Le Matebook E de Huawei peut être utilisé, au choix, comme un PC portable hybride doté d’un clavier détachable ou comme une tablette à laquelle on peut adjoindre un clavier Bluetooth magnétique. Au programme, figurent un processeur performant, pour travailler, et un écran OLED haute définition, pour se divertir.
- Ecran haute définition QHD
- Qualité d'affichage (dalle OLED)
- Webcam Full HD de qualité
- Lecteur d'empreintes digitales
- Processeur performant
- Clavier / coque facile à installer
- Légèreté
- Pas de béquille en mode tablette
- Autonomie limitée
- Connectique minimale
- Clavier non rétro éclairé
Ce PC portable hybride (avec clavier détachable) dispose d’un équipement performant, qui peut être utilisé à des fins professionnelles, chez soi ou en déplacement, ou pour se détendre, en regardant des vidéos en streaming ou des photos. En revanche, une utilisation ludique n’est pas vraiment possible. Parmi les points positifs, on peut retenir son écran OLED performant, un accès sécurisé par lecteur d’empreintes digitales et la précision de la Webcam Full HD. Mais, certains inconvénients viennent ternir le tableau, comme une connectique limitée à sa plus simple expression et – surtout – une autonomie qui pâtit de la haute définition de l’écran. De plus, le pied étant indissociable du clavier, l’utilisation en mode tablette n’est pas des plus pratique (sur la photo ci-dessus, la tablette tient debout comme par magie !).
Parallèlement à sa gamme de tablettes sous HarmonyOS (et non plus Android !), appelées MatePad, Huawei propose plusieurs gammes d’ordinateurs portables fonctionnant sous Windows, les Matebook. Jusqu’à maintenant, le constructeur avait à son catalogue les Matebook D (entrée de gamme), les Matebook (milieu de gamme) et les Matebook X (haut de gamme).
A côté de ces PC portables “traditionnels”, d’un seul tenant, Huawei ajoute un quatrième modèle : le Matebook E qui se caractérise par son clavier amovible. Il s’agit donc d’un PC portable dit hybride, ou convertible (en tablette). La configuration peut donc faire office de tablette, pratique pour consulter les sites Web et les réseaux sociaux, ou pour regarder des vidéos en streaming, mais aussi être utilisée comme un ordinateur traditionnel, avec son clavier, qui permet de réaliser des tâches bureautiques, personnelles ou professionnelles.
Le Matebook E sera commercialisé le 22 avril. Des précommandes seront ouvertes à partir du 1er avril. Les configurations suivantes seront disponibles :
- Avec un processeur Intel Core i3, 8 Go de mémoire et un SSD de 128 Go. Ce modèle d’entrée de gamme est proposé pour 649,99 € (sans le clavier).
- Avec un processeur Intel Core i5, 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go, pour 1099,99 € (avec le clavier en standard !).
Dans les deux cas, le stylet M-Pen de deuxième génération est offert. Il est en temps normal vendu 99,99 €. Avec le clavier et le stylet, une offre spéciale permet actuellement d’obtenir le Matebook E d’entrée de gamme à seulement 699 €. Ces prix, assez élevés, s’expliquent par la présence d’un écran OLED en haute définition et un processeur Intel de onzième génération.
Ils constituent tout de même un certain handicap pour la tablette, car – depuis quelques mois – un concurrent sérieux sous Windows est en vente. Il s’agit du PC portable Asus Vivobook 13 Slate OLED, actuellement commercialisé à 649 € chez Darty (8 Go de mémoire et SSD de 128 Go), avec clavier, stylet et housse (lire notre test du Asus Vivobook 13 Slate OLED).
Bien sur, l’autre principal concurrent n’est autre que la Surface Pro 8 de Microsoft. Pour 1250 €, on peut se procurer en ce moment le modèle équipé d’un processeur Intel Core i5 avec 8 Go de mémoire et un SSD de 256 Go (actuellement en promo, avec le clavier Type Cover). Rappelons que le PC portable hybride vedette de Microsoft dispose d’un écran de 13 pouces, haute définition lui aussi et supportant une fréquence de rafraichissement de 120 Hz. Toutefois, ce dernier exploite une dalle LCD, et non pas OLED.
