Affiné, redesigné, avec un écran externe plus grand, l’ancien roi des smartphones pliants revient à la charge, fort de son savoir-faire et d’un atout qu’il veut majeur, l’intelligence artificielle. Retour gagnant ?
- 💸 Prix : les Z Fold toujours au sommet des hauts de gamme pliants
- 🎛️ Caractéristiques techniques : le meilleur, rien que le meilleur ?
- 🧑🎨 Design : affirmé, affiné
- 📺 Ecran : une grande dalle de 7,6 pouces exceptionnelle
- 🖥️ Un écran externe qui grandit
- 🚀 Performances : le dessus du panier que rien n’arrête
- 🧠 Galaxy AI, entre petits coups de pouce et franche réussite
- 📷 Photos : une partition qui ne bouge pas ?
- 🔋 Autonomie : tout d’un coureur de fond
- ⚖️ Notre verdict du test du Samsung Galaxy Z Fold6
- Le nouveau design affiné
- La charnière impeccable
- Les performances très solides
- L’autonomie en très forte progression
- Les écrans incroyables
- Les fonctions Galaxy AI
- Le module grand-angle
- Toujours pas d’emplacement pour le S-Pen… et de S-Pen
- La partition photo inégale
- La pliure toujours un peu visible
- Le prix astronomique
Pour la sixième itération de son smartphone pliant grand format, Samsung revoit son design et l’affine – mais pas autant que l’est celui du Honor V3, dévoilé tout récemment –, agrandit un des deux écrans, promet plus d’autonomie et ajoute en son cœur une bonne dose d’IA, comme il l’a fait avec ses Galaxy S24 en début d’année.
Autant d’éléments qui semblent prometteurs et dessinent les contours d’un smartphone qui se renouvelle par touches, progresse doucement et se perfectionne pour devenir le smartphone pliant incontournable ? C’est ce qu’on va voir.
💸 Prix : les Z Fold toujours au sommet des hauts de gamme pliants
Le plus grand et le plus impressionnant des deux smartphones pliants de Samsung (voir notre test du Galaxy Z Flip6) est aussi le plus coûteux, ce qui est somme toute logique vu la taille de ses écrans et le nombre de modules photo embarqués.
Quoi qu’il en soit, le Galaxy Z Fold6 est décliné en trois modèles, en fonction de la capacité de stockage embarquée. A noter que toutes ces déclinaisons bénéficient de 12 Go de RAM.
- Galaxy Z Fold6, 256 Go => 1 999 euros
- Galaxy Z Fold6, 512 Go => 2 119 euros
- Galaxy Z Fold6, 1 To => 2 359 euros
Son prédécesseur, le Galaxy Z Fold5, qui n’était pas vraiment donné, était toutefois vendu 100 euros de moins dans sa version de départ. Si vous espériez voir les tarifs baisser d’année en année, c’est raté. Les smartphones pliants semblent toujours et encore devoir rester des vitrines technologiques
Cinq coloris sont disponibles : noir carbone, blanc, gris, rose et bleu nuit.
- Lire aussi notre guide sur les meilleurs smartphones pliants ?
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🎛️ Caractéristiques techniques : le meilleur, rien que le meilleur ?
Si le Galaxy S 14 Ultra trône au firmament des smartphones Samsung classiques, le Z Fold6 est son homologue dans la petite famille des smartphones pliants du géant coréen.
Dès lors il n’est pas surprenant de voir que Samsung aligne les composants haut de gamme pour son pliant star. On trouve ainsi la même configuration que dans le 24 Ultra, à savoir un Snapdragon 8 Gen 3, toute dernière génération de SoC Qualcomm. Une puce qui s’accompagne de 12 Go de mémoire vive, donc.
