Test de l’iPhone 16 Pro Max :  plus autonome, plus puissant, des progrès à tout petits pas de géant

Presque aussi immuable que le passage du Nouvel An, la keynote d’Apple de septembre a été l’occasion pour le géant américain de présenter ses quatre smartphones annuels : les iPhone 16, 16 Plus, 16 Pro et 16 Pro Max. Quatre smartphones haut de gamme qui illustrent à nouveau l’art d’Apple dans l’itération à petits pas, la mise à jour par petites touches, discrètes. Trop discrètes ?

💸 Prix : combien coûte le très haut de gamme des iPhone Pro ?

L’iPhone 16 Pro ouvre le bal du très haut de gamme avec un premier prix à 1 229 euros. Il ne se distingue du 16 Pro Max que par la taille de son écran… et de sa batterie. Néanmoins, le plus grand des modèles de cette génération d’iPhone affiche un premier tarif bien plus élevé, qui variera évidemment en fonction de la capacité de stockage que vous aurez décidé de retenir.

Comme sur la génération précédente, les 128 Go sont oubliés et l’offre aligne trois capacités : 256 Go, 512 Go et 1 To.

• iPhone 16 Pro Max, 256 Go, : 1 479 euros.
• iPhone 16 Pro Max, 512 Go : 1 729 euros.
• iPhone 16 Pro Max, 1 To : 1 979 euros.

Tous ces modèles sont disponibles en quatre finitions qui n’ont aucun impact sur la facture : Titane sable, Titane naturel, Titane blanc et Titane noir.

🎛️ Caractéristiques techniques : ce qu’il a à vous offrir

Ne parlons pas tout de suite du design ou de l’écran, mais intéressons-nous rapidement à sa fiche technique.

Le premier point qu’on retient est la nouvelle puce Apple A18 Pro, toujours associée à 8 Go de Ram et gravée en 3 nm (processus N3E, de TSMC). C’est l’équivalent générationnel pour l’iPhone de la puce M4 introduite dans les iPad Pro en mai dernier. Elle embarque six cœurs CPU (deux cœurs haute performance et quatre cœurs basse consommation), six cœurs GPU et 16 cœurs pour la partie Neural Engine. Elle est là pour assurer de meilleures performances que l’A17 Pro ou garantir les mêmes performances tout en consommant 20% de puissance électrique en moins.

Le CPU serait 15% plus performant et la partie GPU est donnée pour être 20% plus rapide que celle de l’A17 Pro avec un doublement des performances de la partie chargée du ray tracing.

Des progrès qui sont autant liés au nouveau processus de fabrication qu’au nouveau jeu d’instruction ARM (v9.2-A contre ARMv8.6-A pour l’A17 Pro), annoncé en mars 2021 par la société britannique, et qui était la première évolution majeure en près de 10 ans de la plate-forme. Apple y passe, et c’est une bonne chose.

• Ecran : 6,9 pouces, LTPO (1 à 120 Hz) OLED, Super Retina XDR, Always-on
• Définition et résolution : 1 320 x 2868 pixels, 460 ppp
• Processeur : Apple A18 Pro
• Mémoire vive : 8 Go
• Capacité de stockage : 256, 512 Go et 1 To
• Connectivité : Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3, UWB, USB-C 3.2 Gen 2 (support DisplayPort), Qi2/MagSafe, GPS bi-bande,  NFC
• Grand-angle : 48 Mpixels, éq. 24 mm, f/1.8
• Ultra-grand-angle : 48 Mpixels, éq. 13 mm, f/2.2
• Téléobjectif : 12 Mpixels, éq. 120 mm, f/2.8
• Caméra frontale : 12 Mpixels, éq. 23 mm, f/1.9
• Batterie : 4 685 mAh
• Puissance de charge : 25 W
• Dimensions : 16,3 x 7,76 x 0,83 cm
• Poids : 227 g
• Résistance : IP68, Ceramic Shield 2^e génération
• Sécurité : Face ID (reconnaissance faciale 3D)
• Système : iOS 18

Il y a donc un fort potentiel dans cet A18 Pro, d’autant que la puce s’accompagne d’une nouvelle structure en aluminium chargée de mieux disperser la chaleur et d’éviter les points chauds qui se manifestaient sur le côté notamment du boîtier de l’iPhone 15 Pro Max.

On note par ailleurs qu’Apple a fait quelques efforts en matière de recharge sans-fil, avec un adaptateur MagSafe de 25 ou 30 W, il est désormais possible de recharger son iPhone un peu plus rapidement. Apple indique qu’il devrait être possible d’atteindre 50% de charge en 30 minutes. Oui, on est loin des records établis par Xiaomi ou Oppo.

