photo avec ce smartphone. L’ultra grand-angle est également une belle réussite. Sa déformation optique maîtrisée laisse admirer de beaux clichés avec là aussi des couleurs naturelles. Le piqué est convenable.
En basse lumière, la différence est sensible par rapport au module principal, mais le résultat final demeure largement au-dessus de la moyenne. Dépourvu de téléobjectif, l’iPhone 12 se tourne donc vers une solution numérique véritablement bluffante lorsque l’on demeure raisonnable c’est-à-dire en n’allant pas au-delà du x2.
La caméra frontale de 12 mégapixels affiche une grande efficacité y compris lorsque les conditions de luminosité se compliquent. Elle bénéficie elle aussi du mode nuit et sa colorimétrie joue la carte du naturel.
L’iPhone 12 est tout aussi redoutable en ce qui concerne la vidéo. Les films réalisés affichent une dynamique de haut vol avec une excellente gestion des changements de luminosité. L’autofocus parvient toujours à suivre y compris lorsque nous poussons tous les curseurs de qualité à fond.
iPhone 12 : autonomie et Magsafe
Lorsque les premiers articles sur l’iPhone 12 sont sortis, nous avons eu peur. En effet, contre toute attente, il présente une batterie de plus faible capacité que l’iPhone 11 avec 2 850 mAh contre 3 110 mAh. Un brin échaudés par l’autonomie très limitée de l’iPhone SE, nous craignions le pire… qui n’est pas arrivé. En effet, le nouveau venu fait au moins jeu égal avec son prédécesseur soit une grosse journée dans le cadre d’une utilisation relativement intensive.
Cela n’a rien d’exceptionnel, mais disons que les utilisateurs d’iPhone sauront certainement s’en contenter. L’absence de chargeur dans les accessoires fournis avec l’iPhone a fait couler beaucoup d’encre. Nous ne reviendrons donc pas dessus, mais oui il s’agit clairement d’une petite mesquinerie qui obligera les utilisateurs du moins une grande partie d’entre eux à acheter un adaptateur secteur d’une marque tierce ou de chez Apple. De notre côté, nous avons utilisé le chargeur 20 W d’un iPad Pro soit la puissance maximale gérée par l’iPhone 12. Une pleine charge prend alors 65 minutes environ. Bien entendu, nous avons vu nettement mieux du côté d’Oppo ou Huawei par exemple.
Apple fait aussi évoluer la recharge sans fil en introduisant la technologie MagSafe, charge qui est d’ailleurs plus lente avec l’iPhone 12. Comme la solution longtemps utilisée par les MacBook, elle s’appuie sur un aimant. Ce dernier peut d’ailleurs abîmer certaines coques. Celui-ci permet à l’iPhone de demeurer en place et au bon endroit pour une charge optimale, mais il faut pour cela utiliser la station de charge Apple un produit plutôt basique facturé 45 €.
Des produits compatibles ne devraient cependant pas tarder à faire leur apparition. La station Apple fournit une puissance de 15 W à l’iPhone 12 qui mettre ainsi environ 1 h 20 pour se charger intégralement. Celui-ci ne dépassera pas les 7,5 W de base du standard Qi lorsqu’il sera posé sur une station non MagSafe.