Test Google Pixel 9 : quand l’IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites

Le Pixel 9 est le nouveau petit smartphone (6,3 pouces) de Google. Il bénéficie d’un nouveau design et de plusieurs améliorations techniques, dont un capteur grand angle de 48 mégapixels et une batterie de 4700 mAh.

Sommaire
Image 1 : Test Google Pixel 9 : quand l'IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites
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Google Pixel 9
  • Nouveau design
  • Très grande endurance
  • Nouvel assistant intelligent, Gemini
  • Dalle OLED très lumineuse
  • Qualité des photos
  • Capteur ultra grand angle de 48 mégapixels
  • Fonction photo M'ajouter
  • Fonction photo Ré inventer
  • Fonction Entourer pour chercher
  • Fonction photo Meilleure prise
  • Charge sans fil
  • Etanchéité totale
  • 12 Go de mémoire
  • Prix élevé !
  • Pas de téléobjectif
  • Charge rapide pas si rapide !
  • Salissant (modèle noir)

Avec quelques semaines d’avance par rapport au lancement des Pixel de l’année dernière, en octobre, Google renouvèle sa gamme de smartphones. Cette année, le constructeur lance non pas deux mais quatre modèles :

  • Pixel 9 (6,3 pouces)
  • Pixel 9 Pro (6,3 pouces)
  • Pixel 9 Pro XL (6,8 pouces)
  • Pixel 9 Pro Fold (6,3 et 8 pouces)

C’est donc le modèle d’entrée de gamme (tout est relatif !) qui fait l’objet de ce test. Au programme, diverses évolutions matérielles, bien sur, mais aussi et surtout de nouvelles fonctions qui misent a fond sur l’intelligence artificielle, avec en particulier un nouvel assistant intelligent, Gemini, ainsi que plusieurs outils de retouche photo qui font appel à l’IA générative.

Passons en revue les forces et les faiblesses du Google Pixel 9.

A lire aussi > Meilleur smartphone Google Pixel : quel modèle choisir en 2024 ?

Quelles sont les caractéristiques techniques du Google Pixel 9 ?

Outre un nouveau processeur, comme chaque année (avec plus de mémoire aussi !), le Google Pixel 9 s’offre également un affichage très légèrement plus grand que celui de son prédécesseur. Il intègre aussi un nouveau capteur ultra grand angle et la capacité de sa batterie a été revue à la hausse. Le tout avec un design revisité.

  • Processeur : Google Tensor G4
  • Mémoire : 12 Go
  • Stockage : 128 Go, 256 Go
  • Ecran  : 6,3 pouces, format 20:9, 2424 x 1080 pixels, 120 Hz, 1800 nits (HDR), 2700 nits (max)
  • Appareils photos : grand angle 50 mégapixels (f/1.68, OIS et EIS), ultra grand angle 48 mégapixels (f/1.7)
  • Appareil photo avant  : 10,5 mégapixels (f/2.2)
  • Connectivité : USB C, Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3
  • Batterie : 4700 mAh
  • Charge : filaire 27 W, 12 W sans fil (Qi)
  • Dimensions : 15,2 x 7,2 x 0,85 cm
  • Poids : 198 g
  • Sécurité : lecteur d’empreintes digitales sous l’écran
  • Durabilité : IP68, Corning Gorilla Glass Victus 2
  • OS : Android 14, 7 ans de mises à jour système et sécurité
  • Autre : haut-parleurs stéréo

À lire aussi > que vaut le Pixel 9 face au Pixel 9 Pro ?

Quel est le prix du Google Pixel 9 ?

Le Google Pixel 9 est disponible en deux versions :

  • Avec 128 Go d’espace de stockage : 899 €
  • Avec 256 Go d’espace de stockage : 999 €

On remarque donc que si le matériel a évolué, c’est également le cas du prix du smartphone, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. Et la hausse de prix est assez significative, comme cela avait déjà été le cas l’année dernière, lorsqu’on comparait le prix du Pixel 7 et du Pixel 8. En effet, les deux versions du Pixel 8, avec 128 Go et 256 Go d’espace de stockage, étaient proposées – lors de leur lancement en octobre dernier – aux prix respectifs de 799 € et 849 €.

