Itération agrandie de son aîné, le OnePlus 12 embarque le dernier Snapdragon, un écran impressionnant, une partition photo revue et améliorée, et promet également une autonomie record. Le tout pour un prix inférieur aux smartphones haut de gamme de la concurrence. Voilà qui retient l’attention. Assez pour totalement séduire ?
- 💸 OnePlus 12 : quel prix et quelle disponibilité ?
- 🎛️ Les caractéristiques techniques
- 🧑🎨 Design : on ne change pas une équipe qui s’agrandit
- 🖥️ Ecran : grand, lumineux, impeccable
- 💪 Performances : le meilleur SoC, légèrement bridé ?
- 📷 Photos : OnePlus fait de beaux efforts, affiche de beaux progrès
- 🙅♂️ Une interface riche, parfois un peu trop
- 😍 Le plaisir de prendre de belles photos…
- 🔋 Autonomie : super endurant, prêt à repartir en un rien de temps
- 💸 Notre verdict du test du OnePlus 12
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A son arrivée sur le marché, il y a dix ans, OnePlus avait secoué le marché des smartphones en débarquant avec CyanogenMod aux commandes et une volonté affichée de viser haut tout en ne ruinant pas les utilisateurs. Une stratégie résumée par le slogan Never Settle, et qui avait rapidement fait des OnePlus des flagship killers, comme on aime appeler ces appareils qui proposent presque autant que les appareils haut de gamme à un prix bien moindre.
Pourtant, depuis le départ de Carl Pei, un de ses cofondateurs, et encore plus depuis que OnePlus est (re)venu dans le giron de Oppo, le message semblait moins clair, tout comme la ligne des produits proposés, plus vaste et moins lisible.
Avec le OnePlus 12, toutefois, le géant chinois aux faux airs d’outsiders enfonce le clou planté l’an dernier, et semble revenir en force pour rappeler à tout le monde qu’il faut compter avec lui. De quoi faire trembler les grands noms du marché ?
💸 OnePlus 12 : quel prix et quelle disponibilité ?
Le OnePlus 12 est disponible depuis le mois de décembre dernier, mais comme l’Open, qui est l’interprétation du smartphone pliant selon OnePlus, il n’est pas forcément très facile de mettre la main sur ce nouveau smartphone de la filiale d’Oppo au travers des sites de vos e-commerçants préférés. Il est toutefois possible de facilement l’acheter via le site Web de la marque.
Le nouveau smartphone y est proposé en deux versions, dont les prix varient en fonction de la quantité de mémoire vive et de stockage embarquée.
- Le OnePlus 12, avec 12 Go de Ram et 256 Go de stockage, est vendu 969 euros.
- Le OnePlus 12, avec 16 Go de Ram et 512 Go de stockage, est vendu 999 euros.
C’est cette seconde référence que nous avons testée. Avant d’aller plus loin, ceux qui suivent l’actualité de la marque se souviendront que les OnePlus 11 ont été lancés à des tarifs moins élevés (849 et 919 euros), mais les configurations associées étaient également moins bonnes, aussi bien en matière de stockage que de mémoire vive. Par ailleurs, les tarifs du OnePlus 12 sont assez proches de ceux qu’affichaient le OnePlus 10 Pro.
Le flagship killer affiche donc désormais un prix, qui flirte avec celui des smartphones premium qu’il est censé détrôner. Reconnaissons-lui le mérite d’aligner une fiche technique qui semble justifier son prix.
🎛️ Les caractéristiques techniques
Depuis son annonce en octobre dernier, le Snapdragon 8 Gen 3 est ce qui se fait de mieux du côté des SoC Qualcomm. Et puisque le OnePlus 11 avait opté pour l’équivalent dans la génération précédente de SoC, il est logique qu’on retrouve le Gen 3 dans ce nouveau smartphone.
Il s’accompagne selon la quantité de stockage choisie de 12 à 24 Go de mémoire vive. En France, ce sont soit 12 Go pour 256 Go de stockage, soit 16 Go pour le double d’espace disque qui sont disponibles.
Quand on regarde la connectique proposée, on ne trouve pas grand chose à reprocher : le Bluetooth est au top, le Wi-Fi est compatible avec la toute dernière version en date du standard, et les modules de géolocalisations sont compatibles bi-bandes, L1 et L5 pour la partie GPS, par exemple. OnePlus a également soigné ce point.
