Test Huawei Nova 9 : le clone moyen du Honor 50, sans les services Google

Avec son processeur Snapdragon 778G, son capteur de 50 mégapixels et un écran supportant une fréquence de 120 Hz, le Nova 9 de Huawei est un smartphone de milieu de gamme qui se présente sous de bons auspices. D’autant plus que l’absence des services de Google n’est plus vraiment un frein à son utilisation…

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7,5/10

Huawei Nova 9

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On aime
  • Finesse et légèreté
  • Ecran incurvé
  • Fluidité d'affichage (écran 120 Hz)
  • Charge rapide (66 W)
  • Grande luminosité
  • Bonne colorimétrie
  • Mode vidéo VLOG
On n’aime pas
  • Absence des services Google
  • Son mono
  • Pas de lecteur de cartes microSD
  • Pas de prise casque
  • Dos brillant et glissant
  • Capacité de la batterie un peu faible
Verdict :

Charge très rapide, écran 120 Hz bien calibré, processeur performant, poids contenu, mode vidéo VLOG original… le Nova 9 ne manque pas d’atouts pour séduire. Toutefois, son autonomie est un peu ric-rac et son dos s’avère glissant et salissant (tout du moins pour le modèle noir). Sans oublier l’absence des services de Google, qui peut poser quelques problèmes aux néophytes. Mais aussi – et surtout – il souffre de la concurrence de son clone issu de l’ex filiale de Huawei, le Honor 50 qui embarque un capteur photo principal deux fois plus précis (108 mégapixels !), dispose des applications Google, le tout pour un prix inférieur…

La gamme Nova de Huawei regroupe des smartphones de milieu de gamme qui tentent de séduire les jeunes, grâce à certaines fonctions photo et vidéo originales. Ces appareils sont moins sophistiqués que les smartphones des gammes P et Mate, qui représentent le haut de gamme de constructeur chinois.

Le Nova 9 constitue le premier lancement de Huawei depuis ses déboires avec Trump, les États-Unis et Google. Et comme ces derniers ne sont toujours pas résolus, le smartphone doit donc fonctionner sans les différentes applications de Google et – surtout – sans le Play Store. Toutefois, comme nous allons le voir, ce n’est pas vraiment un problème pour les utilisateurs ayant un peu l’habitude de bidouiller pour arriver à leurs fins.

Avec le Nova 9, Huawei lance donc le nouveau vaisseau amiral de la gamme Nova. La première chose qui saute aux yeux, c’est sa grande ressemblance avec le Honor 50, lui aussi lancé ces derniers jours. Rappelons que Honor était – il y a encore peu de temps – une filiale de Huawei. Aujourd’hui, les deux constructeurs ont rompu leurs liens, ce qui permet à Honor de ne plus subir les foudres du gouvernement américain et de profiter de tous services de Google, comme n’importe quel autre smartphone sous Android. Toutefois, les Huawei Nova 9 et Honor 50 ont été conçus l’année dernière, juste avant cette séparation, ce qui explique leurs similitudes…

A lire > Quels sont les meilleurs smartphones à acheter en 2021 (Android, iOS) ?

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Huawei Nova 9 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Un seul modèle du Nova 9 est disponible. Il est proposé à 499 € avec 8 Go de mémoire et 128 Go d’espace de stockage. Signalons que si l’achat est réalisé sur le site du constructeur, les écouteurs Bluetooth FreeBuds Pro sont offerts.

Concurrence très sérieuse aux alentours de 500 €. Ainsi, parmi les smartphones que nous avons récemment testés, on peut citer – par exemple – le realme GT est proposé au même prix en version 8 / 128 Go malgré un équipement similaire et le processeur haut de gamme Snapdragon 888 (lire notre test du realme GT). D’autre part, le Motorola Edge 20 ne manque non plus d’arguments séduisants, comme un écran supportant une fréquence de 144 Hz et un capteur photo principal de 108 mégapixels (lire notre test du Motorola Edge 20). Et même le Honor 50, qui affiche des caractéristiques identiques à celles du Nova 9, mais avec – lui aussi – un capteur photo principal de 108 mégapixels signé Samsung, est actuellement proposé à seulement 449 € (lire le test du Honor 50 de nos confrères de Phonandroid).