Bon point, jusqu’au 5 septembre inclus, Google propose le modèle doté de 256 Go de stockage au prix de la version 128 Go, soit 899 €.

A lire aussi > Test du Pixel 8, plus cher, le smartphone enrichi à l’IA de Google est-il toujours aussi convaincant ?

Ces prix demeurent toutefois nettement plus élevés que ceux du Samsung Galaxy S24, qui embarque – rappelons le – un zoom optique 3x et la puce haut de gamme de Qualcomm. En effet, ce dernier est actuellement proposé à 799 €, avec 8 Go de mémoire et 128 Go d’espace de stockage, et 859 € avec 256 Go de stockage. Et comme, en plus, Samsung propose – jusqu’au 15 septembre – une offre de remboursement de 100 €, la facture finale passe à seulement 699 € ou 759 €. C’est tout de même 140 € de moins que le Pixel 9 256 Go !

A lire aussi > Test Samsung Galaxy S24 : petit par la taille, grand par l’intelligence et les performances

Un design qui évolue tranquillement

Nouvelle année, nouveau look. Pour 2024, le Pixel 9 s’offre un bloc optique revisité, légèrement raccourci, car il ne va plus d’un bord à l’autre, comme c’était le cas sur le Pixel 8. On note toutefois que ce dernier est particulièrement épais, surtout si on le compare à un autre smartphone haut de gamme comme le Samsung Galaxy S24, dont les objectifs sortent beaucoup moins du boîtier.

Avec son petit écran, le Google Pixel 9 offre un format plutôt compact. En effet, il ne mesure que 15,2 x 7,2 x 0,85 cm (pour un poids légèrement inférieur à 200 grammes), ce qui s’avère à peine plus grand que le Samsung Galaxy S24, dont l’écran mesure 6,2 pouces de diagonale et qui mesure 14,7 x 7 x 0,76 cm. Du coup, la prise en main est agréable et l’utilisation du smartphone à une main ne pose pas de problème.

Le smartphone est disponible en quatre couleurs. Mais il y a une petite variante par rapport à l’année dernière. En effet, si les coloris noir volcanique, porcelaine et vert amande sont toujours d’actualité, c’est désormais le rose pivoine qui les complète (cette teinte remplace donc le bleu azur dont on pouvait habiller le Pixel 8).

Comme souvent, lorsque le smartphone est noir, on peut regretter que le dos en verre lisse brillant retienne assez bien les traces de doigts. Il est fort probable que celles-ci soient beaucoup moins visibles avec les trois autres coloris. Une surface légèrement granuleuse, moins brillante, pourrait améliorer les choses, comme nous avons pu le constater sur le Honor Magic 6 Pro, que nous avons testé en février dernier.

Pour le reste, le Pixel 9 dispose toujours de bords très arrondis, avec un dos et l’écran protégés des chocs et des rayures par le revêtement Corning Gorilla Glass Victus 2. D’autre part, il est certifié IP68, ce qui est le gage d’une étanchéité totale, à l’eau et à la poussière, ce qui peut rassurer les maladroits ou les malchanceux.

En outre, le lecteur d’empreintes digitales est placé sous la dalle OLED, et on a également la possibilité d’activer la reconnaissance du visage pour déverrouiller l’accès à Android 14. En ce qui concerne la qualité audio, le Google Pixel 9 est équipé de deux haut-parleurs. Le son est donc restitué en stéréo, avec une assez bonne qualité lorsqu’on désire écouter de la musique, et une puissance appréciable. On note toutefois que le son s’avère quelque peu déséquilibrée, en raison de la prépondérance du haut-parleur situé près du port USB C.

Enfin, le Pixel 9 supporte une carte SIM, ainsi qu’une eSIM. En revanche, il n’est pas question d’étendre la capacité de stockage grâce à des cartes microSD.

Google Pixel 9
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Un affichage très lumineux !