Même l’absence d’un emplacement pour une carte SD n’est pas vraiment problématique pour la plupart des utilisateurs avec une capacité minimale de 256 Go. Certes, pouvoir étendre le stockage facilement et à peu de frais aurait été mieux, mais telle est la loi dans les smartphones haut de gamme.
- Ecran : LTPO AMOLED, 6,82 pouces, 120 Hz
- Définition : 1 440 x 3 168 pixels
- Résolution : 510 ppp
Processeur : Snapdragon 8 Gen 3 - Mémoire : 16 Go
- Stockage : 512 Go
- Appareils photo arrière : grand-angle, 50 Mpixels, f/1.6, éq. 23 mm // ultra-grand-angle, 48 Mpixels, f/2.2, éq. 14 mm // téléobjectif, 64 Mpixels, f/2.6, éq. 70 mm
- Appareil photo avant : grand-angle, 32 Mpixels, f/2.4, éq. 21 mm.
- Dimensions : 16,43 x 7,58 x 9,2 mm
- Poids : 220 g
- Connectivité : Bluetooth 5.4, Wi-Fi 7, NFC, GPS, USB-C 3.2
- Batterie : 5 400 mAh
- Chargeur fourni : 100 W
- Résistance : Corning Gorilla Glass Victus 2, avant, et Corning Gorilla Glass, arrière ; IP65
- Sécurité : Lecteur d’empreintes digitales optique sous l’écran
- Système : Android/OxygenOS 14 (Quatre mises à jour Android, cinq ans de mises à jour de sécurité
On apprécie également que le Oneplus soit livré avec Android/OxygenOS 14. Tous les smartphones lancés en fin d’année ne sont pas forcément dans ce cas.
Pour la partie photo, la filiale de Oppo a mis à jour de manière assez significative son offre. Mais nous y reviendrons plus en détail dans la partie dédiée. Intéressons-nous maintenant à ce qui frappe d’emblée, le design.
À lire aussi : OnePlus 12 vs Google Pixel 8 Pro, qui l’emporte ?
🧑🎨 Design : on ne change pas une équipe qui s’agrandit
Si les smartphones en 2024 doivent arborer des tranches verticales et des dalles planes, comme c’est le cas des iPhone et des tout récents Galaxy S24, visiblement, OnePlus n’a pas reçu le mémo.
La filiale d’Oppo conserve le design de la génération précédente, mais avec un boîtier plus haut, plus large et plus épais (16,43 x 7,58 x 9,2 cm), qui fait la part belle à l’écran. Il donne également une impression de solidité. Le poids contribue clairement à cette sensation puisque le OnePlus 12 pèse 220 g, (15 grammes de plus que son aîné) sans cependant jamais paraître trop lourd ou mal équilibré. Symétrique par rapport à la face avant, l’arrière du portable offre des côtés incurvés, eux aussi, qui affinent les bordures et aboutissent à un cintrage métallique agréable au toucher.
Notre modèle de test a droit à la finition Flow Emerald (l’autre option était Silky Black). Si vous aimez la discrétion et tenez en horreur les marbrures verdâtres des palais Rococo, nous vous conseillons vivement de vous laisser tenter par le noir soyeux. Cette finition émeraude est loin de nous avoir séduit – mais c’est une question de goût.
On regrettera aussi que OnePlus n’ait pas retravaillé l’esthétique de ses modules photo, même s’il a le mérite d’unifier la gamme. On continue d’avoir l’impression que les objectifs sont maintenus en place par un fermoir et qu’il suffirait d’un mauvais mouvement pour les voir s’éloigner du dos du smartphone et claquer aux vents comme une vieille porte.
Des considérations esthétiques qui ne doivent pas nous faire oublier un autre point essentiel et bien moins subjectif, l’impact du design sur la durabilité et la réparabilité du tout. Pour la durabilité, les matériaux semblent plutôt bons et solides. Le verre Gorilla Glass Victus 2 de Corning devrait assurer une belle résistance aux chocs et aux rayures. OnePlus annonce par ailleurs un indice de réparabilité de 7,3/10. C’est une note assez moyenne grevée essentiellement par des délais de livraison de certaines pièces et par des coûts de pièces détachées assez élevés.