Rappelons également que l’iPhone 16 Pro Max est toujours compatible avec la recharge inversée filaire. En branchant un câble USB-C, vous pourrez recharger votre montre, vos écouteurs ou un autre smartphone…

Enfin, relevons avec satisfaction le passage au Wi-Fi 7, qui est le dernier standard sans-fil en date, et permet d’utiliser la bande de fréquences de 6 GHz, comme le Wi-Fi 6E, mais avec des débits bien plus rapides. Bien entendu, l’iPhone 16 Pro Max est toujours compatible avec la 4G et la 5G, il est également compatible avec le Bluetooth 5.3, la NFC et l’Ultra Wideband pour la localisation précise de l’appareil et de certains accessoires.

🧑‍🎨 Design : continuité et nouveauté, au singulier

Depuis les iPhone 12, Apple ne fait que peaufiner, modifier à la marge le design de ses iPhone. On retrouve donc les bordures franches, bien verticales, en titane, qui permettent à l’appareil de combiner légèreté relative et solidité.

Les modules photo arrière sont toujours logés dans un bloc légèrement surélevé d’où surnagent les blocs optiques. Le dos en verre mat « texturé » cache bien sa tendance à prendre les traces de doigts, au moins dans sa finition Blanc titane, et ne glisse pas facilement de la main.

Sur les tranches, toujours aussi agréables à saisir, on trouve le groupe de trois boutons côté gauche, dont le bouton Action, qu’on peut toujours attribuer à un raccourci ou une application. A droite, le bouton Marche/Arrêt est toujours fidèle au poste, mais plus seul : un nouveau « bouton » fait son apparition.

Bouton, mais aussi surface tactile et haptique, il permet d’accéder rapidement à l’appli Appareil photo et contrôler ses commandes. Placé dans le premier tier de la tranche, il est relativement facile d’accès quand on utilise l’iPhone en mode horizontal/paysage. Encore qu’il faille un petit temps d’adaptation.

En revanche, en mode vertical/portrait, il faut revoir notre prise en main, de telle sorte qu’elle nous parait moins bonne. Apple a tenté de trouver le juste milieu, l’emplacement de compromis imposé par ces deux modes de prise en main. On ne doute pas que ce soit le meilleur choix, mais il ne donne pas entière satisfaction. Et c’est d’autant plus important que de sa facilité d’accès va dépendre son utilisation régulière.

Quoi qu’il en soit, deux pressions rapides depuis l’écran éteint et vous voilà face à l’application Appareil photo. C’est rapide et facile. Un peu à la manière de ce qu’il était possible de faire avec le bouton Action. Une fois dans l’interface, deux pressions tactiles vont vous permettre d’afficher le menu qui donne accès au réglage de zoom, de profondeur de champ, d’exposition, etc. Glissez votre doigt et vous passez de l’un à l’autre. Tapez sur l’écran et vous refermez ce menu. Pressez-le à nouveau et vous déclenchez une prise de vue.

Toutefois, il arrive parfois qu’on passe d’un réglage à un autre sans vraiment le vouloir, juste parce qu’on ajustait sa prise en main. Le mieux, dans ces cas-là, est de se retourner vers l’interface classique et éprouvée qui s’affiche à l’écran. Ce n’est pas si mal.

Le bouton de Commande de l’appareil photo est une bonne idée sur le papier, mais sa réalisation est encore imparfaite. Trop d’usages, trop de sensibilité… Et ce n’est pas fini. Une mise à jour prochaine devrait permettre à ce bouton de simuler le déclencheur, avec la mise au point à mi-course et le déclenchement en pressant à fond. Apple veut rapprocher son iPhone d’un vrai appareil photo avec ce bouton dédié et cette fonction à venir, mais, à franchement parler, l’autofocus de l’iPhone est un de ses points forts depuis longtemps.

Rarement pris en défaut, on n’est pas sûr que cette mise au point par un pression intermédiaire est un vrai sens… Le bouton est et sera utilisable dans différentes applications, et peut-être apportera-t-il, à terme, plus de fluidité à l’iPhone. Mais pour l’heure, il semble encore être entre deux eaux ergonomiques, pas suffisamment incontournable pour être adopté et devenir indispensable. Le signe de son inutilité pour certains, ou qu’il faut nous laisser du temps pour changer nos habitudes pour d’autres… Le temps le dira.