La dalle OLED du Pixel 9 a une diagonale de 6,3 pouces, soit 0,1 pouce de plus que le Pixel 8. Les images sont affichées en 2424 x 1080 pixels, avec une fréquence d’affichage maximale de 120 Hz. Pour cela, il faut basculer du mode standard au mode appelé Affichage fluide, qui s’adapte au type d’application utilisée et fait passer éventuellement la fréquence à 120 Hz.

Toutefois, comme la dalle n’exploite pas la technologie LTPO, sa fréquence ne peut pas descendre sous la barre des 60 Hz, alors que c’est le cas sur les Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro XL.

Comme tous les ans (et c’est pareil chez tous les concurrents de Google), le constructeur nous annonce que la dalle OLED du nouveau Pixel est plus lumineuse que celle qui était utilisée sur le précédent modèle. Ainsi, la nouvelle dalle serait en mesure d’afficher une luminosité de 1800 nits, avec un pic à 2700 nits (contre 1400 / 2000 nits pour le Pixel 8). Sur le papier, la luminosité serait donc parfaitement adaptée à une utilisation dans des conditions d’éclairage intensif, en extérieur et en plein soleil par exemple.

Pour vérifier cela, nous avons évalué les performances de la dalle OLED à l’aide de notre sonde Calibrite Display Pro HL, avec le profil d’affichage Couleurs Naturelles. Et les résultats sont positifs :

  • Luminosité maximale de 1225 nits. Cette mesure s’avère tout simplement parmi les plus élevées que nous ayons mesurées jusqu’à maintenant ! Nous avons même pu relever plus de 1500 nits avec le mode Luminosité adaptative.
  • Température moyenne des couleurs de 6713 K. Cette valeur indique que la colorimétrie de l’écran s’avère plutôt neutre (proche de la valeur neutre par excellent, qui est de 6500 K).
  • Delta E moyen de 1,8. La fidélité des couleurs est donc parfaitement assurée.

Une très légère amélioration des performances

Après le Tensor G3 de l’année dernière, c’est au tour du Tensor G4 de faire son apparition dans les Pixel 9. Et il est désormais accompagné de 12 Go de mémoire (contre 8 Go pour le Pixel 8). Si le constructeur est plutôt avare en détails techniques au sujet de sa nouvelle puce, on peut préciser qu’il s’agit d’un modèle à 8 cœurs (alors que le Tensor G3 en intégrait un de plus). D’autre part, le GPU Mali n’évolue qu’en termes de fréquence.

Tensor G3Tensor G4
1 cœur cadencé à 2,91 GHz1 cœur cadencé à 3,1 GHz
4 cœurs cadencés à 2,37 GHz3 cœurs cadencés à 2,6 GHz
4 cœurs cadencés à 1,7 GHz4 cœurs cadencés à 1,95 GHz
GPU Mali G715 cadencé à 890 MHzGPU Mali G715 cadencé à 940 MHz

Résultat, les différents benchmarks montrent que le gain de performances entre les deux processeurs de Google est assez minime, comme le montre le tableau ci-dessous. On voit également que la nouvelle puce de Google ne cherche pas vraiment à rivaliser avec la puce haut de gamme de Qualcomm, aussi bien en termes de calculs purs qu’en termes de capacités graphiques. Au final, on constate que le Tensor G4 est plus proche de la puce Exynos 2400 de Samsung, et même encore plus du Snapdragon 8s Gen 3, qui équipe le récent Honor 200 Pro.

A lire aussi > Test Honor 200 Pro : des compétences photo qui n’ont rien à envier aux meilleurs

Dans tous les cas, la réactivité offerte par le Tensor G4 s’avère irréprochable lorsqu’il s’agit de passer d’une application à une autre, et même de jouer. Par exemple, avec le jeu Fortnite, les animations s’avèrent fluides à souhait – environ 40 images par seconde en moyenne – avec une qualité graphique moyenne. En revanche, lors de nos tests, nous avons pu constater un petit bug graphique, pas vraiment pénalisant, qui faisait apparaître de temps à autre des barres verticales qui venaient parasiter l’affichage pendant de très brefs instants.