Enfin, les plus inquiets d’entre nous regretteront que le OnePlus 12 ne soit que IP65, là où les smartphones haut de gamme sont généralement IP68 et donc plus résistants aux immersions et projections accidentelles. On se consolera en se disant que le OnePlus 11 n’était que IP64, il y a donc des progrès, qu’on aurait aimé moins discrets, mais ils sont là…
🖥️ Ecran : grand, lumineux, impeccable
On disait plus haut que le design du OnePlus ne change pas mais s’agrandit. Logiquement, on trouve une dalle un peu plus imposante (6,82 pouces contre 6,7 sur le OnePlus 11) mais toujours en léger dévers de chaque côté, donnant l’impression de tenir en main une mini piscine à débordement. L’image et sa définition QuadHD+ (1 440×3 168 pixels) n’en finit pas, elle occupe presque 91% de la surface avant. La caméra frontale, centrée désormais, est la seule interruption dans cette dalle OLED qui en met plein la vue.
A commencer par la luminosité. OnePlus promet une luminosité standard à 600 cd/m2, une luminosité haute à 1 600 cd/m2 et même des pics 4 500 cd/m2. Une dernière assertion qu’il est très difficile de vérifier sans un soleil de poche, car c’est généralement dans ces cas-là, en plein soleil que la dalle poussera sa luminosité au maximum pour rester lisible. Néanmoins, nous avons pu vérifier que les deux premières promesses sont tenues ou presque, grâce à notre sonde.
Ainsi, nous avons relevé une luminosité standard de 733 cd/m2, et une luminosité haute de 1 524 cd/m2. C’est bon, très bon, suffisamment pour être lisible à tout moment, en tout lieu. Dalle AMOLED oblige, le contraste est réputé infini, il met joliment en valeur les couleurs affichées. Nous avons d’ailleurs relevé un Delta E 2000 de 2,56, ce qui est tout à fait excellent. Il nous a toutefois pour cela fallu opter pour le réglage colorimétrique Pro et non pour celui que OnePlus baptise Naturel. Dans ce cas, le Delta E 2000 était un peu moins bon à 3,59. Sachant que, rappelons-le, l’œil humain ne fait plus la différence entre la couleur affichée et la vraie couleur à partir de 3.
La dalle est donc lumineuse, bien colorée, et très joliment contrastée. Mais ce n’est pas tout. OnePlus a opté pour une dalle LTPO afin de pouvoir faire varier le taux de rafraîchissement au mieux des usages. De 1 Hz, quand, concentré, vous lisez un mail sans faire défiler le texte, à un maximum à 120 Hz pour vos jeux, vos applications de réseaux sociaux (si vous êtes un scroller fou) ou vos vidéos. Si vous souhaitez consulter des contenus HDR, bonne nouvelle, la dalle est compatible HDR10+ et Dolby Vision, s’il vous plaît. Du côté de l’écran, rien à redire, le OnePlus est plus que convaincant.
💪 Performances : le meilleur SoC, légèrement bridé ?
OnePlus a opté pour le dernier-né des SoC de Qualcomm. Le concepteur de puces de San Diego annonce une hausse des performances de 30%, et une efficacité énergétique en hausse de 20% pour la partie CPU, et des performances en augmentation de 25% pour la partie graphique, avec 25% également de mieux pour l’efficacité énergétique.
On sait toutefois que les fabricants, en fonction des capacités de dissipation thermique de leur smartphone, de leur volonté de privilégier l’autonomie ou la puissance, vont faire des choix qui aboutiront à des résultats qui différeront d’un smartphone à un autre, pourtant équipé du même SoC et parfois de la même quantité de mémoire vive. Ainsi, le OnePlus Open ne poussait pas sa partie graphique aussi loin que le Samsung Galaxy Z Fold5, par exemple.
Le OnePlus 12 est un peu dans le même cas de figure, il semble réserver ses forces, ne pas donner la pleine puissance de son Snapdragon 8 Gen 3. C’est en tout cas le choix que fait OnePlus par défaut. Car il est possible de pousser davantage l’appareil dans ses retranchements, au détriment de la batterie et de la chauffe, grâce au mode haute performance. Dans ce cas, les performances de la partie CPU sont bien meilleures, au niveau de celles des autres smartphones embarquant un Snapdragon 8 Gen 3. Celles du GPU ne changent en revanche quasiment. Qu’on soit clair, en mode normal, l’interface toujours très soignée de OnePlus est réactive, les applications se lancent sans hoquet, les plus récentes reviennent à la vie instantanément, et les jeux tournent sans aucun ralentissement. Bref, l’expérience d’utilisation est impeccable.