Enfin, passons à un dernier changement, discret à première vue, mais irréfutable : l’iPhone 16 Pro Max est encore plus grand. Cette année, Apple a décidé de distinguer ces iPhone Pro et Pro Max des iPhone 16 et 16 Plus en leur offrant une dalle plus grande. L’iPhone 16 Pro passe à 6,3 pouces contre 6,1 pour l’iPhone 16, et le 16 Pro Max étend son écran à 6,9 pouces contre 6,7 pouces pour son aîné et le 16 Plus… La diagonale d’affichage gagne donc 0,2 pouce sur la génération précédente.

Cette poussée de croissance entraîne évidemment un léger agrandissement de la taille du boîtier : 16,3 cm de haut, contre 15,99 pour le 15 Pro Max, 7,76 cm de largeur contre 7,67 cm, tandis que l’épaisseur est identique à 0,825 cm. L’iPhone 15 Pro Max flirtait avec les limites du trop grand et trop encombrant. Il est clair que le 16 Pro Max ne facilitera pas la vie des utilisateurs aux petites mains ou aux poches trop étroites. On est tout prêt du trop grand… Même si cette augmentation des dimensions est relativement contenue, grâce à la dalle qui ronge ses bordures de manière significative. Elles n’ont jamais été aussi fines sur un iPhone, et ce n’est pas déplaisant, d’autant que l’affichage est toujours de très grande qualité…

📺 Affichage : un changement de… taille

La dalle est donc plus grande, et cela se ressent. On gagne en confort visuel, avec une définition revue discrètement à la hausse : 1 320 x 2 868 pixels contre 1 290 x 2 796 pixels, pour une résolution de 460 ppp.

La Dynamic Island, trouvaille qui mélange habilement contraintes techniques et trouvailles ergonomiques, est toujours un îlot animé autour du module photo avant où se niche certaines des applications qui s’exécutent en tâche de fond.

Par ailleurs, la dalle LTPO OLED peut toujours faire varier sa fréquence de rafraîchissement de 1 à 120 Hz – idéal pour économiser la batterie tout en assurant la fluidité nécessaire et la plus adaptée à vos différents contenus. Petite amélioration, la luminosité minimale est désormais de 1 cd/m2 et non 2. Un moyen d’épargner vos yeux si vous regardez l’heure en pleine nuit, par exemple.

Pour ce qui est de la luminosité normale, nous l’avons mesurée à 898 cd/m2 (pour un maximum annoncé à 1 000 cd/m2 par Apple), ce qui est très confortable pour un usage quotidien dans des conditions d’éclairage normale. Sachant que nous avons relevé une luminosité stable de 1 566 cd/m2 lors de l’affichage de contenu HDR, là où le géant de Cupertino annonce 1 600 cd/m2 maximum. La dalle est donc à même de rester lisible quel que soit le contexte d’utilisation.

Par ailleurs, on ne peut que se féliciter de la fidélité colorimétrique de la dalle. Nous avons mesuré un Delta E 2000 de 2,26, ce qui est excellent et très en deçà du seuil 3 au-delà duquel l’œil humain fait la différence entre une couleur affichée et sa vraie valeur.

En définitive, une fois encore, la dalle de l’iPhone 16 Pro Max est excellente, même si certains de ses concurrents haut de gamme affichent désormais des dalles plus lumineuses.

 🚀 Performances : plus de puissance qu’il n’en faut, moins de chaleur qu’avant

Deuxième puce pour iPhone à porter l’appellation Pro, l’A18 Pro est aussi la seconde génération à embarquer des capacités matérielles d’accélération du ray tracing. Avec sa nouvelle version de cœurs CPU et GPU, et un réseau neuronal dopé, le SoC aligne de quoi faire tourner toutes les applications disponibles sur iOS. L’interface est fluide, tout tourne comme dans un rêve, l’expérience iPhone est au rendez-vous. Nous n’avons été témoin d’aucun ralentissement ou hoquet pendant notre test.

Quoi qu’il en soit, quand on lance un outil de bench synthétique comme Geekbench 6, on constate de nets progrès par rapport à la génération précédente. Environ 10% en moyenne pour la partie CPU, en single et multicore, et presque 20% en Compute, qui prend en compte les performances de la partie GPU. Les promesses sont donc tenues.

Un outil de test graphique comme 3Dmark Solar Bay montre trois points intéressants. Tout d’abord, on note un gain de performances de l’ordre de 32% en l’espace d’une génération. Or, Solar Bay est un test qui sollicite entre autres les capacités à gérer le ray tracing. Il y a donc de beaux progrès en la matière.