Tensor G3Tensor G4Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3 (Samsung Galaxy S24 Ultra)Samsung Exynos 2400 (Samsung Galaxy S24+)Qualcomm Snapdragon 8s Gen 3 (Honor 200 Pro)
Geekbench 6 single core16151751225621931880
Geekbench multi core42264341708569634681
3D Mark Wild Life Extreme24012537510426803133

Si la réactivité du smartphone ne peut être critiquée la plupart du temps, on note toutefois que certaines fonctions de retouche photo, en particulier celles qui font appel à l’intelligence artificielle (voir plus bas), entrainent des moments de réflexion, plus ou moins longs (quelques secondes).

Ces fonctions, qui ont recours à l’IA, utilisent des instructions exécutées par le Tensor Processing Unit de la puce Tensor G4. Il s’agit de la version Google du NPU (Neural Processing Unit), appelé Hexagon, que l’on trouve dans les puces Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3 ou Snapdragon X Elite, sur les PC portables CoPilot+.

Image 18 : Test Google Pixel 9 : quand l'IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites

Elles permettent à Google d’offrir certaines fonctions très performantes. Parmi celles-ci, on peut citer Gemini, le nouvel assistant de Google, qui fait appel à l’intelligence artificielle pour fournir des réponses très détaillées, qui sont lues à haute voix d’une façon très naturelle (lire notre test du Google Pixel 9 Pro).

On bénéficie également de la fonction Entourer pour chercher, qui a été introduite par le Samsung Galaxy S24 Ultra en début d’année. Rappelons que celle-ci permet – à n’importe quel moment – d’effectuer une recherche juste en traçant un cercle autour d’un objet, d’une personne ou même d’un lieu. Des informations relatives à la sélection, ou des liens commerciaux dans le cas d’un objet, apparaissent alors à l’écran.

A lire aussi > Test Samsung Galaxy S24 Ultra : le champion des smartphones réussit son passage à l’IA avec brio

Photo : la créativité débridée par l’IA

A l’instar de son prédécesseur, le Google Pixel 9 est doté de deux objectifs dorsaux. Le premier, bien sur, est un grand angle, associé à un capteur de 50 mégapixels (avec dispositif de stabilisation optique). Pas de changement à ce niveau donc par rapport à l’année dernière.

En revanche, la nouveauté réside dans le fait que le second capteur, qui traite les images capturées par l’objectif ultra grand angle, a désormais une définition de 48 mégapixels (contre 12 mégapixels seulement pour le Pixel 8). Ce second objectif est également en mesure de réaliser des photos en mode macro.

Dans les deux cas, les photos réalisées ont une définition de 12,5 mégapixels.

Et, faute de téléobjectif, il faut faire appel à un zoom numérique si on désire se rapprocher de son sujet. On note que le facteur de grossissement maximal est de 8x, ce qui est une bonne chose car – souvent – la qualité des clichés se dégrade considérablement si on pousse le zoom numérique au-delà.

Comme on peut le voir, la qualité des clichés réalisés en plein jour s’avère excellente, aussi bien avec l’objectif ultra grand angle que le grand angle. Les couleurs et la précision des clichés sont convaincants. Bon point, la capture des clichés s’effectue très rapidement. On peut donc “mitrailler” pour être sur de ne pas rater un moment crucial. Cette réactivité est d’autant plus appréciable que le smartphone n’offre pas de mode rafale.

On peut également faire appel au mode Top Shot, qui réalise – à chaque fois qu’on appuie sur le déclencheur – une courte vidéo, dans laquelle on peut ensuite sélectionner l’image qui nous convient le plus et l’en extraire. Le smartphone nous indique même quelle est – selon lui – la meilleure photo que l’on peut tirer de la mini vidéo.

On voit également que la qualité des photos réalisées à l’aide du zoom numérique s’avère également très satisfaisante, surtout avec le zoom 2x ou 5x. Avec le zoom numérique 8x, les images procurent satisfaction, si on les regarde à l’écran d’un smartphone. Mais, si on les affiche sur un moniteur, on constate que leur précision n’est plus aussi bonne. Rien de dramatique toutefois !

De nuit, l’objectif grand angle et son capteur réussissent à capturer des images d’assez bonne qualité. Toutefois, certains de nos clichés se sont avérés un peu trop flous sur les bords à notre goût.