Néanmoins, les benchs montrent que le OnePlus 12 est un peu plus prudent que certains de ses congénères. Nous le comparons ici au Xiaomi 13 Pro, équipé d’un Snapdragon 8 Gen 2, et au tout récent Galaxy S24 Ultra, qui embarque lui la même puce, un Snapdragon 8 Gen 3.
De manière très étonnante, en mode normal, on relève (après plusieurs exécutions du test) des résultats en Single Core et Multicore, qui sont en deçà de ce qu’on a toujours obtenu avec des 8 Gen 2 avec un seul cœur, dans la moyenne de ce qu’offrait cette même puce pour la partie multicoeur. Seule la partie Compute, qui prend en compte les performances GPU sont quasi identiques à celles qu’enregistre le Galaxy S24 Ultra…
Un autre outil de bench comme AnTuTu confirme d’ailleurs ces deux tendances. On pourrait alors penser que OnePlus limite un peu la puissance de son smartphone pour éviter qu’il en chauffe trop.
Un outil dédié à éprouver la partie graphique, et notamment la capacité de la puce à assurer des rendus en ray tracing, confirme que OnePlus a bien fait – les performances de son smartphone sont au global meilleures en mode normal. Ainsi, 3Dmark Solar Bay montre deux choses intéressantes.
La première que le Snapdragon 8 Gen 3 embarqué dans le OnePlus 12 est effectivement un peu moins poussé dans ses retranchements que celui présent dans le Galaxy S24 Ultra.
La seconde que la différence entre ses meilleures et ses pires boucles est bien plus importante que sur le smartphone de Samsung. Le résultat est très bon en début de test mais est seulement légèrement supérieur à celui obtenu par le Xiaomi 13 Pro en fin de test quand le smartphone chauffe beaucoup plus, après 20 minutes d’efforts.
Signalons rapidement qu’on observe les mêmes tendances à brider les performances de la puce pour tout ce qui est calculs liés à des algorithmes d’apprentissage machine. En l’espèce, le OnePlus 12 obtient un score moitié moins bon que le Galaxy S24. Alors certes, OnePlus n’a pas misé sur l’intelligence artificielle comme l’a fait Samsung cette année. Le géant coréen a en effet largement insisté sur les nouveautés logicielles rendues possibles par des différents éléments d’IA, souvent générative, pour du texte ou de l’image. Rien de tel du côté de OnePlus, mais on ne sort pas ce genre d’innovations de son chapeau, il faut un certain temps pour les mettre au point, et des moyens ? Oppo les a peut-être, mais il n’a rien à montrer pour l’instant. Est-ce un défaut ? Aujourd’hui pas forcément car les nouveaux usages rendus possibles sur les Galaxy S24 sont encore perfectibles et n’ont pas bouleversé notre façon d’utiliser un smartphone. Mais peut-être qu’au long cours, ce sera une autre histoire…
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📷 Photos : OnePlus fait de beaux efforts, affiche de beaux progrès
Tous les fabricants de smartphones n’ont pas signé un partenariat avec un nom imminent et historique de la photographie. Xiaomi a Leica, Oppo et OnePlus ont Hasseblad. Peut-être est-ce pour cela que le bloc optique à l’arrière du OnePlus 12 est si gros et imposant, pour marquer l’importance de la photo dans cet appareil ? Quoi qu’il en soit, difficile de passer à côté dans cette marée marbrée émeraude…
Il faut dire qu’il y a du monde à loger. Comme tous les smartphones haut de gamme ou aspirants au haut de gamme qui se respectent, le OnePlus 12 propose trois modules photo distincts et vraiment utiles – comprenez par là qu’on ne l’a pas affublé d’un module macro anecdotique et de mauvaise qualité. Ceux qui suivent l’actualité de la marque avec attention auront remarqué que cette partition est peu ou prou celle qu’on a pu rencontrer dans le OnePlus Open, à quelques menues différences.
On trouve ainsi un grand-angle, qui joue le rôle de module principal. Comme l’an dernier, il bénéficie d’un capteur 50 Mpixels, toutefois, OnePlus y a apporté quelques améliorations, c’est ainsi désormais un équivalent 23 mm, qu’on a entre les mains, et non plus un 24 mm. Mais mieux encore, il ouvre à f/1.6 et non f/1.8, ce qui veut dire qu’il reçoit en théorie plus de lumière, ce qui, combiné à des photodiodes plus grandes (1,12 micromètre contre un micromètre dans le OnePlus 11) devrait permettre de réduire les risques de bruit numérique.