- Processeurs : Snapdragon 8 Gen 3
- Mémoire : 12 Go
- Stockage : 256, 512 Go, 1 To
- Ecran externe : AMOLED LTPO, 120 Hz, 6,3 pouces, 968 x 2 376 pixels
- Ecran pliant : AMOLED LTPO, 120 Hz, 7,6 pouces, 1 856 x 2 160 pixels
- Dimensions plié : 15,35 x 6,81 x 1,21 cm
- Dimensions déplié : 15,35 x 13,26 x 0,56 cm
- Appareils photos : Grand-angle, éq. 23 mm, 50 Mpixels, f/1.8 // Ultra-grand-angle, éq. 12 mm, 12 Mpixels, f/2.2 // Téléobjectif, éq. 66 mm, 10 Mpixels, f/2.4
- Appareil photo avant écran externe : grand-angle, éq. 24 mm, 10 Mpixels
- Appareil photo avant écran pliant : grand-angle, éq. 26 mm, 4 Mpixels
- Connectivité : USB-C 3.2, Wi-Fi 6E, Bluetooth 5.3,
- Poids : 239 g
- Batterie : 4400 mAh
- Charge : 25 W (filaire), 15 W (sans-fil)
- Sécurité : Lecteur d’empreinte digitale
- Durabilité : Gorilla Glass Victus, IP48, Indice de réparabilité de 7,8/10, 7 ans de mises à jour logicielles
- OS : Android 14, One UI 6.1.1
La partition photo est sur le papier identique, avec un capteur principal à 50 Mpixels, qui prendra sans doute la main, tandis que les ultra-grand-angle et téléobjectif se contentent respectivement de 12 et 10 Mpixels.
La gamme des S24 n’était pas toute entière passée au Wi-Fi 7 (seul le S24 Ultra avait eu droit à ce traitement de faveur) et le géant coréen a décidé que le Z Fold6 pouvait également s’en passer. Vous retrouverez donc un module Wi-Fi 6E, ce qui est un peu frustrant pour un appareil de ce prix, mais cela ouvre au moins les portes de la bande des 6 GHz.
On appréciera également le lecteur d’empreinte digitale, réactif et fiable, et particulièrement bien placé qu’on tienne le Z Fold6 fermé ou ouvert.
🧑🎨 Design : affirmé, affiné
Pour son Z Fold6, Samsung reprend le principe du smartphone pliant qui s’ouvre et se ferme comme un livre, mais s’est attelé à en revoir le design pour lui apporter un petit vent de fraîcheur. Raccord avec la ligne esthétique du Galaxy S24 Ultra, plus anguleux et aux lignes plus affirmées, le Galaxy Z Fold6 opte pour des tranches rectilignes et verticales et des angles droits.
Une nouvelle approche qui souligne les deux parties parfaitement jointives lorsqu’elles sont fermées, comme l’an dernier. Il faut une fois encore mettre en avant l’excellence de la charnière, qui marque et tient les positions et angles que vous choisissez – et c’est idéal pour certains usages comme la visioconférence.
En permettant aux écrans de se replier au plus près, la charnière renforce aussi une impression de relative compacité. Et si le Z Fold6 reste toujours plus épais qu’un smartphone classique, Samsung a réussi à affiner son appareil. Là où le Z Fold5 mesurait 0,61 cm d’épaisseur ouvert et 1,34 cm fermé, on passe à 0,56 et 1,21 cm. Cela ne paraît pas beaucoup, mais cela change énormément en main. Le confort en est renforcé, et on se réjouit de voir que les pliants arrivent à se rapprocher peu à peu des modèles classiques.
D’autant que cet amincissement s’accompagne d’une légère perte de poids. Ce sont 14 grammes de moins sur la balance, puisqu’on passe de 253 à 239 g. Une fois encore, cela paraît peu, mais on se rapproche d’un Galaxy S24 Ultra et de ses 232 g.
Allégé, le Z Fold6 est également particulièrement bien équilibré en main. Plié, il est très facile à tenir et à utiliser d’une seule main. Déplié, son épaisseur facilite la saisie de texte à deux pouces ou à un seul. La qualité des matériaux et la finition sont également irréprochables, on a entre les mains un produit très coûteux, mais sa conception semble en justifier chaque centime.
Samsung précise également le niveau de résistance aux éléments de son smartphone. Le Z Fold5 était certifié IPX8, il est désormais IP48, ce qui signifie qu’il peut accidentellement faire un bref séjour dans l’eau sans forcément rendre les armes, et qu’il est résistant aux poussières de plus d’un millimètre. Evitez donc le sable cet été à la plage… Néanmoins, c’est une bonne nouvelle en matière de durabilité, qui vient s’ajouter au suivi logiciel de sept années.
En définitive, côté design, on regrettera la même chose que l’an dernier. A savoir qu’il n’y ait pas d’emplacement pour le S-Pen ou même de S-Pen livré de série. Le stylet de Samsung est pourtant très utile et agréable à utiliser et facilite grandement la prise de note ou certaines interactions, comme entourer un élément d’une photo.