Ensuite, on constate que la stabilité de la performance équivalente à celle de l’année précédente. Mais surtout le boîtier de l’iPhone ne s’échauffe pas autant pendant cette épreuve. Le dos est bien un peu plus chaud, mais le point désagréable et gênant sur le côté a disparu. La dissipation thermique est donc mieux gérée.

Enfin, dernier point, alors que Geekbench donne des résultats qui placent l’iPhone loin devant le Galaxy S24 Ultra, il est intéressant de constater que le smartphone de Samsung aligne une performance maximale bien supérieure, même si la stabilité de son effort est moindre, bien moindre.

Quoi qu’il en soit, l’A18 Pro apporte toute la puissance requise et bien plus, comme les générations de puces précédentes le faisait déjà. Elle vous garantit que les jeux recourant au ray tracing seront plus fluides, plus beaux.

Mais cette puissance devrait aussi servir à un tout nouveau pan intégré à iOS 18 : les fonctions Apple Intelligence… Le conditionnel est de mise car pour l’instant elles ne sont pas disponibles et ne seront disponibles sous nos latitudes que plus tard, pas avant l’année prochaine au mieux.

De facto, si le support du français est attendu pour 2025, il n’est pas certain que les fonctions intelligentes d’Apple seront disponibles si vite, puisque l’Europe est pour l’instant privée de la bêta. Toute une partie de l’attrait des nouveaux iPhone, qui ont été conçus pour Apple Intelligence, selon le groupe de Cupertino, est donc toujours dans les cartons pour les utilisateurs français.

Pas de retouche d’image et pas de texte dopé à l’IA… Pas d’intelligence diffuse et omniprésente. La puissance du GPU et du neural engine ne sont pas utilisées pour ça. Difficile donc d’avoir une idée réelle de son plein potentiel. Difficile aussi de ne pas avoir l’impression d’être face à un produit qui demanderait à être retesté plus tard et sur autres choses que sur des promesses. Mais, on peut tout de même penser qu’Apple aura bien préparé son coup et que tout tournera bien. Après tout, face à des concurrents, comme les Pixel 9, de Google ou les Galaxy S24 Ultra, de Samsung, qui embarquent des solutions intelligentes, l’iPhone 16 Pro Max n’a pas intérêt à traîner.

📷 Photo : des progrès, du mieux et encore à faire…

Apple a perdu le titre de roi de la photographie sur smartphone il y a bien longtemps. Néanmoins, il conserve sa couronne dans certains domaines importants, comme la restitution des couleurs, et offre un ensemble suffisamment bon, voire très bon. Toutefois, on ne peut s’empêcher de regretter encore certains manques, certains petits ratés, et quelques vieux travers. Rien de vraiment rédhibitoires, mais pour un smartphone de ce prix…

Cette année encore, Apple a apporté son lot de nouveautés, plus ou moins fulgurantes et essentielles, aussi bien logicielles que matérielles.

Commençons par ce dernier point. Le grand-angle, module principal, est donné pour avoir droit à un nouveau capteur, même si sur la fiche technique rien ne change. C’est surtout l’ultra-grand-angle (équivalent 13 mm, toujours) qui retient l’attention. Il se voit désormais pourvu d’un capteur de 48 Mpixels, qui ouvre à f/2.2. Une bonne nouvelle a priori, même s’il faut bien garder en tête que bien que quatre fois plus nombreux, les photosites de ce nouveau capteur sont aussi plus petits. Ils ne mesurent que 0,7 micromètre contre 1,4 pour la génération précédente. Évidemment, comme pour le module grand-angle, Apple a recours à la fusion de pixels, au quad binning, ce qui permet en définitive de recueillir plus de lumière. Le téléobjectif (équivalent 120 mm) reste inchangé cette année avec son capteur 12 Mpixels.

Cette partition matérielle permet à Apple de proposer six focales, à laquelle s’ajoute la macro. On a donc ainsi un équivalent 13 mm (avec l’ultra-grand-angle), un équivalent 24, 28, 35 et 48 mm avec le grand-angle et un 120 mm avec le téléobjectif.

Le grand-angle se sort généralement très bien d’affaire, mais s’il arrive que certains clichés soient moins bons, notamment en intérieur quand la scène lumineuse est un peu plus complexe. Néanmoins, l’iPhone réussit à sauver de belles photos avec des contre-jours et des fonds de couleurs juxtaposés. Les portraits sont aussi très plaisants et le détourage des visages est doux et réguliers, et les boucles de cheveux volantes réussissent assez souvent à être captées et isolées.