En revanche, l’objectif grand angle est le plus souvent d’une grande efficacité lorsque la luminosité ambiante est limitée. En effet, les photos générées par son capteur sont précises. On note juste une tendance à créer des halos (lens flare) autour des lampadaires et autres sources lumineuses.

On peut même, souvent, lorsque les sources lumineuses ne sont pas trop éloignées, utiliser le zoom numérique 2x et obtenir des clichés convaincants.

Pour les selfies, l’objectif frontal est associé à un capteur de 10,5 mégapixels, comme sur le Pixel 8. La nouveauté réside dans le fait qu’un autofocus permet désormais d’optimiser l’efficacité de la mise au point. Et force est de constater que les les résultats sont de bonne qualité, avec ou sans le flou d’arrière plan généré par l’utilisation du mode Portrait.

Et pour ceux que ça intéresse, les photos réalisées à l’aide du mode macro bénéficient de la haute définition du capteur grand angle, ce qui permet d’obtenir des vues rapprochées très précises.

Une des grandes forces des smartphones de Google réside dans l’intégration d’outils de retouche photo performants et originaux. On retrouve ainsi la gomme magique, qui permet de supprimer, ou juste déplacer, certains éléments de l’image. Et il est désormais possible de rattraper une photo floue, grâce à la fonction Anti flou (!). Il est même possible de flouter l’arrière plan de n’importe quelle photo.

La fonction Meilleure prise (introduit sur le Pixel 8) est bien sur toujours présente. Elle permet de ne plus rater les photos de groupes, en remplaçant automatiquement le visage d’une personne, qui a les yeux fermés par exemple, par son visage – sur une autre photo du groupe – qui regarde bien en direction du photographe. Il fallait y penser et Google permet aux utilisateurs de le faire très simplement.

Image 43 : Test Google Pixel 9 : quand l'IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites
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Image 45 : Test Google Pixel 9 : quand l'IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites

D’autre part, une nouvelle fonction, appelée M’ajouter, fait en sorte que la personne qui prend une photo apparaisse sur celle-ci ! L’opération s’effectue en quelques secondes. Il suffit de suivre la procédure indiquée à l’écran, qui consiste à prendre deux photos, qui sont ensuite assemblée automatiquement par l’IA du Pixel 9.

D’autres outils permettent de modifier le ciel d’une photo, ou de créer une ambiance “couché de soleil” (fonction Heure dorée), voire même de créer une variante stylisée de la photo. Dans ce cas, le Pixel 9 transforme automatiquement une photo de jour en son équivalent de nuit, ou avec un coucher de soleil, ou même en une image qui ressemble à une peinture d’art moderne abstrait.

Une autre fonction qui fait appel à l’IA élargit automatiquement le cadre d’une photo, comme si celle-ci avait été prise à l’origine en mode ultra grand angle. Grâce à l’intelligence artificielle, une partie du paysage est recréée artificiellement (fonction Cadrer automatiquement). Cela peut s’avérer pratique lorsqu’on a un pris en photo un objet ou des personnes en trop gros plan et qu’on désire – après coup – prendre un peu de recul.

Une autre fonction originale, appelée Ré inventer, permet d’ajouter des éléments ou d’obtenir des effets spéciaux très intéressants sur certaines photos. Il suffit de sélectionner une zone, et d’indiquer au Pixel 9 – en quelques mots – par quoi on désire la remplacer : des arbres, des pyramides, des buildings, des animaux, etc. Toutes les fantaisies sont permises.

Si certains résultats sont très bien réalisés, il faut toutefois signaler que – parfois – lors de nos tests, certains éléments ajoutés étaient déformés, voir complètement incohérents. D’ailleurs, le lion de droite sur la photo ci-dessous a une expression bizarre, pas très naturelle (il a l’air très étonné de voir passer un quad !).

Dans tous les cas, cette fonction s’avère vraiment divertissante, car elle peut modifier complètement le paysage de la photo d’origine ou juste ajouter des objets ou des animaux, ce qui génère des résultats originaux.

