Le DJI Mavic 3 Pro est un drone haut de gamme, pour les utilisateurs confirmés, mais pas seulement. En effet, ce dernier est très aisément pilotable pour toute personne n’en ayant jamais eu entre les mains auparavant.
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DJI est en forme ces temps-ci. Avec la sortie de 5 drones en 2022 et de nouveaux exemplaires depuis début 2023, le constructeur sort le grand jeu, et il y en a pour tous les goûts. Le Mavic 3 Pro, dernier arrivé sur le marché, s’adresse clairement aux utilisateurs aguerris. Nous l’avons testé pour voir s’il répondait aux attentes des consommateurs plus exigeants.
Contenu du bundle
On connaissait quelques détails à l’avance, mais nous y voilà. Le DJI Mavic 3 Pro est un drone à quatre hélices, divisées en deux parties chacune, car en effet, c’est un drone pliable. L’avantage principal est que le drone reste compact quand on ne l’utilise pas, et peut se transporter facilement.
Pour faciliter le transport de ce dernier, DJI fournit la sacoche de transport qui va avec. Bien évidemment, au vu du tarif de ce drone, qui joue dans la cour des grands du côté du divertissement et de la prise de vues, tout est d’une qualité de fabrication exemplaire. A commencer par la sacoche de transport fournie dans le pack, cette dernière est en tissu tressé sur l’extérieur, et en alcantara sur l’intérieur.
La qualité est là, les finitions aussi et ce, dès les accessoires, c’est très appréciable. Pour continuer sur les accessoires, le constructeur fournit des packs d’hélices supplémentaires avec le Mavic 3 Pro, afin de remplacer les hélices installées initialement, qui peuvent être endommagées au fil de l’utilisation.
Le drone est comme protégé par ses hélices, si jamais le vol tourne mal, ce sont les hélices qui prendront et dans le pire des cas, se briseront ou se plieront, ce qui n’est pas dramatique. Ces dernières se remplacent aisément.
Un chargeur est également fourni dans le pack, avec trois batteries, dans le bundle que le constructeur nous a envoyé. Sans oublier les câbles, indispensables, ainsi que le chargeur avec deux sorties USB-C. Ces dernières servent à charger les batteries, via le rack de charge fourni, ainsi que la télécommande.
Cette dernière permet de piloter le drone très aisément, avec une portée radio importante. Elle présente également des finitions esthétiques soignées, ce qui est indispensable pour un appareil aussi haut de gamme.
Esthétique et conception
Nous avions déjà testé le Mavic Pro premier du nom, mais cette nouvelle version s’améliore nettement. Le DJI Mavic 3 Pro est un drone pliable, c’est son atout principal afin de le transporter partout en prenant le minimum de place possible. Pour le transporter, s’il dispose de sa sacoche de transport, il est également doté d’un harnais, que l’on peut également qualifier de muselière, afin de le protéger pendant le transport. Ce dernier vise essentiellement à protéger le système de caméras, qui bouge très facilement.
Les finitions du kit que nous a envoyé le constructeur sont haut de gamme, à la hauteur du prix (3500 euros). Le dessus de l’appareil est recouvert d’un plastique avec un effet similicuir très agréable, légèrement souple, et tout est parfaitement ajusté.
La conception reprend le châssis du Mavic 3, jusque-là, les changements sont mineurs voire inexistants. En revanche, la version Pro du drone, se dote de trois caméras. La configuration des caméras est intéressante, on y retrouve un capteur Hasselblad, avec une focale de 24 mm. Un téléobjectif de 70 mm de focale est également présent, pour un zoom x3 de qualité, ainsi qu’un second téléobjectif pour des photos en zoom x7, le tout, avec une qualité parfaitement maîtrisée.
