- La polyvalence
- Le design
- L'ergonomie
- La faible connectivité
- Le prix
Bien qu’il soit onéreux, cet appareil à tout faire est assurément intéressant et pratique : il tient ses promesses en matière de ventilation, de chauffage d’appoint et de purification. Mais quel dommage que Dyson ne se soit pas montré aussi innovant en matière de connectivité.
Après le Cool, le Pure Cool Link, voici le Pure Hot+Cool Link. Avec ce dernier, Dyson ajoute le chauffage à la panoplie et synthétise le tout dans un produit unique, à la fois ventilateur, chauffage d’appoint et purificateur d’air. Link signifie en outre que c’est un appareil connecté. Mais souffle-t-il plus le chaud que le froid ?
5 raisons de craquer pour le Dyson Pure Hot+Cool Link
Oui, pour sa polyvalence
Le Pure Hot+Cool Link se caractérise par le fait qu’il est utilisable en toute saison. Quand les températures grimpent l’été, il apporte un petit vent frais salutaire. Quand elles baissent l’hiver ou à la mi-saison, il réchauffe la pièce.
Dans le premier cas (le froid), l’intensité est réglable de 1 à 10. En dessous de 4/5, l’appareil reste assez silencieux et ne se fait guère remarquer. Au delà, il commence à se faire entendre et, la nuit dans une chambre, les personnes au sommeil léger auront peut-être du mal à le tolérer.
Dans le second cas (le chaud), la télécommande sert à définir une température de consigne (37°C max) : une fois celle-ci atteinte, le chauffage cesse, puis reprend quand la température redescend sous la valeur fixée.
Quel que soit le mode, il est possible de régler la minuterie, de 15 minutes à 9 heures, d’activer le balayage horizontal sur 90° et de choisir entre un flux d’air étroit ou large.
Quant à la purification de l’air, elle est prioritaire en mode «Auto» et ajuste le fonctionnement selon le niveau de qualité d’air souhaité. Le filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air, ou filtre à air à haute efficacité), piège 99,95% des particules aussi petites que 0,1 microns, selon Dyson. Si l’air ambiant est indiscutablement assaini, les performances annoncées sont à prendre avec des pincettes, quel que soit le fabricant d’ailleurs. Par exemple, il est difficile de se débarrasser des composés organiques volatils et le simple geste d’ouvrir les fenêtres est parfois plus efficace.
Oui, pour son design
Les produits de Dyson ont la réputation d’être soignés et celui-ci ne fait pas exception. La technologie sans pale, déjà vue dans le ventilateur Cool, est toujours d’actualité et confère au Pure Hot+Cool Link cet aspect si singulier et reconnaissable. On s’interroge toutefois sur la solidité de l’appareil, fabriqué presque entièrement en plastique.
Oui, pour son ergonomie
C’est un appareil pratique. Pour commencer, il se loge facilement dans le coin d’une pièce, en raison de sa faible empreinte au sol (environ 25 centimètres). En outre, il est possible de l’incliner en avant ou en arrière pour régler la direction du flux d’air. Ensuite, la facilité d’utilisation est appréciable, et c’est heureux pour un appareil électroménager !
La petite télécommande aimantée, qui se range sur le dessus de l’appareil, comporte une petite dizaine de touches à l’iconographie explicite. Peut-être que l’afficheur aurait gagné en lisibilité s’il avait été placé un peu plus en hauteur, mais on chipote. Enfin, l’application mobile iOS/Android est agréable et connecte le produit au réseau WiFi rapidement et sans encombre.
Non, pour sa connectivité limitée
C’est un produit dans l’air du temps, c’est-à-dire connecté. Bien qu’elle ne soit pas indispensable, l’application iOS/Android enrichit l’usage de l’appareil et donne accès à un histogramme, à un indice de qualité de l’air extérieur, au réglage de la qualité de l’air intérieur souhaité (qui dépendra donc de la sensibilité des utilisateurs aux particules fines, aux allergènes, à la fumée de tabac, etc), à la programmation hebdomadaire… Classique, donc, mais un peu trop. Car, si cette application est associée à un réseau mondial de données (BreezoMeter), elle ne permet pas de définir un déclenchement automatique en cas d’alerte Pollen par exemple. D’autre part, Dyson ne publie pas d’API (Application Program Interface) et cet appareil ne peut interagir avec d’autres objets ou services connectés. Le Smart Home ne se bâtira pas comme cela…
Non, pour son prix
599 €, auxquels il faudra ajouter 60 € tous les ans (en cas d’usage intensif) pour le changement de filtre : le Pure Hot+Cool Link, certes sans véritable équivalent sur le marché, n’est pas donné.