Le Matebook E apparaît donc comme une sorte de fusion entre le Asus Vivobook 13 Slate et la Surface Pro 8 de Microsoft. En effet, il reprend la technologie OLED du premier et la haute définition ainsi que le processeur polyvalent de la seconde. Et le prix se situe entre les deux (hors promo !).
Que vaut ce nouveau PC portable Huawei, qui pourrait donc convenir à la fois pour le divertissement et les applications bureautiques, dans un contexte personnel ou professionnel, chez soi ou en déplacement ? C’est ce que nous allons voir en détail.
Une tablette légère mais pas si pratique
Disponible en un seul coloris, gris “nébuleux”, le dos du Matebook E est habillé d’un revêtement doux, particulièrement agréable au toucher, mais qui présente l’inconvénient d’assez bien retenir les traces de doigts et de gras !
De base, le Matebook E a donc l’apparence d’une tablette Android, qui séduit par ses bords d’écran arrondis. Elle mesure 18,5 x 28,6 x 0,8 cm et son poids est de 720 g. Elle est donc plus légère que la Microsoft Surface Pro 8 (891 g) et le Asus Vivobook 13 Slate (795 g).
Si on lui greffe son deuxième élément, un clavier associé à une coque de protection dorsale, son poids passe à 1,16 kg, pour des dimensions à peine supérieurs (28,8 x 18 x 1,5 cm). L’ensemble est donc plus léger que la tablette OLED équivalente d’Asus (dont l’écran est très légèrement plus grand), qui – avec sa coque dorsale et son clavier – pèse 1,4 kg.
La tablette s’installe aisément au dessus du clavier et se retrouve fermement maintenue par aimantation. L’opération est très intuitive et la connexion Bluetooth s’établit instantanément.
La coque de protection dorsale est équipée d’un pied, qui permet de faire tenir la tablette dans différentes positions (entre 110 et 160 degrés). D’autre part, les touches du clavier ne sont pas rétro éclairées, ce qui rend l’utilisation du Matebook E quelque peu délicate lorsque la luminosité ambiante devient trop basse. Le PC portable passe automatiquement en mode veille lorsqu’on rabat le clavier. Et il en sort aussi automatiquement lorsqu’on déploie celui-ci.
Les touches, qui ont une course de 1,3 mm, offrent une assez bonne qualité de frappe. Le clavier est complété par un pavé tactile de bonne taille.
Le seul petit souci réside dans le fait que le clavier et la coque dorsale – et sa béquille – sont inséparables ! Il n’est donc pas possible de faire tenir la tablette à la verticale sans le clavier, ce qui n’est pas très pratique si on désire juste poser le Matebook E sur une tablette, dans un train ou un avion par exemple, pour regarder un film ou une série.
Rappelons que – sur la Surface Pro – le pied est directement intégré au dos de la tablette et qu’il est donc dissocié du clavier. Et pour son Vivobook 13 Slate OLED, Asus a adopté une autre solution puisque la béquille est intégrée à une coque dorsale, qui constitue un troisième élément amovible indépendant du clavier et de la tablette.
A l’aide du stylet Bluetooth optionnel, il est possible de prendre des notes ou d’annoter des documents. Ce dernier présente l’avantage de se recharger sans fil. Pour cela, il suffit de le poser sur la zone magnétique située sur le bord supérieur de l’écran. Dès qu’il est en position, une fenêtre s’ouvre à l’écran pour indiquer son niveau de charge.
En outre, le stylet supporte 4096 niveaux de pression et offrirait une autonomie de 10 heures. Pratique, il suffit de tapoter deux fois à l’aide de son index sur ce dernier pour déclencher l’ouverture de la fenêtre de Windows qui permet de réaliser une capture d’écran. Trois pointes, très facilement interchangeables, sont fournies.