Cette petite nacelle comme l’appelle le constructeur, se montre discrète. Mais ce ne sont pas les seules caméras de l’appareil. En effet, sur toute la surface du drone, se trouvent un total de six caméras, permettant d’aider l’appareil à éviter les obstacles. Ainsi, en mode de vol « classique », sans débrider toutes les fonctionnalités, le drone ne pourra pas se heurter à un humain et ne pourra blesser personne.
Le Mavic 3 Pro veillera également en toute circonstance à ne jamais heurter des objets, type branches d’arbre, qui pourraient l’endommager, ou encore se poser sur une surface risquée. Sans en débrider les fonctionnalités, vous ne pourrez pas le poser dans un champ de blé qui n’a pas été moissonné par exemple.
Nonobstant les LEDs sur les bras du drone, indiquant notamment s’il accepte ou refuse d’avancer, selon les obstacles qu’il rencontre. Sur l’arrière du Mavic 3 Pro, se trouve l’emplacement pour la batterie. Clairement, cette dernière prend une place importante dans l’appareil, mais elle lui permet de voler jusqu’à 43 minutes selon le constructeur, donnée que nous avons vérifiée.
Juste au-dessus de la batterie, se trouve un emplacement avec un port micro-SD, permettant d’ajouter une carte de stockage à l’appareil. Ce, dans le but d’enregistrer les vidéos prises avec le drone en local et ne pas avoir à faire de partage de connexion avec la télécommande et son smartphone. Un port USB-C permet de brancher le Mavic 3 Pro pour le mettre en charge. C’est pratique pour les utilisateurs qui achètent la version classique. Concernant la version « Fly More » ici présente, avec ses trois batteries et son rack de charge, le connecteur USB-C n’est pas d’une utilité absolue.
La batterie se retire aisément en appuyant sur les deux boutons de libération présents sur les côtés. Elle augmente sérieusement le poids du drone et le fait passer très largement au-dessus des 800 grammes. Il faudra donc faire attention aux réglementations en vigueur concernant le vol des drones de cette catégorie.
Quant à la télécommande, DJI nous fournit avec cette version la DJI RC Pro. Si le Mavic 3 Pro est compatible avec la RC N1 et la RC classique, ici, c’est la meilleure des télécommandes du constructeur qui est fournie, pour notre plus grand plaisir. Cette dernière adopte une qualité de fabrication toujours aussi intéressante, avec un look soigné. Elle offre une plus grande portée, jusqu’à 28 km, face à la RC classique, grâce à ses deux antennes dépliables. L’autonomie de la Pro est moindre, mais elle offre 32 Go de stockage interne. De plus, l’OS (Android) est débridé contrairement à la version Pro, laissant un accès à un maximum de fonctionnalités.
Sur sa face avant, c’est un plastique de qualité assez convenable que l’on retrouve. Ce n’est pas non plus une façade en aluminium brossé, mais ça n’aurait pas été une bonne idée. Du métal chauffe plus que le plastique, alors imaginez en plein été, au soleil, en train de piloter votre drone et de vous bruler les mains. Le plastique est une bonne idée finalement.
Sur la façade de cette DJI RC Pro, se trouve l’écran, d’une taille imposante de 5,5 pouces, comme les smartphones Android d’il y a quelques années ! L’écran offre une résolution Full HD, soit du 1920 x 1080 pixels, ce qui est convaincant pour la plupart des usages. N’oublions pas une chose essentielle, la densité de pixels est ici de 400 DPI, ce qui est très bon et bien suffisant pour ce que l’on fait avec ce produit. Dans tous les cas, 400 DPI, cela reste d’une netteté excellente.
La télécommande dispose de plusieurs boutons, permettant de mettre le drone en pause, de le faire revenir au point de départ mais aussi d’un bouton 5 positions, permettant de configurer des raccourcis. Les commutateurs de vol sont également présents, permettant de faire voler le drone simplement, ainsi que des boutons permettant la navigation dans les menus, à gauche et à droite.
