- Le style
- L’autonomie de la batterie
- Les fonctions pour le sport
- L’espace de stockage interne pour la musique
- Peu d’applications pour Tizen
- Bixby est bien plus limité que Google Assistant
La montre connectée reste un accessoire bien utile, d’autant plus que les téléphones deviennent de plus en plus grands. En effet, elles permettent de consulter l’heure, un SMS ou de voir qui appelle en regardant simplement à son poignet. Ceci étant, il reste une limite de taille : l’autonomie de la batterie. Même les meilleures smartwatches ne dépassent pas plus de deux jours.
Avec sa Galaxy Watch, Samsung fait enfin sauter cette limite avec une autonomie doublée. Et si le système d’exploitation a ses défauts, l’autonomie, mais aussi l’espace de stockage interne pour la musique et les fonctions pour le sport, fait de cette montre un modèle tout indiqué pour les utilisateurs de smartphones Android.
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Oui, pour l’interface
Pour le meilleur et pour le pire, Samsung s’en tient à son système d’exploitation Tizen. Du point de vue de l’organisation des fonctions, ce dernier est bien mieux conçu que Wear de Google et, dans une certaine mesure, que watchOS d’Apple. Les écrans sont disposés de façon logique et peuvent être facilement réorganisés et personnalisés en quelques clics sur l’écran de la Galaxy Watch.
En plus de l’écran d’accueil sur lequel on peut consulter la date, l’heure et le niveau de la batterie (en fonction du cadran que vous utilisez), Samsung propose des écrans qui affichent la météo, les applications récentes, les statistiques de santé, le calendrier, les contacts et plus encore. Appuyez sur n’importe lequel de ces écrans et maintenez le doigt enfoncé afin de les déplacer en avant ou en arrière dans la rotation.
Le cadran rotatif de la Galaxy Watch reste un gros point fort. Le faire tourner est une excellente alternative au fait d’utiliser le doigt qui occulte forcément l’affichage. Par exemple, vous pouvez faire défiler l’affichage vers la gauche ou vers la droite pour accéder à différents écrans, ou vous pouvez simplement tourner le cadran qui possède en plus un système à cran efficace.
Appuyez et maintenez la pression pour changer la couleur du cadran affiché, son design, les complications et bien plus encore.
Nous avons également apprécié pouvoir contrôler les notifications et les applications par exemple. Il est possible de répondre aux notifications, et notamment aux messages, de différentes façons : en dictant votre réponse, en envoyant un emoji, en utilisant les messages préenregistrés (“Oui”, “OK”, « Je vous réponds plus tard »), en saisissant un message avec le clavier virtuel sur la montre ou en dessinant les lettres.
Tizen est également très véloce. À quelques exceptions près, la montre a réagi instantanément à nos commandes, quelles qu’elles soient. Pour ce faire, la Galaxy Watch dispose d’un processeur beaucoup plus récent que toutes les montres Wear OS, qui utilisent encore un processeur Qualcomm Snapdragon vieux de 2 ans.
Pour les applications sportives
La Galaxy Watch assure le suivi automatique des entraînements pour six activités, y compris la course à pied et le cyclisme. Si vous activez la géolocalisation (GPS et réseaux sans fil) dans les réglages de la montre, vous pourrez théoriquement enregistrer votre itinéraire. Cependant, cette fonctionnalité n’a fonctionné sur aucun des deux exemplaires que nous avions à notre disposition. Au lieu de ça, la carte affichait l’emplacement général de l’endroit où nous nous trouvions. Toutefois le kilométrage enregistré était assez proche de la réalité.
En démarrant manuellement une séance, le GPS de la montre a verrouillé notre position en 30 secondes, que nous soyons en ville ou en banlieue. Le suivi de nos mouvements était précis tout comme l’enregistrement de notre fréquence cardiaque, bien qu’il ne s’affiche pas toujours à l’écran.
Malgré l’absence d’applications majeures sur Tizen, Under Armour propose les siennes avec MapMyRun, UA Record, Calorie Counter et Endomondo.
Nous avons utilisé l’application mobile de MapMyRun pendant plusieurs années, et son portage sur la Galaxy Watch est réussi. Celle-ci permet de choisir parmi de nombreuses activités et peut être configurée pour donner des informations vocales à des distances ou des moments donnés.