Léger, mais glissant et salissant

Il suffit de prendre en main le Nova 9 pour apprécier son format. En effet, le smartphone est particulièrement fin et léger. Son épaisseur n’est que de 7,8 mm alors que son poids n’excède pas 175 grammes. Il n’est pas aussi massif qu’un smartphone comme le récent Pixel 6 de Google, dont le poids est de 207 grammes alors que la diagonale de son écran est plus petite que celle du Nova 9 (lire notre test du Google Pixel 6). Rappelons que la palme du smartphone le plus léger est actuellement détenue par le Edge 20 de Motorola, qui – malgré son grand écran de 6,7 pouces – ne pèse que 163 grammes !

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Huawei Nova 9 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Le Nova 9 est proposé en deux coloris : noir (modèle que nous avons testé) ou bleu. Nous avons pu manipuler ce dernier et constater que son revêtement s’avère plus doux, légèrement granuleux, et qu’il ne retient quasiment pas les traces de doigts ! Car pour réaliser nos tests, le constructeur nous a fourni le modèle noir, et force est de constater qu’il nous a moins séduit, en raison de son dos qui peut faire office de miroir si on doit se recoiffer. Si cela peut avoir un certain charme pour certains utilisateurs, ce type de revêtement a surtout l’inconvénient d’être particulièrement salissant, puisque les traces de doigts occupent rapidement l’intégralité de la surface. Et la chiffonnette n’est pas fournie !

C’est un peu étonnant à l’heure à laquelle les constructeurs font des pieds et des mains pour tenter de minimiser ces traces disgracieuses, la plupart du temps en optant pour un revêtement mate et – au passage – plus agréable au toucher que le verre froid. De plus, le dos du Nova 9 s’avère particulièrement glissant. Il faut donc faire attention lorsqu’on le pose sur un plan légèrement incliné, sous peine de le retrouver par terre, avec les éventuels dégâts qui pourraient être occasionnés si il tombe de haut !

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Huawei Nova 9 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour le reste, le Nova 9 intègre des boutons de démarrage et de réglage du volume, tous les deux placés sur le côté droit du smartphone. Comme souvent, le lecteur d’empreintes digitales est placé sous la dalle OLED. Ce dernier s’avère efficace et rapide. Pratique, on peut également configurer une option de déverrouillage par identification du visage de l’utilisateur.

Enfin, on peut regretter quelques absences. Ainsi, le smartphone n’embarque qu’un seul haut parleur, qui restitue donc le son en mono (la qualité s’avère néanmoins correcte !). D’autre part, la prise casque est aux abonnés absents, tout comme le lecteur de cartes microSD (le Nova 9 ne peut accueillir que deux cartes SIM).

Un affichage de qualité, fluide, lumineux et bien calibré

Le Nova 9 offre un bon confort d’affichage, grâce à une assez grande dalle OLED (6,57 pouces). Celle-ci est incurvée sur les bords. Ça ne sert à rien, si ce n’est à causer – parfois – des erreurs de manipulations en lançant involontairement certaines actions, mais c’est joli !

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Huawei Nova 9 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Pour ce qui est de la définition des images, compte tenu du prix du smartphone, on reste sur un mode Full HD+ classique, soit 2340 x 1080 pixels. En revanche, comme cela devient la norme ces derniers mois, la fréquence de rafraichissement de l’écran peut grimper jusqu’à 120 Hz. Et pour éviter d’utiliser cette haute fréquence d’affichage même lorsque cela n’est pas utile, on peut activer le mode Dynamique, qui ajuste automatiquement la fluidité de l’affichage en fonction de l’application en cours d’utilisation. Bien sur, on peut aussi basculer à tout moment en mode Standard (60 Hz).

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Huawei Nova 9 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Concernant la qualité d’affichage, Huawei se montre particulièrement agressif en annonçant un Delta E inférieur à 1, ce qui serait le gage d’une fidélité des couleurs exceptionnelle. En pratique, la dalle OLED se comporte en effet de façon très satisfaisante (sans atteindre toutefois cette valeur extrême).

Dans les paramètres d’affichage, deux profils de couleurs sont proposés : le mode “Couleurs normales” et le mode “Couleurs vives”. Nous les avons testés tous les deux, à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus.