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Une endurance à toute épreuve

La batterie du Pixel 9 a une capacité de 4700 mAh. Cela constitue donc une très légère évolution par rapport au Pixel 8 (4575 mAh). Compte tenu des dimensions du smartphone, c’est plutôt un bon point. En effet, cette capacité n’est finalement pas très éloignée de celles de certains smartphones de plus grande taille (5000 mAh).

Sur ce point, le Pixel 9 a un avantage certain sur le Samsung Galaxy S24, dont la batterie a une capacité de seulement 4000 mAh (et – rappelons le – 4900 mAh pour son grand frère, le Galaxy S24+ au format 6,7 pouces).

Image 58 : Test Google Pixel 9 : quand l'IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites

Et manifestement, la puce Tensor G4 de Google s’avère peu énergivore. En effet, lors du test d’autonomie intégré à l’application PC Mark, le Pixel 9 a fonctionné pendant pas moins de 17 heures et 40 minutes (en mode 60 Hz et avec une luminosité d’affichage de 200 nits). Et, en activant mode Affichage fluide (jusqu’à 120 Hz), cette autonomie n’est plus “que” de 14 heures et 8 minutes. Dans ces deux cas de figure, l’autonomie du smartphone s’avère donc excellente.

D’autre part, si on mesure l’autonomie en streaming vidéo du smartphone dans les mêmes conditions, on obtient environ 25 heures ! En effet, lors de notre tests, la batterie n’a perdu que 6 % de sa charge initiale après avoir lu une vidéo de deux heures en Wi-Fi sur Netflix, puis 15 % au bout de 4 heures. Au bout de 6 heures de lecture vidéo, la batterie disposait encore de 76 % de sa pleine charge.

Il s’agit encore une fois d’un excellent résultat, à peine inférieur à celui que nous avons observé sur le Honor Magic 6 Pro (26 heures), doté du Snapdragon 8 Gen 3 de Qualcomm. Le Samsung Galaxy S24 Ultra reste quant à lui l’un des smartphones les plus endurants, avec une autonomie en streaming vidéo d’environ 28 heures et 34 minutes, sans oublier le Huawei Pura 70 Ultra, dont l’autonomie atteint les 30 heures.

Terminons ce tour d’horizon du Google Pixel 9 en rappelant que le smartphone n’est fourni qu’avec un câble USB C. En effet, le chargeur mis en avant par le constructeur, d’une puissance de 45 W, est disponible en option, pour 35 €. Notons toutefois que la recharge filaire s’effectue (comme le Pixel 8) avec une puissance maximale de 27 W.

Le constructeur annonce que son adaptateur peut recharger la batterie à hauteur de 55 % en une demie heure. En pratique, c’est ce que nous avons pu vérifier, en utilisant un chargeur Samsung (de 45 W également). En effet, la batterie a été rechargée à 54 % en 30 minutes, puis son niveau a atteint 85 % en une heure. Il a fallu attendre un quart d’heure de plus pour atteindre 94 %.

Au final, si la recharge s’avère donc légèrement plus rapide que sur le Pixel 8, elle demeure sans commune mesure avec celle proposée par certains constructeurs, comme Honor, Huawei ou OnePlus, dont les smartphones haut de gamme supportent une charge de 100 W (et ils fournissent l’adaptateur !), ce qui leur permet de regonfler intégralement leur batterie en moins d’une demie heure.

Terminons ce test en précisant que la charge sans fil est toujours d’actualité. Elle s’effectue avec une puissance de 12 W, avec un adaptateur compatible Qi.

Notre verdict

Image 1 : Test Google Pixel 9 : quand l'IA se met au service des utilisateurs, grâce à Gemini et des fonctions photo inédites
9/10

Google Pixel 9

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On n’aime pas
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Verdict :

Le Pixel 9 est un smartphone compact, qui met principalement l’accent sur son assistant intelligent et ses fonctions photo originales, qui font appel à l’intelligence artificielle pour délivrer des effets inédits. Il ne perd toutefois pas de vue la nécessité d’offrir la plus grande autonomie possible. Et dans ce domaine, il s’avère très performant, sans doute grâce à son processeur Google Tensor G4 peu énergivore. De plus, son écran est très lumineux. Seul son prix est quelque peu difficile à justifier, en l’absence de téléobjectif.