En ce qui concerne la connectique, le Matebook E propose le minimum syndical ! En effet, seul un unique Port USB C, compatible Thunderbolt 4 est présent sur sa tranche droite. C’est très peu ! Surtout si on désire connecter un périphérique USB A, comme une imprimante, une souris, une clé USB ou un disque dur externe. Comme Huawei ne fournit même pas un simple adaptateur USB C / USB A, il faudra donc investir quelques dizaines d’euros dans un réplicateur de ports. Ce dernier pourra être très utile également si on doit recharger le PC portable ET connecter un périphérique…
La touche de réglage du volume est quant à elle située sur le bord supérieur de l’écran, ce qui rend son utilisation peu intuitive. Le tout est complété par un bouton de démarrage, qui intègre un lecteur d’empreintes digitales et qui est placé… sur la tranche gauche ! C’est (très) légèrement perturbant pour les droitiers habitués à s’identifier avec leur index droit. Mais rien de dramatique toutefois car il celui-ci s’est avéré efficace lors de nos tests !
Enfin, pour les transferts de données sans fil, le Matebook E est compatible avec les technologies Wi-Fi 6 (ax) et Bluetooth 5.1.
En plus de la Webcam située au sommet de l’écran, le Matebook E est équipé d’un capteur photo arrière de 13 mégapixels. En plus de photos de 12,6 mégapixels (4096 x 3072 pixels), qui s’avèrent de qualité honorable dans de bonnes conditions de luminosité, il est en mesure de réaliser des séquences vidéo en Full HD et 60 images par seconde, ou en 4K en 30 images par seconde.
Toutefois, le PC portable se distingue par son capteur frontal de 8 mégapixels, qui peut être exploité pour communiquer, avec Skype par exemple, en Full HD (1080p). Et – dans ce cas- force est de constater que la qualité des images est excellente. Alors que la plupart des Webcams ne capturent encore que des images en 720p (ce qui apparaît bien limité à l’heure de la fibre et de la 4K !), le passage au 1080p (1920 x 1080 pixels) est très appréciable, si on doit régulièrement communiquer visuellement avec des amis ou des collègues. D’autre part, quatre micros assurent une bonne captation de la voix.
Le son du Matebook E est diffusé par quatre haut-parleurs, situés dans les coins. Ici aussi, nous avons apprécié la qualité audio. La puissance est au rendez-vous, tout comme l’équilibre entre les différentes plages de fréquences. Au final, même les basses sont en retrait, comme toujours, la cohérence du rendu global s’avère néanmoins des plus satisfaisantes. On peut juste regretter l’absence d’une application permettant de peaufiner les réglages, par l’intermédiaire par exemple d’un égaliseur.
Un affichage précis, superbe, mais brillant
Le principal atout du Matebook E réside dans son écran OLED de 12,6 pouces, au format 16:10. Cette taille apparaît quelque peu atypique, alors que le Asus Vivobook 13 Slate OLED exploite un format plus conventionnel (13,3 pouces en 16:9) et que la Surface Pro 8 de Microsoft se contente d’une dalle de 13 pouces, mais cette fois au format 3:2, plutôt adapté à une utilisation bureautique.
Et pour ne rien gâcher, l’affichage s’effectue en QHD+, soit 2560 x 1600 pixels. Rappelons que le Vivobook 13 Slate OLED intègre une dalle OLED Full HD seulement, et que la Surface Pro 8 embarque un écran en haute définition (2880 x 1920 pixels), un peu plus précis que celui du Matebook E donc.
Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, la lisibilité demeure assez bonne, sans utiliser l’option de mise à l’échelle des paramètres d’affichage de Windows (100 %). Pas besoin d’une loupe (ou d’une mise à l’échelle de 150 ou 200 %), comme c’est le cas sur certains ultrabooks, équipés d’un écran de 13,3 pouces affichant des images en 4K, soit 3840 x 2160 pixels !