Couleurs vivesCouleurs normales
Luminosité maximale506 nits565 nits
Température moyenne des couleurs7702 K6702 K
Delta E moyen3.72.1

Comme le montre le tableau ci-dessus, le mode “Couleurs normales” est celui qui offre l’affichage le plus neutre (la température moyenne est très proche de 6500 K, qui traduit une parfaite neutralité), avec la luminosité maximale la plus élevée et une excellente fidélité des couleurs (puisque le Delta E moyen mesuré est inférieur à 3).

Même sans la valeur retournée par la sonde X-Rite, on pouvait constater visuellement que la luminosité maximale de l’écran était élevée. Et avec une valeur de 565 nits, cela se confirme. Elle s’avère du même niveau que celle mesurée sur les OnePlus 9 (lire notre test du OnePlus 9) ou Vivo X60 Pro (lire notre test du Vivo X60 Pro). En revanche, le dernier smartphone haut de gamme Asus reste en place sur la première marche du podium avec une luminosité maximale mesurée de 650 nits (lire notre test du Asus Zenfone 8 Flip). Rappelons que les smartphones que nous avons testés ces derniers mois ont généralement une luminosité maximale d’environ 500 nits…

Enfin, si aucun des deux modes prédéfinis ne vous convient, il est toujours possible de modifier soi même la température des couleurs pour adapter l’affichage à vos préférences.

Un niveau de performances satisfaisant

Le Nova 9 est doté de la puce de milieu de gamme Qualcomm Snapdragon 778G, déjà rencontrée dans plusieurs smartphones commercialisés entre 400 et 500 €, comme realme GT Master Edition (lire notre test du realme GT Master Edition) ou le Motorola Edge 20. Nous avons donc déjà pu constater que ce processeur offre des performances tout à fait suffisantes pour offrir une expérience utilisateur des plus satisfaisantes en toutes circonstances.

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Dans les réglages du système associés à la batterie, on peut activer un mode Performance, censé booster les capacités du smartphone. En pratique, son activation ne bouleverse pas le comportement du Nova 9. En effet, avec et sans le mode Performance, si l’indice de l’application PC Mark passe de 11380 à 9834 (soit une hausse de 16 %), on ne constate pas d’influence notable sur les performances en 3D (l’indice de performances délivré par l’application 3D Mark qui ne varie quasiment pas). Idem pour les tests théoriques de l’application Geekbench 5, puisque les scores mono coeur / multi coeurs tournent toujours aux environs de 790 / 2900, quel que soit le mode sélectionné.

Dans tous les cas, la navigation dans le système d’exploitation s’effectue sans aucun ralentissement. Idem lorsqu’il s’agit de jongler entre plusieurs applications ouvertes simultanément en mémoire.

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Huawei Nova 9 – Crédit : Xavier Regord / Tom’s Guide

Les performances 3D du processeur Snapdragon 778G, sont mesurées par les tests 3D Mark Wild Life et Wild Life Extreme, qui renvoient des scores respectifs de 2497 et 693. Ces valeurs correspondent bien à celles que nous avions déjà relevées avec cette puce ! En comparaison, on se situe environ à la moitié des performances offertes par la puce haut de gamme Snapdragon 888. D’autre part, ces résultats sont légèrement supérieurs à ceux observés le dernier smartphone Oppo et son processeur Dimensity 900 de Mediatek (lire notre test du Oppo Reno 6).

En pratique, en jouant à Fortnite : aucun souci pour soutenir des animations fluides, comportant 30 images par seconde, avec la qualité graphique maximale (mode Epique), quelles que soient les situations.

EMUI 12 et HMS : on n’a pas vraiment besoin de Google !

En attendant l’arrivée de HarmonyOS (il n’est disponible pour l’instant qu’en Chine), le système que Huawei a mis au point pour se passer d’Android, le Nova 9 fonctionne sous EMUI 12, une version d’Android modifiée, qui n’intègre donc pas les différents services de Google (Chrome, Gmail, Maps, Youtube, etc.), mais – à la place – les HMS pour Huawei Mobile Services : Petal Search (moteur de recherche), Petal Maps (guidage GPS), Petal Clips (montage vidéo simplifié), un client de messagerie multi compte (Gmail, Yahoo, etc.) et un navigateur.