Enfin, l’interrupteur trois positions permet de passer le drone soit en mode Cinéma, avec un déplacement lent, ou en mode Sport, avec l’impossibilité ici, d’éviter les obstacles. Cependant, il faut une très bonne maîtrise de l’appareil pour cela, et peu d’obstacles sur le trajet.
Sur la tranche supérieure, se trouvent deux boutons, permettant de prendre des photos ou des vidéos. Ces derniers permettent également de faire le focus sur un point, lorsque le bouton pour la prise de photos n’est pas totalement appuyé.
A l’arrière également se trouvent des boutons, initialement les boutons C1 et C2 qui sont personnalisables, mais la fonctionnalité en tout cas concernant le bouton C2 sur notre modèle, était de passer le système de caméras du mode horizontal au mode vertical. Cela permettant de filmer le sol et non plus l’horizon.
C’est également au dos de cette télécommande que l’on peut ranger les deux joysticks à visser sur la partie supérieure. Il est en effet conseillé de les dévisser à chaque fois, car ces derniers sont faits pour bien accrocher aux doigts. Cependant, ils peuvent s’endommager au fil des transports, ce qui serait regrettable. Il est donc conseillé de les dévisser pour les revisser sur l’arrière de la télécommande, où ils seront en sécurité.
La tranche inférieure de la télécommande regroupe les connecteurs, à savoir ici, un connecteur micro-SD, permettant d’ajouter une carte de stockage externe. Cependant, cette carte ne pourra pas servir pour l’enregistrement de vidéos, la carte prévue à cet effet doit être insérée directement dans le drone lui-même. Un connecteur mini HDMI est également présent, ainsi que le connecteur USB-C, permettant quant à lui, de charger la télécommande.
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Configuration et premier vol
Il est possible de faire voler le Mavic 3 Pro sans paramétrer de compte. Cependant, ce dernier sera vraiment bridé, avec une altitude de vol ne dépassant pas les 30 mètres et une distance ne dépassant pas les 50 mètres. C’est toutefois l’opportunité de prendre la confiance lors des premiers vols et de se familiariser avec l’appareil. En effet, il est obligatoire de le garder à vue en toutes circonstances. Mais une fois la phase d’acclimatation passée, on peut passer à la connexion de compte, permettant de débloquer nettement plus de fonctionnalités. Ainsi, le drone peut aller jusqu’à 28 kilomètres et monter jusqu’à 1000 mètres d’altitude.
L’altitude maximale peut en revanche être bridée par l’utilisateur, tout est paramétrable assez facilement. Il faut également faire très attention lorsque l’on le fait voler en haute altitude, de ne pas se trouver dans un couloir aérien. Les avions qui atterrissent et décollent pourraient dans le pire des cas pour l’utilisateur, détruire le drone, mais dans le pire des cas pour l’aéronef, être endommagé et mettre en péril la vie de dizaines de passagers.
On ne fait pas voler un drone n’importe comment et n’importe où, c’est pourquoi, nous avons choisi une zone de campagne, assez éloignée de tout couloir aérien, de l’autoroute A10 et de tout lieu potentiellement sensible (centrale nucléaire par exemple). Notez bien qu’il est autorisé de filmer des vues globales, mais qu’il est interdit de s’approcher à moins de 150 mètres des habitations, surtout pour un drone doté d’une caméra. L’idée n’étant pas d’aller filmer chez les gens et de porter atteinte à leur tranquillité et leur intimité.
Maintenant que ces quelques éléments essentiels sont donnés, on peut attaquer le premier démarrage du Mavic 3 Pro.
Pour ce premier démarrage, il faut tout d’abord ouvrir le drone, en écartant chacun de ses bras. Les deux premiers s’ouvrent en se faisant pivoter à l’horizontale, les deux derniers, font un tour complet à 180°. Il est essentiel de bien ouvrir les bras du drone dans l’ordre, sinon, ça ne fonctionnera pas comme prévu et vous risquez de les endommager. En premier, les deux du dessus, en second, les deux du dessous.