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📺 Ecran : une grande dalle de 7,6 pouces exceptionnelle
Les smartphones pliants ont par leur nature même toujours attiré l’œil vers leurs écrans, ou tout du moins celui qui se déplie pour offrir un vaste espace d’affichage. En l’occurrence, ici aussi, entre Z Fold5 et Z Fold6, Samsung apporte quelques petites modifications.
L’écran pliant conserve la même diagonale de 7,6 pouces, mais, nouvelles dimensions du boîtier obligent, il offre une définition très légèrement altérée de 1 856 x 2 160 pixels (contre 1 812 x 2 176 pixels) qui renforce cette impression d’un affichage plus carré. La dalle LTPO AMOLED occupe 91% de la façade de l’appareil, soit 0,1% de moins que sur la génération précédente – un rien – mais augmente sa résolution – d’un rien, également – 374 ppp, contre 373. Il s’agit donc plus de petits ajustements que de grandes modifications. Le taux de rafraîchissement peut varier entre 1 et 120 Hz, pour ménager la batterie et pour un confort visuel qui ne se dément jamais et s’adapte aux contenus affichés.
La dalle pliante est recouverte d’un verre Gorilla Glass Victus 2, un verre résistant développé par Corning qui était déjà présent l’an dernier, mais seulement pour l’écran externe, le plus exposé.
Samsung annonce une dalle très lumineuse, avec des pics à 2 600 cd/m2. Ces pics sont très difficiles à reproduire devant une sonde, car cela implique généralement un soleil éclatant. Quoi qu’il en soit, nos mesures placent clairement cet écran pliant parmi les plus lumineux du genre. Nous avons mesuré une luminosité stable maximale à 1 659 cd/m2, et une luminosité moyenne à 767 cd/m2. Dans les deux cas, c’est mieux qu’avec le Z Fold5.
Par ailleurs, le nouveau haut de gamme pliant de Samsung affiche une fidélité colorimétrique remarquable. Nous l’avons mesuré un Delta E 2000 à 2,38, ce qui est tout bonnement excellent, et très en deçà du seuil de 3 en dessous duquel l’œil ne fait plus la différence entre une vraie couleur et celle affichée.
A franchement parler, cette dalle est impressionnante, par sa taille, sa qualité, sa luminosité. La caméra selfie est cachée sous l’écran pour ne pas gâcher cette immersion exceptionnelle. Parlons quand même d’un défaut. Le seul ? En définitive, on n’a réellement qu’un regret concernant cet écran pliant, c’est qu’on continue de beaucoup voir sa pliure. Bien plus que sur certains appareils concurrents. Samsung va devoir améliorer ce point.
🖥️ Un écran externe qui grandit
L’écran LTPO AMOLED en façade est tout aussi bon, mais moins impressionnant par sa taille, toutefois Samsung l’agrandit. Sa diagonale passe ainsi de 6,2 pouces l’an dernier à 6,3 cette année. En conséquence de quoi, la définition s’étend, elle aussi : 923 x 2 376 pixels contre 904 x 2 316 pixels. Un peu plus de surface d’affichage avec pour objectif de rendre cet écran externe encore plus autosuffisant au quotidien pour que vous n’ayez pas à déplier le Z Fold6 à tout bout de champ. Objectif atteint.
Samsung annonce une luminosité maximale à 1 600 cd/m2, nous avons mesuré une luminosité standard à 741 cd/m1 et à 1 538 cd/m2 au maximum. On est donc tout prêt de la promesse faite. Et c’est d’autant plus confortable que le Delta E 2000 est également très bon sur cet écran, à 2,77. Une fois encore, les couleurs sont vives et superbement restituées, mises en valeur également par les noirs profonds, et le contraste réputé infini.
🚀 Performances : le dessus du panier que rien n’arrête
Logiquement, Samsung a retenu le meilleur SoC Qualcomm pour alimenter son smartphone pliant haut de gamme. On retrouve donc le Snapdragon 8 Gen 3, qui donne déjà vie au Galaxy S24 Ultra et à une majorité des modèles haut de gamme de l’année 2024.
Pour permettre à la dernière puce de Qualcomm, gravée en 4 nm, de donner sa pleine puissance, Samsung a agrandi la chambre à vapeur de 60%. Un moyen d’éviter en théorie que l’effort du SoC ne le fasse chauffer trop rapidement.