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Lors de notre test, les choses ont plutôt mal commencées, puisque l’application Phone Clone, censée récupérer automatiquement les applis sur votre ancien smartphone, ainsi que les informations relatives à vos différents comptes a refusé de fonctionner ! Nous avons donc du repartir d’une configuration “propre” (pas vraiment en fait car de nombreuses applications – le plus souvent inutiles – sont présentes par défaut. Il suffit de les désinstaller !).

On constate tout de suite que la conséquence la plus flagrante de l’absence des services Google réside dans le fait que le fameux de Play Store n’est pas présent. Mais alors, comment chercher des applications et les installer ? La solution de Huawei consiste à mettre en avant son propre magasin d’application appelé AppGallery. Or, malgré tous les efforts du chinois, force est de constater qu’on n’y retrouve pas les plus grosses applications comme Netflix, Facebook, Twitter, Spotify, Instagram ou même Candy Crush Saga ! En revanche, on va y trouver par exemple Deezer, TikTok ou VLC.

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Heureusement, si vous recherchez l’application Netflix dans AppGallery, vous la trouverez quand même, car AppGallery aura utilisé le moteur de recherche de Huawei (Petal Serach) pour vous donner un lien pointant vers un site qui vous permet de télécharger le fichier APK de Netflix (Android Package Kit), comme Aptoide, Apkpure ou Apkmonk. Dès lors, il suffit de cliquer sur le lien, d’autoriser l’installation de l’application, de la lancer et se connecter à son compte pour regarder ses séries préférées.

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De cette façon, nous avons pu installer rapidement et simplement toutes les applications que nous avions l’habitude d’utiliser, jeux y compris (Fortnite, PUBG, Genshin Impact, et bien sur Candy Crush Saga !).

Enfin, lorsqu’aucun fichier APK n’est pas disponible, le système vous redirige vers le site de l’application afin de la télécharger (comme WhatsApp) ou crée pour vous un raccourci vers le site lié à l’appli, ce qui permet d’avoir accès à des services un peu exotiques comme Bandcamp. Mais aussi accessoirement à Youtube !

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Un mode vidéo VLOG original

Le bloc optique du Huawei Nova 9, ovale, est composé de deux sous blocs ronds. Le premier abrite le capteur principal de 50 mégapixels (même définition que le Google Pixel 6 !). Il offre donc une précision légèrement inférieure à celle des capteurs de 64 mégapixels, qui équipent la plupart des autres smartphones dans cette gamme de prix (entre 399 € et 699 €). Notons également que, depuis peu, certains constructeurs vont même jusqu’à intégrer le capteur de 108 mégapixels de Samsung, à l’image de Motorola et de son Edge 20 ou du Honor 50 !

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La seconde partie du bloc optique regroupe les trois autres capteurs. Le premier permet de réaliser des clichés en mode ultra grand-angle. Sa définition de 8 mégapixels est celle qui l’on retrouve le plus souvent. Parmi les exceptions, on peut citer le Motorola Edge 20, dont le capteur ultra grand-angle a une définition de 16 mégapixels ou le Google Pixel 6, avec lequel ces clichés sont capturés en 12 mégapixels.

Le tout est complété par les deux traditionnels capteurs de 2 mégapixels, pour le mode macro et la détection de la profondeur, dont on pourrait très bien se passer. D’ailleurs, Google et Asus n’ont pas jugé utile de les intégrer à leurs Pixel 6 et Zenfone 8…

Les photos capturées par défaut par le capteur principal ont une définition de 12,5 mégapixels. Il est bien sur possible de basculer dans le mode Haute résolution pour obtenir des images de 50 mégapixels. Mais – bien sur – dans ce cas, le zoom numérique n’est pas disponible.

De jour, le capteur ultra grand-angle réalise des clichés assez satisfaisants, tout du moins lorsqu’on les regarde à l’écran d’un smartphone. Si on passe les photos sur un plus grand écran et à l’échelle 100 %, on constate un manque certain de précision et des contrastes un peu trop forts. Les fichiers issus du capteur principal, quant à eux, sont nettement plus convaincants. Ils s’avèrent à la fois plus précis et moins agressifs.