Pour allumer la télécommande ainsi que le DJI Mavic 3 Pro, il faut appuyer deux fois sur le bouton de démarrage. Le drone émet alors une alerte sonore assez audible, ainsi que la télécommande. L’appairage entre les deux, est très simple, mais ce qui est particulièrement appréciable, c’est que la télécommande repose sur un système d’exploitation Android, et permet de nombreuses fonctionnalités, mais nous les étudierons un peu plus tard dans ce test du Mavic 3 Pro.
Une fois que les deux appareils sont connectés entre eux, on peut commencer à faire voler le drone. Pour cela, il faut en premier lieu le faire décoller, ce qui ne se fait pas en relevant les joysticks. Cela se fait via la télécommande, en sélectionnant la fonctionnalité de décollage et en restant appuyé pendant quelques secondes dessus pour la confirmer. C’est une bonne chose, car le drone décolle toujours en sécurité comme ça, en vérifiant auparavant que personne ne soit autour à déranger son décollage.
Une fois l’appareil en vol, le pilotage est vraiment simple. Le joystick de gauche sert à faire prendre de l’altitude à l’appareil ou à lui en faire perdre, pour une descente contrôlée, selon qu’on l’oriente en haut ou en bas. Sur les côtés, ce joystick sert à faire tourner le drone sur lui-même.
Le joystick de droite quant à lui, permet de faire avancer le drone. Vers l’avant, vers l’arrière, vers la gauche ou la droite, évidemment c’est au choix. Il est possible d’utiliser les deux joysticks simultanément bien évidemment.
Les premières minutes de vol du drone sont un peu stressantes, dans le sens où il faut veillez à toujours l’avoir à vue. Comprendre le mécanisme avec la caméra n’est pas évident dès le départ. Cependant, ce qui est très agréable, c’est la facilité déconcertante avec laquelle se pilote l’appareil. Le Mavic 3 Pro est un bonheur à piloter, même pour une personne sans expérience dans le domaine, c’est on ne peut plus simple.
Le drone réagit immédiatement aux commandes qu’on lui ordonne, s’il s’agit d’avancer, de monter, de descendre, d’aller sur la gauche ou la droite, les réponses sont instantanées.
De fait, vu que le DJI Mavic 3 Pro se pilote avec une simplicité et une évidence telle qu’un novice est à l’aise en 5 ou 10 minutes avec, c’est impressionnant. Au bout d’une petite demi-heure à piloter le drone en mode bridé, à faire quelques figures acrobatiques avec et à filmer le paysage, on peut se connecter à un compte DJI et retirer le bridage, permettant ainsi au drone d’aller nettement plus loin et nettement plus haut.
Pour cela, votre télécommande doit être connectée en Wi-Fi à internet. Cela peut être en partage de connexion, ce n’est pas un souci, si votre smartphone reçoit convenablement au moins la 4G, sinon la 5G. Une fois que le compte est connecté, on peut en effet monter nettement plus haut. Cependant, une nouvelle fois, il faut des certifications et une licence de télépilote pour monter en haute altitude, à plus de 1000 mètres par rapport au niveau du sol. Faites donc bien attention et ne prenez pas de risques inconsidérés.
Nous l’avons fait monter à son altitude maximale, bien évidemment, mais nous l’avons surtout fait voler à environ 300 mètres du sol, ce qui est assez haut et permet d’avoir une très belle vue. Le plus impressionnant, c’est qu’en cette journée légèrement venteuse, le Mavic 3 Pro s’est montré d’une stabilité impressionnante, même en haute altitude où le vent était naturellement plus puissant.
En somme, une très belle expérience de vol, pour un utilisateur confirmé naturellement mais également pour un novice, qui n’a jamais piloté. Le DJI Mavic 3 Pro fait clairement partie des meilleurs drones disponibles sur le marché, même si cette excellence à un prix élevé.