Que donne cette puce à l’usage ? De même que le Z Fold5 n’avait aucun problème pour venir à bout de toutes les tâches du quotidien, son successeur se promène sans broncher que vous le défiez avec des jeux, de la bureautique en multitâche ou quelques montages vidéo rapides. L’interface de One UI est fluide et toujours réactive. L’appareil photo se lance instantanément, et pour les tâches habituelles, on ne relève aucun ralentissement ou temps d’attente.
Un outil de test synthétique comme Geekbench permet de prendre néanmoins l’ampleur des progrès entre les deux générations de pliants, et à quel point le Z Fold6 est proche de ce que peut offrir le très haut de gamme qu’est le S24 Ultra pour la partie CPU.
Autrement dit, sans atteindre les sommets du S24 Ultra, le Z Fold6 est suffisamment proche pour que ceux qui veulent de la puissance, pour jouer notamment, puisse le choisir sans regret.
On constate cependant que malgré la chambre à vapeur la conception du smartphone pliant contraint Samsung à réduire ses performances graphiques. Ainsi, un outil de bench comme 3Dmark montre que malgré la présence de la même puce et de la même quantité de mémoire vive, la partie GPU du pliant est moins poussée. Au point que la meilleure boucle réalisée par le Z Fold6 est légèrement inférieure à la moins bonne du S24 Ultra. Néanmoins, cela a pour avantage d’éviter la chauffe inutile et d’offrir un meilleur taux de stabilité de la performance.
Dans tous les cas, le Z Fold6 déploie assez de puissance pour tout, y compris et surtout pour tenir une de ses promesses : mettre de l’IA dans votre quotidien.
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🧠 Galaxy AI, entre petits coups de pouce et franche réussite
Depuis le début d’année, et l’arrivée des Galaxy S24, Samsung a décidé de donner à ses utilisateurs un accès à des fonctions d’intelligence artificielle (IA) utiles. Des outils qui vont bien au-delà des quelques options de retouches d’image ou d’assistant personnel. Des outils qui reposent sur des modèles génératifs afin de vous aider à créer un mail, résumer un document, ajouter un élément dans une photo à partir d’une esquisse de dessin, traduire une discussion à la volée, ou même encore transformer un portrait en aquarelle, personnage de comics, etc.
Le fonctionnement est toujours le même on sélectionne le texte ou l’image, appuie sur les étoiles stylisées mises en avant en bas de l’interface et après quelques secondes, le ou les résultats s’affichent à l’écran.
On ne peut pas dire que tout soit parfait tout le temps – ainsi dans un portrait avec deux personnes, une seule personne sera retenue pour le traitement IA, par exemple. Par ailleurs, l’ajout d’éléments dans une photo est également limité en nombre et en taille, mais il est évident que Samsung est sur la bonne voie et que la plupart de ces fonctions vont bien au-delà du gimmick.
Si les créations graphiques à partir d’un portrait peuvent ainsi illustrer vos contacts, ou même donner un côté très personnel à votre écran d’accueil, la traduction à la volée en mode écoute ou en mode discussion à tous les atours d’une petite révolution qui facilitera la vie des voyageurs, des étudiants un peu perdu à l’étranger, etc. Il y a là un potentiel, malgré les ratés, et on sent bien qu’on est juste au début de quelque chose.
Bien entendu, on ne les utilisera pas toutes tous les jours, mais quand on a besoin cela peut simplifier la vie et répondre à de vraies attentes. A noter que certaines opérations peuvent être opérées localement, mais la majeure partie demande une connexion à Internet.
📷 Photos : une partition qui ne bouge pas ?
Comme tout smartphone haut de gamme qui respecte son positionnement, le Galaxy Z Fold6 embarque trois modules photos, inchangés. On trouve ainsi un grand-angle, un ultra-grand-angle et un téléobjectif. Chaque module semble resservir la proposition du Galaxy Z Fold5 sans grand changement, mises à part les nouveautés introduites avec l’IA.
Le grand-angle qui joue le rôle de module principal est celui qui tire le mieux son épingle du jeu, surtout quand la lumière ne manque pas. Les couleurs sont assez vives, mais plaisantes, et l’exposition bien rendue et homogène. On obtient de bons clichés, donc. Quand l’éclairage diminue, le manque de piqué et de détails en pleine lumière devient plus marqué mais l’ensemble est sous contrôle et reste exploitable, dans une certaine mesure. Capteur 50 Mpixels oblige, il est possible de prendre des photos en pleine résolution ou de jouer du pixel binning.