Et si on a recours au zoom numérique pour se rapprocher d’un sujet éloigné, il est préférable de s’en tenir à un facteur de grossissement ne dépassant pas 5x, sous peine de voir la qualité se dégrader assez fortement. Les résultats sont plutôt bons avec le zoom numérique 2x et encore assez satisfaisants la plupart du temps en 5x.

En mode nuit, il est uniquement possible de prendre des clichés avec le capteur principal (pas d’ultra grand-angle donc), avec éventuellement un zoom numérique 2x, le seul encore proposé dans l’interface (mais que l’on peut pousser à la main jusqu’en 10x, ce qui n’est pas conseillé). Et les résultats s’avèrent très souvent plutôt satisfaisants, pour peu qu’une ou plusieurs sources lumineuses soient situées à proximité.

Le capteur frontal, destiné aux selfies, à une définition de 32 mégapixels. Les photos capturées s’avèrent donc précises. Le mode Portrait permet d’exploiter divers effets d’embellissement et autre effets spéciaux, plus ou moins utiles et efficaces. Plutôt moins d’ailleurs pour celui appelé “Eclairage scénique”, qui vous détoure (grossièrement) et bascule tout l’arrière plan en noir !

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Original, en complément du mode vidéo traditionnel, le Nova 9 met à votre disposition un mode Dual View amélioré, (appelé VLOG en l’occurrence. Ce dernier permet de filmer simultanément avec les capteurs avant et arrière. L’image de la personne qui filme peut alors être mise en incrustation (petite image dans le coin inférieur gauche) ou occuper la moitié droite de l’image. Un autre mode, appelé Arrière / Arrière, comme son nom l’indique exploite les deux capteurs arrières pour filmer à la fois en mode grand angle (moitié droite de l’image) et en mode normal, sans zoom ou avec un zoom 2x ou 5x (moitié gauche de l’image). En passant très facilement d’un mode à l’autre en filmant, on peut obtenir au final des séquences vidéos originales.

Une autonomie un peu juste

La batterie du Nova 9 a une capacité de 4300 mAh, ce qui est assez peu ! En effet, depuis quelques mois, la moyenne se situe plutôt aux environs de 4500 mAh (4600 mAh pour le Google Pixel 6 ou 4500 mAh pour le realme GT), alors que les smartphones les mieux loti embarquent une batterie de 5000 mAh.

Pour évaluer l’autonomie du smartphone, nous avons ajusté la luminosité de l’écran à 200 nits, puis lancé le test intégré à l’application PC Mark.

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Et les résultats retournés sont cohérents. Ainsi, lorsque le mode Performance est désactivé, le smartphone reste en fonctionnement pendant 11 heures et 9 minutes en mode d’affichage 60 Hz, et 9 heures et 37 minutes en mode 120 Hz. Le Nova 9 se situe donc très légèrement sous la moyenne, qui se situe aux alentours de 12 heures en 60 Hz, et entre 9h30 et 11h en 90/120 Hz. Ces résultats étaient parfaitement envisageables compte tenu de la capacité de la batterie…

En activant le mode Performance, on passe alors à 8 heures et 3 minutes d’autonomie en mode 60 Hz et 8 heures et 27 minutes en mode 60 Hz et 8 heures et 3 minutes en 120 Hz. Compte tenu du peu d’intérêt de ce mode, autant ne pas l’activer…

Pour évaluer l’autonomie du Nova 9 en streaming vidéo, nous avons visionné un film de 2 heures en Wi-Fi depuis Netflix. La niveau de charge de la batterie a alors baissé de 13 %. On peut donc estimer l’autonomie totale en streaming vidéo d’environ 15 heures et 30 minutes, ce qui s’avère dans la moyenne.

Au final, on peut tabler sur une autonomie moyenne comprise entre une et deux journées, en fonction du type d’application utilisée et de la fréquence d’utilisation.

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Pour recharger la batterie du Nova 9, Huawei fournit un adaptateur secteur d’une puissance de 66 Watts. Selon le constructeur, ce dernier assurerait une recharge complète en 38 minutes.

En pratique, après 10 minutes de charge, le niveau de la batterie est remonté à 37 %. Puis 63 % après 20 minutes, 82 % après une demie heure, 92 % après 35 minutes et 98 % au bout de 40 minutes. Le contrat est presque remplit, on ne va pas trop chipoter !