Et si on regarde en streaming une série ou un film en 4K, on bénéficie alors qu’une excellente précision, qui ne pourra être perturbée que par les reflets de votre environnement, qui seront particulièrement visibles dans les zones sombres des images (cf photo ci-dessous). Car, en effet, la dalle OLED s’avère particulièrement brillante, comme d’ailleurs tous les écrans qui exploitent cette technologie. D’ailleurs, le Vivobook 13 Slate d’Asus n’échappe pas à la règle (et même la Surface Pro malgré l’utilisation de la technologie LCD !).
Pour ce qui est des performances de la dalle OLED, Huawei communique sur une luminosité maximale de 400 nits (avec un pic à 600 nits) et un Delta E inférieur à 1, ce qui est le gage d’une excellente fidélité des couleurs. Pour vérifier ces affirmations, nous avons utilisé notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus.
Par l’intermédiaire des options du menu contextuel du Bureau de Windows, on peut accéder au Gestionnaire d’affichage, qui permet de sélectionner un des trois profils pré définis : sRGB, P3 et Native. On peut également y activer un mode anti lumière bleu, qui permet de réduire la fatigue oculaire sur de longues périodes, et modifier la température des couleurs.
Par défaut, c’est le mode Natif qui est activé. Nous y avons mesuré une luminosité maximale de 412 nits. Le contrat est donc rempli de ce côté la. Toutefois, pour le reste, c’est moins brillant. Ainsi, la température moyenne des couleurs s’élève à 7553 K. Et, effectivement, on peut voir que le le blanc tire légèrement vers le bleuâtre, alors que les couleurs sont boostées, plus éclatantes, et donc plus séduisantes pour tous les utilisateurs qui regardent régulièrement des photos ou des vidéos.
D’ailleurs, cela est confirmé par un Delta E moyen de 4,6 (une valeur satisfaisante devrait être inférieure à 3!), avec des couleurs primaires particulièrement saturées. La fidélité des couleurs dans ce mode s’avère donc peu adaptée à une utilisation professionnelle.
Pour un affichage plus neutre, il est préférable de passer en mode sRGB. Il délivre le même niveau de luminosité, mais avec une température moyenne des couleurs ramenée à 6606 K (parfaitement neutre donc car la valeur idéale serait de 6500 K) et avec une bien meilleure fidélité des couleurs, qui correspond exactement à la valeur annoncée par le constructeur sur son site, puisque le Delta E mesuré n’est que de 0,9 !
Enfin, on peut activer une fonction appelée Tonalité naturelle, qui adapte le rendu des couleurs en fonction de l’éclairage ambiant, qui varie au cours de la journée.
Des performances modestes, adaptées à une utilisation bureautique et multimédia
Le Huawei Matebook E que nous avons reçu est celui qui est équipé du processeur Intel Core i5-1130G7, qui intègre la puce graphique Intel Iris Xe (avec 80 unités d’exécution activées sur 96 et une fréquence de 1,1 GHz). Il s’agit d’une puce de génération Tiger Lake (2021), dotée de 4 cœurs physiques (8 threads) cadencés à 1,8 / 4,0 GHz, avec un TDP de 15 W. Elle s’avère beaucoup plus performante que le Pentium Silver N6000 présent dans la tablette OLED concurrente d’Asus. Le Core i5 est complété par 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go.
En revanche, ce Core i5 est moins véloce que celui que l’on trouve dans le Vivobook 15 OLED d’Asus, que nous avons testé en fin d’année dernière, un Core i5-1135G7. En effet, si ce dernier intègre aussi 4 cœurs et 8 threads, ceux-ci sont cadencés à 2,4 / 4,2 GHz. D’autre part, son TPD peut monter à 28 W et sa puce Iris Xe – qui intègre elle aussi 80 unités d’exécution – s’avère plus rapide, car cadencée à 1,3 GHz.
C’est donc logiquement que l’on note que le score obtenu avec le benchmark 3D Mark (962) par le Core i5-1130G7 est 10 à 20 % inférieur à ceux observés avec le processeur Core i5-1135G7.