Sécurité et protection
Le Mavic 3 Pro est doté de caméras absolument partout. Avec ceci, on retrouve un capteur en dessous de l’appareil, permettant également d’évaluer la distance par rapport au sol. Les caméras se trouvent devant l’appareil, au-dessus et en-dessous. Ces dernières permettent d’évaluer l’environnement de l’appareil et les potentiels obstacles.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne franchement très bien. Le drone ne s’approchera pas à moins de 2 mètres d’un humain. Ce n’est pas faute d’avoir essayé en le mettant face à moi et en tentant de le faire avancer à faible vitesse, c’était un « non » catégorique de la part de l’appareil, et c’est tant mieux comme ça.
En effet, il est important de garder une certaine sécurité avec ce type d’appareil, tant en termes de sureté pour le drone en lui-même, que pour les utilisateurs et spectateurs. A ce titre, il ne lui est pas possible de s’immiscer dans une forêt trop dense, du moment que l’on conserve toutes les sécurités de l’appareil bien sûr. Il est possible d’emprunter des petits chemins boisés, mais pas plus. Et encore, il faut faire attention aux branches et à l’altitude par rapport au sol, qui peut varier sur des terrains en pente.
Fort heureusement, le Mavic 3 Pro nous a toujours bien avertis et même quand on ne le voit plus, car il est un peu loin sur le chemin, il faut se fier à la caméra et aux différentes alertes indiquées sur l’écran.
L’appareil dispose également d’un mode retour automatique au point de départ. Ce dernier est intéressant et utile, dans certaines conditions seulement. Effectivement, si l’on est en pleine nature sans trop de végétation haute autour, ça se passe sans soucis et ce, surtout si l’appareil est en haute altitude (plus de 40 mètres). Cependant, en pleine forêt, c’est un peu plus délicat.
L’appareil nous a en effet fait le coup de revenir dans la forêt en évitant les arbres et les branches à la perfection, puis de remonter quand il l’a pu, avant de revenir se poser depuis 20 mètres de hauteur. Le souci, c’est qu’il y avait des branches d’arbres à traverser entre le drone et le sol. Il est donc possible d’arrêter le pilotage automatique en urgence pour revenir à un pilotage manuel, même si le Mavic 3 Pro n’aurait certainement pas traversé les branches d’arbres. Ce moment a été la seule petite crainte durant tout le test de l’appareil.
Il est appréciable malgré tout, que le drone conserve une certaine distance de sécurité avec les obstacles, de manière à conserver sa propre intégrité, mais également afin de ne rien endommager aux alentours.
Prises de vue : Photos et vidéos
Le DJI Mavic 3 Pro permet de prendre des photos et des vidéos grâce à ses trois capteurs, dans son appareil photo signé Hasselblad.
La configuration de l’appareil photo se décompose de la manière suivante :
Caméra principale | Téléobjectif x3 | Téléobjectif x7 | |
Résolution | 20 MP | 48 MP | 12 MP |
Taille du capteur | Micro 4/3 | ½ pouce | 1/1,3 pouce |
Focale | 24 mm | 70 mm | 166 mm |
Le drone permet de filmer en résolution 4K à 120 images par seconde, mais peut également monter en résolution 5,1K à 50 images par seconde. Les deux autres caméras (les téléobjectifs) permettent de filmer jusqu’en 4K Ultra HD à 60 images par seconde.
On dispose toutefois de seulement 8 Go d’espace de stockage pour prendre des photos / vidéos avec l’appareil. Pour le reste, il faudra investir dans une carte micro-SD pour stocker plus de données.
Nous avons en effet rapidement été limités avec la qualité d’image en 5,1K mais aussi en 4K. Les vidéos sont de très bonne qualité certes, mais consomment pas mal d’espace de stockage sur la carte micro-SD.