Quand on passe de module en module pour travailler son cadre, on constate tout d’abord que si les couleurs sont bien respectées, l’exposition varie beaucoup, surtout quand on photographie un bâtiment ou un personne qui se découpe sur un fond lumineux (éclairage ou ciel). Le rendu n’est pas mauvais, loin s’en faut, mais la restitution n’est pas conforme à la réalité, comme on peut le voir dans trois clichés ci-dessous. La photo prise à l’ultra-grand-angle étant la plus proche en matière de luminosité de la réalité observée à l’oeil nu.
L’ultra-grand-angle souffre lui d’un capteur un peu chiche et de quelques déformations optiques relativement maîtrisées. Malgré cela, de jour, les clichés réalisés sont honnêtes, ce sera plus discutable en basse luminosité.
Enfin, le téléobjectif, avec son capteur de 10 Mpixels n’est pas mauvais mais ne fera pas de miracle. Il se tire honnêtement d’affaire en limitant son grossissement et en offrant un traitement numérique assez discret.
🔋 Autonomie : tout d’un coureur de fond
Quand on sait que l’écran est généralement l’un des deux plus gros postes de consommation énergétique d’un smartphone, on peut légitimement se demander comme un appareil avec deux dalles de si grande taille peut se sortir d’affaire, trouver son point d’équilibre. De fait, les Z Fold5 étaient bien moins endurants que les Galaxy S23 par exemple.
En conservant une batterie Lithium Polymère de 4 400 mAh, Samsung semble faire confiance à son travail d’optimisation et à sa nouvelle génération de puce plus économe en énergie. Et de facto, les efforts annoncés semblent porter leur fruit. A l’usage, nous n’avons jamais eu de problème pour boucler la journée, sans pour autant conserver assez de batterie en fin de journée pour attaquer une deuxième journée avec l’espoir de la finir. Mais l’effet test est sans doute aussi responsable d’une utilisation plus importante de l’appareil.
Quoi qu’il en soit, dans notre test d’autonomie en lecture vidéo 4K, le Galaxy Z Fold6 de Samsung a tenu 23h01, soit à une minute de plus près le temps promis par le géant coréen. C’est très bon et en nette progression par rapport au 18h02 que nous avions obtenu avec le Z Fold5 pour le même exercice l’an dernier. Ecran plié, l’autonomie est encore meilleure, dans les mêmes conditions, nous l’avons vu venir 26h55. Un autre record dans le petit monde des pliants, jusque-là détenu par le Honor Magic V2.
Sans être de celle qui décoiffe par sa vitesse, la charge est également plus rapide. Samsung ne fournit plus de chargeur, mais avec un adaptateur compatible Quick Charge 2, on franchit les 50% en 29 minutes – Samsung promettait qu’on y arriverait en 30 minutes – alors que les 100% de charge sont atteints en 82 minutes. L’an dernier, il fallait respectivement 36 minutes et 95 minutes au Z Fold5 pour faire la même chose.
⚖️ Notre verdict du test du Samsung Galaxy Z Fold6
- Le nouveau design affiné
- La charnière impeccable
- Les performances très solides
- L’autonomie en très forte progression
- Les écrans incroyables
- Les fonctions Galaxy AI
- Le module grand-angle
- Toujours pas d’emplacement pour le S-Pen… et de S-Pen
- La partition photo inégale
- La pliure toujours un peu visible
- Le prix astronomique
Le nouveau design du Z Fold6 renouvelle son attrait, réaffirme son identité visuelle et renforce son confort de prise en main. Une vraie réussite. Les écrans, dont la dalle externe qui s’agrandit, sont exceptionnels, animés par un SoC ultraperformant mais sous contrôle pour ne pas trop chauffer. Il offre dans les faits une partition sans défaut majeur, mais ça, la concurrence le peut aussi. C’est pourquoi Samsung creuse le sillon de l’IA, avec des fonctions intégrées plutôt réussies et qui facilitent la vie, ou amusent. Tout n’est pas parfait au royaume du Z Fold6, notamment les prix, vraiment élevés, mais Samsung a ouvert un nouveau champ de bataille séduisant et pertinent, où il est seul pour l’instant, sans réel concurrent…