Rappelons que le modèle d’entrée de gamme du Matebook E dispose pour sa part d’un processeur Intel encore plus modeste, un Core i3-1110G4 (2 cœurs / 4 threads cadencés à 2,5/3,9 GHz, avec TDP de 15 W). Sa puce graphique Intel UHD Graphics est nettement moins véloce que l’Iris Xe du Core i5.
Lorsqu’il s’agit de jouer, les fréquences inférieures du processeur Core i5-1130G7 limitent encore plus les performances, qui n’étaient déjà pas extraordinaires avec le Core i5-1135G7. Ainsi, avec notre panel de jeux habituel (The Division, The Division 2, Far Cry 5, Rise Of The Tomb Raider, Shadow Of The Tomb Raider), même en utilisant les paramètres graphiques les plus bas, on n’atteint qu’entre 10 et 16 images par seconde en moyenne. C’est donc insuffisant pour jouer dans des conditions acceptables (à partir de 30 images par seconde !).
Avec un jeu un peu moins gourmands en ressources, comme Fortnite, avec un niveau graphique Moyen et en Full HD, les animations sont tout juste fluides, avec entre 20 et 25 images par seconde en moyenne. En revanche, si on passe en qualité graphique Faible, la situation s’améliore nettement, puisqu’on atteint alors les 40-50 images par seconde en moyenne.
Au final, compte tenu du prix (assez élevé) du Matebook E équipé du Core i5 et de ses prestations plus que modestes en 3D, on pourrait très bien envisager de se contenter de la configuration équipée de la puce Intel Core i3, plus abordable et néanmoins tout à fait suffisante pour une utilisation multimédia et bureautique de tous les jours.
Une autonomie décevante
Le Matebook E est équipé d’une batterie de faible capacité : seulement 42 Wh ! Comme celle-ci est intégrée au dos de l’écran, aux côtés de tous les autres composants, Huawei n’a sans doute pas trouvé la place pour une plus grosse batterie. Rappelons toutefois qu’Asus a trouvé le moyen d’embarquer une batterie de 50 Wh sur le Vivobook 13 Slate OLED…
En utilisant le test d’autonomie Modern Office de l’application PC Mark (avec une luminosité d’écran ajustée à 200 nits), la configuration a fonctionné pendant 6 heures et 24 minutes, soit une petite journée d’utilisation seulement ! On remarque que – parmi toutes les configurations que nous avons testées depuis un an environ – les deux seules qui offrent une autonomie aussi limitée étaient équipées d’un écran 4K, d’un processeur Intel à 8 coeurs et d’une grosse batterie : 92 Wh pour l’Asus Zenbook Pro Duo 15 OLED et 86 Wh pour le Dell XPS 15 que nous avons testé en fin d’année dernière.
Même constat en ce qui concerne l’autonomie en streaming vidéo. La lecture d’un film de 2 heures depuis Netflix en Wi-Fi fait baisser le niveau de charge de la batterie de 37 %. On peut donc envisager une autonomie totale d’environ 5 heures et 24 minutes. C’est encore une fois très peu, car nous avons obtenu entre 8 et 10 heures d’autonomie avec la plupart des ultrabooks. Le Vivobook 13 Slate OLED d’Asus, quant à lui, a pu lire 8 heures et 41 minutes de vidéo avant que sa batterie ne soit totalement épuisée.
Outre la petite capacité de la batterie, la haute définition de l’écran peut donc expliquer ces autonomies pour le moins limitées (le processeur Intel Core i5 a une consommation électrique assez basse).
Enfin, pour recharger la batterie, Huawei fournit un adaptateur USB C compact, d’une puissance de 65 W. Le constructeur annonce que ce dernier peut lui redonner 54 % de charge en 30 minutes et à 100 % en 90 minutes.
Dans les faits, nous avons constaté une recharge à hauteur de 33 % après 20 minutes, de 46 % après 30 minutes, puis 69 % en une heure et 91 % en une heure et demie.