Vous pouvez également personnaliser, dans une certaine mesure, ce qui apparaît sur chaque écran (rythme, temps, fréquence cardiaque), et passer d’un écran à l’autre pour que les données les plus importantes soient celles qui s’affichent en premier. Ce qui est particulièrement important lorsque l’on court et qu’il n’est pas évident de lire les données si leur affichage est trop petit.
Il manque toutefois la possibilité de changer ces écrans avant de commencer un exercice. Autre détail sympa, au fur et à mesure que votre fréquence cardiaque augmente, la couleur de fond de l’application change, passant du bleu au vert puis au rouge.
Oui, pour l’autonomie de la batterie
Samsung annonce jusqu’à trois jours d’autonomie pour la version 4G de la Galaxy Watch de 42 mm avec sa batterie de 270 mAh, et jusqu’à quatre jours pour la 46 mm avec sa batterie de 472 mAh.
Bien que nous n’ayons testé que les modèles Bluetooth, leur autonomie semble être à peu près la même. Nous avons utilisé le modèle 46 mm pendant quatre jours pour recevoir des notifications, vérifier notre fréquence cardiaque ou encore pour le suivi automatique d’activité. Au final, la montre affichait un peu moins de 20% de batterie.
Gardez à l’esprit que l’utilisation du GPS pour le suivi du sport s’accompagne d’une consommation plus importante. Nous avons évalué cette surconsommation à 6-7% lors de parcours de 30 minutes en utilisant à la fois le GPS et le cardiofréquencemètre.
Comme les précédents modèles de Samsung, la Galaxy Watch repose sur le côté lorsqu’on la recharge sur le dock sans fil qui est fourni. L’affichage bascule alors automatiquement à 90 degrés pour l’utiliser comme une horloge.
Non, pour une utilisation avec un iPhone
Pour ce test, nous avons testé la Galaxy Watchen la jumelant à un Samsung Galaxy S8. « Avantage » de Tizen, l’OS fonctionne aussi avec les appareils iOS, ce qui n’est pas le cas de l’Apple Watch avec les terminaux Android.
Cependant, comme avec Wear OS, l’intérêt est limité avec des interactions réduites au strict minimum. Bien qu’il soit possible d’afficher les notifications des e-mails, de Facebook et d’autres services, il n’est pas possible d’y répondre. Il est possible de répondre aux SMS, mais pas aux iMessages,. Enfin, il n’est pas possible d’envoyer de message directement depuis la montre ni même d’e-mail.
Trouver des applications est également plus difficile et seules celles qui sont gratuites sont disponibles. Enfin, si vous souhaitez utiliser Samsung Health, sachez que le GPS n’est pas pris en charge.
Non, pour l’assistant Bixby
Bixby ne sera pas disponible en France avant la fin de l’année, mais nous avons tout de même pu le tester avec la version américaine de la Galaxy Watch.
Bixby, Samsung’s take on voice assistants, is probably the least functional of all. On the Galaxy Watch, Bixby did work well for some tasks, such as calling and texting contacts, looking up the weather, and starting workouts. However, it failed at other basic questions. “Do the Yankees play tonight?”, “Get directions home,” and “Turn off my floor lamp” all returned the same answer: “I could not find the answer to your question.”
Disons le tout de suite, face à Alexa, Siri ou Google Assistant, l’assistant vocal de Samsung n’est pas du tout à la hauteur. Avec la Galaxy Watch, Bixby a pu accomplir certaines tâches, comme appeler et envoyer des SMS à des contacts, consulter la météo et lancer un entraînement. Cependant, il a échoué sur d’autres questions pourtant basiques. « Est-ce que les Yankees jouent ce soir ? », « Indique-moi le chemin pour rentrer à la maison », « éteins la lumière ». À chaque fois la même réponse : « Je n’ai pas trouvé la réponse à votre question. »
Bixby a pu nous indiquer le chemin vers un stade via l’application Here WeGo qui propose différentes options de transport (voiture, transport en commun, marche ou vélo). Malheureusement, l’écran de la montre s’éteint automatiquement pendant le calcul de l’itinéraire et il faut donc le rallumer. La navigation est adaptée au petit écran de la montre : une grande flèche occupe l’essentiel de l’affichage indiquant le prochain virage. En dessous se trouve la distance jusqu’au dit virage et le nom de la rue.
Crédits : Tom’s Guide