On appréciera enfin qu’il propose trois focales, par défaut, un équivalent 23 mm (x1), mais aussi un équivalent 28 mm (x1,2) et enfin un équivalent 35 mm (x1,5). Il est bien entendu possible de définir une de ces trois focales par défaut, selon votre préférence.
L’ultra-grand-angle, inchangé, affiche un équivalent 14 mm qui ouvre à f/2.2 et est associé à un capteur de 48 Mpixels. C’est également lui qui sera en charge du mode macro, si jamais vous aimez photographiez les petites bestioles ou les boutons d’or de près…
Enfin, le téléobjectif périscopique réalise une belle culbute. Il adopte désormais un capteur 64 Mpixels, avec une optique, équivalent 70 mm, qui remplace un module 48 mm, qui ouvre à f/2.6. On y gagne donc en possibilité de cadrage, même si on conserve une focale plus adaptée aux portraits qu’à un zoom à longue distance. Même si OnePlus annonce un zoom x3 et pousse le zoom numérique encore plus (x120 !).
🙅♂️ Une interface riche, parfois un peu trop
Disons un mot rapide de l’expérience photographique au global. L’interface pourrait être plus dépouillée, mais il est vrai que OnePlus met sur la table une belle quantité de fonctions, et malgré la présence de nombreuses options accessibles d’emblée, on en trouve encore beaucoup en allant dans le menu Plus, par exemple…
Généralement, la fluidité est très bonne, la réactivité également, et le passage d’un module à un autre, d’une focale à une autre se fait sans ralentissement. La mise au point est également assez rapide, et la fonction de détection de sujet en mouvement marche plutôt bien, qu’il s’agisse d’une personne, d’une voiture ou d’une balle.
On constate toutefois que l’exposition n’est pas toujours bien calée et que certaines couleurs varient d’une focale à l’autre, la différence se faisant surtout avec le téléobjectif. On a également remarqué à plusieurs reprises que certaines couleurs d’une enseigne n’étaient pas rendues à l’écran, alors qu’elles l’étaient bel et bien sur le cliché final. Il vaut mieux que ce soit dans ce sens plutôt que dans l’autre, mais c’est assez surprenant.
😍 Le plaisir de prendre de belles photos…
Commençons par le grand-angle. Il produit des clichés très bien définis (pas toujours sur les bords de l’image), même quand on recourt au pixel-binning, qui produit alors des photos de 12 Mpixels. Le piqué est plaisant à l’œil, les couleurs peut-être un peu saturées, mais pas de manière désagréable, et moins que sur un Galaxy S24 Ultra. En basse lumière, les photos sont toujours aussi agréables, avec un niveau de détail qui reste tout à fait correct. On observe également un traitement numérique moins vif sur les contours. La précision dans les formes est là, sans être agressivement soulignée, comme c’est le cas dans ces natures-mortes prises avec le OnePlus 12 et le S24 Ultra.
Le rendu des couleurs est bon avec les deux smartphones. Mais les contours de la pomme sont plus doux et naturels sur la photo du OnePlus 12, tandis que le Galaxy S24 Ultra a tendance à un peu trop les marquer.
Il est aussi possible de photographier en Haute résolution, c’est-à-dire en 48 Mpixels. Alors, les détails sont plus nombreux, au point qu’on peut envisager de recadrer l’image, ensuite, comme si on avait shooté au téléobjectif. Néanmoins, nous vous conseillons de n’utiliser ce mode qu’en pleine lumière. Petite remarque pour les fans des RAW, il n’est pas possible de shooter dans ce format en pleine définition. Vous le trouverez en tout cas dans le mode Master, anciennement Pro, qui est toujours un endroit plaisant pour se livrer à quelques expérimentations, pas toujours réussies. Mais c’est aussi ça la photographie.
L’ultra-grand-angle souffre d’une légère distorsion qui va arquer les branches des arbres ou les lampadaires en périphérie du champ, déformer les lignes droites. Néanmoins, les clichés sont toujours jolis et honnêtement détaillés. En basse luminosité, évidemment, la donne est un peu différente, et il faudra composer avec une légère perte de netteté. Avantage d’avoir un capteur de 48 Mpixels, il est possible de photographier en Haute résolution ici aussi.