La stabilisation de la nacelle comprenant les caméras est excellente et l’appareil photo offre une qualité impressionnante en termes d’image même si vous réalisez quelques figures acrobatiques et des déplacement rapides. DJI est également fabricant de stabilisateurs pour smartphones et appareils photos, le constructeur connaît donc bien le domaine de la stabilisation.
Le constructeur a fait du très bon travail, il est appréciable de pouvoir bouger la caméra comme cela, de la verticale à l’horizontale, en une petite seconde. Cela permet de varier les plans et on s’aperçoit rapidement d’une chose, faire des plans franchement jolis au drone, ça n’est pas si difficile que ça !
Modes de prise de vues
Il existe des modes de prise de vues déjà prédéfinis dans les paramètres de l’appareil, permettant de faire des vidéos ou des photos en automatique. Toujours dans un but de faciliter les choses au producteur, DJI permet de créer certains effets directement depuis le drone, sans avoir à les faire en post-production par la suite. Les effets disponibles sont les suivants :
- QuickShots : Ce sont des effets qui font effectuer certains mouvements au drone tout en filmant. On y retrouve les effets suivants : Cercle, Dronie, Helix, Rocket.
- MasterShots : Cette fonctionnalité regroupe plusieurs QuickShots et ajoute un peu de musique, pour une vidéo prête à être uploadée.
- FocusTrack : Cette fonctionnalité permet de suivre automatiquement un objet. Vous faites une vidéo sur une voiture et souhaitez focaliser le drone sur le suivi de cette dernière ? C’est possible.
- Panorama : Comme son nom l’indique, cette fonctionnalité permet de capturer des photos de paysages en panorama.
- Hyperlapse : Ce mode de prise de vue permet de créer des vidéos en accéléré.
Ce petit lot de fonctionnalités est très intéressant et permet d’ajouter des capacités d’automatisation et de simplification à l’usage de l’appareil.
La qualité des trois capteurs n’est toutefois pas identique. En effet, l’un est produit par Hasselblad, un ténor du matériel très haut de gamme, les autres non.
Plus on zoome, moins la qualité d’image est agréable à l’œil. Ce n’est pas la faute du zoom, mais des capteurs, qui ne sont pas d’aussi haute qualité. Ce n’est cependant pas dramatique mais il faudra penser à revoir certaines notions de colorimétrie par la suite au montage de la vidéo finale.
Une autonomie conforme aux attentes
Le DJI Mavic 3 Pro est doté d’une batterie d’une capacité de 5000 mAh. Dans le pack que nous avons reçu, le pack « Fly More », les batteries sont au nombre de trois. L’autonomie annoncée par le constructeur est de 43 minutes de vol. Tout dépend si l’on filme ou non.
Dans tous les cas, nous avons observé 39, 42 et 41 minutes d’autonomie par session après avoir épuisé les trois batteries. On titille donc les 43 minutes annoncées par le constructeur. Ce qui est un peu moins que le Mavic 3 standard, mais rien de dramatique.
Lorsque le Mavic 3 Pro commence à faiblir niveau charge, il l’indique clairement et si jamais le niveau est critique, le drone revient à son point de départ.
Concernant la télécommande, celle que nous avons eue est également dotée d’une batterie de 5000 mAh de capacité, et permet de tenir jusqu’à 3 heures. Ce qui est très convenable, permettant ainsi d’assurer le vol complet de l’appareil avec les trois batteries.
Notre verdict
- Très bonne qualité vidéo
- Ultra simple à piloter même par un novice
- De nombreuses fonctionnalités
- Bonne autonomie
- Très nombreuses sécurités
- Tarif de la télécommande élevé
Ici, le Mavic 3 Pro est un excellent appareil, mais dédié à une certaine cible. Ce n’est pas le petit drone de course pour s’amuser, c’est un vrai appareil de qualité professionnel permettant de travailler sur des plans vidéo de très haute qualité, et parfaitement stables. Quant au pilotage, c’est toujours un jeu d’enfant.