En ultra-grand-angle, les clichés de jour sont agréables à l’œil, même si on regrette toujours un certain manque de piqué. Les progrès quand la lumière manque sont plus impressionnants, mais on constate parfois des petits ratés également, et des matières peu détaillées. Cependant les déformations liées à la couverture angulaire sont plutôt bien corrigées. On regrettera toutefois que là où le module 48 Mpixels du grand angle puisse produire des clichés de 24 Mpixels, celui de l’ultra-grand-angle se contente de 12 Mpixels ou d’une pleine définition en HEIF Max ou RAW Max. On gagne alors en détail, mais surtout en pleine lumière, évitez de vous y essayer quand l’éclairage manque.

Par ailleurs, Apple a introduit d’autres nouveautés, logicielles celles-ci, de nouveaux styles photographiques, qui permettent de changer en profondeur le rendu d’une photo. Ce sont bien plus que des filtres, puisque l’application des effets s’adaptera aux différents éléments d’une photo, en fonction de leur couleur d’origine, de l’éclairage, etc.

Il est également possible de personnaliser ces préréglages pour les ajuster aux mieux à vos goûts. Ces modifications se font facilement du bout du doigt via un petit pad orthonormé et une réglette qui fait varier l’intensité des couleurs. L’enfance de l’art. Les résultats sont par ailleurs vraiment impressionnants, surtout sur les clichés pris en pleine lumière, avec des couleurs vives et de beaux contrastes.

🎥 Vidéo : toujours la course en tête

La partie vidéo a toujours été un des points des iPhone, la stabilisation exceptionnelle, et les nouveautés logicielles arrivées au fil des années comme le mode Cinématique n’ont fait que renforcer cette offre. Cette année, Apple introduit de nouvelles options de traitement du son, qui permettent, grâce à des algorithmes de machine learning, d’isoler certaines pistes sonores, notamment les voix. Le résultat varie beaucoup en fonction du nombre de voix et de la disposition des intervenants. Il arrive parfois que la voix paraisse peu naturelle à cause de l’intrication des sons supprimés, mais cette fonction pourrait vous permettre de sauver quelques vidéos de vacances dans lesquelles les voix de vos proches sont noyées dans le brouhaha ambiant.

Une autre nouveauté, qui pourrait faire plaisir aux vidéastes, est la possibilité de filmer en 4K à 120 images par seconde, mais mieux encore de pouvoir ensuite changer le nombre de frames par seconde (60, 30, ou 24) pour obtenir un effet de ralenti. Si vous avez peur de saturer votre stockage trop rapidement, bonne nouvelle, vous pourrez profiter de tels ralenti avec une vidéo filmée en 1080p à 60 ips, qui pourra alors passer à 24 ips.

🔋 Autonomie : une excellente cuvée !

Avec ses 4 685 mAh, la batterie de l’iPhone 16 Pro Max est loin de décrocher le record de la plus grosse capacité. Néanmoins, depuis les iPhone 11, Apple a fait la démonstration que ses smartphones sont capables de tenir longtemps avec des batteries plus petites que celles de la concurrence.

En l’espèce, l’iPhone 15 Pro Max, l’an dernier, ne déméritait pas mais n’avait pas marqué de réels progrès avec ses 20h43 d’autonomie au cours de notre test en lecture 4K en streaming. Pour la génération 16, Apple a annoncé des progrès significatifs, qui tiennent autant à la batterie qu’aux progrès de l’A18 Pro.

De fait, l’iPhone 16 Pro Max est assurément un des smartphones les plus endurants du moment. A l’usage, il tient facilement une journée pour peu que vous n’abusiez pas d’usages extrêmement énergivores comme le GPS ou les jeux. Lors de notre test d’autonomie en lecture vidéo continue en 4K, le 16 Pro Max a ainsi tenu 27h37. Un record, mieux encore que le Galaxy S24 Ultra, de Samsung, qui est un des smartphones 2024 le plus endurants que nous ayons testés avec ses 23h43.

En revanche, difficile de s’enthousiasmer pour son temps de charge. Même en progrès, l’iPhone 16 Pro Max reste lent par rapport à ses meilleurs concurrents en la matière. Avec un chargeur de 30 W et plus et un câble USB-C nous avons ainsi mis 28 minutes pour atteindre les 50% et 115minutes pour atteindre les 100%. Sur ce point, il y a donc encore de la marge de progression, même si Apple semble vouloir davantage renforcer la vitesse de recharge sans-fil.

⚖️ Notre verdict du test de l’iPhone 16 Pro Max