Pour finir, intéressons-nous au téléobjectif. Les clichés sont bons, y compris les portraits. On évitera la partie numérique du zoom, même si on arrive parfois à quelques bonnes surprises en pleine lumière, même en fort grossissement. Bien entendu, le traitement numérique jouera alors à plein, comme on peut le voir sur notre très gros plan sur cette horloge de clocher.
Il permettra en tout cas de faire ressortir un détail dans un bâtiment, avec un cliché à la qualité tout à fait acceptable, précis et détaillé, en pleine lumière. Evidemment, les choses sont moins flatteuses en basse lumière. Néanmoins, on appréciera la façon dont il tirera partie de la lumière disponible, comme avec cette enseigne dont les couleurs sont fidèlement reproduites, avec des nuances de couleurs et de lumière plaisantes et justes.
Quoi qu’il en soit, avec ces trois focales, il est possible de prendre des portraits qui seront agréablement détaillés, et bien exposés. Le flou d’arrière-plan est également bien dosé, en revanche, il est évident que cette simulation numérique d’un effet optique a encore quelques problèmes avec les boucles de cheveux un peu folles, mais l’ensemble est plutôt convaincant.
Ajoutons que le module caméra avant n’est pas en reste. Doté d’un capteur de 32 Mpixels, il ouvre à f/2.4 et est équivalent à un 21 mm. Sa mise au point fixe permet quoi qu’il en soit de réaliser des portraits tout en douceur, avec une belle restitution des couleurs, aussi bien des textures que des carnations.
Le OnePlus 12 est un candidat solide en matière de photographie, qui a même de quoi en remontrer à des ténors comme le Samsung Galaxy S24 Ultra.
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🔋 Autonomie : super endurant, prêt à repartir en un rien de temps
Avec ses 5 400 mAh, le OnePlus 12 fait clairement partie des smartphones qui embarquent une grosse batterie. Mais ce n’est pas systématiquement synonyme d’endurance, tant l’optimisation logicielle, ou encore l’écran peuvent faire pencher rapidement la batterie d’un côté ou d’un autre.
Alors certes, OnePlus a fait le choix d’une dalle LTPO, ce qui signifie que la fréquence de rafraîchissement de la dalle peut descendre au plus bas en fonction de l’utilisation et donc économiser de l’énergie. Un bon moyen de compenser la luminosité élevée.
Quoi qu’il en soit, à l’usage, notre OnePlus 12 de test a tenu très largement la journée, et en se faisant prudent, nous avons même réussi à tenir deux jours. Notre test de lecture en streaming 4K lui a accordé 24h14, ce qui le classe parmi les smartphones les plus endurants que nous ayons vu passer entre nos mains, légèrement plus que le Galaxy S24, smartphone flagship s’il en est…
Mais la fête ne s’arrête pas là ! Le OnePlus 12 est fourni avec son chargeur (100 W !) et il promet beaucoup en matière de vitesse de charge. Alors certes, il s’agit d’une technologie propriétaire, mais les résultats obtenus sont vraiment impressionnants. Nous avons atteint les 50% de charge en environ 12 minutes et les 100% en 28 minutes seulement. Voilà qui justifie de s’encombrer de son chargeur quand on part en week-end.
💸 Notre verdict du test du OnePlus 12
- L’écran très agréable, lumineux et fluide
- Les performances du nouveau Snapdragon
- La qualité de la partition photo
- Le rapport qualité/prix
- L’autonomie excellente
- La vitesse de charge
- Le Snapdragon un peu bridé, malgré tout
- IP65 seulement
- Le traitement du dos
- Le parti pris esthétique pour le bloc photo
En dix ans, OnePlus en a fait du chemin, se perdant parfois un peu en route. Mais avec le OnePlus 12, la marque semble franchir une nouvelle étape. Le OnePlus 12 n’est pas seulement un flagship killer, mais est devenu un véritable smartphone haut de gamme, au prix relativement contenu. Il offre une autonomie excellente, une recharge extrêmement rapide, une puissance plus que suffisante et une dalle qui n’a rien à se reprocher. La partie photo n’est pas en reste, et fait même un peu d’ombre à celle d’un Galaxy S24 Ultra mais pour un prix bien plus abordable. Bref, ceux qui ne sont pas déjà fans de la marque auront toutes les raisons de craquer, et les smartphones rois toutes les raisons de trembler.